SALON RETROMOBILE 2024

SALON RETROMOBILE 2024

QUEL SERA LE VÉHICULE ÉGÉRIE DE CETTE ÉDITION 2024 ?

Après Citroën en 2019, Alfa Roméo en 2020, Jaguar en 2022 puis Porsche en 2023, l’équipe Rétromobile a cette année décidé de porter son regard outre-Manche. Et il n’a pas fallu longtemps avant qu’elle ne tombe sous le charme d’un véhicule vert anglais aux formes arrondies et à la silhouette profilée. Trêve de suspense, attachez vos ceintures… le véhicule qui ornera l’affiche officielle Rétromobile 2024 est la MG EX 181 !

MG EX 181 : LE STYLE ET LA VITESSE À L’ANGLAISE. Lorsque l’on évoque la MG EX 181, deux éléments viennent immédiatement à l’esprit.

Son design tout d’abord : avec ses lignes futuristes évoquant tantôt un avion à réaction, tantôt un vaisseau spatial, celle qu’on surnomme la « Roaring Raindrop » est en rupture totale avec son époque. Un aspect d’autant plus renforcé par sa robe verte, qui n’est pas sans rappeler le « British Racing Green ».

Sa légende de briseuse de record ensuite : en 1957, sur le lac salé de Bonneville dans l’Utah, le pilote britannique Stirling Moss atteint la vitesse folle de 245,64 mph (environ 395,31 km/h). La MG EX 181 est alors équipée d’un moteur de MGA Twin Cam turbo-compressé de 1500 cc développant 290 ch à 7300t/min et signe, de fait, un nouveau record du monde de vitesse. Nouvelle tentative deux ans plus tard, en 1959, avec Phil Hill et un moteur poussé à 300ch. Cette fois, le constructeur anglais franchi la barre symbolique des 250mph en portant le record à 410,5km (254,91mph).

Plus de six décennies plus tard, la MG EX 181 profite désormais d’une retraite bien méritée dans l’exceptionnel British Motors Museum situé à quelques dizaines de kilomètres de Birmingham, en Angleterre.

TOUR AUTO 2023 : UN ÉQUIPAGE GIRONDIN DANS LA COURSE !

TOUR AUTO 2023 : UN ÉQUIPAGE GIRONDIN DANS LA COURSE !

Nicolas Leroy-Fleuriot / Adrien Audibert au volant de la BMW M1 Procar

La première journée longue se révèle relativement difficile… comme chaque année, n’ayant pas roulé avec la M1 depuis un an et avec une nuit un peu trop courte pour cause de boulot urgent, c’est physiquement très difficile. Mais nos girondins prennent vite leurs marques. Ajouté aux pneus mixtes et non pas sec comme nous l’aurions souhaité sur le circuit de Dijon-Prenois, un circuit qu’ils connaissent bien et la fatigue accumulée, la journée fût longue. Mais sur les magnifiques routes de liaison, un vrai régal comparé au trajet Paris – La Baule de l’an dernier

« Cette 2ème journée conduira Nicolas et Aurélien de Beaune à Clermont-Ferrand en traversant les superbes paysages de la Bourgogne ! “Nous attaquons la matinée avec une course sur le circuit de Bresse. Un tracé pas vraiment adapté à notre monture, très sinueux et pas très large, une course délicate d’autant que nos pneus intermédiaires nous lâcheront dès le cinquième tour… heureusement qu’il n’y en a que huit…“ Une journée complétée par deux épreuves chronométrées sur routes fermées, cette fois avec des pneus parfaits.

La journée se conclut à Clermont-Ferrand, et la M1 fonctionne comme une horloge, avec un plaisir maximum et un bond au classement en passant sixièmes de leur groupe…

Entre Clermont Ferrand et Valence, terme de la 3ème étape, de superbes paysages, du Puy de Dôme et du Rhône, avec une épreuve sur le mythique circuit de Charade. Mais bis repetita, en dépit de 4 pneus pluie neufs et d’une température plutôt fraîche les gommes de la BMW M1 seront détruites après 10 minutes d’essais libres et de 4 Tours de course obligent Nicolas à sérieusement lever le pied et à freiner au panneau vraiment pas trop tard…

