par Jimmy Meloni | Juin 23, 2022 | AUTO, RALLYE RAID
Philippe Croizon est un athlète hors du commun. Il vient de s’engager dans un aventure extraordinaire, le Rallye Paris Dakar. L’échéance est fixée en 2024 et pour cela il s’associe à l’netreprise GCK qui va lui confier le tout premier véhicule alimenté à l’hydrogène.

Les défis, cela connait bien Philippe Croizon, Il fût victime d’un accident menant à la perte de ses quatre membres. Philippe Croizon a utilisé son handicap comme une force pour surmonter les obstacles et enchainer les exploits.

C’est donc avec détermination et enthousiasme que Philippe Croizon aborde ce nouveau challenge : « Je suis très heureux de rejoindre cette aventure et de devenir le premier pilote à participer au Rallye Dakar avec un véhicule hydrogène développé par les équipes de GCK Motorsport ! Ensemble nous allons vaincre l’impossible en étant capable autrement. Je suis fier de relever ce défi à la fois sportif et technologique dans l’une des courses les plus difficiles au monde. »
A propos du bolide qui va lui être confié, il s’agit du GCK e-Blast H2. Un modèle propulsé à l’hydrogène, sans aucune émission. L’homme de l’art c’est Guerlain Chicherit et toute son équipe d’ingénieurs. Pour son dirigeant, c’est une immense fierté d’avoir comme coéquipier Philippe Croizon. C’est une course difficile, longue et pleine d’imprévues mais qui peut offrir beaucoup de satisfactions à ses participants. Bonne chance à eux pour ce nouveau défis.
par Michel Morillon | Mai 2, 2022 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
Après une trêve forcée en 2020 et 2021 suite à la pandémie, le Rallye de Charbonnières renommé Rallye Rhône-Charbonnières retrouve sa place dans le Championnat de France des Rallyes.

Les leaders du championnat sont présents pour cette 2ème manche. On retrouve Nicolas Ciamin Hyundai i20 Rally 2, Quentin Giordano Volkswagen Polo Rally 2, Yoann Bonato Citroën C3 Rally 2 et de nombreux d’outsiders avec notamment un revenant David Salanon, deux victoires au Charbo, sur une Volkswagen Polo Rally 2.
Le 74e Rallye Rhône-Charbonnière démarre sur un gros rythme,

dès les premières spéciales, les trois premiers se tiennent en moins de cinq secondes et c’est Yann Bonato sur sa C3 Rally 2 qui prend les commandes et rentre en leader à la mi-journée. A la reprise, coup de théâtre Yann Bonato part à la faute dans l’ES 5 sur un freinage tardif, abandonne et laisse les commandes à Nicolas Ciamin Hyundai i20

Rally 2, qui a du mal à contenir un Quentin Giordano déchainé revenu à 0,8 secondes du leader à la fin de la première journée de course. Pour les places d’honneur, c’est une grosse bagarre entre Cédric Robert et son Alpine RGT deux roues motrices, David Salanon Polo Rally 2 et Hugo Margaillan Citroën C3 Rally 2 qui se tiennent en une poignée de secondes. A noter l’énorme sortie de route de Pierre Roche dans l’ES5, nous avons une pensée pour Martine sa maman copilote qui a été transportée à l’hôpital avec une fracture du bassin.

