33e e-TROPHEE ANDROS, UNE FINALE EXPLOSIVE A SUPER-BESSE

33e e-TROPHEE ANDROS, UNE FINALE EXPLOSIVE A SUPER-BESSE

La 4e épreuve de l’e-Trophée Andros à Lans-en-Vercors a rendu son verdict, JB Dubourg (#1 – Renault Zoé – DA Racing)) a gagné les deux manches et refait son retard sur Aurélien Panis (#38 – Isère – Saintéloc Racing) et Yann Ehrlacher (#68 – AS 01 Dupessey – M Racing). Aux jeux du décompte des points du plus mauvais résultat de la saison, Il reprend même la tête du classement général avec un point d’avance sur Aurélien Panis et deux points sur Yann Ehrlacher. En catégorie Elite (gentlemen driver), ils sont deux pilotes à pouvoir devenir champion, Jimmy Clairet (Peugeot e208) devance Eddy Bénézet (Métropole Nice) de 14 points.

Cette finale à Super-Besse s’annonce explosive, le calcul est simple, le pilote qui termine  devant ses adversaires est champion. Les organisateurs et notamment Claude Michy ont fait un énorme travail pour proposer aux concurrents et au public, un magnifique  circuit de glace.  A noter la présence de Sébastien Loeb tout juste auréolé de sa magnifique victoire au rallye Monte-Carlo, venu soutenir  son team SLR.

La Q1 (première manche de qualification) donne le ton, JB Dubourg sur sa lancée de Lans-en-Vercors prend la tête devant Pierre-Yves Loubet et Nathanaël Berthon , le régional de l’étape.

En Q2, JB Dubourg enfonce le clou et remporte la manche devant Yann Ehrlacher et Aurélien Panis qui a du mal à trouver de la performance. Pour JB Dubourg la victoire finale se profile mais on va assister à un rebondissement, dans  Super Pole qui rapporte 6 points au vainqueur, JB Dubourg ne prend que la 5e place et perd de précieux points sur Yann Ehrlacher qui gagne la Super Pole et revient a un point du leader. Aurélien Panis est distancé et sauf un miracle ne peut plus prétendre au titre.

Tout va se jouer dans la finale sur 6 tours. Yann Ehrlacher en pole position fait un départ canon devant  JB Dubourg et Olivier Panis. A ce stade c’est Yann Ehrlacher qui est vainqueur s’il conserve le record du tour qui vaut un point. Dans le dernier tour de course, le team Dubourg joue une stratégie gagnante, Il demande à Pierre-Yves Loubet le 3e homme du team de prendre ses distances pour réaliser le record du tour et priver Yann Ehrlacher de la victoire finale de ce 33e e-Trophée Andros.

Yann Ehrlacher (#68 – AS 01 Dupessey – M Racing) double champion du monde WTCR remporte l’étape de Super-Besse et termine à égalité de points avec JB Dubourg (#1 – Renault Zoé – DA Racing). C’est la 1e fois dans l’histoire du Trophée Andros que le titre se joue dans les dernières secondes de la dernière course avec une égalité de points au classement général entre Yann Ehrlacher et JB Dubourg. Mais c’est ce dernier qui devient champion 2022 au vu de son plus grand nombre de victoires remportées cette saison. Le 3e homme de l’année n’est autre qu’Aurélien Panis (vainqueur en 2020 de la 1ère édition 100% électrique). Sébastien Loeb a tenu son rang avec une belle 5e place juste derrière les spécialistes de la glace.

La réaction du vainqueur : “C’est un sixième titre qui va rester dans les annales car remporter une compétition à égalité de points avec Yann, en e-Trophée Andros, c’est juste inédit ! C’était une saison à la fois intense avec des émotions en montagnes russes et à la fois merveilleuse avec un travail d’équipe hors pair. Je tiens à remercier le team, mes coéquipiers Emmanuel, Gérald, et surtout Nicolas et Pierre Louis qui ont cru en moi et sans qui nous n’aurions pas pu remporter ce titre ! C’est formidable, nous allons savourer ce titre tous ensemble ! « 

En catégorie Elite, c’est Natan Bihel (#68 – AS 01 Dupessey – M Racing) qui remporte à Super-Besse les dernières qualifications de la saison juste devant Julien Fébreau (#87 – GDM Pellets – DA Racing) le journaliste sportif spécialiste de la F1 sur Canal +. Après une bataille magnifique entre les deux hommes en finale, ils montent sur le podium de Super-Besse et Jimmy Clairet (#63 – Peugeot e208 – SP Compétition) le complète.