La seule complication de ce tour pour l’équipe vient des pneus. En fait, l’impossibilité de trouver des pneus secs sur le marché, la seule marque qui fabrique les pneus acceptables pour le Tour Auto (et encore avec une dérogation car ils ne sont pas homologués), c’est AVON. Mais voilà, AVON à été racheté par GOODYEAR et l’usine d’Angleterre ne produit plus rien. “En conséquence, nous n’avons pu y trouver que des pneus pluie qui se dégradent sérieusement au bout de 4 tours de circuit sur piste sèche et qui nous ont sacrément handicapé“ comme le précise Nicolas. 

La première épreuve spéciale de la journée, disputée sous un abat d’eau, les pneus pluie de la M1 seront parfaitement adaptés, sauf que l’épreuve est sagement annulée par l’organisation, tant il y eu des sorties de route chez les concurrents précédents qui eux avaient pris le départ. Notamment Thierry Boutsen, ex-pilote de F1, et leader de la course, qui détruit sa Cobra après un sacré vol plané…

La dernière spéciale de la journée avant de rallier Valence fut un morceau de Bravoure entre chien et loup et sous une pluie battante… Ce qui conduit Nicolas à préciser… “Nous sommes ce soir à Valence et juste contents d’être encore en vie !!!“

La 4ème journée conduira les concurrents de Valence au Circuit Paul Ricard à travers les superbes paysages du sud de la France et du Var notamment. 2 spéciales au menu. La célèbre spéciale de Saint Nazaire le Désert, une spéciale étroite, sans piège particulier car la route est sèche. Nicolas décide de monter le rythme et lâcher les chevaux… Comme sur la spéciale au Mont Ventoux, une route plus large et bien sèche, l’équipage de la M1 passe clairement à l’attaque…

Et ça paiera avec un bond au classement à l’arrivée de la deuxième, nous voici premier de notre groupe, le groupe i et 18ème au général toutes voitures confondues. Mais la suite s’avèrera moins drôle ! En effet, à force d’attaquer, un triangle de suspension arrière se casse en sortie de seconde spéciale ! Mais une bénédiction sera présente pour l’équipage : Le garage BK Auto à Apt qui nous aura mis gracieusement à disposition tout le matériel nécessaire à la soudure. Le triangle est réparé en moins d’une heure… et l’équipage repart… sans pénalité !

Cette dernière journée conduira l’équipage à Cannes, terme du Tour Auto. Pas de course sur circuit aujourd’hui, mais 3 épreuves chronométrées dans le pays Varois et à Fayence à 30 km de Cannes pour la dernière. L’équipage de la BMW M1 Procar a fait le job.

Résultat, un meilleur temps en spéciale et une place de leader du groupe I que l’on ne quittera plus jusqu’à l’arrivée, 3ème du Groupe mixte H/I et 13ème au général toutes voitures confondues… Que demander de plus ?

La plus belle anecdote de ce Tour Auto pour l’équipage CHÉOPS TECHNOLOGY fut aussi magique : ce fut l’occasion pour Adrien de retrouver son frère jumeau qu’il avait perdu de vue depuis bien longtemps.

Le dernier mot reste au pilote – gentleman, chef d’entreprise reconnu, Nicolas Leroy Fleuriot : “ Personnellement, c’était mon 10eme Tour Auto, et de loin le plus beau tant en terme de routes empruntées, que de spéciales ou de variété des circuits. En outre l’organisation Peter Auto fut absolument parfaite. Il n y’a pas l’ombre d’un reproche à faire cette année“.

Rendez-vous est pris pour les 30 juin, 1er et 2 juillet au Mans Classic avec une Ford GT40 pour le centenaire des 24h du Mans ! Nous y serons !