Avec de si petits écarts, la journée du samedi va être décisive pour la victoire. Avec un set up ajusté sur sa Polo Rally 2 et un meilleur feeling, Quentin Giordano et Kevin Parent prennent l’avantage dès l’ES 7. Avec 7 temps scratchs, ils font un parcours sans faute et gardent la tête du classement jusqu’à l’arrivée à Charbonnière.
Nicolas Ciamin et Yannick Roche assurent la seconde place à 13 secondes du vainqueur et prennent de gros points pour le championnat. Cédric Robert et Mathieu Duval prennent une magnifique 3e place devant de nombreuses R5, ils ont une fois encore brillé au volant de leur Alpine A110 RGT deux roues motrices. On peut noter les belles performances du local de l’étape, Julien Saunier, Alpine A110 RGT qui s’offre deux temps scratchs et une belle 4e place au général.
Parmi les malchanceux du week-end, Yoann Bonato et Benjamin Boulloud ont quant à eux enregistré un deuxième abandon consécutif, une revanche est impérative à Antibes pour revenir dans la course au titre.
En signant la victoire du 74e Rallye Rhône-Charbonnières, Quentin Giordano et Kevin Parent ont ajouté leurs noms au palmarès des vainqueurs du Championnat de France des Rallyes. Ils ont su résister à la pression des
vainqueurs au Touquet, Nicolas Ciamin et Yannick Roche, tout en bénéficiant de l’abandon des quadruples Champions de France Yoann Bonato et Benjamin Boulloud. Ils ont également offert à l’équipe Sarrazin Motorsport sa première victoire sur asphalte en Championnat de France des Rallyes. Prochain rendez-vous, le 57ème Rallye Antibes Côte d’Azur du 19 au 22 mai .
Classement du 74e Rallye Rhône-Charbonnières :
1 GIORDANO / PARENT (Volkswagen Polo GTI – Sarrazin Motorsport) 1:52:06,0
2 CIAMIN / ROCHE (Hyundai I20 Rally2 – Hyundai 2C COMPETITION) + 00 :13.1
3 ROBERT / DUVAL (Alpine A110 – Team Bonneton HDG) + 00:42.5
4 SAUNIER / VAUCLARE (Alpine A110) + 01:04.6
5 WAGNER / MILLET (Volkswagen Polo GTI – Sarrazin Motorsport) + 01:37.8
6 BERNARDI / COMBE (Ford Fiesta MK2 – Sarrazin Motorsport) + 02:57.5
7 MAUFFREY / REBUT (Skoda Fabia Evo) + 04:11.5
8 RAYMOND / SALMON (Alpine A110) + 04:50.8
9 FONTALBA / HERMET (Alpine A110) + 07:18.3
10 BECT / MICHAL (Alpine A110) + 07:46.4
Photos, Michel MORILLON
par Michel Morillon | Mai 1, 2022 | AUTO, SPORT AUTO
Cette 31ème édition a une fois de plus tenu ses promesses avec 232 voitures au départ et du spectacle tout au long des étapes À l’arrivée en Andorre, certaines étaient presque dans le même état qu’au départ et d’autres un peu endommagées dans les passages difficiles des spéciales.
Après deux journées d’exposition à Paris où 5 000 passionnés ont pu admirer de près l’ensemble des voitures de collection, les 232 engagés ont pris la route à 6h
du matin dans un Paris encore paisible. Le rendez-vous était donné sous l’arche royale du château de Rambouillet pour le départ officiel. Pilotes et co-pilotes étaient prêts à affronter les 512 kilomètres de cette première et longue étape du Tour Auto 2022, direction l’Atlantique et les plages de La Baule.
Au programme du jour, une traversée des magnifiques bocages de la Gâtine vendéenne et un passage sur le très technique circuit du Val de Vienne appelant à l’expérience des pilotes, avant d’arriver en Terre Limousine, au Parc Fermé de Limoges. Le deuxième stop sur le circuit du Val de Vienne a eu son lot de péripéties et offrant au public un joli spectacle. Laurent et Marion Desplaces #231 ont dû abandonner la course, le moteur de la Jaguar Type E
3.8 de 1962 ayant cassé. La bataille fit rage entre la Shelby Cobra menée par Thierry Boutsen #218 et la Ferrari 365 GTB/4 Gr.IV de Jérémy Lancksweert #273, terminant la course en 4 et 5ème position en 44’15 et 44’39. À quelques secondes de la victorieuse Porsche 911 Carrera RX 3.0 d’Emmanuel Brigand #262.
Au petit matin de cette 3ème étape du Tour Auto, les premières voitures ont quitté le
Parc Fermé de Limoges en direction de Bordeaux. Pas de passage sur circuit aujourd’hui, mais 442 km marqués par trois spéciales sur routes fermées à travers le Perigord noir et ses sites troglodytiques, les coteaux de Monbazillac et les prestigieux vignobles de l’or rouge Bordelais, Saint-Emilion. Après une halte dans le magnifique Château de la Bourlie pour le déjeuner et une épreuve spéciale