Au classement général, c’est Jimmy Clairet qui, pour sa 1e saison complète sur la glace et après avoir remporté 2 victoires et être monté à 5 reprises sur le podium cette année, repart avec le titre 2022 en catégorie Elite. Le fidèle Eddy Bénézet (#06 – Métropole Nice – DRP) monte sur la seconde marche et Nathan Bihel repart avec la coupe du troisième.

En AMV CUP Moto, Vivien Gonnet (#4 – Husqvarna) s’adjuge la dernière épreuve des deux roues. Il est entouré sur le podium de Super-Besse de Jullien Colomban (#17 – Sherco) et le local de l’étape, Romain Gioffre (#63 – KTM).

Au classement général des motards, véritables virtuoses de la glisse, Vivien Gonnet remporte son second titre consécutif. Il est entouré sur le podium final de ses deux rivaux et néanmoins amis, Jullien Colomban et Romain Gioffre.

e-TROPHEE ANDROS A LANS-EN-VERCORS.  Une étape capitale !!!

e-TROPHEE ANDROS A LANS-EN-VERCORS. Une étape capitale !!!

Après sept manches très disputées, les concurrents de l’e-Trophée Andros se retrouvent à Lans -en-Vercors pour deux manches déterminantes,  avant la finale  de l’e-Trophée Andros à Super- Besse.

Quatre pilotes peuvent potentiellement gagner ce  33e e-Trophée : Jean-Batiste Dubourg (Renault Zoé), Aurélien Panis (Audi A1), Yann Ehrlacher (AS 01Dupessey) et Nathanaël Berthon (Peugeot e208). 

Après un début de Trophée en fanfare, victoire à Val Thorens, victoire  en Andorre, Jean-Batiste Dubourg marque le pas à Isola 2000, perd de gros points et la tête du classement général au profit d’Aurélien Panis, plus régulier et toujours placé. Yann Ehrlacher monte en puissance avec une victoire en Andorre et une à Isola, il prend la 2e place du général et devance Jean-Baptiste Dubourg. Avec sa belle prestation à Isola 2000, Nathanaël Berthon (Peugeot e208) peut encore prétendre à la victoire finale. Les autres concurrents sont distancés, à noter la première victoire sur l’ e-Trophée Andros d’Olivier Pernaut.

Les équipes se retrouvent donc à Lans-en-Vercors pour deux manches décisives, notamment pour Jean-Baptiste Dubourg qui doit impérativement  refaire son retard. Le circuit de Lans-en-Vercors est atypique parmi les manches de l’e-Trophée Andros, il est tracé comme une spéciale de rallye avec deux épingles et des enfilades dans la forêt. Aurélien Panis arrive à Lans-en-Vercors, sa région, en grand favori, il est en tête du classement et possède une petite marge de sécurité sur ses dauphins, mais sur l’e-Trophée tout peux changer rapidement.

Jean-Baptiste Dubourg prend les choses en main dés la première manche, il gagne la manche et reprend 8 points à Aurélien Panis qui gère et prend la 2e place. Les Zoé sont en forme, Nicolas Prost prend la 3e place de cette 1e manche. Le Team Dubourg a réalisé un gros travail de mise au point depuis Isola pour proposer à ses pilotes une voiture plus performante sous la houlette de Marcel Tarres qui amène toute son expérience de fin tacticien. Les grands perdants de la journée sont Yann Ehrlacher 5e et Nathanaël Berthon 8e qui perdent respectivement 15 et  22 points. Avec ce mauvais résultat, Nathanaël Berthon ne peut plus prétendre à la victoire finale.

Pour Jean-Baptiste Dubourg, la 2e manche est capitale, il doit marquer de gros points pour se rapprocher d’Aurélien Panis qui reste en tête. Cette 2e manche est palpitante.  Bis repetita pour Jean-Baptiste Dubourg qui gagne la 1e manche de qualification, fait l’impasse sur la 2e pour économiser ses pneus et  gagne la super pole et le classement de la journée.