50 véhicules électriques sur la même ligne de départ

50 véhicules électriques sur la même ligne de départ

Dimanche 26 mars, l’équipe de la chaîne YouTube “La Chaîne EV”, spécialisée dans les essais chiffrés de voitures électriques, a réuni à Biganos, sur le Bassin d’Arcachon, dans le cadre d’un événement intitulé « MEGA Challenge », 50 véhicules différents dans un but précis : mesurer et comparer l’efficience, et donc l’autonomie, de chaque modèle. Des résultats riches d’enseignements, classés et analysés par Alexandre HOMBERGER et Jean-Christophe GIGNIAC, les fondateurs de « La Chaîne EV ». La vidéo de l’événement est disponible sur la page YouTube de « La Chaîne EV », à l’adresse suivante : https://youtu.be/HY1pkv5yXQs. L’objectif du MEGA Challenge : mesurer l’efficience des véhicules électriques. Alexandre HOMBERGER et Jean-Christophe GIGNIAC, les fondateurs de « La Chaîne EV », ont vu les choses en grand : essayer et mesurer 50 voitures électriques en même temps ! Le MEGA Challenge était né. L’enjeu de cet événement était simple : faire rouler les 50 véhicules au même moment, sur la même route, avec les mêmes conditions météo, les mêmes conditions de circulation et à la même vitesse, le meilleur moyen de comparer efficacement leurs consommations !

50 personnes ont été sélectionnées par les équipes de « La Chaîne EV ». Tous les types de voitures étaient représentés dans le cadre de ce challenge, de la moins chère (Dacia Spring) à la plus exubérante (Tesla Model X Plaid), sans oublier les autres modèles de la gamme Tesla, l’iconique ID.Buzz ou encore des voitures non encore disponibles en France, comme la Polestar 2 ou la Smart #1. Deux motos ont aussi participé à l’événement !

L’itinéraire choisi constituait en un parcours de 96 km au cœur du sud du Bassin d’Arcachon, découpés en 3 grandes zones : une zone urbaine, une zone de route et une zone d’autoroute. Le temps de parcours était de 1h45 environ. La météo était mauvaise, environ 14 degrés, avec de la pluie et des rafales de vent prévues jusqu’à 100km/h.

Le classement final :

Classement Moto

Zero S consommation 4,65 kWh/100 autonomie 310 km

Energica Eva Ribelle 6,9 kWh/100 autonomie 274 km

Classement Auto

Hyundai Ioniq 28 Executive 2019 11,1 kWh/100 autonomie 252 km

Dacia Spring 11,1 kWh/100 autonomie 225 km

Seat Mii Electric 11,5 kWh autonomie 281 km

75e RALLYE RHONE CHARBONNIERE : UN NOUVEAU FORMAT.

75e RALLYE RHONE CHARBONNIERE : UN NOUVEAU FORMAT.

Le 75e Rallye Rhône Charbonnière, 2e manche du Championnat de France fait peau neuve, un nouveau parcours remodelé pour réduire les liaisons routières tout en conservant un ratio record de 42% de chrono.

Les 115 équipages du Rallye moderne et les 23 engagés du Rallye VHC vont découvrir de nouvelles spéciales sur un tracé très sélectif autour des monts du Lyonnais et de la vallée d’Azergues.

On retrouve les animateurs du Championnat de France, sans Nicolas Ciamin engagé au rallye de Croatie. Parmi les favoris, on peut citer Yoann Bonato (Citroën C3 Rally2), après un rallye du Touquet en demi-teinte, il doit reprendre ses marques. Eric Camilli (Citroën C3 Rally2) pour son retour en Championnat de France devrait être aux avant-postes et Hugo Margaillan est en pleine confiance dans la Citroën C3 R5/Rally2. Les outsiders sont nombreux : William Wagner, Thomas Chauffray, David Salanon, 4 victoires au Charbo, (VW Polo GTi Rally2), Léo Rossel (Citroën C3 Rally2), Patrick Rouilliad et Eric Mauffrey ( Skoda Fabia Evo Rally2).

La première journée se déroule sur un terrain sec et dès les premiers chronos, une hiérarchie se dessine. Yoann Bonato a pris les choses en main, il prend la tête du Rallye mais son avance est fragile et au terme de la première

étape, il rejoint Charbonnière avec 2’’4 d’avance sur Eric Camilli et 6’’5 sur Hugo Margaillan, premier leader de la journée mais une petite  faute dans l’ES4 lui fait perdre du temps. La deuxième étape  va être décisive et on annonce une météo incertaine.

