par Michel Morillon | Avr 24, 2025 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
Le Tour Auto 2025 s’est achevé après cinq jours d’émotions, de performance et de convivialité sur les plus belles routes de France. De Paris à Nice, cette 34ème édition a rassemblé plus de 240 véhicules historiques, offrant un spectacle unique mêlant sport automobile, patrimoine et traditions. Partis du Château de Vaux-le-Vicomte à Paris le





mardi 8 avril, les participants ont traversé des paysages exceptionnels et disputé des épreuves chronométrées sur circuits et routes fermées. Des milliers de spectateurs se sont pressés à chaque étape, confirmant l’engouement intact pour cet événement et le patrimoine automobile. De Paris à Nice, en passant par l’Alsace et le Massif Central, chaque circuit et ville-étape a réservé un accueil chaleureux aux concurrents.
CLASSEMENT VHC
Au terme d’une semaine intense et pleine de rebondissements, c’est l’équipage ( #212) avec une Shelby Cobra 289 de 1965 qui s’impose en Compétition VHC. Damien et Sylvie Kohler ont réussi à se défaire de leurs principaux concurrents lors de la dernière étape, réalisant alors 5 jours de compétition sans faute. Pour gagner il fallait être régulier, 5e à Dijon, 6e à Mulhouse, 4e à Clermont-Ferrand, 3e à Villeneuve-les-Avignon, ils remportent ce Tour Auto 2025 après plusieurs podiums ces dernières années. Mais la bagarre a été intense. Le premier leader, à l’issue de la première spéciale, Richard Doux sur sa Type E (#220) a ensuite été fortement pénalisé dans la


suivante, il ne termine que 32e. Pour Emile Breittmayer, associé à Maxime Vilmot (#253) Ford GT 40, le rallye avait bien débuté, ils étaient en tête du classement après les 3 premières étapes. Ils ont du abandonner entre entre Charade et Tence sur panne mécanique, bris de pont. On notera aussi l’abandon des Bonnardel Jaguar Type E (#206) dans la spéciale du Beaujolais alors qu’ils étaient de solides 2e. Le podium est complété par Marcus

Anderson et Nicola Arena à la 2e place sur une Jaguar Type E (#215), ils devancent les Penlae, Porsche 911 2,0 L (#214). Les 4e et 5e place sont occupées par des concurrents du plateau 3, ce qui est assez rare sur le Tour Auto. On retiendra la belle performance de Jean-Pierre Gagick (animateur auto moto), 5e sur la Ford Mustang (#172) qui a remporté toutes les courses de ce plateau sur circuit.
CLASSEMENT CLASSE G

C’est la Matra MS650 (#251) de John of B. et Sibel qui remporte cette catégorie, toujours spectaculaire sur circuit mais un peu handicapé sur les spéciales sinueuses, elle partait favorite mais quelques ennuis mécaniques l’ont souvent retardée . Elle rallie néanmoins l’arrivée et c’est un petit exploit. Le podium de cette catégorie est complété par la Porsche 911 2.3 ST de Kurt Leimer et Katrin Becker (#278), avec moins d’une minute de retard sur la Matra. En troisième place on retrouve une autre Porsche 911 2.3 ST, celle de Urs Beck et Chistina Schaffner (#279).
CLASSEMENT H/I


Dans ce classement, c’est Mennechet et Loubet sur leur Ferrari 308 Gr.IV Michelotto (#264) qui ont survolé les débats. Ils ont pris pris la tête dés la 2e étape et ont su garder une avance confortable sur la BMW M1 d’Olivier Breittmayer et Pierre Sibile (#250). Malgré la grosse attaque, ces derniers, sont sortis dans l’avant-dernière spéciale ruinant tous leurs espoirs de podium . Le classement de cette catégorie est complété à la 2e place par Paul Surand / Béatrice Derache, De Tomaso Pantera (#283), qui devance une autre Porsche, celle de Kurt Thiel et Angelica Fuentes sur leur 911 Carrera RSR 2.8 (#268).
CLASSEMENT A L’INDICE DE PERFORMANCE
C’est un classement qui remonte à l’origine du Tour Auto. Il faut multiplier le temps mis par les concurrents par un indice de performance. A ce jeu ce sont les Porsche 356 qui se sont montrées les plus performantes et les plus adaptées à ce calcul un peu compliqué. Ce sont Gilles et Marielle Couraudon Porsche 356 (pré-A) 1500S (#164) qui s’imposent devant Charles et Jérôme Anastasio, Porsche 356 (pré-A) 1500S (#163). En troisième position on trouve Diego Meier et Giacomo Amoroso sur la Ferrari 250 MM (#158).
CLASSEMENT REGULARITE VHC