Un incident va animer le paddock, on détecte sur la voiture de Yann Ehrlacher une panne technique irréparable sur place. Avec l’accord des différents teams, les commissaires sportifs autorisent Yann Ehrlacher à poursuivre sa course avec le véhicule de son coéquipier, Olivier Pernaut. Yann Ehrlacher gagne cette 2e manche et se qualifie pour la super pôle, ce qui a pour conséquence d’éliminer Aurélien Panis. Le clan Panis est furieux et la tension monte dans le paddock.

Finalement tout rentre dans l’ordre, Jean-Baptiste Dubourg s’impose devant Yann Ehrlacher qui limite les dégâts et Dorian Boccolacci toujours régulier. Le perdant de la journée est Aurélien Panis qui reste en tête de l’e-Trophée Andros, mais voir revenir ses deux concurrents directs ex aequo à seulement 3 points.

 

La finale du 33e e-Trophée Andros à Super-Besse va être explosive, arbitrée par la présente de Sébastien Loeb tout auréolé de sa magistrale victoire eu 90e rallye Monte-Carlo.

90e EDITION RALLYE AUTOMOBILE MONTE-CARLO WRC : Un final incroyable !!!!!

90e EDITION RALLYE AUTOMOBILE MONTE-CARLO WRC : Un final incroyable !!!!!

La 90e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo, manche inaugurale du Championnat du Monde FIA des Rallyes WRC quitte provisoirement Gap ville étape depuis 2014, pour prendre ses quartiers à Monaco. Retour en Principauté donc pour le parc d’assistance qui se situera sur les quais du port de Monaco et ses épreuves spéciales qui se dérouleront seulement sur deux départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence. Ces nouveautés ne sont pas les seules puisque les voitures WRC des Constructeurs (Ford, Hyundai, Toyota) seront pour la première fois des voitures hybrides, équipées d’une batterie complémentaire de 100 kW (136 ch), permettant de rouler en mode purement électrique et d’apporter un surcroît de puissance pendant les épreuves spéciales. Une autre révolution, après l’électrification, se situe dans le réservoir avec l’utilisation, pour la première fois aussi dans les voitures du Championnat du Monde des Rallyes, de carburant synthétique fourni par le distributeur exclusif de la FIA, la société P1 Fuels.

En dehors de ces nouveautés techniques, le parcours reprend des épreuves mythiques du Monte-Carlo comme   Luceram / Lantosque ou le fameux col de Turini. Coté hautes Alpes on retrouve la spéciale ‘’coup de poker’’, Saint-Geniez / Thoard par le col de Fontbelle souvent enneigé et verglacé sur 3 à 4 kilomètres, un casse-tête pour le choix des pneus assuré.

Pour piloter cette nouvelle génération de voiture de rallye, les WRC Rallye1 hybrides, on retrouve les animateurs du championnat du monde avec des départs et l’arrivée de petits nouveaux issus du WRC2. Sébastien Ogier qui a mis un terme à sa carrière en WRC, va participer à quelques épreuves en 2022 avec Toyota. Parmi les jeunes en devenir il faut citer Kalle Rovenperä qui pilote une Toyota Yaris Rally1 et Olivier Solberg ( fils du champion du monde Peter Solberg) au volant d’une Hyundai i20 N Rally1.

Coté Français réjouissons nous, la relève arrive avec Adrien Fourmaux qui décroche un volant chez M-Sport pour une saison complète au volant de la nouvelle Ford Puma Hybrid Rally1. Cerise sur le gâteau, Sébastien Loeb tout juste rentré du Dakar où il s’est classé deuxième, est présent

avec M-Sport  au volant de la Ford Puma Hybrid Rally1. Les trois constructeurs engagés en WRC, Toyota, Hyundai et M-Sport Ford s’engagent sur trois ans pour développer et engager des voitures hybrides, ce qui est une belle manière de fêter le 50e anniversaire de la création du Mondial des rallyes en 1973.

Toutes les manches du Championnat du Monde des Rallyes WRC commencent par un shakedown (petit parcours en amont du rallye qui peut être parcouru à plusieurs reprises et permet aux pilotes de peaufiner leurs réglages) et c’est d’autant plus utile cette année, avec l’arrivée de la technologie hybride.

Le shakedown nous donne une première hiérarchie des forces en présence et à la surprise générale c’est Sébastien Loeb (Ford Puma Hybrid Rally1) qui réalise le meilleur temps des deux premiers passages, Sébastien Ogier (Toyota Yaris Rally1) s’adjugeant le troisième.

