COLLECTION GERALD BUGNON 9 ALFA ROMEO D’EXCEPTION

COLLECTION GERALD BUGNON 9 ALFA ROMEO D’EXCEPTION

La maison de ventes Osenat et son département Automobiles de collection proposera à la vente le dimanche 21 avril la collection de Gerald Bugnon. Née avant tout de la passion que notre collectionneur entretenait pour la marque italienne, cette collection exceptionnelle de 9 Alfa Romeo soigneusement sélectionnées par leur propriétaire ne manquera pas de créer l’événement lorsque ces bolides seront amenés à changer de main à l’occasion de la vente aux enchères qui leur est consacrée.

C’est à l’âge de 50 ans que Gerald Bugnon décide de constituer une collection de Giullietta. Il acquiert d’abord un Spider, puis une SS. IL se prend alors au jeux et effectue des recherches, apprend l’histoire d’Alfa-Roméo et décide de faire évoluer sa collection et se concentrant sur les plus belles pièces et les modèles les plus rares. Il s’engage en parallèle dans de nombreux rallyes de régularité.

1954 ALFA ROMEO GIULIETTA SPIDER PROTOPYPE PININFARINA. ESTIMATION : 350 000 / 450 000 €

Au début des Années 1950, la société Hoffman Motor Cars, située à New York devient l’importateur officiel d’Alfa Romeo aux Etats-Unis, immédiatement il perçoit le potentiel d’un roadster dérivé de la future Giulietta Sprint qui est sur le point d’être présentée. Fin 1953 donc, Alfa Romeo en collaboration étroite avec Hoffman, travaillent sur le développement d’un roadster basé sur le châssis de la Giulietta Sprint. Le développe- ment sera confié à Rudolf Hruska, l’ingénieur de la marque déjà en charge du projet Sprint. Très rapidement, un châssis motorisé est prêt. Il est numéroté AR 1495 0000. Celui-ci ne sera jamais carrossé. Hruska contacte les carrossiers turinois Bertone et Pininfarina pour leur confier chacun deux châssis. Charge à eux de réaliser leurs pro- positions pour la future « Giulietta Spider ». Pininfarina recevra les châssis 003 et 002 et produira sur ces deux châssis, deux études de style non fonctionnelles. Après une validation du dessin par Max Hoffman, le châssis 0003 est renvoyé à Turin cette fois-ci pour la construction d’un prototype fonctionnel.

1958 ALFA ROMEO GIULIETTE TI TYPE 753. ESTIMATION : 25 000 / 45 000 €

Née en 1955, la Giulietta est considérée, chez Alfa Romeo, comme la lumière au bout du tunnel tant l’immédiate après-guerre fut compliqué pour la firme au Biscione. Conçue autour de son moteur, cette petite mais élégante berline quatre portes était bien née, qu’il s’agisse de ses qualités routières comme de sa finition pour un prix compétitif. La version TI pour Tourisme Internazionale fut présentée en 1957. Elle fut équipée d’un 1300 cm3 en aluminium avec double arbres à cames en tête. Ses 65 chevaux lui permettaient alors d’atteindre près de 160 km/h. Elle s’est notamment illustrée dans les célèbres épreuves du Tour de France Auto- mobile, des Mille Miglia, du Monte Carlo et autres. Monsieur Bugnon acquiert cette Giulietta en juillet 2001, la voiture se trouve alors dans un mauvais état.

1959 ALFA ROMEO GIULIETTA SPRINT SPECIALE 750SS ‘’MUSSO BASSO’’ BY BERTONE.

ESTIMATION : 300 000 / 350 000 €

La première série, type 750 SS fut produite à environ 100 exemplaires pour obtenir l’homologation en vue d’un usage en compétition. On distingue cette série par son absence de pare-chocs et par son nez surnommé « Muso Basso ». L’exemplaire que nous vous présentons, le 48e produit, fut livré neuf par la concession de Porto au Portugal sous l’immatriculation OP 21-55 le 19 aout 1959. Son premier propriétaire n’est autre que Manuel Nogueira Pinto, célèbre pilote portugais des années soixante. Dès réception de son automobile, il s’engage dans plusieurs compétitions. Il remportera une seconde place lors de la course de Vila do Conde en 1959, engagé sous le numéro 11.