Dans cette catégorie, ce n’est pas le chronomètre qui compte, les équipages doivent respecter la moyenne qu’ils ont choisie ( basse, modérée ou haute). Toutes avances ou retards sont pénalisés. Les grands vainqueurs de cette catégorie sont les Argentins Martin H et Fransisco Sucari, ils imposent leur Porsche 911 2.0L (#39). En tête à partir de Clermont-Ferrand, ils ont toujours gardé une marge suffisante pour rester en tête du Tour Auto. Ils devancent Thomas Hinrichsen et Solange Mayo sur leur magnifique Maserati 200SI (#31). A la 3e place on trouve Emmanuel Peyre de Fabregues et Charles Van Wonterghem sur leur Austin Mini Cooper S (#69). A noter dans cette catégorie, deux équipages engagés sur des Bugatti, une T57 S de 1936 et une T55 de 1935, elles ont toutes les deux rallié l’arrivée.

Le rendez-vous est d’ores et déjà donné pour l’édition 2026, qui promet de nouvelles surprises et toujours plus de passion.
MICHEL MORILLON
par Michel Morillon | Fév 19, 2025 | AUTO, EN BREF
Mitsubishi Motors introduira deux nouveaux SUV compacts en 2025. Le premier, destiné aux jeunes familles, s’appellera « Grandis », reflétant l’intérieur spacieux. Développé pour l’Europe, le nouveau Grandis sera disponible avec des motorisations micro-hybrides (MHEV) et full hybrides (HEV), des technologies ADAS avancées et une connectivité de pointe avec Google intégré. Le nouveau Grandis sera dévoilé en juillet et sera commercialisé à la fin de l’automne. Un second SUV 100% électrique (BEV) suivra plus tard dans l’année.
Mitsubishi Motors Europe a annoncé que le premier des deux nouveaux SUV compacts qui seront lancés en 2025 s’appellera « Grandis ». Destiné à concourir dans le plus grand segment en Europe (C-SUV), le Grandis cible les jeunes familles actives ayant besoin d’espace et de polyvalence dans un SUV compact et efficient, équipé de technologies avancées et de Google intégré.
Faisant écho au monospace de Mitsubishi Motors du début des années 2000, le nom Grandis – dérivé du mot latin signifiant « grand » et « impressionnant » – a été choisi afin de refléter l’espace intérieur généreux ainsi qu’un design puissant et assuré, avec une nouvelle adaptation de la signature avant de Mitsubishi Motors « Dynamic Shield » , et l’identité visuelle arrière « Hexaguard Horizon ».
Outre son intérieur spacieux et polyvalent, le nouveau Grandis propose un ensemble complet de technologies ADAS et de connectivité avec Google intégré, offrant sécurité et confort pour toute la famille, tant pour les trajets du quotidien que pour les aventures du week-end.
Développé pour l’Europe, le nouveau Grandis sera disponible avec des motorisations micro-hybrides (MHEV) et full hybrides (HEV), offrant à la fois performance et efficacité. Le nouveau Grandis sera dévoilé en juillet et commercialisé à la fin de l’automne 2025. Un second SUV 100% électrique (BEV) suivra plus tard en 2025.
Les deux modèles seront produits en Europe par le Groupe Renault.
par Michel Morillon | Fév 19, 2025 | AUTO, EN BREF
Fidèle à la philosophie de design ‘Opposites United’ / (L’alliance des contraires) de Kia, EV4 incarne l’harmonie dans les contrastes, et ce, mieux que tout autre modèle avant elle dans la catégorie des compactes. Cette approche stylistique transparaît tout particulièrement dans le profil dynamique du véhicule qui se caractérise par des lignes acérées et singulières conjuguées à des éléments de design clairement audacieux.
EV4 incarne par sa silhouette innovante la berline électrique de nouvelle génération, telle qu’imaginée par Kia, proposant une nouvelle typologie de véhicule sur un marché de l’électrique d’une grande uniformité. Chaque composante de son design reflète son caractère résolument avant-gardiste, révélant un esprit de liberté et de découverte qui saura séduire les conducteurs en quête d’innovation et de polyvalence. Avec les versions berline et cinq portes de son EV4, Kia adopte une approche stylistique inédite qui vaut à ces deux versions de se sentir aussi à l’aise en milieu urbain que sur de longues distances.