La matinée est sèche mais le ciel menace, le choix des pneus va être déterminant. Avec un mauvais choix de pneu, Yoann Bonato (Citroën C3 Rally2) voit Hugo Margaillan (Citroën C3 Rally2) et Eric Camilli (Citroën C3 Rally2) remonter et même le dépasser. A la mi-journée c’est Hugo Margaillan qui prend la tête du Rallye avec 4’’6 d’avancesur Eric Camilli et 5’’4 sur Yoann Bonato.

Tout reste à faire sur la 2e boucle de trois spéciales avec la pluie qui fait son apparition. C’est Eric Camilli qui décroche le premier, il coupe une chicane dans l’ES10 et écope de 10’’ de pénalité. Hugo Margaillan tient bon mais Yoann Bonato fait parler son expérience et emporte les deux derniers chronos. Il remporte son 3e rallye de

Charbonnière (après 2018 et 2019) avec six petites secondes d’avance après plus de 200 kilomètres chronométrés parcourus. Il devance sur Hugo Margaillian et 14’’3, Eric Camilli compète le podium 100% Citroën. Les duos Bonato-Boulloud et Margaillan-Marsault (Citroën C3 Rally2) ont le mieux tiré leur épingle du jeu et offrent un doublé au team CHL Sport Auto.

A

la 4e place on trouve Léo Rossel qui offre à Citroën un quadruplé et signe son premier temps scratch (ES 11) en Championnat de France. Il est suivi par Thomas Chauffray (VW Polo GTi Rally2) qui a mis du temps à trouver les bons réglages et remonte à la 5e place avec deux temps scratch dans l’ES 8 et l’ES10. A noter la belle performance de Jérémi Ancian, il se dirigeait vers une quatrième place avant qu’une sortie de route dans la très mouvementée avant-dernière ES ne lui coûte de précieuses minutes le reléguant à la 11ème position.

Yoann Bonato  (Citroën C3 Rally2) prend la tête du Championnat de France avec 40 points devant Hugo Margaillan (Citroën C3 Rally2) et Thomas Chauffray (VW Polo GTi Rally2).

 

En Championnat de France 2 roues motrices, la bagarre entre Cédric Robert et Raphaël Astier (Alpine A110 RGT) a été de toute beauté. Après une journée de vendredi en demi-teinte, Cédric Robert a repris l’avantage le samedi grâce à un meilleur choix de pneus. A noter la belle performance de Ludovic Jeudi qui place sa vénérable Peugeot 205 GTI 1,9 F2/14 à la 16e place du général.

Si le CFR Féminin ne comptait que deux représentantes, la qualité l’a emporté sur la quantité : Mireille Vidueira et Mélanie Tendille (Ford Fiesta ST) se sont imposées pour la deuxième fois consécutive, alors qu’Elodie Gines et Lisa Tornior étaient le premier équipage féminin à découvrir le plaisir, et l’exigence, du pilotage d’une Alpine A110-RGT.

CLASSEMENT* du 75ème RALLYE RHÔNE-CHARBONNIÈRES :

1. BONATO Yoann – BOULLOUD Benjamin (Citroën C3 – Rally2 – CHL Sport Auto) – 1:46:33,1

2. MARGAILLAN Hugo – MARSAULT Laëtitia (Citroën C3 – Rally2 – CHL Sport Auto) + 00:06.0

3. CAMILLI Eric – DE LA HAYE Thibault (Citroën C3 – Rally2 – PH Sport by Minerva Oil) + 00:14.3

4. ROSSEL Leo – MERCOIRET Guillaume (Citroën C3 – Rally2 – PH Sport by Minerva Oil) + 00:22.3

5. CHAUFFRAY Thomas – CHAUFFRAY Pauline (Volkswagen Polo GTI – Rally2) + 01:33.5

6. ROBERT Cédric – DUVAL Matthieu (Alpine A110 – RGT – Team Bonneton HDG) + 02:13.3

7. ASTIER Raphaël – GIRAUDET Denis (Alpine A110 – RGT – CHL Sport Auto) + 02:52.5

8. SALANON David – DEGOUT Jérôme (Volkswagen Polo GTI – Rally2) + 03:28.3

9. ROUSSET Eric – SAUCE Christophe (Citroën C4 WRC) + 03:37.8 / HORS CHAMPIONNAT

10. MAUFFREY Eric – SILVESTRE Corentin (Skoda Fabia Evo – Rally2) + 03:55.3

Le prochain rendez-vous du Championnat de France au rallye Antibes Côte d’Azur verra la retour de Nicolas Ciamin vainqueur du Rallye du Touquet.