Le Tour Auto prend des accents de sud-ouest pour cette 4ème étape. Cette après-midi sur le circuit de Nogaro, les trois pilotes de tête en lice pour la victoire dans la catégorie VHC se suivaient de près pour défier les chronos. Thierry Boutsen termine en 14’23 devant Damien Kohler #212, 14’31 et Raphaël Favaro, 15’04.
La dernière journée a été cadencée par trois épreuves chronométrées sur routes fermées, dont la dernière en Andorre. C’est déjà l’heure de révéler les vainqueurs des
sections Régularité et Compétition ? Et cette année, c’est la Belgique qui est en tête ! Seules les voitures inscrites en VHC : Véhicule Historique de Compétition peuvent prétendre au titre de vainqueur du Tour Auto.
LE PODIUM DE LA CATÉGORIE REGULARITÉ
1/ Jean-Jacques Martens et Aswin Pyck #34 Volvo PV 444
2/ Gérald d’Incau et Nicolas Pagano #22 Jaguar E-Type 3.8

3/ Martin H. Sucari et Pedro San Martin #41 Porsche 356 (A) 1600 Coupé
LE PODIUM DE LA CATÉGORIE COMPETITION,

1/ Thierry Boutsen et Hervé Ordioni #218 Shelby Cobra 289
2/ Raphaël Favaro et Thomas de Saulieu #211 Lotus Elan 26R
3/Damien Kohler et Sylvie Laboisne #212 Shelby Cobra 289
Crédits photos : René, Julien Hergault, Nicolas Brémaud.
par Michel Morillon | Mai 1, 2022 | AUTO, COMPÉTITION CIRCUIT, EN BREF, SPORT AUTO
Moins d’un an après la révélation de la maquette qui présentait son concept et seulement cinq mois après le début de son programme d’essais en piste, le team Peugeot Total Energies dévoile aujourd’hui à Portimao, sa voiture de course : la PEUGEOT 9X8, Hypercar 4 roues motrices Hybride (électrique). Celle-ci fera en juillet ses débuts en compétition à Monza, pour la 4e manche du Championnat du Monde d’Endurance 2022 de la FIA (WEC). Le compte à rebours pour PEUGEOT est déclenché.
Cette Hypercar disruptive, qui se distingue tout d’abord par l’absence d’un aileron arrière, est conforme au nouveau règlement Le Mans Hypercar (LMH) ACO/FIA, qui privilégie des programmes plus accessibles que le LMP1 mais tout aussi compétitifs. Elle reflète la stratégie de PEUGEOT : une allure unique caractérisée par sa posture féline et sa silhouette d’une pureté inédite, une identification de marque forte avec des optiques et une signature lumineuse à trois griffes, typique des modèles de production, une mise en avant de ses savoir-faire technologiques, une hybridation électrification indispensable à la transition énergétique, une exigence d’excellence en compétition.
En 2023, le Team Peugeot TotalEnergies participera à l’édition du centenaire des 24 Heures du Mans, face à de nombreux concurrents internationaux, qui auront opté pour des LMH comme PEUGEOT ou des Le Mans Daytona Hybrid (LMdH). Ce rendez-vous, qualifié par de nombreux spécialistes de sommet du nouvel âge d’or de l’Endurance, s’annonce d’ores et déjà historique. Même si la 9X8 n’est pas en piste en 2022, PEUGEOT a souhaité aller dès cette année à la rencontre de ses fans pendant et autour des 24 Heures du Mans. En association avec l’Automobile Club de l’Ouest, une exposition intitulée « ALLURE – LE MANS » et consacrée à l’épopée de la marque PEUGEOT dans la Sarthe ouvre ses portes le 21 Mai au musée des 24 Heures du Mans. La maquette originale de la PEUGEOT 9X8 y figurera en bonne place jusqu’en septembre.
