par Michel Morillon | Août 15, 2022 | AUTO, EN BREF, RALLYE, SPORT AUTO
L’exceptionnel tend parfois à se reproduire ! Face à l’énorme succès rencontré lors de la précédente édition et comme souhaité par le Comité d’Organisation de l’Automobile Club de Monaco, le Rallye Automobile Monte-Carlo, manche inaugurale du Championnat du Monde FIA des Rallyes 2023 (WRC), continue – pour cette édition encore – de prendre ses quartiers d’hiver en Principauté. Géographiquement plus compact, mais toujours aussi sélectif, le parcours – modifié de 50% par rapport à celui de l’édition 2022 – est doté de nouveautés comportant toujours de très nombreuses difficultés, avec des épreuves chronométrées très relevées, tracées dans les départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence.
Après trois journées consacrées aux reconnaissances, du lundi 16 janvier au mercredi 18 janvier, place à la séance de mise au point. Cette dernière est programmée le jeudi 19 janvier à partir de 09h31. Dédiée aux pilotes de Priorité 1 et interdite au public pour des raisons de sécurité, ce « Shakedown » emprunte la route du Col des Banquettes (744m) en direction de Peille, au départ de la place Saint-Sébastien à Sainte-Agnès, village du littoral le plus haut d’Europe. Une montée de 2,29 km sinueuse à souhait, qui devrait permettre aux équipages de parfaire leurs ultimes ajustements avant le départ officiel donné le soir même, à partir de 18h30, depuis l’écrin
somptueux de la Place du Casino à Monte-Carlo. Au programme de cette toute première étape nocturne « du Turini », deux spéciales totalisant 40,93 kilomètres chronométrés, composés notamment de l’inédite version de « La Bollène-Vésubie / Col de Turini » (ES 1 – 15,52 km – 20h18), avec un tout nouveau départ depuis le Camp de Millo, et de la spéciale très rythmée de « La Cabanette / Col de Castillon » (ES 2 – 25,41 km – 21h11) qui, pour la toute première fois de l’histoire du rallye, voit l’enchainement en course des cols de l’Orme (1000m), de l’Ablé (1149m), de Braus (1002m), Saint- Jean (642m) et de Castillon (706m).
Vendredi 20 janvier, cap au Nord du département des Alpes-Maritimes, pour le deuxième jour de course qui totalise 106,18 kilomètres contre le chronomètre. Avec une boucle de trois épreuves spéciales à parcourir deux fois, et une halte intermédiaire pour un regroupement et un changement de pneumatiques à Puget-Théniers, cette journée est un véritable concentré de difficultés ! Avec « Roure / Beuil » (ES 3/6 – 18,33 km – 09h14 / 14h08) à
disputer au pied du Parc National du Mercantour, via le col de la Couillole (1678m), puis l’enchaînement de « Puget-Théniers / Saint- Antonin » (ES 4/7 – 20,06 km – 10h22 / 15h16) et de « Briançonnet / Entrevaux » (ES 5/8 – 14,70 km – 11h25 / 16h19) via le Col du Buis (1196m) et le Val-de-Chalvagne, autant dire que cette 2e étape promet d’être animée !
Direction les Alpes-de-Haute-Provence pour le troisième jour de course samedi 21 janvier, qui totalise 98,43 kilomètres chronométrés. L’étape débute par la version 2020 de « Malijai / Puimichel » (ES 9/11 – 17,47 km – 09h38 / 14h08), avant de poursuivre avec le juge de paix de « Saint-Geniez / Thoard » (ES 10/12 – 20,79 km – 11h26 / 15h56) via Authon et son redouté Col de Fontbelle. Une boucle à disputer à deux reprises, entrecoupée d’un arrêt « pneumatiques » et d’un regroupement obligatoire à Digne-les-Bains, sur une Place du Général de
Gaulle récemment rénovée. Enfin, pour en terminer avec cette nouvelle journée sans assistance, les concurrents ont rendez-vous avec « Ubraye / Entrevaux » (ES 13 – 21,91 km – 17h59), à parcourir de nuit, via, comme la veille et en fin de spéciale, la route de la Clue le long du Ravin-de-Chalvagne.
En conclusion de l’épreuve, dimanche 22 janvier, quatre chronos totalisant 68,98 kilomètres à disputer, toujours sans assistance. Deux épreuves bien connues de l’arrière-pays, au Nord-Est du département des Alpes-Maritimes, à parcourir à deux reprises par tous les équipages encore en course – non limités réglementairement à 50 comme les années précédentes – pour redonner la part belle aux pilotes amateurs. Des concurrents qui vont devoir composer avec la version longue de la traditionnelle « Lucéram / Lantosque » (ES 14/16 – 18,97 km – 08h01 /