PHOTOS MICHEL MORILLON

TOUR AUTO 2023, UN SPECTACLE AUTOMOBILE TOUJOURS TRES ATTENDU.

TOUR AUTO 2023, UN SPECTACLE AUTOMOBILE TOUJOURS TRES ATTENDU.

La 32ème édition du Tour Auto est lancée avec un itinéraire reliant Paris à Cannes. Durant cinq jours, les concurrents se mesurent sur quatre circuits (Dijon-Prenois, Bresse, Charade, Paul Ricard) et dix épreuves

 

spéciales. Un programme qui mène la caravane du Tour Auto à Beaune, Clermont-Ferrand, Valence et au Castellet avant de terminer sa route sur la « French Riviera » à Cannes. Les 236 équipages de 16 nationalités arrivent des quatre coins de du monde.

 

Comme toujours, des voitures sont mises à l’honneur et ils pourront, cette année, (re)découvrir des marques anglaises disparues comme AC Ace Bristol ou Zephyr, Austin Healey 100/4 M, Frazer Nash Le Mans Coupé, Healey Silverstone, Jowett Jupiter, MGA Twincam, Morris Cooper S, Sunbeam Alpine ou encore Triumph TR2 et

TR3. Parmi les personnalités on peut citer Henri Pescarolo et son co-équipier Michel Périn, Thierry Boutsen, vainqueur du Tour Auto 2022, les ouvreurs Ari Vatanen et Eric Hélary, et enfin, Jean-Pierre Lajournade, double vainqueur en 2015 et 2016 du Tour Auto, qui tire sa dernière révérence. Cette année c’est le château de Vaux le

 

Vicomte, perle de l’architecture du XVIIème, qui donnera le ton de ce 32ème Tour Auto. Puis rendez-vous sur la Côte d’Azur, après 2000 kilomètres de routes pittoresques jalonnées d’épreuves chronométrées sur circuits et routes fermées.

Après les routes pittoresques au cœur du Parc Naturel Régional des Forêts, les concurrents se présentent à la première épreuve sur route au bord du Lac de la Vingeanne. Ce sont les plus avisés qui ont avancé leurs pions…

tels Nigel Armstrong et Mark Freeman dans une Shelby Cobra 289 (#206) de 1965 qui s’imposent lors de cette première épreuve spéciale. Le circuit de Dijon Prenois, une piste bien connue de nombreux pilotes, tels qu’Alain Prost, René Arnoux, offre à Thierry Boutsen et son co-pilote Hervé Ordioni l’occasion de se mettre en avant en se plaçant en première position de la catégorie Compétition au volant de la Shelby Cobra 289 (#201). 

La 2ème journée de compétition démarre par une mise en jambes sur le circuit de Bresse, un rendez-vous classique du Tour Auto. Cette 2ème épreuve circuit confirme la bonne forme de  Thierry Boutsen et Hervé Ordioni qui placent leur Shelby Cobra 289 sur la plus haute marche.

II reste encore deux spéciales chronométrées à parcourir avant de rejoindre la ville étape de Clermont-Ferrand. La Côte Mâconnaise,  plutôt vallonée dans les vignobles du Mâconnais donne l’avantage à l’équipage français

Bertrand et Anne Penlae qui décrochent  le meilleur temps avec leur Porsche 911 2,0L de 1965. Puis direction la Côte Roannaise à travers les monts du Beaujolais et du Lyonnais, et  ce sont le pilote aixois Mr John of B et son co-pilote Sibel dans la Ferrari 512M qui décrochent le meilleur temps. Un monstre sacré de l’Endurance qui vient clairement de tenir tête aux bêtes de rallye durant l’épreuve.