La 90e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo démarre par deux spéciales de nuit et notamment le col du Turini, c’est Sébastien Ogier qui tire le premier et rentre à Monaco en tête avec 5“ s’avance sur un étonnant Sébastien Loeb qui dompte à merveille sa Ford Puma. Sébastien Loeb : « on a eu un départ difficile, mais c’était vraiment piégeux sur le haut avec des portions glacées. Je ne voulais pas faire d’erreurs sur la glace et j’ai été assez sur la défensive. Mais ça fait du bien. Il y a beaucoup de puissance et j’avais un très bon feeling avec la voiture ».

La deuxième journée du rallye comprend trois spéciales à parcourir deux fois sur un parcours parsemé de portions verglacées. Ogier et Loeb se bagarrent à coups de secondes et laissent la concurrence à distance. Seul Elfyn Evans Toyota Yaris Rally1 parvient à rester dans le rythme. Les Hyundai i20 Rally1 de Thierry Neuville et Ott Tänak sont déjà distancées et peine à trouver les bons réglages. Pour le Français Adrien Fourmaux , le rallye s’arrête avec un grosse sortie de route qui pulvérise sa Ford Puma Hybrid, heureusement l’équipage est indemne. A la surprise générale Sébestien Loeb et sa Ford Puma rentrent en leader à Monaco avec une petite avance de 9“ sur Sébastien Ogier et 15“ sur Elfyn Evans. Les autres concurrents sont distancés notamment les pilotes  Hyundai déjà à plus d’une minute. Thierry Neuville « Rien n’a changé. On a tenté quelques réglages qui ont mieux fonctionné, mais ça fait peur. Du point de vue du châssis, j’ai beaucoup de surprises. Nous devons améliorer ça. »

Pour la troisième journée du rallye, les concurrents se dirigent vers la région de Dignes et la spéciale juge de paix  Saint-Geniez /Thoard où le choix des pneus est difficile avec les quatre kilomètres de neige et de glace au col de Fontbelle. Sébastien Ogier (Toyota Yaris Rally1) passe à l’attaque, il gagne les deux premières spéciales et revient à égalité parfaite à la mi-journée. Dans la spéciale 11 Saint-Geniez / Thoard tant redoutée par les pilotes, c’est l’hécatombe, Ott Tänak (Hyundai i20 Rally1) abandonne sur une double crevaison, il avait embarqué une seule roue de secours. Elfyn Evans (Toyota Yaris Rally1) est victime d’une sortie de route et reste coincé dans un talus, il repartira en super rallye le lendemain. Craig Breen pointe désormais à la 3e place, il a pris le temps de d’acclimater à sa nouvelle Ford Puma et sa régularité paye. Le grand gagnant de la journée est Sébastien Ogier, il rentre à Monaco avec 21“ d’avance sur Sébastien Loeb qui a fait un mauvais choix de pneus dans la dernière spéciale. La victoire finale se profile pour Ogier mais il reste à parcourir les quatre dernières spéciales du 4e jour de course et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Les positions des leaders semblent assurées, après deux spéciales Ogier compte 24’’ d’avance sur Sébastien Loeb. On assiste alors à un premier coup de théâtre, dans l’avant dernière spéciale La Penne / Collonges, Sébastien Ogier est victime d’une crevaison, il prend la décision de ne pas s’arrêter et concède 34’’ à Sébastien Loeb qui gagne cette spéciale. Tout va se jouer dans la dernière épreuve Briançonnet / Entrevaux. Sébastien Loeb part en mode gestion pour conserver ses 9,5’’ d’avance, mais dernier rebondissement, Sébastien Ogier écope de  10“ de pénalité pour départ anticipé, il n’y a plus de suspens.  Sébastien Ogier : « Au départ, le moteur a fait un bruit bizarre. Ça m’a perturbé et peut-être que j’ai relâché trop tôt. Je peux garder la tête haute. J’ai effectué le travail tout au long du week-end et malheureusement, c’est la loi du rallye ».

Même sans cette pénalité Loeb aurait gagné la 90e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo avec  0,5“ d’avance après 296 kilomètres d’épreuves chronométrées, « Incroyable, Fantastique ».