10h40) et la reprise de l’épreuve inaugurale « La Bollène-Vésubie / Col de Turini » (ES 15/17 – 15,52 km – 09h08 / 12h18), spéciale qui, lors du second passage, fait office de Power Stage. Retour prévu à Monaco vers 14h30 pour l’arrivée finale, suivie de la traditionnelle Cérémonie de Remise des Prix Place du Casino.
Epreuves, Kilométrages et Horaires donnés à titre indicatif, jusqu’à la publication officielle de l’itinéraire.
Monaco, le 22 juillet 2022
PHOTOS : Michel MORILLON
par Michel Morillon | Juil 20, 2022 | COMPÉTITION CIRCUIT, EN BREF, SPORT AUTO
En Italie, à Monza, dans le temple de la vitesse, le Team Peugeot TotalEnergies a rejoint le paddock du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA (WEC), à l’occasion de la quatrième manche, les 6 Heures de Monza. Avec ses deux Hypercars Hybrides, les PEUGEOT 9X8 #93 et PEUGEOT 9X8 #94, la toute nouvelle
équipe de Satory entame officiellement son programme de compétition, respectant ainsi parfaitement son plan de marche. Prise de contact avec ce circuit si particulier, prise de contact avec les concurrents, prise de contact avec l’organisation, le programme est intense. Aujourd’hui, les essais libres puis les qualifications, ont permis de se jauger face à la concurrence. Cette première confrontation en piste était attendue par toutes et tous, avec impatience, émotion même parfois.
LES QUALIFICATIONS ET ESSAIS LIBRES EN CHIFFRES
1066 kilomètres au total parcourus à Monza, par les 2 voitures, avant les qualifications les résultats de la qualification : Gustavo Menezes 1’37’’253, 5e chrono ; Mikkel Jensen, pas de chrono (drapeau rouge) relais maximum : 18 tours (en FP2 pour la #93) température de la piste 51 °C, température de l’air 30 °C
RETOUR OFFICIEL EN ENDURANCE
L’Endurance et PEUGEOT ont une histoire commune, riche d’expériences. En Italie, à Monza, l’ouverture de ce nouveau chapitre, avec les ambitieuses PEUGEOT 9X8, constitue un événement attendu autant par l’équipe que par les concurrents et les fans. Le Team Peugeot TotalEnergies a ainsi pris possession des stands qui lui ont été alloués, installant ses premières routines d’équipe de course. Pour célébrer cette première, immortaliser ce retour à la compétition en Endurance, première phase d’une quête audacieuse en 2023, avec un programme complet, une photo d’ensemble de l’équipe avec les deux nouvelles autos a été organisée sur la piste.
PREMIERS KILOMETRES EN MODE COMPETITION
Après 15 000 kilomètres d’essais privés, le Team Peugeot TotalEnergies a bouclé depuis hier, vendredi, 1066 kilomètres en mode compétition, à l’occasion des trois séances d’essais libres, FP1, FP2 puis FP3 des 6 Heures de Monza. Une première qui a permis à l’équipe d’Olivier Jansonnie, directeur technique du Team Peugeot TotalEnergies, de passer en revue les pneumatiques (PEUGEOT 9X8 est chaussée de Michelin de dimension 31/71-18), de tester différents programmes, de prendre globalement ses marques dans ce nouveau contexte.
Jean-Eric Vergne, Mikkel Jensen et Paul Di Resta se sont relayés sur la #93, tandis que Loïc Duval, James Rossiter et Gustavo Menezes se partageaient le volant de la #94. A chaque séance, les chronos s’amélioraient, les deux PEUGEOT 9X8 grimpant dans la hiérarchie de la feuille des temps. Les deux PEUGEOT 9X8 se sont ensuite prêtées à l’exercice de la vitesse pure, lors des qualifications, en fin d’après-midi. Gustavo Menezes a signé 1’37’’253 au volant de la #94, soit le 5e chrono de la catégorie Hypercar quand Mikkel Jensen ayant dû effectuer un reset sur la #93, n’a été crédité d’aucun chrono suite à un arrêt de la séance sur drapeau rouge. La pole position a été réalisée par Glickenhaus Racing (R. Dumas), avec 1’35’’416. Après cette première étape, rendez-vous demain, dimanche, midi, pour 6 heures de compétition ! A noter, la parade en piste, à 11h45 de la toute nouvelle Peugeot 408.
par Michel Morillon | Juil 1, 2022 | AUTO, EN BREF, SPORT AUTO
Célèbre rendez-vous des amateurs d’Automobiles, Le Mans Classic est aujourd’hui devenu le lieu des passionnés et collectionneurs de belles anciennes. Pour cette édition 2022, Artcurial Motorcars présentera, sous le marteau de Maître Poulain ses 189 Automobiles, motos et objets Automobilia. Rendez-vous, le samedi 2 juillet à partir de 11h30 sur le Circuit Bugatti au Mans !
