COLLECTION GERALD BUGNON 9 ALFA ROMEO D’EXCEPTION

COLLECTION GERALD BUGNON 9 ALFA ROMEO D’EXCEPTION

La maison de ventes Osenat et son département Automobiles de collection proposera à la vente le dimanche 21 avril la collection de Gerald Bugnon. Née avant tout de la passion que notre collectionneur entretenait pour la marque italienne, cette collection exceptionnelle de 9 Alfa Romeo soigneusement sélectionnées par leur propriétaire ne manquera pas de créer l’événement lorsque ces bolides seront amenés à changer de main à l’occasion de la vente aux enchères qui leur est consacrée.

C’est à l’âge de 50 ans que Gerald Bugnon décide de constituer une collection de Giullietta. Il acquiert d’abord un Spider, puis une SS. IL se prend alors au jeux et effectue des recherches, apprend l’histoire d’Alfa-Roméo et décide de faire évoluer sa collection et se concentrant sur les plus belles pièces et les modèles les plus rares. Il s’engage en parallèle dans de nombreux rallyes de régularité.

1954 ALFA ROMEO GIULIETTA SPIDER PROTOPYPE PININFARINA. ESTIMATION : 350 000 / 450 000 €

Au début des Années 1950, la société Hoffman Motor Cars, située à New York devient l’importateur officiel d’Alfa Romeo aux Etats-Unis, immédiatement il perçoit le potentiel d’un roadster dérivé de la future Giulietta Sprint qui est sur le point d’être présentée. Fin 1953 donc, Alfa Romeo en collaboration étroite avec Hoffman, travaillent sur le développement d’un roadster basé sur le châssis de la Giulietta Sprint. Le développe- ment sera confié à Rudolf Hruska, l’ingénieur de la marque déjà en charge du projet Sprint. Très rapidement, un châssis motorisé est prêt. Il est numéroté AR 1495 0000. Celui-ci ne sera jamais carrossé. Hruska contacte les carrossiers turinois Bertone et Pininfarina pour leur confier chacun deux châssis. Charge à eux de réaliser leurs pro- positions pour la future « Giulietta Spider ». Pininfarina recevra les châssis 003 et 002 et produira sur ces deux châssis, deux études de style non fonctionnelles. Après une validation du dessin par Max Hoffman, le châssis 0003 est renvoyé à Turin cette fois-ci pour la construction d’un prototype fonctionnel.

1958 ALFA ROMEO GIULIETTE TI TYPE 753. ESTIMATION : 25 000 / 45 000 €

Née en 1955, la Giulietta est considérée, chez Alfa Romeo, comme la lumière au bout du tunnel tant l’immédiate après-guerre fut compliqué pour la firme au Biscione. Conçue autour de son moteur, cette petite mais élégante berline quatre portes était bien née, qu’il s’agisse de ses qualités routières comme de sa finition pour un prix compétitif. La version TI pour Tourisme Internazionale fut présentée en 1957. Elle fut équipée d’un 1300 cm3 en aluminium avec double arbres à cames en tête. Ses 65 chevaux lui permettaient alors d’atteindre près de 160 km/h. Elle s’est notamment illustrée dans les célèbres épreuves du Tour de France Auto- mobile, des Mille Miglia, du Monte Carlo et autres. Monsieur Bugnon acquiert cette Giulietta en juillet 2001, la voiture se trouve alors dans un mauvais état.

1959 ALFA ROMEO GIULIETTA SPRINT SPECIALE 750SS ‘’MUSSO BASSO’’ BY BERTONE.

ESTIMATION : 300 000 / 350 000 €

La première série, type 750 SS fut produite à environ 100 exemplaires pour obtenir l’homologation en vue d’un usage en compétition. On distingue cette série par son absence de pare-chocs et par son nez surnommé « Muso Basso ». L’exemplaire que nous vous présentons, le 48e produit, fut livré neuf par la concession de Porto au Portugal sous l’immatriculation OP 21-55 le 19 aout 1959. Son premier propriétaire n’est autre que Manuel Nogueira Pinto, célèbre pilote portugais des années soixante. Dès réception de son automobile, il s’engage dans plusieurs compétitions. Il remportera une seconde place lors de la course de Vila do Conde en 1959, engagé sous le numéro 11.