Quels éléments de design extérieur caractérisent la version berline de la Kia EV4 ?
La face avant des versions berline et cinq portes de EV4 se distingue par la nouvelle calandre « EV Tiger Face » emblématique des modèles 100% électriques de Kia, associée à des projecteurs implantés
verticalement qui reprennent la célèbre signature lumineuse « Star Map » (Constellation) de la marque. Cette combinaison d’éléments dynamiques contribue à accentuer l’impression de largeur et l’allure sportive du véhicule tout en mettant en valeur son caractère raffiné et avant-gardiste.
Dans sa version tricorps, EV4 réinvente le style berline en affichant une silhouette fluide et aérodynamique caractérisée par une ligne de capot surbaissée et une partie arrière très allongée. EV4 est dotée d’un becquet de toit exclusif qui rehausse son esthétique haut de gamme, tandis que ses jantes usinées de 19 pouces ornées de motifs à bandes d’une extrême sophistication mettent en avant la philosophie de design ‘Opposites United’ / (L’alliance des contraires) de Kia. Conjointement, ces différents éléments de design confèrent à EV4 une présence résolument moderne.
Vue de l’arrière, la version berline de EV4 poursuit cette même approche stylistique, notamment avec son becquet arrière distinctif en deux éléments qui, associé aux blocs-feux verticaux, fait ressortir d’autant plus la largeur d’assise du véhicule et son caractère avant-gardiste. Le profil épuré du bouclier, rehaussé d’un motif technique au niveau de sa jonction avec la surface du coffre, vient souligner le souci du détail des designers de la marque et la sophistication du design.
Quels éléments de design extérieur caractérisent la version cinq portes de la Kia EV4 ?
Dans sa version cinq portes, EV4 affiche un look robuste et contemporain, caractérisé par ses montants C verticaux contrastants de couleur noire et ses lignes superbement dessinées. Les ailes robustes et les jantes usinées allant jusqu’à 19 pouces rehaussent l’impact visuel et procurent une réelle impression de dynamisme tandis que les motifs géométriques présents au niveau des bas de caisse du véhicule viennent souligner son caractère novateur.
La face arrière de la version cinq portes rappelle celle de la berline par ses proportions, robustes tout en y ajoutant sa propre singularité. Ses lignes sculptées et acérées, associées aux feux arrière implantés dans la largeur et à la lunette arrière inclinée confèrent à la version cinq portes un look empreint de stature et de sobriété. L’imposante moulure du montant C vertical crée un élément visuel contrastant qui contribue à souligner les proportions du véhicule et son identité stylistique.
Quels éléments de design extérieur caractérisent la Kia EV4 en finition GT-Line ?
Kia EV4 GT-Line bénéficie d’éléments de design exclusifs qui viennent rehausser le caractère innovant du modèle d’entrée et lui confèrent une personnalité résolument dynamique. Les boucliers avant et arrière de forme ailée renforcent l’impression de robustesse et d’aérodynamisme tandis que les jantes de 19 pouces à motifs triangulaires contribuent à accentuer la dimension sportive et avant-gardiste du véhicule.
par Michel Morillon | Fév 10, 2025 | AUTO, INTERNATIONAL, SALONS
Acteur incontournable de la préservation du patrimoine roulant, le salon Rétromobile œuvre depuis plus de 49 ans afin de partager avec le plus grand nombre la passion des véhicules de collection. Plus beau garage éphémère du monde, les expositions thématiques du salon sont l’occasion de célébrer les constructeurs, modèles et inventeurs ayant marqué l’histoire de cette invention majeure qu’est l’automobile.Les constructeurs ont répondu présents pour cette édition de Rétromobile 2025 qui a toute son importance à leurs yeux