Sébastien Loeb associé à Isabelle Galmiche, sa nouvelle copilote, remporte son 8ème Rallye Monte-Carlo et s’offre une 80e victoire en WRC.

En WRC2, la victoire du tenant du titre Andreas Mikkelsen Skoda Fabia Evo. Le premier Français dans cette catégorie est Yoann Rossel, le champion du monde WRC3  2021, il prend la 6e place du WRC2.

En catégorie RGT (deux roues motrices) la victoire revient à Raphaël Astier (Alpine A110) devant Manu Guigou (Alpine A110) et le toujours fringuant François Delecour toujours spectaculaire sur son Alpine A110.

Ce mano à mano entre les deux Seb, Loeb et Ogier, 17 titres de Champions du Monde WRC à eux deux, nous a tenu en haleine pendant tout le rallye, pour le plus grand plaisir des très nombreux spectateurs présents sur le parcours.

3ème e-Trophée Andros 2022,  conditions extrêmes à Val Thorens.

3ème e-Trophée Andros 2022, conditions extrêmes à Val Thorens.

C’est à Val Thorens que les spécialistes de la glisse ont l’habitude de se retrouver pour la première épreuve de l’e-Trophée Andros.

Pour cette 3ème édition de l’e-Trophée Andros 2022, on retrouve dans la catégorie Elite Pro, le team victorieux 2021, DA Racing et son champion   Jean-Baptiste Dubourg (Renault Zoé) vainqueur à cinq reprises du Trophée Andros qui remet son titre en jeu face à une concurrence très affûtée. Son coéquipier Nicolas Prost (Renault Zoé) vise également la victoire sur cet e-Trophée. Parmi les favoris on peut citer le team SAINTéLOCK RACING et ses deux jeunes loups, Aurélien Panis (Audi A1) vainqueur de l’édition  2019, et Dorian Boccolacci (Audi A1) dont c’est la première participation en Elite Pro. Dans le team SP COMPETITION le pilote/manager Sylvain Pussier fait équipe avec  Nathanaël Berthon (Peugeot e208) qui part avec de grandes ambitions pour  la victoire finale. La bonne surprise vient du team DA RACING qui engage une 3ème Renault Zoé pour Romain Grosjean. Avec 9 participations et 3 victoires au volant d’une voiture thermique, il s’essaye au 100 % électrique sur les deux premières manche, Val Thorens et Andorre, avant de rejoindre les  Etats-Unis pour préparer sa 2ème saison en Indycar.

Deux autres équipes peuvent jouer les troubles faites, le team Sébastien Loeb Racing et son duo de jeunes talents, Jérémy Sarhy (vainqueur Elite 2020) et César Gazeau et le boss Sébastien Loeb participera à la finale de Super Besse. Dans le team M Racing by Yvan Muller on compte sur Yann Ehrlacher le nouveau champion du monde WTCR, pour décrocher la victoire. N’oublions pas les fidèles du Trophée Andros, Olivier Panis et Christophe Ferrier qui font équipe au sein du team DRP qui revient sur le Trophée avec beaucoup d’ambition.

En catégorie Elite les favoris sont nombreux : Gérald Fontanel (Renault Zoé), Eddy Benezet, Louis Rousset, Margot Laffite ou Clémentine Lhost  (Peugeot e208) devraient occuper les avant-postes.

La première journée de compétition se déroule dans des conditions difficiles, il neige abondamment sur Val Thorens et l’adhérence sur la piste évolue en permanence. Dans ce contexte les plus expérimentés trouvent rapidement leur marque et c’est jean-Baptiste Dubourg le vainqueur sortant qui se montre le plus rapide, il gagne la manche de qualification, fait le 2ème temps de la super pôle et gagne la finale au terme d’une belle bagarre avec Nathanaël Berthon qui lui conteste la victoire jusqu’au drapeau à damier. Il est accompagné sur le podium de cette première journée de compétition par Nathanaël Berthon 2ème (Peugeot e208)  et Olivier Panis 3ème, auteur d’une belle performance. Les perdants de la journée sont Aurélien Panis et Yan Ehrlacher qui n’ont pas encore trouvé les bons réglages pour être compétitif.