Au menu de cette troisième journée, un circuit en montagne, deux épreuves spéciales sur route et une météo capricieuse qui s’est invitée dans la compétition, en perturbant significativement le déroulé. La journée démarre  sur le circuit de Charade, les spectateurs assistent à une belle bataille entre la Ford GT 40 #216 d’Emile

Breittmayer et la Shelby Cobra 289 #201 de Thierry Boutsen. C’est finalement l’équipage Breittmayer/Thomas #216 qui remporte la victoire dans la catégorie compétition. Malheureusement c’est l’abandon pour l’équipage de la Ferrari 512M,  victime d’un accrochage avec un concurrent sur le circuit de Charade, la magnifique Ferrari

est très endommagée et doit abandonner. L’itinéraire conduit les équipages depuis les monts d’Auvergne vers ceux d’Ardèche au départ de  l’EC7 ‘Le Pays de Monfaucon. Cette longue spéciale de plus de 20 km provoque un changement en tête du classement, Thierry Boutsen, incontestable leader du classement depuis le départ, est sorti de la route. Roue avant-droite arrachée, la Shelby Cobra 289 #201 n’ira pas plus loin. C’est Sébastien Berchon qui a hérité du leadership avec sa Jaguar E-Type 3.8 de 1963 #203.

Le vendredi est le jour traditionnel de l’inversion des plateaux. Les derniers arrivés de la veille, la Régularité partent les premiers. Découverte du Parc Naturel régional des Baronnies, puis c’est au tour du Géant de Provence, le Mont Ventoux d’offrir ses somptueux paysages, dont le col des Tempêtes, un chemin annonçant le circuit Paul

Ricard, la fin de cette quatrième étape. L’épreuve sur route de SAINT NAZAIRE LE DESERT est un terrain de jeu privilégié pour les rallyes internationaux depuis de nombreuses années. Depuis l’abandon de Thierry Boutsen (Shelby Cobra 289 #201), Sébastien Berchon et Sébastien Bordier (Jaguar Type E 3.8 #203) commencent à envisager  la victoire, pendant qu’Emile Breittmayer et Alexis Thomas (Ford GT40 #216) engrangent les victoires sur circuit ou en spéciale. Le Mont Ventoux est un compagnon de l’automobile depuis son origine. Sans surprise, pour la seconde fois consécutive, l’équipage Breittmayer/Thomas a décroché le meilleur temps de la spéciale.

Derniers efforts de la journée pour exceptionnellement dompter son grand tracé de 5,8 km . L’équipage Breittmayer/Thomas et leur Ford GT40 #216 termine cette première journée sur les chapeaux de roue en remportant la victoire dans la catégorie Compétition. La lutte pour les autres places du podium final promet d’être

explosive jusqu’au bout, opposant Fred Wakeman et Patrick Blakeney-Edwards (Shelby Cobra 289 #211) d’une part, Patrick et Alexandre Bonnardel (Jaguar Type E 3.8 #210) de l’autre.

Même suspense sur le front de la Régularité, avec Hamoniau-Dupard (Ferrari 250 GT Berlinetta Lusso #76), Martens-Pyck (Morris Mini Cooper S #35) et Poels-Prat (Mercedes 300 SL Coupé #65) réunis en moins de 10 secondes au sommet du classement général provisoire. 

Ultime étape, aujourd’hui, ce sont donc trois épreuves spéciales sur route qui vont départager ceux qui ont encore l’espoir de monter sur le podium. C’est l’équipage Breittmayer/Thomas #216 qui fait le spectacle en remportant l’E.C. 12 très  exigeant. L’E.C. 13 sillonne le haut Verdon, une spéciale joueuse à prendre avec prudence. L’équipage #178 Fabri/Furiani au volant d’une Alfa Romeo Giulia Sprint GTA de 1965 décroche le meilleur temps. La Der des Ders, c’est un tracé à vous donner le tournis. Comme ces derniers jours c’est l’équipage Emile Breittmayer et Alexis Thomas qui termine le rallye en beauté avec le meilleur temps de cette troisième spéciale de la journée à bord de la Ford GT40 #216. 

Puis c’est enfin le bord de mer pour rejoindre Cannes et célébrer l’arrivée du Tour Auto 2023  sur la célèbre Croisette.