Au total pas moins de 146 000 visiteurs ont parcouru les allées de la 49ème édition du salon Rétromobile du 5 au 9 février 2025. Cette fréquentation record (+12% par rapport à l’édition 2024) démontre cette année encore la passion des Français pour les véhicules de collection et confirme le statut d’événement de référence en France et à l’international du salon.
DS UNE OEUVRE D’ART DEPUIS 70 ANS . Depuis sa première apparition en 1955, la DS incarne le mariage parfait entre innovation technologique et design d’avant-garde. À l’occasion du 70ème anniversaire de son modèle iconique. Dans l’automobile, il est coutume de dire qu’il y a un avant et un après le 6 octobre 1955. En ce
premier jour du salon de l’Automobile, la foule se masse aux abords du Grand Palais pour tenter d’entrevoir un étrange véhicule aperçu quelques jours plutôt au détour des rues parisiennes : la DS 19. A l’audace industrielle du constructeur, qui a laissé la créativité du designer Flaminio Bertoni s’exprimer, s’ajoute l’innovation technologique conçue par André Lefebvre et Paul Magès pour l’incroyable suspension hydropneumatique. L’enthousiasme autour du nouveau véhicule est tel que les commerciaux racontent avoir enregistré douze mille commandes le premier

jour du Salon. Les années passent et les innovations se succèdent : boites de vitesse mécanique, nouveau moteur de 83 chevaux permettant au véhicule d’atteindre les 150 km/h. Mais le constructeur automobile n’en reste pas là et prépare l’avenir en révélant successivement les DS 20 et DS 21. En 1967, à l’occasion du Salon de l’Automobile de Paris, les gammes DS-ID s’offrent une ultime cure de jouvence et adoptent un nouveau visage. Le dernier dessin de Bertoni se signale par l’adoption de quatre phares dans deux blocs optiques profilés. Le 24 avril 1975, la DS cesse définitivement d’être produite. En vingt ans, 1 455 746 exemplaires auront été fabriqués.
Adolphe Kégresse & André Citroën, ou la rencontre qui changea une vie. Lors d’une fraîche matinée d’octobre 1920, André Citroën assiste sur un terrain accidenté de Saint-Denis à une démonstration de trois Type A équipés par Hinstin de chenilles Kégresse. Immédiatement conquis, Citroën déclare « cette invention est à moi. » Il s’en assure l’exclusivité en déposant un brevet sous le nom « Citroën-Kégresse-Hinstin ». Un département Autochenilles voit alors le jour et de spectaculaires démonstrations sont rapidement organisées dans les Alpes et les Pyrénées. L’invention de Kégresse participe à l’image de marque de la firme aux chevrons. Kégresse gravit les

marches de l’hôtel Régina au volant d’une Citroën équipée des chenilles, faisant ainsi la Une des journaux. Les autochenilles Kégresse ouvrent de nouvelles perspectives à la firme du quai de Javel. Quel coup de pub : le système des chenilles permet à Citroën de se lancer dans de grandes explorations. A la traversée du Sahara en décembre 1922 succèdent la croisière Noire, de 1924 à 1926, puis la croisière Jaune, de 1931 à 1932. Ces expéditions n’auraient bien entendu pas été envisageable sans Adolphe Kégresse qui met au point les véhicules. Parmi les plus proches collaborateurs de Citroën, l’ingénieur franc-comtois parcourt le monde pour faire découvrir son système.
RENAULT D’HIER ET D’AUJOURD’HUI. Renault joue sur des ressorts nostalgiques. En parallèle de sa gamme standard, le constructeur a lancé une famille de modèle « Icônes » qui revisite certains modèles emblématiques. Son stand met en parallèle les R4, R5, R17 et 40 CV des records de 1924 avec leurs interprétations modernes. De son côté, le coupé R17 est apparu au salon de Paris de 1971. Développé sur la base de la berline R12 et