Quelques chiffres pour illustrer cette édition 2022 : 137 automobiles de collection, compétition, sportives, Grand Tourisme, cabriolets, classiques, youngtimers et curiosités ,19 motos exceptionnelles provenant de deux collections, 33 lots automobilia, dont deux casques : l’un porté par Alain Prost en 1989 ; le second, en vente caritative, porte les signatures des vainqueurs du Tour Auto, Collection Pierre Héron : 24 voitures françaises « sortie de grange », 40 ans sous la poussière, la découverte de l’année !
The Renault Icons : 8 lots remarquables à la provenance exceptionnelle, d’une collaboration exclusive entre Renault et Artcurial Motorcars, 87 lots sans prix de réserve, 31 cabriolets pour ce début d’été. « De la Maserati A6 GCS livrée neuve en France jusqu’ à la caravane Airstream, cette édition du Mans Classic 2022 promet un spectacle aussi fort sous le marteau que sur la piste des 24 Heures ! »
Les vedettes de la vente :
-1954 Maserati A6 GCS/53 Fiandri Spyder #2071. Livrée neuve en France, 6e au général et victoire de classe au Tour de France Automobile 1954, histoire limpide et complète, palmarès documenté. Une des plus authentiques A6 GCS en existence. Estimation : 3 250 000 – 3 650 000 €
-1983 Renault RE40 #03, pilotée pour la saison 1983 par Alain Prost, quadruple Champion du monde de F1. Estimation : 800 000 – 1 200 000 €
-1958 Mercedes Benz 300 SL Roadster. Vendue neuve en Allemagne Matching numbers. Estimation : 950 000 – 1 150 000 €
– 1986 Toyota Tom’s 86C Groupe C. La seule Toyota Tom’s 86C d’usine restante. Véritable Groupe C avec historique connu. Estimation : 500 000 – 700 000 € Sans prix de réserve
– 1937 Frazer Nash BMW 328 Roadster. Provenance et historique prestigieux – ex-Earl Howe.
Restauration de haut niveau par BMW Classic. Eligible aux plus belles compétitions historiques mondiales. Estimation : 500 000 – 700 000 €
– The Renault Icons , Il y a quelques semaines, Renault, marque historique de la mobilité & Artcurial Motorcars, annonçaient le début d’une collaboration exclusive.
La vente du Mans Classic marque ainsi la première étape de ce partenariat avec 8 véhicules emblématiques proposés lors de la section The Renault Icons.
1983 Renault RE40 Formule 1 pilotée par Alain Prost .Estimation : 800 000 – 1 200 000 €
1986 Tyrrell 015 Formule 1 pilotée par Philippe Streiff . Estimation : 150 000 – 250 000 €
1991 Renault Clio 16S Groupe A ex-Carlos Tavares . Estimation : 60 000 – 100 000 € Sans prix de réserve
1999 Renault-Williams Laguna BTCC . Estimation : 40 000 – 80 000 € Sans prix de réserve
1993 Williams-Renault FW15 Formule 1 Show car . Estimation : 40 000 – 80 000 € Sans prix de réserve
1997 Benetton B197 Formule 1 Show car . Estimation : 40 000 – 80 000 € Sans prix de réserve
1970 Formule Renault ELF Gordini pour enfants . Estimation : 10 000 – 20 000 € Sans prix de réserve
1985-1986 Moteur Renault Elf V6 Turbo EF15 . Estimation : 60 000 – 100 000 € Sans prix de réserve
– Les 24 voitures françaises sorties de grange de Pierre Héron ! Depuis 60 ans, Pierre Héron, ingénieur, admirait les Delahaye, Grégoire et Talbot. Après les avoir utilisées, elles seront toutes remisées pendant 40 ans ; Artcurial Motorcars les a sorties de leur sommeil.
– Cheveux au vent ! Provenant d’un amateur de Monaco, deux grandes classiques prestigieuses dans leur version décapotable seront présentées. Incontournables et rares sur le marché, provenant de la même collection monégasque : une Mercedes Benz 280 SE 3,5L cabriolet de 1970 estimée 260 000-320 000€ et équipée de multiples options recherchées telles que la climatisation, les quatre vitres électriques et une des 26 Bentley S3 Continental Cabriolet Mulliner Park Ward en conduite à gauche de 1963 estimée 260 000 – 320 000 €. Bien entendu, on retrouvera les grandes décapotables classiques comme les Jaguar Type E cabriolet en 3,8L et 4,2L, les Porsche 911 Targa ou, plus radical, une Barquette Hommel.
par Jimmy Meloni | Juin 30, 2022 | AUTO, CHAMPIONNAT, SPORT AUTO
Nissan e.dams va se rendre à Marrakech le prochain week-end afin de disputer la 10e manche du Championnat du monde de Formule E. L’équipe est préparée à composer avec ces températures extrêmes du Maroc. Par le passé, les deux pilotes Sébastien Buemi et Maximilian Günther ont déjà réalisé de belles performances en Formule E au Maroc. Sébastien Buemi a en effet remporté le premier E-Prix de Marrakech en 2016 et a terminé deuxième en 2018, tandis que Maximilian Günther était sur le podium en 2020, la dernière fois que la Formule E s’est rendue sur les 2,99 kilomètres du Circuit International Automobile Moulay El Hassan.
Le Maroc en été : éprouvant pour la Formule E