1962 ALFA ROMEO GIULIETTA SPRINT ZAGATO ‘’CODA TONDA’’. ESTIMATION : 400 000 / 600 000 €

Zagato présente en 1960 la sprint Zagato, réponse du carrossier à la Sprint Spéciale de Bertone. La Sprint Zagato est beaucoup plus sportive que sa concurrente. Pesant seulement 785 kg pour environ 115 chevaux, la Sprint Zagato sera très vite adoptée par de nombreux pilotes courant de succès en succès grâce notamment à sa vitesse maximale de 200 km/h. L’exemplaire que nous vous proposons fut livré neuf le 16/02/1962 par la concession d’Aix-les-Bains à Jean Gonguet. Pilote amateur courant notamment pour l’AC Savoie, il participera, en octobre 1962 aux Coupes du Salon, remportant une victoire dans la classe 1000 /1300 cm3 et une honorable huitième place au général.

1963 ALPA ROMEO SZ CODA TRONCA. ESTIMATION : 600 000 / 800 000 €

Le résultat final est prêt quelques mois plus tard et Zagato lui-même engage la nouvelle SZ au Grand Prix de Monza en 1961 remportant la course, devant la SZ revue par Micheloti. Pour donner suite à ce succès, la production de la deuxième série de SZ est lancée. Sur le plan mécanique la seconde série reprend tous les attributs de la première SZ. Différence notable, malgré l’allongement de la voiture, elle perd 15 kg et affiche désormais un poids contenu à 840 kg. Grâce à ces améliorations, la vitesse de pointe dépasse désormais largement les 200 km/h, flirtant avec les 215 km/h. L’exemplaire que nous vous présentons, est sorti des ateliers Zagato le 7 décembre 1962. Le 15 janvier 1963, la voiture est livrée par l’importateur Hollandais Louwman & Parqui situé à Leidschendam. Il s’agit d’un des rares châssis équipé dès l’origine de freins à disques à l’avant.

1964 ALFA ROMEO GIULIA TZ. ESTIMATION : 800 000 / 1 000 000 €

Au début des années soixante, Alfa Romeo commence à travailler sur la remplaçante des Giulietta sportives. Côté mécanique, la nouvelle Giulia est équipée du 1570 cm3, grandement revu pour l’occasion avec bloc et culasse aluminium. Il est alimenté par deux carburateurs Weber double corps 40, développant 112 chevaux en version civile et 170 chevaux en compétition. La carrosserie est confiée à Zagato qui, fort des travaux réalisés sur la SZ Coda Tronca, confiera le projet à Ercole Spada. Il proposera une ligne à l’aérodynamique excep- tionnelle. L’ensemble résultera en une des meilleures automobiles de compétition de son époque. Si 100 exemplaires étaient prévus au départ, Alfa Romeo en produira 112 exemplaires au total.

1965 ALFA ROMEO GIULIA SPRINT GTA. ESTIMATION : 180 000 / 250 000 €

Introduite en 1965, la GTA était la version de compétition officielle de la Giulia Sprint GT et était produite en variantes de route (stradale) et de course (corsa). Cette dernière, relevait de la responsabilité du département compétition de l’usine Autodelta. La GTA se différenciait par ses panneaux de carrosserie en aluminium, ses vitres latérales et arrières en plexiglas et ses aménagements intérieurs allégés. En conséquence, la GTA pèse 200 kilogrammes de moins qu’une Sprint GT. Le quatre cylindres classique à double arbre à cames d’Alfa de 1 570 cm3 a subi d’importantes modifications pour la GTA, l’angle entre les soupapes étant réduit de 90 à 80 degrés et la taille de ces dernières considérablement augmentée. En version route, le moteur révisé produisait 115 ch avec jusqu’à 150 chevaux disponibles en version course. La GTA a fait ses débuts en course le 20 mars 1966 à Monza où Andrea de Adamich et Teodoro Zeccoli ont triomphé dans la course de quatre heures du Jolly Club.