dessiné sous la direction du styliste Gaston Juchet, ce modèle s’inscrivait dans une volonté de véhiculer une image plus dynamique. La version 17 TS reçoit le moteur 1,6 litre sur la R16 TS mais doté de l’injection et d’un arbre à cames spécifique. Ce bloc quatre cylindres en alu délivre une puissance de 108 ch et un couple de 135 Nm. La R17 TS s’offre pour le millésime 1973 une version découvrable à toit ouvrant en toile électrique avec hard-top amovible. Mais, la surprise du salon, c’est un prototype qui revisite la fameuse 40 CV des records de 1924.
MERCEDES PRESTIGE ET INNOVATION. La firme à l’étoile présente quatre véhicules qui ont conduit à l’installer en référence du secteur en termes de luxe et d’innovation, au cours des années soixante. Le 2 avril 1900, cela fera 125 ans exactement qu’Emil Jellinek utilise le prénom de sa fille Mercedes pour une série de voitures commandée
à Daimler. Le constructeur profite de Rétromobile pour partager un autre pan, tout aussi glorieux, de son histoire. A côté de la fameuse 300 SL W198 est présentée la limousine 600 dont la conception remonte à 1955. Animée par un V8 6,3 litres de 250 ch et dotée d’un confort inégalé avec sa suspension hydraulique, le modèle exposé à Paris a appartenu à la cantatrice Maria Callas. A peine 2677 unités ont été produites lorsque la 600

prend sa retraite. Mercedes a aussi sorti de ses réserves la C111. Cette étude de voiture de sport présentée pour la première fois au salon de Francfort de 1969 aura donné naissance à une série de 16 versions différentes de véhicules expérimentaux. Ce coupé à moteur central arrière et portes papillon sert de laboratoire au développement des carrosseries en fibre de verre et du moteur rotatif Wankel. Reconnaissable à sa ligne remaniée, la version du salon de Genève 1970 était équipé d’un moteur à quatre pistons rotatifs affichant une puissance de 350 chevaux.
MITSUBISHI, SUR LES TRACES DU PAJERO. La marque aux trois diamants célèbre à Rétromobile les 40 ans de l’engagement de son 4×4 au Dakar et la victoire historique d’une femme. Apparu au salon de Tokyo de 1981, le Pajero ne tarde pas à démontrer ses qualités en tout-terrain. Best-seller de la gamme Mitsubishi, ce
véhicule devient l’un des plus sérieux prétendants à la victoire dans les épreuves de rallyes-raids. La consécration arrive en 1985 : au volant d’un véhicule préparé par l’usine, Patrick Zaniroli et Jean da Silva remportent la plus populaire des éditions du Paris-Dakar. Le succès qui reste cependant dans toutes les mémoires est celui de Jutta Kleinschmidt en 2001. Pour la première fois, une femme s’imposait à Dakar. A partir de 2001, elle signe sept victoires consécutives. L’engagement sportif de Mitsubishi en championnat du monde des rallyes est aussi représenté avec la présence d’une Lancer Evo VI ayant permis à Tommi Mäkinen de remporter sa quatrième couronne mondiale en 1999. Cette année-là le Finlandais gagne quatre épreuves, dont le rallye Monte-Carlo.
SKODA CELEBRE SES 130 ANS A RETROMOBILE. Fondée en 1895 à quelques dizaines de kilomètres à l’Est de Prague, Škoda Auto, initialement baptisé Slavia puis Laurin & Klement figure parmi les plus anciens constructeurs d’automobiles. Pour les années 30, symbole du développement de Škoda au-delà des
f
rontières tchécoslovaques, c’est la Škoda Popular Sport Coupé de 1934, qui vient d’être acquise par Škoda Auto et qui passera sous peu par les ateliers de restauration du constructeur tchèque qui a été choisie. La Škoda Rapid OHV de 1940, aux lignes aérodynamiques, ou la Škoda 1201 STW de 1958, illustrent l’évolution de Škoda dans l’immédiate après-guerre, où la nationalisation a fait évoluer l’orientation du constructeur de Mladá Boleslav. On retrouve sur le stand, la plus française des voitures exposées, une Škoda Félicia de 1962, propriété de Škoda France depuis 2012, un cabriolet qui a été exporté jusqu’aux Etats Unis avec un succès certain.
QUATRE GENERATIONS DE MX-5 EXPOSEES AU SALON RETROMOBILE. Mazda célèbrera les 35 ans du