1962 ALFA ROMEO GIULIETTA SPRINT ZAGATO ‘’CODA TONDA’’. ESTIMATION : 400 000 / 600 000 €

Zagato présente en 1960 la sprint Zagato, réponse du carrossier à la Sprint Spéciale de Bertone. La Sprint Zagato est beaucoup plus sportive que sa concurrente. Pesant seulement 785 kg pour environ 115 chevaux, la Sprint Zagato sera très vite adoptée par de nombreux pilotes courant de succès en succès grâce notamment à sa vitesse maximale de 200 km/h. L’exemplaire que nous vous proposons fut livré neuf le 16/02/1962 par la concession d’Aix-les-Bains à Jean Gonguet. Pilote amateur courant notamment pour l’AC Savoie, il participera, en octobre 1962 aux Coupes du Salon, remportant une victoire dans la classe 1000 /1300 cm3 et une honorable huitième place au général.

1963 ALPA ROMEO SZ CODA TRONCA. ESTIMATION : 600 000 / 800 000 €

Le résultat final est prêt quelques mois plus tard et Zagato lui-même engage la nouvelle SZ au Grand Prix de Monza en 1961 remportant la course, devant la SZ revue par Micheloti. Pour donner suite à ce succès, la production de la deuxième série de SZ est lancée. Sur le plan mécanique la seconde série reprend tous les attributs de la première SZ. Différence notable, malgré l’allongement de la voiture, elle perd 15 kg et affiche désormais un poids contenu à 840 kg. Grâce à ces améliorations, la vitesse de pointe dépasse désormais largement les 200 km/h, flirtant avec les 215 km/h. L’exemplaire que nous vous présentons, est sorti des ateliers Zagato le 7 décembre 1962. Le 15 janvier 1963, la voiture est livrée par l’importateur Hollandais Louwman & Parqui situé à Leidschendam. Il s’agit d’un des rares châssis équipé dès l’origine de freins à disques à l’avant.

1964 ALFA ROMEO GIULIA TZ. ESTIMATION : 800 000 / 1 000 000 €

Au début des années soixante, Alfa Romeo commence à travailler sur la remplaçante des Giulietta sportives. Côté mécanique, la nouvelle Giulia est équipée du 1570 cm3, grandement revu pour l’occasion avec bloc et culasse aluminium. Il est alimenté par deux carburateurs Weber double corps 40, développant 112 chevaux en version civile et 170 chevaux en compétition. La carrosserie est confiée à Zagato qui, fort des travaux réalisés sur la SZ Coda Tronca, confiera le projet à Ercole Spada. Il proposera une ligne à l’aérodynamique excep- tionnelle. L’ensemble résultera en une des meilleures automobiles de compétition de son époque. Si 100 exemplaires étaient prévus au départ, Alfa Romeo en produira 112 exemplaires au total.

1965 ALFA ROMEO GIULIA SPRINT GTA. ESTIMATION : 180 000 / 250 000 €

Introduite en 1965, la GTA était la version de compétition officielle de la Giulia Sprint GT et était produite en variantes de route (stradale) et de course (corsa). Cette dernière, relevait de la responsabilité du département compétition de l’usine Autodelta. La GTA se différenciait par ses panneaux de carrosserie en aluminium, ses vitres latérales et arrières en plexiglas et ses aménagements intérieurs allégés. En conséquence, la GTA pèse 200 kilogrammes de moins qu’une Sprint GT. Le quatre cylindres classique à double arbre à cames d’Alfa de 1 570 cm3 a subi d’importantes modifications pour la GTA, l’angle entre les soupapes étant réduit de 90 à 80 degrés et la taille de ces dernières considérablement augmentée. En version route, le moteur révisé produisait 115 ch avec jusqu’à 150 chevaux disponibles en version course. La GTA a fait ses débuts en course le 20 mars 1966 à Monza où Andrea de Adamich et Teodoro Zeccoli ont triomphé dans la course de quatre heures du Jolly Club.