Les grands vainqueurs du Tour Auto 2023 sont …

Catégorie Compétition :

Sébastien Berchon et Sébastien Bordier dans la Jaguar E-Type 3.8 de 1963 (#203) (voitures de pré-66) sont les grands vainqueurs de la catégorie Compétition du groupe VHC.

La première place en Groupe G (véhicules de 1966 à 1971) revient à l’équipage #269 Claudio Roddaro et Michel Speyer avec leur Porsche 911 2,3L ST de 1970.

Dans la catégorie H-I (véhicules de 1971 à 1981), nous retrouvons Olivier Pernaut et Gerry Blyenberg, équipage #253 dans une sublime Ford Capri RS 2600 de 1975.

Catégorie Régularité :

Sur la première marche du podium de la catégorie Régularité du groupe VHC, nous retrouvons Eric Hamoniau et Jérôme Dupart dans la Ferrari 250 GT Berlinetta Lusso de 1963 (#76) .

L’équipage a été très régulier tout au long du rallye, jonglant entre la 5ème et la 3ème place dans le classement général par étape, leur assiduité les a propulsés à la première place. Il devance l’équipage 35 MARTENS Jean-Jacques / PYCK Aswin Morris Mini Cooper S 1275 (#35) et Mercedes-Benz 300 SL Coupe (# 65) de POELS Dominique / PRAT Stéphane.

PHOTOS MICHEL MORILLON

PREMIÈRE MONDIALE DE L’ID7 by VOLKSWAGEN

PREMIÈRE MONDIALE DE L’ID7 by VOLKSWAGEN

Volkswagen présente la nouvelle ID.7, le premier modèle électrique de la marque sur le segment des grandes routières. Dotée d’une autonomie pouvant aller jusqu’à 700 km (en cycle WLTP selon la taille de la batterie), d’une motorisation particulièrement puissante, d’un habitacle spacieux et de technologies novatrices, l’ID.7 s’affirme comme une berline routière particulièrement confortable et permet à la gamme ID. de conquérir un nouveau segment. Le nouveau modèle de près de cinq mètres de long, équipé du nouveau concept d’affichage et de commande, dotation en équipements optionnels exclusifs se distingue par son concept de commande revisité et par la grande qualité de ses matériaux et de son design. Le lancement de l’ID.7 aura lieu cet automne en Europe

L’ID.7 est le tout premier modèle Volkswagen issu de la plateforme modulaire MEB, entièrement électrique sur le segment des grandes routières. Elle combine une aérodynamique optimisée et une nouvelle génération de moteurs plus efficients qui lui assure une autonomie remarquable.

C’est également le premier modèle de la marque à être doté du nouveau concept d’affichage et de commande à bord

Confort exceptionnel pour les passagers grâce notamment à la nouvelle climatisation, aux sièges Climatronic avec fonction massage ou encore au toit panoramique en verre intelligent « smart glas » en option.

L’ID.7 est le premier modèle issu de la plateforme modulaire MEB à être doté d’une toute nouvelle génération de moteurs à haute efficacité. Développant 210 kW / 286 ch, ce sont les moteurs les plus puissants et au couple le plus élevé de toute la gamme de modèles Volkswagen ID. Cette version équipe l’ID.7 quelle que soit la taille de la batterie choisie. Baptisé en interne APP550, ce moteur a été développé conjointement avec Volkswagen Group Components à Cassel, en Allemagne, où il est aussi produit

La principale amélioration apportée au nouveau moteur électrique concerne la consommation d’énergie. En fonction de la taille de la batterie, la voiture peut atteindre une autonomie en cycle WLTP pouvant aller jusqu’à 700 km2 et affiche des puissances de recharge allant jusqu’à quelque 200 kW. L’ID.7 démontre ainsi son caractère idéal pour les longs trajets, en particulier pour les « gros rouleurs » et les clients professionnels gérant des flottes de véhicules.

Mesurant près de cinq mètres de long, l’ID.7 bénéficie d’une aérodynamique optimisée. Son toit plongeant qui s’incline élégamment vers l’arrière, à l’instar d’un modèle coupé, contribue amplement à son formidable coefficient de traînée de 0,23 (en fonction de ses équipements). Avec son empattement allongé et ses porte-à-faux raccourcis, la voiture offre à ses cinq occupants un habitacle particulièrement spacieux.