roadster le plus vendu au monde et exposera les modèles et séries spéciales des trois premières générations NA, NB, NC aux côtés du tout dernier MX-5 ND 2024. Deux modèles spéciaux incarneront les générations NB et NC : Mazda MX-5 NB coupé de 2003 et Mazda MX-5 NC Superlight Version.
TOYOTA PROMOTEUR DE L’ELECTROMOBILITE. Pour sa première participation au salon Rétromobile, Toyota vient célébrer le soixantenaire d’une histoire intimement liée à la recherche et l’innovation dans le domaine de l’électromobilité. Six décennies de développement technologique qui ont amené à la diffusion record de plus de 30 millions de véhicules électrifiés dans le monde et au développement d’une stratégie multi-technologies : hybride

(HEV), hybride rechargeable (PHEV), électrique à batterie (EV) et électrique à pile à combustible hydrogène (H2). Sur le stand Toyota à Rétromobile, trônent quatre voitures majeures, chacune symbolique de l’histoire unique de la marque, et revenant sur un passé de développement technologique multifacettes réellement exceptionnel. L’électrification prend ainsi des formes très différentes avec toujours pour objectif l’efficience et la réduction des émissions.
ARTCURIAL, DIVERSITE ET QUALITE. Rétromobile est l’occasion pour les collectionneurs du monde entier d’assister à la vente aux enchères organisée par la maison Artcurial Motorcars. Véritable événement dans l’événement, la vente aux enchères attire depuis maintenant 14 ans des passionnés du monde entier. Durant 3 jours, ce ne sont pas moins de 385 lots qui sont proposés à la vente. Au programme : Bugatti Type 51 Grand Prix Usine de 1930, Ferrari 275 GTB de 1966, Mercedes-Benz 300 SL « Papillon » – 1955, Fiat 131 Abarth Rally -1976, Fiat 124 Abarth Rally GR. IV de 1964
Packard Super Eight « Yacht » par Chapron et la présence de quelques monstres sacrés provenant de plusieurs collections. La première baptisée ‘’ gris argent’’ regroupe cinq Ferrari iconiques : la 250 GT Lusso de 1963 côtoie une 275 GTB, une 365 GTC/4, une 365 GTB/4 disposant du même V12 4,4 litres et enfin une 550 Barchetta n’ayant parcouru que 950 km. Arcurial est chargé de la succession d’André Cadiou et sa collection de GT emblématiques : Ferrari 275 GTB, Porsche 911 2,7 RS, Ferrari 365 GT4 Berlinetta Boxer et une Alpine V6 Turbo version Miles Miles. Ce magnifique plateau devrait amener de belles joutes pour cette vente aux enchères.

La première partie de la vente aux enchères, qui s’est tenue le vendredi 7 février, a réuni un total de 112 lots, attirant nombreux collectionneurs de voitures anciennes. Les ventes officielles ont une fois de plus battu des records de fréquentation avec plus de 150 000 visiteurs. L’événement a enregistré un montant total de 24 600 000€ sous le marteau de Maître Anne-Claire Mandine, accompagnée de l’énergique Matthieu Lamoure et de l’historien et spécialiste Pierre Novikoff. Les deux premiers jours de ventes, ont permis d’attribuer 88% des lots présentés. L’une des pièces phares, une Ferrari 275GTB Aluminium de 1966, a changé de proproétaire pour

2 159 600€. Parmi les collections prestigieuses présentées par le département Motorcars, la Collection Silver a réalisé 4 382 471€, comprenant notamment une Ferrari 550 Barchetta de 2001 adjugée à 807 360€ et une Ferrari 275GTB certifiée Ferrari Classiche, dans sa couleur d’origine « Celeste Metalizzatto », vendue 2 371 640€/ 2 449