Six pilotes composeront les deux équipages alignés en Italie, pour les 6 heures de Monza, le 10 juillet. Il s’agit de Paul Di Resta (ECO), Loïc Duval (FRA), Mikkel Jensen (DAN), Gustavo Menezes (USA/BRA), James Rossiter (GBR) et Jean-Eric Vergne (FRA). La composition des équipages sera officialisée dans les semaines à venir, suite aux derniers tests réalisés avant l’entrée en compétition. Les PEUGEOT 9X8 seront également engagées aux 6 Heures de Fuji, en septembre, puis aux 8 heures de Bahreïn, en novembre.
par Michel Morillon | Mar 2, 2022 | AUTO, COMPÉTITION CIRCUIT, EN BREF, SPORT AUTO
De Paris à Andorre en passant par La Baule, Limoges, Bordeaux et Pau, la 31ème édition approche à grands pas. À découvrir sans plus attendre quelques-uns des véhicules phares de ce rallye tant attendu.
EN RÉGULARITÉ
Charles Beau de Lomenie engagera sa Panhard Dyna X87, accompagné de son co-pilote Stéphane Philippeau. Présentée pour la première fois en 1946 au salon de Paris, Panhard commercialise sa première voiture de série. Elle possède un tout petit moteur 850 cm3 avec le fameux bi-cylindre Panhard, qui produit 38 chevaux. Sa carrosserie en aluminium et son faible poids lui permettront d’atteindre une performance honorable entre 100 et 130 km/h. Bien que ce ne soit pas la voiture de course la plus rapide, la Panhard Dyna X87 est une habituée des compétitions, plusieurs versions de la Panhard Dyna X seront vues en course, entre les 24 Heures du Mans en 1950 où la bataille avec les Renault 4CV fut ardue, ou encore le Tour de France ou elle finira quatrième au classement général.

photo Marc Vorgers
Dans le registre des « petites » voitures à suivre cette année, on découvrira la BMW Isetta 600, un modèle à trois roues qui loge tout de même quatre personnes ! Aussi insolite qu’exceptionnelle, cette mini voiture fut produite à 35 000 exemplaires entre 1957 et 1959. Les liaisons seront longues pour Marie-Christine Perin et sa co-pilote mais elles pourront découvrir les paysages magnifiques du parcours et nous, nous aurons plaisir à la voir sillonner les routes de Paris à Andorre.
La Volvo PV 544 de 1960 est engagée par Peter Kappeler et Marie Tourneur. Cette petite berline 2 portes, est un modèle dérivé de la mythique PV 444 et produite en parallèle de la série Amazon sortie en 1958. La particularité de la PV 544 vient de la fiabilité sans précédent de sa mécanique et de son moteur légendaire le B18 (1 800 cm3) qui développe 75 chevaux. Il est même dit que certains ont atteint les 3 millions de kilomètres ! Couplée à sa performance, la PV 544 fut un véritable succès en rallye entre 1959 et 1965.
EN COMPETITION

photo Mathieu Bonnevie
En 2022, nous célèbrerons le 50ème anniversaire du doublé des Ferrari 365 GTB4 Gr. IV 1972 et la victoire de Jean-Claude Andruet au Tour de France Automobile sur celle que l’on surnommait déjà « Daytona ». Un succès qui s’est confirmé avec 3 victoires dans la classe GT en 72,73 et 74 aux 24 Heures du Mans. Considérée comme la dernière des GT construites pour la compétition, elles pouvaient aussi être très performantes sur route, d’où leurs nombreuses participations au Tour de France Automobile. Un prototype, 15 voitures préparées par Ferrari et huit par des écuries privées et reconnues par la marque au cheval cabré ont été construites.