1969 ALFA ROMEO TIPO 33/2 DAYTONA. ESTIMATION : 2 000 000 / 2 500 000 €

L’Alfa Romeo 33 marque le retour de la marque au plus haut niveau du sport automobile. En effet, à la fin de l’année 1951, Alfa Romeo s’est retiré de toute compétition internationale, la Fameuse Disco Volante, destinée à courir aux 24h du Mans 1952 n’y courrera jamais. Au début des années 1960, avec la collaboration d’Autodelta, Alfa Romeo renoue avec le succès en compétition grâce aux fabuleuse GTA, TZ et TZ2. Ces succès pousseront Alfa Romeo à envisager un retour vers les compétions internationales. Ainsi en septembre 1964, le projet 105.33 est lancé. En septembre 1965, un premier prototype équipé du moteur de la TZ2 est produit. Pour le moteur, le choix des ingénieurs se portera vers un V8 de deux litres de cylindrée, développé secrètement durant les années 1950. Destinée à courir en championnat Sport Prototype, la 33 est la seconde Alfa Romeo équipée d’un moteur en position centrale arrière après la Tipo 512 en 1939. Cette 33 B fera ses débuts aux 24 h de Daytona 1968 remportant une victoire dans la catégorie des moins de 2000 cm3 .

NOUVELLE SUZUKI SWIFT, UNE CITADINE URBAINE QUI A TOUT D’UNE GRANDE …

NOUVELLE SUZUKI SWIFT, UNE CITADINE URBAINE QUI A TOUT D’UNE GRANDE …

Depuis le lancement de la première génération en 2004, la Swift a été vendue à plus de 9 millions d’unités dans 169 pays et régions. Fort de cet héritage, Suzuki renouvelle totalement son best-seller à un niveau inédit. Vendue à près de 200 000 exemplaires dans l’Hexagone, la Suzuki Swift est le best-seller de la Marque : elle représente chaque année 40% à 45% des immatriculations de Suzuki France. Totalement renouvelée, hybride comme sa devancière, la toute nouvelle Swift sera commercialisée au printemps 2024

La quatrième génération de la nouvelle Suzuki Swift bénéficie d’un nouveau design assez proche de la précédente version mais plus fluide et  plus moderne. Elle  bénéficie de nombreuses technologies avancées, d’une nouvelle motorisation hybride,  l’ensemble contribuant à un surplus de puissance au démarrage et une légère baisse de consommation..

Le design de la nouvelle Swift est nouveau et s’inspire du design unique qui a fait le succès des générations précédentes.  Sa ceinture de caisse haute et aux formes douces, ses ailes larges et évasées lui confèrent une allure de modernité. La grande calandre aux motifs en nid d’abeilles noire laquée est encadrée de généreux blocs optiques qui accueillent les emblématiques feux de jour à LED en forme de L.  A l’arrière, la ligne de caisse se poursuit sur tout le hayon et celui-ci s’intègre naturellement dans le large bouclier qui remonte jusqu’aux feux. Ces derniers avec leur signature lumineuse à LED offrent un effet tridimensionnel. La nouvelle palette de couleurs de carrosserie de la Swift offre le choix entre neuf teintes unies et quatre combinaisons bi-ton avec un toit noir ou gris.

Elle intègre les nouvelles couleurs Frontier Blue Pearl Metallic et Cool Yellow Metallic.

A l’intérieur, l’habitable a été optimisé pour offrir de l’espace à quatre personnes, de nombreux rangements et une capacité de la boite à gants augmentée. La console centrale et les commandes sont légèrement inclinées pour offrir au conducteur une bonne lecture des informations de conduite. Au cœur de la planche de bord, un écran tactile HD de 9 pouces permet de piloter le système multimédia, il permet une connexion sans fil à Apple CarPlay® et Android AutoTM,. La planche de bord et les garnitures des portières avant sont traitées dans une finition bicolore noir et gris clair. Les plastiques utilisés sont d’une qualité moyenne mais les assemblages sont sans reproche. La Suzuki Swift reçoit des sièges avant remodelés et offre un confort tout à fait acceptable. Suzuki propose dès l’entrée de gamme de la nouvelle Swift une finition exemplaire et un équipement très complet dans sa finition Avantage:  régulateur de vitesse adaptatif, alertes de changement de trajectoire et de franchissement de ligne, capteurs de

stationnement arrière, allumage automatique des phares, gestion automatique des feux de croisement/feux de route, rétroviseurs extérieurs réglables électriquement avec détecteurs d’angles morts, caméra de recul, dispositif d’ouverture et de démarrage sans clé, air conditionné manuel avec affichage digital, lève-vitres électriques avant et arrière, prise accessoire 12V, prises USB et AUX, système multimédia avec écran tactile HD 9 pouces, connexion sans fil Apple CarPlay® et Android AutoTM, système de navigation, reconnaissance vocale… Les versions Privilège et Pack reçoivent des jantes en alliage léger 16 pouces, des sièges avant chauffants et deux prises USB supplémentaires.