Pour la deuxième manche, le dimanche matin, la météo ne s’améliore pas malgré quelques timides éclaircies mais la compétition est toujours aussi acharnée. Les battus de la veille prennent leur revanche et c’est Aurélien Panis (Audi A1) qui fait parler le poudre, il réalise un sans faute et gagne cette deuxième manche devant Yann Ehrlacher qui revient dans le peloton de tête et Nathanaël Berthon  avec ses  deux podiums, réalise la bonne opération. Déception pour Jean-Baptiste Dubourg qui embarque  60 kilos de lest. Il limite les dégâts et prend la 4ème place.

Au classement général de l’Elite Pro, après deux manches, c’est Jean-Baptiste Dubourg (Renault Zoé) qui prend la première place avec deux petits points d’avance sur Nathanaël Berthon (Peugeot e208) qui réalise un week-end solide avec deux podiums. Yann Ehrlacher  recolle au classement à la 3ème place.

En catégorie Elite, carton plein pour le DRP, Eddy Benezet gagne les deux courses du week-end devant son coéquipier Louis Rousset et prend la tête de la catégorie.

Les favoris sont au rendez-vous du 3ème e-Trophée Andros, prochaine manifestation en Andorre les 17 et 18 décembre.

E-TROPHEE ANDROS 2021-2022 : UNE NOUVELLE SAISON SUR LA GLACE POUR LE SEBASTIEN LOEB RACING !

E-TROPHEE ANDROS 2021-2022 : UNE NOUVELLE SAISON SUR LA GLACE POUR LE SEBASTIEN LOEB RACING !

C’est reparti pour une saison de glisse sur les circuits du E-trophée Andros !Le team du nonuple champion du monde des rallyes en WRC alignera deux voitures et 5pilotes. Le bilan de ses deux premières expériences a convaincu l’écurie Alsacienne de poursuivre ce programme avec envie et ambition.Sébastien Loeb et Dominique Heintz ont confirmé leur participation pour cette nouvelle saison du e-trophée Andros dont la première manche se déroulera à Val Thorens ce weekend.

Le « boss » Sébastien Loeb épaulera à nouveau son équipe cette saison. Séduit par la compétitivité de l’Andros Sport 100% électrique lors de ses précédentes participations, le nonuple champion du monde des Rallyes participera à la manche finale de Super Besse le 29 janvier prochain. Jérémy Sarhy, vainqueur de la catégorie Elite en 2020, prendra le départ en catégorie Elite pro afin d’aller se mesurer aux pilotes les plus expérimentés de la discipline.Il fera équipe avec César Gazeau, 18 ans, plus jeune pilote de l’histoire du Trophée Andros qui espère bien confirmer ses bonnes sensations sur la glace.

Ce duo de pilotes s’inscrit dans la continuité de la filière jeune créée en 2019 qui a notamment permis cette saison à Jérémy Sarhy de participer à la formule de promotion du Clio Trophy lors du championnat de France Asphalte des Rallyes sous les couleurs du Sébastien Loeb Racing. L’équipage de la deuxième Andros Sport sera composé de Margot Laffite en catégorie Elite et Louis Gervoson en Elite pro. Deux pilotes déjà expérimentés qui sont impatients de briser la glace pour cette nouvelle édition. L’ensemble de l’équipe et des pilotes seront présents lors de la manche d’ouverture de cette nouvelle saison les 4 et 5 décembre prochains sur le circuit de Val Thorens.

Peugeot fête 40 ans de sport automobile !

Peugeot fête 40 ans de sport automobile !

Laurent Aïello (fra), Peugeot 406, action during the 1998 STW Super Touren Wagen championship at Nuburgring, Germany – Photo Thierry Delaunay / DPPI

Si certains chiffres peuvent être symboliques, les faits et les actes sont bien réels. Depuis sa date de création officielle en octobre 1981, Peugeot Sport compte bien plus de succès retentissants que de bougies aujourd’hui, témoignant de la qualité continue de cette structure et de la justesse de sa stratégie sportive. « Le sport est un laboratoire technologique exceptionnel pour l’automobile, rappelle Linda Jackson directrice générale de Peugeot. Il constitue un formidable accélérateur de recherches et de progrès. Pour notre marque, il s’avère indispensable dans le déploiement de nos voitures, de nos plans mobilité future. Ces 40 ans de Peugeot Sport sont une réussite, une fierté et surtout une base, un socle pour nos conquêtes d’aujourd’hui et surtout de demain. Cet héritage guide notre futur. »

Initiée par Jean Todt, Peugeot Talbot Sport devenue Peugeot Sport a produit des voitures mythiques, comme les inoubliables 205 T16, 405 T16, 206 WRC, 306 Maxi, 905, ou plus récemment les 908, 208 T16 Pikes Peak, 2008 DKR, 3008 DKR, 208 WRX, avant la déjà révolutionnaire 9X8. Intégrée au cœur de la stratégie d’électrification de Peugeot, cette dernière incarne pleinement le travail en symbiose des équipes sportives et design.  