1969 ALFA ROMEO TIPO 33/2 DAYTONA. ESTIMATION : 2 000 000 / 2 500 000 €

L’Alfa Romeo 33 marque le retour de la marque au plus haut niveau du sport automobile. En effet, à la fin de l’année 1951, Alfa Romeo s’est retiré de toute compétition internationale, la Fameuse Disco Volante, destinée à courir aux 24h du Mans 1952 n’y courrera jamais. Au début des années 1960, avec la collaboration d’Autodelta, Alfa Romeo renoue avec le succès en compétition grâce aux fabuleuse GTA, TZ et TZ2. Ces succès pousseront Alfa Romeo à envisager un retour vers les compétions internationales. Ainsi en septembre 1964, le projet 105.33 est lancé. En septembre 1965, un premier prototype équipé du moteur de la TZ2 est produit. Pour le moteur, le choix des ingénieurs se portera vers un V8 de deux litres de cylindrée, développé secrètement durant les années 1950. Destinée à courir en championnat Sport Prototype, la 33 est la seconde Alfa Romeo équipée d’un moteur en position centrale arrière après la Tipo 512 en 1939. Cette 33 B fera ses débuts aux 24 h de Daytona 1968 remportant une victoire dans la catégorie des moins de 2000 cm3 .

Rétromobile, un salon incontournable

Rétromobile, un salon incontournable

La 48ème édition de Rétromobile a réuni du 31 janvier au 4 février, l’ensemble de l’univers du véhicule ancien et de collection.

Marquant chaque année l’ouverture de la saison des véhicules de collection et de prestige, ce salon de dimension internationale s’est imposé comme un rendez-vous prisé et unique. C’est la manifestation où l’on peut retrouver le club de sa marque ou de son modèle préféré, dénicher une pièce, des objets de décoration automobiles et tout l’équipement de conduite d’une ancienne ou d’une youngtimer.

Sébastien Loeb a présenté cinq modèles parmi les plus emblématiques de ses voitures de course. Le nonuple champion du monde des rallyes a répondu aux questions du public et est revenu sur les temps forts de sa carrière.

En présence de l’animateur Gerry Blyenberg, pour la première fois, le designer de mode Magnus Walker d’origine anglaise passionné de Porsche 911 s’est invité à Rétromobile pour son Paris Gathering Outlaw composé d’une trentaine de voitures, devant le hall 1.

Le Musée des Blindés a sorti de de sa collection deux chars étrangers étudiés durant la Seconde guerre mondiale : le Centurion et le Chaffee M24. Cette année, le musée des Blindés de Saumur a pris le parti de faire découvrir une autre facette de l’éclectisme de sa collection avec deux chars étrangers étudiés à la fin de la Seconde guerre mondiale mais qui ont effectué l’essentiel de leur carrière après.

Chaque rendez-vous de Rétromobile est la quintessence d’une véritable histoire de l’automobile grandeur nature. Vivement l’année prochaine.

RETROMOBILE 2024  BY ARTCURIAL MOTORCARS :

RETROMOBILE 2024 BY ARTCURIAL MOTORCARS :

Paris, le 6 décembre 2023 – Artcurial Motorcars poursuit sa collaboration avec le Salon Rétromobile et annonce une série de ventes aux enchères évènement les 2 et 3 février prochains. Cette année, Artcurial Motorcars célèbre l’Histoire de l’Automobile à travers une sélection de modèles emblématiques et rares.

Parmi les modèles de grand tourisme :
• Une Ferrari 275 GTB (2 200 000€ – 2 700 000€) : Méticuleusement restaurée et dotée de sa certification Ferrari Classiche, cette oeuvre d’art a participé aux Rallye des Roses et Rallye du Var en 1966.• Une Ferrari 250 GT Cabriolet Pininfarina série 2 (1 600 000€ – 2 700 000€), restaurée par les meilleurs

artisans italiens, également certifiée par Ferrari.
• Une Mercedes-Benz 300 SL Gullwing de 1955 en état concours (1 200 000€ – 1 500 000€), Modèle particulièrement recherché avec ses roues Rudge d’origine. Reconnue comme étant un des jalons et un des mythes de l’Histoire de l’Automobile, elle est équipée d’un moteur six cylindres en ligne de 3,0 litres développant environ 215 chevaux.
• Les GT des années 80 seront également bien représentées avec une collection de BMW, provenant d’un concessionnaire de la marque. Parmi elles, une BMW M1 (500 000 – 600 000€) de 1979, livrée neuve en France, première main et n’affichant que 90 000 km d’origine, fera vibrer les collectionneurs.