193$. Nous retiendrons également la Ferrari 365GTB/4 Daytona, adjugée 671 450€, ainsi qu’une Lamborghini Countach LP400 S, conservée par son propriétaire depuis plus de 25 ans, vendue 554 280€ l’autre Countach, 25ème anniversaire, ex-Gerhard Berger s’est échangée pour 405 280€. Côté Porsche, une 911 Carrera 2.7L RS, un des 500 premiers exemplaires produits, dans sa teinte d’origine « Tangerine », a atteint 417 200€ tandis qu’une Porsche 356 pré-A 1300 « split-windscreen », restée dans la même famille depuis 60 ans, a changé de mains pour 429 120€. Parmi les modèles rares, une AC Cobra 289 Sports de 1967, l’une des huit européennes AC
289 produites, conduite à gauche, a été adjugée 607 920€. La BMW Z8 de 2001, présentée au Salon de Francfort en septembre 1999 et affichant seulement 30 km d’origine, a été acquise pour 354 960€. Parmi les modèles incontournables : Une Citroën Méhari de 1973 en version 4 places : 20 264€, une Citroën 2CV « Sahara », l’un des 700 exemplaires produits : 63 176€. Le deuxième jour de vente fut aussi exceptionnel avec la vente de la

Collection de Paul-Émile B., « La locomotion en action ». Le lot phare de cette collection, une Bugatti EB110 GT de 1995, unique en Bianco Monaco, a été adjugée 1 530 400€ (record du monde). Quant à son ancêtre, la Bugatti Type 51 ex collection Ralph Lauren, elle s’est échangée pour 1 567 600€.
Rendez-vous du 28 janvier au 1er février 2026 pour célébrer ensemble les 50 années d’existence de Rétromobile.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Fév 6, 2025 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
Le Rallye Monte-Carlo version WRC moderne, où Sébastien Ogier & Vincent Landais sont sortis victorieux, cède sa place à l’opus Historique. Ce jeudi 30 janvier 2025 les concurrents s’élancent successivement depuis Bad Hombourg (14h), Monte-Carlo (18h), Reims et Turin (19h), avec une destination commune : la place du Champ

de Mars, à Valence. Les équipages viennent de toute l’Europe, pays baltes comprenant, d’Ukraine, de Suisse et même des Etats-Unis (25 nationalités représentées au total). Les modèles ayant participé au Rallye Monte-Carlo



entre 1911 et 1983 sont autorisés à s’inscrire, et ce sont finalement 219 voitures qui sont admises à participer, dont la plus ancienne, une Sunbeam Alpine. James Pohl et Joyce Mordenti font une nouvelle fois confiance à leur bolide datant de 1953.

Le début du 27e Rallye Monte-Carlo Historique est intense, une première ZR (zone de régularité) bien enneigée met déjà certains concurrents en difficulté, plusieurs sorties de route dans le neige sans gravité, mais les équipages malchanceux sont vite remis en piste par les nombreux spectateurs. Au soir de la première Étape de

Classement, les tenants du titre, Michel Decremer et Jennifer Hugo, sur Alfa Giulia Ti n° 200, sont en tête du Général. Ils précèdent Raisys / Meilunas Jaguar Mk2 3.8 n°211 et Schon et Giammarino Austin Mini Cooper S n°209 . A noter que tous ces équipages sont en moyenne basse, ce qui prouve la difficulté de tenir les moyennes imposées, particulièrement en moyenne haute.
Les 206 concurrents encore en course sur cette 27e édition s’élancent ce dimanche sur les routes mythiques