La Swift reçoit un nouveau moteur essence 3 cylindres 1,2 l. Le couple a été augmenté à bas régime (+ 10 % par rapport à la précédente Swift), notamment en améliorant la combustion et en adoptant une pompe à eau électrique. L’emploi d’un convertisseur catalytique à trois voies à haute porosité et d’un filtre à particules permet de diminuer encore les émissions de particules. La motorisation de la nouvelle Swift est associée au système d’hybridation légère  Suzuki SHVS 12V qui permet un surplus de puissance au démarrage et une baisse de la consommation. Le système hybride SHVS 12V convertit en électricité l’énergie cinétique générée lors de la décélération, la stocke dans la batterie lithium-ion pour assister le moteur lors de l’accélération. La nouvelle Suzuki Swift peut être équipée d’une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports ou automatique CVT. Elle peut bénéficier de la transmission intégrale Suzuki ALLGRIP AUTO qui s’active dès qu’elle détecte une perte de traction des roues avant.

Nous avons pris le volant de la nouvelle Swift dans sa version ALLGRIP AUTO en finition Pack. L’installation à bord est facilitée par  les différentes propositions de réglage des sièges et d’un volant généreusement adaptable  en hauteur. Les sièges sont confortables  et suffisamment enveloppants. Nous démarrons notre essai sur un parcours mixte au coeur du vignoble bordelais. An démarrage, le 3 cylindres de la Swift est un un peu bruyant, comme tous les 3 cylindres, mais dès notre vitesse de croisière atteinte l’ambiance à bord est spacieuse et l’insonorisation de la Swift très correcte. La suspension de la nouvelle Swift, même si elle est un peu ferme

est bien adaptée aux différents profils de route. Elle encaisse parfaitement les imperfections sur mauvais revêtement et s’avère sans surprise pour le conducteur. Le train avant est précis et s’engage bien même dans les secteurs sinueux ou le roulis est inexistant. Le freinage est irréprochable et constant. On sent assez peu l’hybridation, surtout efficace sur la consommation. Nous avons consommé 5 litres  aux  100/kms sur notre essai, ce qui est correct avec le modèle Allgrip au peu plus gourmand.

Les tarifs de la nouvelle Swift démarrent à 18 990 € avec une offre de lancement à 17 790 €. L’économie de 1200 € s’applique sur toute la gamme. Le véhicule que nous avons essayé s’affiche à 21 090 €, il faut ajouter  l’option Allgrip (4 roues motrices) qui est facturée 1500 €.

Cette nouvelle Swift nous a séduit par son homogénéité, son équipement dès l’entrée de gamme et son look moderne. C’est une citadine, mais elle peut aussi voyager avec quatre personnes dans un confort et une autonomie intéressante.

Michel MORILLON

SKODA ENYAQ  85x : PUISSANCE ET CONFORT.

SKODA ENYAQ 85x : PUISSANCE ET CONFORT.

Le Skoda Enyaq 85x est un SUV électrique qui incarne la vision de la marque tchèque pour l’avenir de la conduite électrique. Avec son design moderne et ses lignes épurées, il ne passe pas inaperçu su la route. Ses dimensions imposantes de 4,65 mètres de long et 1,88 mètres de large lui confère une présence indéniable.

Sous le capot, le Skoda Enyaq 85x est équipé d’un moteur électrique puissant de 285 chevaux, ce qui en fait l’un des SUV électriques le plus performant de sa catégorie. Il peut accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 6,7 secondes, offrant ainsi une conduite dynamique et fluide. De plus, sa batterie haute capacité lui permet de parcourir jusqu’à 510 kilomètres avec une seule charge, bien que l’autonomie réelle soit plutôt 370 kilomètres. La recharge complète s’effectue rapidement sur une borne rapide permettant de récupérer 80% de la charge en seulement trente-huit minutes à partir de 20%.

A l’intérieur, le Skoda Enyaq 85x offre un habitacle spacieux et confortable pour les passagers. Les matériaux de haute qualité et les finitions soignées témoignent du savoir-faire de Skoda. Les sièges ergonomiques offrent

un excellent soutien lombaire, idéal pour les longs trajets. De plus, les commandes intuitives et l’écran tactile central facilitent l’accès aux fonctionnalités du véhicule.