Parmi les modèles de compétition :
Événement marquant de cette vente, la présentation d’une Alfa Romeo Tipo 33 TT12 de 1975, d’une rareté exceptionnelle, représentant l’ultime évolution de l’Alfa 33, ayant remporté le Championnat du Monde en 1975. Il s’agit d’un exemplaire comptant deux victoires en Interseries, avec les pilotes D. Bell et J. Mass, ajoutant une dimension historique unique à cette pièce de collection. Son historique est suivi de près, avec des travaux de carrosserie récents qui soulignent l’engagement envers la préservation de son authenticité. Le moteur de cette Alfa Romeo est tout simplement fabuleux, émettant une sonorité fantastique qui transporte les passionnés à l’âge d’or des prototypes.

Parmi les modèles d’avant-guerre :
Les marques Voisin, Hispano, Delahaye et bien sûr, Bugatti seront largement représentées lors de cette vente. Provenant d’une Collection scandinave, on retrouve notamment une Bugatti 40 Roadster par Gangloff, retrouvée dans une grange il y a une dizaine d’années dans un état complet et strictement d’origine, entièrement restaurée avec goût par notre collectionneur.

Également, une Bugatti 57 Galibier se distingue comme l’un des exemplaires les mieux préservés.
La marque Bugatti sera également à l’honneur lors de ce prochain événement, mettant en lumière plusieurs modèles d’exception, parmi lesquels se distingue une réplique emblématique de la Bugatti 35 Grand Prix, minutieusement réalisée par le célèbre expert de la marque Amilcar, Gilles Fournier. Sa passion pour les voitures de course d’avant-guerre, en particulier les Bugatti, l’a conduit à créer avec le plus grand soin cette remarquable reproduction de la Bugatti 35 Grand Prix de Lyon, intégrant méticuleusement de nombreuses pièces d’origine.

Conformément aux souhaits du collectionneur, cette pièce exceptionnelle sera mise aux enchères sans prix de réserve au profit de l’association France Parkinson, incarnant l’esprit de générosité qui anime la communauté automobile.

Et les sorties de grange :
Parmi celles-ci et appartenant à la même famille depuis l’origine, la Delaunay Belleville Type HB6 coupé chauffeur datant de 1913, automobile de luxe produite au début du 20ème siècle par le polytechnicien Louis Delaunay, reconnue à l’époque pour ses innovations techniques. Ce modèle rarissime a récemment été découvert dans les locaux d’une propriété familiale. A ses côtés, la Peugeot 301 Roadster qui a brillé sur la scène des concours d’élégance dans les années 30, et la remarquable Léonce Bobrie « Torpille » de 1909, restée préservée au sein de la famille du constructeur depuis ses débuts. Un modèle biplace équipé d’un 1323 cm3 de 6 à 8 CV, seulement 14 exemplaires pouvant rouler jusqu’à 80 km/h ont été construits entre 1906 et 1914.

TOUR AUTO 2023 : UN ÉQUIPAGE GIRONDIN DANS LA COURSE !

TOUR AUTO 2023 : UN ÉQUIPAGE GIRONDIN DANS LA COURSE !