PhotoClassicRacing
Depuis ses débuts en compétition en 1965 jusqu’à aujourd’hui, la 911, véritable machine à gagner est une des voitures phares de la compétition automobile. Cette année, on suivra de près les chronos des 911 Carrera 3.0 RSR de 1975, un modèle spécialement conçu pour la compétition. L’exemplaire présenté ici « Christine Laure » est engagé par Richard Hywel Evans et Richard Chapman. Ce bolide ne nous est pas inconnu avec ses trois participations au Tour de France en 1975, 1976 et 1978. En 76, c’est Thierry Sabine, célèbre pilote à l’origine de la création du Paris-Dakar en 1978 qui était au volant de cette bombe.

photo Julien Hergault
Après l’impressionnante Matra Ms 650, John of B sera de retour cette année avec la voiture la plus emblématique de la marque avant l’aventure Formule 1, une Ligier JS2. Avec 460 chevaux sous le capot, cette fusée est une habituée des rallyes et des courses sur circuit : Mugello, Dijon, Monza, Spa ou encore les 24 Heures du Mans. En 2018, nous avions eu la chance d’avoir 2 Ligier, une JS2 de 1973 aux couleurs de BP et la fameuse JS 2 DFV dans une configuration Le Mans 1975 que nous retrouverons cette année.
par Michel Morillon | Fév 2, 2022 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
2 ans après sa dernière édition, la version historique du Rallye Monte-Carlo fait son retour cette année après une édition annulée pour cause de pandémie l’an passé. Cette 24e édition se caractérise ainsi par le retour des parcours de concentration, avec notamment le choix de villes de
départ emblématiques : Bad Hombourg, Milan et Reims. Trois itinéraires pour une destination commune : Monte-Carlo.
L’itinéraire proposé 17 spéciales de régularité (SR), des épreuves toutes aussi remarquables les unes que les autres, qui ont permis au Rallye Monte-Carlo de construire sa légende. Et ils seront encore nombreux à vouloir se bagarrer pour la plus haute marche du podium et tenter ainsi de succéder à Henrik Bjerregaard et Jaromir Svec, derniers vainqueurs en date sur Ford Escort RS2000 MkII de 1979…
Ce sont officiellement 256 concurrents qui ont pris le départ du 24e édition du
Rallye Monte-Carlo Historique depuis 3 villes dont les noms résonnent dans l’histoire
du Monte-Carlo: Bad-Hombourg, Milan, et Reims.
Parmi les concurrents on retrouve des têtes connues, Bruno Saby et son fidèle coéquipier Denis Giraudet venus en voisin se mesurer avec une Ford Capri 2300 S. Carlos Tavares PDG de Peugeot associé à Richard Mille ( les montres du même nom) pilote une icône du Monte- Carlo
: la Lancia Sratos. Un équipage a attiré notre attention, il s’agit du n°184 Eric Douart / Guy Chriqui sur une Jaguar MK2 3,8 litres qui court pour réunir des dons pour une association d’aides aux enfants attend de maladies rares. Ils ont décoré leur voiture de 2700 étoiles correspondant aux 2700 kilomètres du Rallye.
Le règlement du Rallye Monte-Carlo Historique accepte les véhicules ayant participé au moins une fois à l’épreuve. Parmi les véhicules les plus originaux, on trouve une Renault Frégate de 1958, une Ford Falcon de 1964, une Citröen Dyane 6 de 1976 ou une série de modèles venues des
pays de l’Est : Polski Fiat 125P, Moskvitch 408 et Skoda 130 RS.