En termes de conduite, le Skoda Enyaq 85x se distingue par une motricité sans faille grâce à ses quatre roues motrices. Son châssis bien équilibré et sa suspension réactive garantissant une conduite efficace, que ce soit en ville ou sur autoroute. Les différents modes de conduite permettent d’adapter les performances, tandis que les aides à la conduite assurent une sécurité optimale à tout moment.

En conclusion, le Skoda Enyaq 85x représente l’avenir de la conduite électrique chez Skoda. Il offre une solution de mobilité électrique pratique et polyvalente, tout en témoignant de l’engagement de la marque en faveur de l’innovation et de durabilité.

Michel MORILLON

TOUR AUTO 2024 FOCUS SUR LES VOITURES AU DEPART DE CETTE 33ème EDITION

TOUR AUTO 2024 FOCUS SUR LES VOITURES AU DEPART DE CETTE 33ème EDITION

Après une étude minutieuse et approfondie par le Comité de Sélection, la liste définitive de la 33ème édition du Tour Auto 2024 est maintenant officielle ! C’est un plateau exceptionnel de plus de 240 automobiles qui parcourra les plus belles routes de France de Paris à Biarritz du 23 au 27 avril prochains. Les

passionnés et amateurs de voitures historiques pourront admirer des prototypes tels que les Porsche 906, 910, Ferrari 512 M, Jidé 1600, BSH Berlinette et les BMW 3.0L CSL, voitures à l’honneur de cette édition et qui ont

marqué de leur empreinte le Tour de France Automobile des années 1950 à 1970, mais également d’autres pépites mécaniques tout aussi exceptionnelles dont voici un avant-goût…

La Ferrari 250 GTO de 1962  est une des voitures les plus emblématiques et convoitées au monde. Créée pour participer aux courses GT, la 250 GTO est devenue une légende grâce à son design et ses performances exceptionnelles mais également son histoire en compétition. Conçue par l’ingénieur Giotto Bizzarrini, elle est souvent considérée comme l’aboutissement du développement de la série Ferrari 250. La voiture est motorisée par un V12 de 3.0 litres, conçu par Gioacchino Colombo, capable de produire jusqu’à 300 chevaux, ce qui était remarquable pour l’époque. Avec sa carrosserie en aluminium léger, conçu pour l’aérodynamisme et la vitesse, la 250 GTO pouvait atteindre des vitesses supérieures à 280 km/h. Le châssis 4219GT est l’un des 36 exemplaires produits, rendant chaque voiture extrêmement rare et précieuse.
Ces dernières ont dominé les courses GT dans les années 60, remportant de nombreux championnats et se forgeant une réputation qui perdure encore aujourd’hui. Le design de la 250 GTO, avec ses lignes fluides et son allure agressive fait d’elle un symbole intemporel de la beauté et de la puissance automobile. Sa rareté, son histoire en compétition et sa beauté ont fait de la Ferrari 250 GTO une des voitures les plus recherchées et admirées par les collectionneurs, les passionnés d’automobile et le grand public.

PHOTOS MICHEL MORILLON

OPEL CORSA, NOUVELLE VERSION ELECTRIQUE.

OPEL CORSA, NOUVELLE VERSION ELECTRIQUE.

L’Opel Corsa est un best-seller depuis plus de 40 ans. Ces deux dernières années, elle a également été la citadine la plus vendue en Allemagne et, en 2021, la voiture la plus vendue au Royaume-Uni. La nouvelle Opel Corsa arrive en France, dotée d’une nouvelle motorisation électrique, marque une évolution importante pour Opel dans le segment des citadines.

Opel deviendra une marque 100% électrique en Europe d’ici 2028. Et 15 modèles sont d’ores et déjà électrifiés aujourd’hui. La Corsa a été la pionnière de la démocratisation des motorisations 100% électriques au sein de la gamme Opel

Le design de la nouvelle Corsa est résolument design avec l’emblématique Opel Vizor, la face avant caractéristique de la marque qu’adoptent toutes les nouvelles Opel. Le bandeau noir recouvre l’avant de la Corsa et intègre en un seul élément la calandre, les phares à LED et au centre, le logo Opel. Selon le niveau de finition, le logo de la marque à l’avant et à l’arrière est noir ou argent satiné mat. Les entrées d’air fictives dans la partie inférieure du bouclier avant sont plus grandes et plus marquées qu’auparavant, ce qui permet à la Corsa d’asseoir encore mieux sa silhouette. La partie arrière est aussi plus affirmée : la plaque signalétique de la Corsa apparaît désormais au centre du hayon. Et un nouveau coloris Gris Grafik, permet à la nouvelle venue d’affirmer son statut.