Nicolas Leroy-Fleuriot / Adrien Audibert au volant de la BMW M1 Procar

La première journée longue se révèle relativement difficile… comme chaque année, n’ayant pas roulé avec la M1 depuis un an et avec une nuit un peu trop courte pour cause de boulot urgent, c’est physiquement très difficile. Mais nos girondins prennent vite leurs marques. Ajouté aux pneus mixtes et non pas sec comme nous l’aurions souhaité sur le circuit de Dijon-Prenois, un circuit qu’ils connaissent bien et la fatigue accumulée, la journée fût longue. Mais sur les magnifiques routes de liaison, un vrai régal comparé au trajet Paris – La Baule de l’an dernier

« Cette 2ème journée conduira Nicolas et Aurélien de Beaune à Clermont-Ferrand en traversant les superbes paysages de la Bourgogne ! “Nous attaquons la matinée avec une course sur le circuit de Bresse. Un tracé pas vraiment adapté à notre monture, très sinueux et pas très large, une course délicate d’autant que nos pneus intermédiaires nous lâcheront dès le cinquième tour… heureusement qu’il n’y en a que huit…“ Une journée complétée par deux épreuves chronométrées sur routes fermées, cette fois avec des pneus parfaits.

La journée se conclut à Clermont-Ferrand, et la M1 fonctionne comme une horloge, avec un plaisir maximum et un bond au classement en passant sixièmes de leur groupe…

Entre Clermont Ferrand et Valence, terme de la 3ème étape, de superbes paysages, du Puy de Dôme et du Rhône, avec une épreuve sur le mythique circuit de Charade. Mais bis repetita, en dépit de 4 pneus pluie neufs et d’une température plutôt fraîche les gommes de la BMW M1 seront détruites après 10 minutes d’essais libres et de 4 Tours de course obligent Nicolas à sérieusement lever le pied et à freiner au panneau vraiment pas trop tard…

La seule complication de ce tour pour l’équipe vient des pneus. En fait, l’impossibilité de trouver des pneus secs sur le marché, la seule marque qui fabrique les pneus acceptables pour le Tour Auto (et encore avec une dérogation car ils ne sont pas homologués), c’est AVON. Mais voilà, AVON à été racheté par GOODYEAR et l’usine d’Angleterre ne produit plus rien. “En conséquence, nous n’avons pu y trouver que des pneus pluie qui se dégradent sérieusement au bout de 4 tours de circuit sur piste sèche et qui nous ont sacrément handicapé“ comme le précise Nicolas. 

La première épreuve spéciale de la journée, disputée sous un abat d’eau, les pneus pluie de la M1 seront parfaitement adaptés, sauf que l’épreuve est sagement annulée par l’organisation, tant il y eu des sorties de route chez les concurrents précédents qui eux avaient pris le départ. Notamment Thierry Boutsen, ex-pilote de F1, et leader de la course, qui détruit sa Cobra après un sacré vol plané…

La dernière spéciale de la journée avant de rallier Valence fut un morceau de Bravoure entre chien et loup et sous une pluie battante… Ce qui conduit Nicolas à préciser… “Nous sommes ce soir à Valence et juste contents d’être encore en vie !!!“

La 4ème journée conduira les concurrents de Valence au Circuit Paul Ricard à travers les superbes paysages du sud de la France et du Var notamment. 2 spéciales au menu. La célèbre spéciale de Saint Nazaire le Désert, une spéciale étroite, sans piège particulier car la route est sèche. Nicolas décide de monter le rythme et lâcher les chevaux… Comme sur la spéciale au Mont Ventoux, une route plus large et bien sèche, l’équipage de la M1 passe clairement à l’attaque…

Et ça paiera avec un bond au classement à l’arrivée de la deuxième, nous voici premier de notre groupe, le groupe i et 18ème au général toutes voitures confondues. Mais la suite s’avèrera moins drôle ! En effet, à force d’attaquer, un triangle de suspension arrière se casse en sortie de seconde spéciale ! Mais une bénédiction sera présente pour l’équipage : Le garage BK Auto à Apt qui nous aura mis gracieusement à disposition tout le matériel nécessaire à la soudure. Le triangle est réparé en moins d’une heure… et l’équipage repart… sans pénalité !

Cette dernière journée conduira l’équipage à Cannes, terme du Tour Auto. Pas de course sur circuit aujourd’hui, mais 3 épreuves chronométrées dans le pays Varois et à Fayence à 30 km de Cannes pour la dernière. L’équipage de la BMW M1 Procar a fait le job.

Résultat, un meilleur temps en spéciale et une place de leader du groupe I que l’on ne quittera plus jusqu’à l’arrivée, 3ème du Groupe mixte H/I et 13ème au général toutes voitures confondues… Que demander de plus ?