Championnats nationaux et mondiaux, épreuves légendaires, les femmes et les hommes de Peugeot Sport ont relevé tous les défis durant ces quarante dernières années, transmettant passion et professionnalisme, des valeurs essentielles, aux équipes actuelles.

Dans le rétroviseur de Peugeot Sport, s’affichent des images spectaculaires et historiques des différents titres en championnat du monde des rallyes ou plus récemment en championnat du monde de rallycross, des succès sur les pistes du Dakar à différentes époques, des victoires aux 24 Heures du Mans ou sur la course aux nuages de Pikes Peak comme sur les circuits français, ou des podiums en F1 en tant que motoriste. La liste est loin d’être exhaustive…

En 40 ans, l’équipe a remporté :

  • 5 titres de champion du monde des rallyes constructeurs (1985, 1986, 2000, 2001, 2002),
  • 4 titres de champion du monde des rallyes pilotes (Timo Salonen, Juha Kankkunen et Marcus Grönholm à deux reprises),
  • 3 titres pilotes et constructeurs en Intercontinental Rally Challenge (2007, 2008, 2009),
  • Des titres de champion nationaux des rallyes dans de très nombreux pays
  • 3 victoires aux 24 Heures du Mans, en 1992, avec l’équipage Yannick Dalmas-Derek Warwick-Mark Blundell, en 1993 avec Christophe Bouchut-Eric Hélary-Geoff Brabham puis en 2009 avec le trio Marc Gené-David Brabham-Alex Wurz,
  • 3 succès dans la montée vertigineuse de Pikes Peak en 1988 (with Ari Vatanen), 1989 (Robby Unser) et 2013 (Sebastien Loeb),
  • Des titres de Champion de Supertourisme, dont l’un des plus prestigieux en Allemagne avec la 406 (Laurent Aïello)
  • 7 victoires au Dakar (1987 avec Ari Vatanen, 1988 avec Juha Kankkunen, 1989 et 1990 avec Ari Vatanen, 2016 et 2017 avec Stéphane Peterhansel et 2018 avec Carlos Sainz),
  • 1 titre en championnat du monde de rallycross en 2015,

Guy Fréquelin – Fenouil (Fra), Peugeot 205 Turbo 16 Grand Raid, action during the Paris Dakar rally 1989 – Photo: Claude Saulnier / DPPI

Pour conduire ces machines qui ont très souvent marqué leur époque et leur discipline, des pilotes de talent ont pu s’appuyer sur des équipes de Peugeot Sport consciencieuses, rigoureuses, combatives et innovantes. Pour construire et mener ces programmes, en rallye, en rallye raid, et sur les circuits du monde entier, des responsables ont porté et portent haut les valeurs de Peugeot. Parmi cet ensemble de meneurs d’hommes et de projets, se sont relayés quelques grands noms tels que : Jean Todt, Corrado Provera, Jean-Pierre Nicolas, Bruno Famin, etc…Leur feuille de route a toujours été la même : initier, innover, rassembler, progresser, le tout, pour gagner.  

Chaque engagement sportif a reflété une vision, une stratégie technologique à développer au nom du constructeur français. Le sport est dans l’ADN de la marque. Sécurité, performance, consommation, électronique, assistance au pilotage, nouvelles énergies…. les progrès recherchés ont été nombreux.

Aujourd’hui, l’électrification incarnée par le programme Hypercar avec 9X8 en FIA WEC et aux 24 Heures du Mans symbolise les enjeux de la mobilité future pour Peugeot. Du circuit à la route, la recherche se prolonge, progresse, le pilote teste et passe le relais aux conducteurs. C’est un cycle établi et vertueux.

Cette année, en octobre, Peugeot Sport fête ses 40 ans, une date importante et seulement un point d’étape, ou de passage, tant la route et l’expérience sont encore riches d’aventures et de découvertes.