Les premières hostilités chronométrées débutent après l’étape de concentration, au départ de Monaco pour se rendre à Valence.. Avec 4 SR à disputer, cette première vraie journée de course n’est pas de tout repos. Au soir de cette journée, c’est l’équipage n°23 Aiolfi Maurizio / Merenda Carlo – Lancia Beta Coupé 1800 de 1975 (H) qui occupe la première place du Classement Général.
Le Monte-Carlo et l’Ardèche, c’est une grande histoire. C’est l’occasion pour le Rallye Monte-Carlo Historique d’offrir à l’ensemble des amoureux de l’épreuve une cure de nostalgie à travers des hauts lieux mythiques. Saint-Andéol-de-Vals, Antraigues-sur-Volane, Burzet, Lachamp-Raphaël, Saint-Agrève,
Saint-Bonnet-le-froid, Lalouvezc, de grandes spéciales au programme du jour, le tout dans une ambiance très particulière. A la mi-journée, les concurrents font une halte à la légendaire « Remise d’Antraigues-sur-Volane » chez l’ami Yves Jouanny qui offre la traditionnelle tarte aux pommes, un encas bienvenu avant de s’attaquer à une fin de journée plutôt difficile.
Au soir de cette journée, à l’issue de l’étape de classement Valence-Valence, 3 équipages ont creusé un petit écart et le podium est le suivant : 1e n° 23 (Lancia Beta 1800) Aiolfi Maurizio / Merenda Carlo – 2e n° 45 (Porsche 911) – 3e n° 125 (Porsche 911 T 2,4).
Ce sont 230 équipages qui prennent le départ de l’étape commune sur les routes de la Drôme et des Hautes-Alpes avec de nouvelles spéciales à parcourir avec de la neige, du verglas, des routes gravionneuses et sinueuses. Une étape qui laisse des traces, et se termine dans la confusion avec l’annulation de la SR 12 La Cîme
du Mas / Col Gaudissart, le juge de paix de cette journée, pour cause de météo exécrable mêlant chute de neige et rafales de vent. Les équipages sont dirigés sur l’itinéraire de déviation après le passage des 33 premiers concurrents, dont 16 malheureusement ont du faire demi-tour en raison des importantes chutes de neige.
Ce sont 226 concurrents qui s’élancent pour la deuxième partie de l’Étape Commune, au départ de Valence. Le Rallye a quitté la Drôme pour prendre la direction des Hautes-Alpes, des Alpes-de-Haute-Provence et des Alpes-Maritimes. Un air de WRC règne ce matin sur les épreuves au programme. En effet, 2 des 3
spéciales de régularité empruntaient les itinéraires inscrits au parcours du Rallye Monte-Carlo quelques jours auparavant : Sisteron / Thoard & Rouaine / Entrevaux. Puis retour à Monaco avant d’entamer l’Étape Finale de ce 24e Rallye Monte-Carlo Historique. En tête depuis samedi
matin, les italiens Aiolfi / Merenda sur Lancia Beta Coupé 1800 (n° 23), ont connu une étape compliquée. Ce sont les frères Cornet de Ways Ruart alors 2e qui prennent la tête du classement général sur leur Porsche 911 (n°45). Tout se jouera dans les lacets du Turini, un grand moment pour les équipages rescapés.
La nuit du Turini a rendu son verdict et ce sont les jumeaux Belges, Philippe et Antoine Cornet de Ways Ruart (Porsche 911 N° 45), en tête de la course depuis le départ de Valence, qui gagnent le 24e Rallye Monte-Carlo Historique et succèdent ainsi à Henrik Bjerregaard et
Jaromir Svec, derniers vainqueurs en date sur Ford Escort RS2000 MkII.
Gros succès populaire de ce 24e Rallye Monte-Carlo Historique, des centaines de spectateurs et de passionnés étaient massés le long des routes pour admirer toutes ces
belles cylindrées.