ardéchoises. Après le passage dans les célèbres spéciales du Burzet et de Saint -Bonnet le froid, c’est toujours Michel Decremer et Jennifer Hugo qui mènent le rallye. Ils devancent Climent Asensio / Gimenez Valls BMW 323i n° 10 et, Raisys / Meilunas Jaguar Mk2 3.8 n°211.
Ce lundi, les concurrents de cette 27e édition ont parcouru un total de 400km sur les routes de la Drôme. Un parcours réservant de nombreux pièges, entre routes sinueuses, changement de revêtement et mêmes quelques surprises laissées par les concurrents de la version WRC quelques jours auparavant. Les spectateurs sont nombreux sur le parcours et notamment à Buis-Les-baronnies qui accueille la foule des grands jours. La
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ommune drômoise aux 2200 âmes s’est animée ce lundi, dès la mi-journée, pour accueillir le 27e Rallye Monte-Carlo Historique. Tous les concurrents étaient attendus pour valider leur passage au Contrôle Horaire, sous les yeux de très nombreux passionnés, venus admirer ces 200 voitures de légende. En fin de cette Étape Commune 1, Michel Decremer et Jennifer Hugo Alfa Giulia Ti n° 200, conservent la tête du Classement Général.
Sur la route du Rallye Monte-Carlo Historique, le Team des Chefs a souhaité saluer la mémoire de son ami, S.E.M. Didier Guillaume, qui était également le Ministre d’Etat de la Principauté de Monaco. Disparu soudainement le 17 janvier dernier à l’âge de 65 ans, l’ancien sénateur drômois participait l’année dernière encore au Rallye Monte-Carlo Historique.
Ce mardi, se sont les 196 concurrents encore en lice qui quittent Valence pour rejoindre la Principauté de Monaco avec notamment 3 Spéciales souvent empruntées par le rallye moderne : la Motte Charançon / Rosans, Sisteron / Thoard et le célèbre col de Fontbelle (1304m) souvent enneigé et Briançonnet / Entrevaux, lieu de la fameuse victoire de Sébastien Loeb au Monte-Carlo 2022. Comme d’autres communes durant toute cette 27e édition du Rallye Monte-Carlo Historique, Digne-les-Bains avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir les concurrents. Lors de ce Contrôle Horaire de la mi-journée, le public s’est déplacé en nombre pour admirer les voitures qui sortaient de deux Spéciales de Régularité. Concernant le Top 5 au général, avant de reprendre la

route de nuit, Decremer et Hugo Hugo Alfa Giulia Ti n° 200 sont toujours en tête du Rallye Monte-Carlo Historique devant Climent Asensio et Jimenez Valls BMW 323i n°10. Derrière, Rossi / Frascaroli Lancia Fluvia n°225 sont de solides 3e. Avant de repartir, Schon / Giammarino, Austin Mini Cooper S n°209 ainsi que les lituaniens Raysis / Meilunas Jaguar Mk2 3.8 n°211 peuvent encore espérer un podium
La fin approche pour cette 27e édition de Rallye Monte-Carlo Historique 2025. Ce mardi, en début de soirée, S.A.S. le Prince Albert II a honoré l’épreuve de sa visite sur le Port de Monaco à quelques minutes de l’Etape Finale.

Ce mardi soir, les concurrents s’élancent depuis Monaco à partir de 21h00 pour l’Étape Finale de ce Rallye Monte-Carlo Historique 2025, la mythique « Nuit du Turini ». Nouveauté cette année, l’introduction de la « Monte-Carlo Historique Power Stage ».
Cette dernière nuit ne modifie pas le classement du rallye. Et c’est logiquement que Michel Decremer et Jennifer Hugo Alfa Giulia Ti n° 200 sortent vainqueurs du 27e Rallye Monte-Carlo Historique 2025. Déjà vainqueur en 2017 et vainqueur sortant, les deux fois sur Opel Ascona, il ajoute une 2e victoire de rang avec Jennifer Hugo. Pourtant l’équipage avait changé de monture et de moyenne mais ils ont été imperturbables, en tête

dès le premier soir et impériaux dans cette nuit du Turini, bravo !!!!! Derrière se sont les espagnols Climent Asensio / Gimenez Valls BMW 323i n°10 qui accrochent la seconde place, premier équipage en Moyenne Haute. Pour la 3e place, la lutte a été serrée, le duel italien tourne à l’avantage de Rossi / Frascaroli Lancia Fluvia n°225 mais pour 10 points seulement. Schon / Giammarino Austin Mini Cooper S n°209 échoue à quelques points du podium et vont regretter d’avoir perdu quelques places la veille.
Nous avons assisté à une 27 édition du Rallye Monte-Carlo Historique très disputée sur un rythme digne des grands Monte-Carlo d’antan et sur un parcours particulièrement difficile. Cette année encore, les passionnés, spectateurs et concurrents ont répondu présent. Vivement 2026.
Photos Michel MORILLON