La plus belle anecdote de ce Tour Auto pour l’équipage CHÉOPS TECHNOLOGY fut aussi magique : ce fut l’occasion pour Adrien de retrouver son frère jumeau qu’il avait perdu de vue depuis bien longtemps.

Le dernier mot reste au pilote – gentleman, chef d’entreprise reconnu, Nicolas Leroy Fleuriot : “ Personnellement, c’était mon 10eme Tour Auto, et de loin le plus beau tant en terme de routes empruntées, que de spéciales ou de variété des circuits. En outre l’organisation Peter Auto fut absolument parfaite. Il n y’a pas l’ombre d’un reproche à faire cette année“.

Rendez-vous est pris pour les 30 juin, 1er et 2 juillet au Mans Classic avec une Ford GT40 pour le centenaire des 24h du Mans ! Nous y serons !

Automobile enthusiast, une première édition réussie !

Automobile enthusiast, une première édition réussie !

La première édition d’Automobile Enthusiast s’est achevée le 12 juin 2022 dans une ambiance incroyable. Ce sont 40 équipages de vieilles mécaniques provenant de différents pays européens qui se sont retrouvés à Vincy-Manœuvre à 50 km de Paris, au cœur du pays de Meaux, à la ferme de Navarre.

Le public a été projeté dans un week-end immersif mettant en avant le patrimoine : le monde automobile du début du XXe siècle. Le plateau était exceptionnel avec des voitures datant de 1904 à 1945. Plusieurs marques ont été présents à l’instar de Austin, Balsa, BMW, Bugatti, Citroën, Darmont, DKW, Ford, GAR, Gladiator, Indian, Motobécane, Peugeot voire Villard…

Les participants ont roulé sur une route en asphalte fermée sous un magnifique soleil, et ont bien profité de leurs belles anciennes en toute sécurité. Les visiteurs ont pu également assister à une exposition à ciel ouvert de voitures de sport, de motos exceptionnelles mais aussi de quelques véhicules militaires. Cet événement a voulu offrir une expérience unique et conviviale pour les passionnés.

 

M.G

Epoqu’auto, plein phare sur la légende Ford

Epoqu’auto, plein phare sur la légende Ford

Fort d’une fréquentation record en 2021, plus de 82 000 visiteurs passionnés et amateurs de véhicules de collection le salon international des autos et motos anciennes, Epoqu’auto, revient les 4, 5 et 6 novembre 2022 à Eurexpo, Lyon.

Cette 43e édition s’annonce plus ambitieuse que jamais avec une surface d’exposition totale de 80 000 m² qui attendant 80 000 visiteurs et plus de 800 exposants. Pour l’occasion, un nouveau Hall ouvrira ses portes et la création d’une « autoroute » reliant l’ensemble des Halls afin de faciliter la circulation. Il y aura également une première vente aux enchères dédiée aux motos de collection, le samedi 5 novembre, un zoom sur le sport auto agrémentera le parcours des visiteurs dans tous les Halls.

Par ailleurs, il y aura trois stands alloués à la légende américaine Ford, à la prestigieuse sportive italienne Lancia, et un plateau pour « L’Amicale des clubs de Marques pour une rétrospective de l’histoire automobile » à travers des marques aujourd’hui disparues (Delage, Salmson, Facel Vega ou encore Hispano Suiza, Hotchkiss…). A voir découvrir également, les véhicules utilitaires, la Fondation Berliet, le plateau des Youngtimers, la saga Autodiva et les nombreux Clubs de marques. Parking P4 offert par le club des 3A pour les véhicules de collection (de plus de 30 ans) et pour les motos.

Tarifs : Adultes : 15 euros, achat en ligne, 14 euros jusqu’à l’ouverture du salon. Etudiants : 12 euros sur présentation de la carte d’étudiant valable pour l’année 2022/ 2023. Personne en fauteuil : gratuit et billet à 12 euros pour un accompagnant. Visiteurs avec une carte d’invalidité : 12 euros. Enfants moins de 12 ans : gratuit.