L’ID.7 est équipée en exclusivité d’un nouveau concept d’affichage et de commande. Volkswagen a en effet pris en compte les retours de ses clients et amélioré l’expérience de commande à bord. Les principales fonctionnalités de ce nouveau concept d’affichage et de commande à bord incluses dans la dotation de série sont les suivantes :

  • Écran de 38 cm (15 pouces) pour le système d‘infodivertissement ;
  • Affichage tête haute en réalité augmentée ;
  • Nouvelle commande pour le système de climatisation intégrée au premier niveau du système d’infodivertissement, et touches favorites personnalisables ;
  • Commande tactile sensitive rétroéclairée (touch slider).

Les nouveaux sièges massants3 ou encore le toit panoramique avec contrôle électronique de luminosité (occultation variable) ne constituent que quelques-uns des exemples d’équipements optionnels de l’ID.7, disponibles généralement chez les concurrents premium que sur des modèles de segments plus luxueux. Il suffit en effet d’appuyer sur un bouton pour augmenter ou diminuer électroniquement l’opacité du nouveau toit panoramique à vitrage intelligent « smart glas » disponible en option. Comme de nombreuses autres fonctionnalités de l’ID.7, ce réglage peut aussi s’effectuer par commande vocale grâce au nouvel assistant vocal « IDA ». Les sièges avant proposés en option ont eux aussi fait l’objet d’une nouvelle conception. Pour la première fois sur un modèle Volkswagen, ils sont dotés d’un système de climatisation électronique adaptative qui permet de réchauffer ou de refroidir les sièges ainsi que de les sécher. Par ailleurs, ils disposent également d’une fonction massage exceptionnelle certifiée par l’association allemande pour la santé du dos AGR (Aktion Gesunder Rücken e.V.). La gamme d’équipements optionnels est complétée par un système sonore Harman Kardon de 700 W comprenant 14 enceintes haute définition avec speaker central à l’avant et subwoofer au niveau du coffre, qui offre une expérience sonore incomparable au sein de la nouvelle grande routière Volkswagen.

Des systèmes d’aide à la conduite améliorés

Au sein de l’ID.7, les systèmes d’assistance comme le système Travel Assist fondé sur l’intelligence en essaim* sont capables d’assurer la direction latérale et longitudinale de la voiture en cas de besoin. Ces systèmes ont été développés par Volkswagen conjointement avec CARIAD, la société du Groupe Volkswagen en charge des solutions logicielles. Ainsi, à la demande du conducteur, le système Travel Assist (Dans les limites prévues par le système) permet à l’ID.7 d’offrir son assistance pour les changements de voie sur les autoroutes à plusieurs voies à partir de 90 km/h. Le conducteur n’a plus qu’à surveiller le processus, ce qui lui simplifie considérablement la conduite. C’est aussi le cas pour les manœuvres de stationnement : la Volkswagen entièrement électrique soulage le conducteur de la même manière en assurant un certain nombre de manœuvres en toute autonomie. Ainsi, le stationnement avec fonction mémoire5 sur une distance pouvant aller jusqu’à 50 mètres permet au conducteur de surveiller la manœuvre en restant dans le véhicule ou même en dehors du véhicule, à partir de l’application pour smartphone dédiée et pour les téléphones portables compatibles.

Accélération de l’offensive électrique : dix nouveaux modèles d’ici 2026.

La nouvelle ID.7 n’est que l’un des dix nouveaux modèles électriques que Volkswagen entend lancer sur le marché d’ici 2026. Rien que cette année sont prévus les lancements de la nouvelle ID.3, de l’ID. Buzz à empattement allongé et la berline ID.7. 2026 devrait voir apparaître un SUV électrique compact1 et la version de série de l’ID. 2all, le modèle proposé pour moins de 25 000 euros. Le constructeur de Wolfsburg proposera ainsi la plus vaste gamme de modèles électriques de toute la concurrence. La nouvelle ID.7 destinée aux marchés européen et nord-américain sera construite dans l’usine Volkswagen d’Emden, et la version destinée à la Chine sera produite localement.