L’intérieur de la nouvelle Corsa est soigné, l’habitabilité à été optimisé avec des espaces de rangements multiples et un nouveau motif inédit des sièges plus enveloppants. Cependant, le point fort la planche de bord tout numérique (en option sur GS) qui s’équipe d’un tout nouveau système d’infodivertissement. Le système de

navigation offre des services connectés, la reconnaissance vocale naturelle « Hey Opel » et des mises à jour « over-the-air ». En outre, les affichages de l’écran tactile couleur de 10’’ du système de navigation et multimédia et de l’écran 7’’ d’information du conducteur ont été rendus encore plus clairs, de sorte que toutes les informations importantes puissent être consultées rapidement. Et pour la première fois, les smartphones compatibles Apple CarPlay et Android Auto pourront être connectés aux systèmes multimédias du modèle et rechargés sans fil.

La nouvelle Corsa est équipée de nombreux systèmes d’assistance à la conduite, à la pointe de la technologie. L’offre va de la nouvelle caméra de recul panoramique haute résolution au régulateur de vitesse adaptatif, en passant par le limiteur de vitesse ou l’alerte de collision avant avec freinage d’urgence automatique et détection des piétons. Avec l’éclairage matriciel Intelli-Lux LED® à 14 segments de LED, Opel met l’innovation au service de sa une citadine grand public .L’équipement comprend également  notamment la climatisation automatique avec pompe à chaleur, la caméra de recul avec radars de stationnement ou encore l’alerte d’angle mort.

Nous avons pu essayer la nouvelle Corsa Electric qui  propose plus de puissance, une batterie améliorée et une autonomie plus importante. La Corsa Electric est en effet disponible en deux versions : soit une puissance de 100 kW/136 ch et une autonomie allant jusqu’à 357 kilomètres (WLTP), soit une inédite version de 115 kW/156 ch permettant une autonomie étendue portée à 405 kilomètres (WLTP) grâce à sa batterie lithium-ion de 51 kWh et son moteur électrique e-motors de nouvelle génération. La Corsa Electric dispose de trois modes de conduite : Normal, Eco et Sport pour des performances optimales. La Corsa Electric peut être rechargée rapidement : selon la capacité de la batterie et via une borne de recharge rapide, il est possible de passer 20 à 80% de la capacité totale en moins de 30 minutes.

Nous avons à notre disposition pour cet essai la nouvelle Corsa Electric finition GS  équipée de la motorisation 115 kW/156 ch. Nous avons pris le volant de l’Opel Corsa Electric sur les routes de Touraine au revêtement inégale pour apprécier les qualités routières de ce véhicule. En mode Sport la Corsa Electric est vive et agréable à piloter mais revers de la médaille, la consommation est vite dans le rouge. Mieux vaut pour une conduite quotidienne  circuler en mode Normal qui limite la puissance à 109 ch tout en offrant déjà des performances honorables et réduit  la

c

onsommation. Nous avons parcouru 200 kilomètres en utilisant 50 % de la batterie, la promesse des 400 kilomètres  semble donc atteignable. Notre consommation moyenne est d’environ 16 kWh. Sur des portions où le revêtement est de mauvaise qualité, la Corsa Electric révèle un comportement sans reproche, l’amortissement préserve un confort très satisfaisant. La direction est précise et le train avant s’engage favorablement même dans les secteurs sinueux ou glissants, nous constatons peu de patinage même au démarrage.

La Nouvelle Opel Corsa est désormais disponible en 2 niveaux de finition (Corsa et GS), 3 types de motorisation (thermique essence, 100% électrique puis prochainement hybride MHEV) et 3 packs d’options, en complément des 8 options.

Le tarif de notre modèle d’essai est de 38100 €, elle bénéficie du bonus de 5000 €.

Cette nouvelle Corsa Electric offre une bonne autonomie dans sa catégorie, un confort et une habitabilité très appréciables, un équipement très complet qui compense la tarification au peu au -dessus de ses concurrentes.

Michel MORILLON