Il va falloir composer avec le climat, chaud en cette période d’été au Maroc. Ce sont des conditions jamais connues lors des précédents E-Prix de Marrakech. Cette étape était programmée en hiver (cette année, la course marocaine a été rajoutée tardivement au calendrier après l’annulation du E-Prix de Vancouver). On parle d’une température de près de 40 °C ce week-end, ce qui constituera une difficulté supplémentaire pour les pilotes et les mécaniciens.
Les horaires de départ de la course furent légèrement modifiés. La course débutera à 17h00, heure locale.
par Jimmy Meloni | Juin 23, 2022 | AUTO, RALLYE RAID
Philippe Croizon est un athlète hors du commun. Il vient de s’engager dans un aventure extraordinaire, le Rallye Paris Dakar. L’échéance est fixée en 2024 et pour cela il s’associe à l’netreprise GCK qui va lui confier le tout premier véhicule alimenté à l’hydrogène.

Les défis, cela connait bien Philippe Croizon, Il fût victime d’un accident menant à la perte de ses quatre membres. Philippe Croizon a utilisé son handicap comme une force pour surmonter les obstacles et enchainer les exploits.

C’est donc avec détermination et enthousiasme que Philippe Croizon aborde ce nouveau challenge : « Je suis très heureux de rejoindre cette aventure et de devenir le premier pilote à participer au Rallye Dakar avec un véhicule hydrogène développé par les équipes de GCK Motorsport ! Ensemble nous allons vaincre l’impossible en étant capable autrement. Je suis fier de relever ce défi à la fois sportif et technologique dans l’une des courses les plus difficiles au monde. »
A propos du bolide qui va lui être confié, il s’agit du GCK e-Blast H2. Un modèle propulsé à l’hydrogène, sans aucune émission. L’homme de l’art c’est Guerlain Chicherit et toute son équipe d’ingénieurs. Pour son dirigeant, c’est une immense fierté d’avoir comme coéquipier Philippe Croizon. C’est une course difficile, longue et pleine d’imprévues mais qui peut offrir beaucoup de satisfactions à ses participants. Bonne chance à eux pour ce nouveau défis.
par Michel Morillon | Mai 2, 2022 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
Après une trêve forcée en 2020 et 2021 suite à la pandémie, le Rallye de Charbonnières renommé Rallye Rhône-Charbonnières retrouve sa place dans le Championnat de France des Rallyes.

Les leaders du championnat sont présents pour cette 2ème manche. On retrouve Nicolas Ciamin Hyundai i20 Rally 2, Quentin Giordano Volkswagen Polo Rally 2, Yoann Bonato Citroën C3 Rally 2 et de nombreux d’outsiders avec notamment un revenant David Salanon, deux victoires au Charbo, sur une Volkswagen Polo Rally 2.
Le 74e Rallye Rhône-Charbonnière démarre sur un gros rythme,

dès les premières spéciales, les trois premiers se tiennent en moins de cinq secondes et c’est Yann Bonato sur sa C3 Rally 2 qui prend les commandes et rentre en leader à la mi-journée. A la reprise, coup de théâtre Yann Bonato part à la faute dans l’ES 5 sur un freinage tardif, abandonne et laisse les commandes à Nicolas Ciamin Hyundai i20

Rally 2, qui a du mal à contenir un Quentin Giordano déchainé revenu à 0,8 secondes du leader à la fin de la première journée de course. Pour les places d’honneur, c’est une grosse bagarre entre Cédric Robert et son Alpine RGT deux roues motrices, David Salanon Polo Rally 2 et Hugo Margaillan Citroën C3 Rally 2 qui se tiennent en une poignée de secondes. A noter l’énorme sortie de route de Pierre Roche dans l’ES5, nous avons une pensée pour Martine sa maman copilote qui a été transportée à l’hôpital avec une fracture du bassin.

Avec de si petits écarts, la journée du samedi va être décisive pour la victoire. Avec un set up ajusté sur sa Polo Rally 2 et un meilleur feeling, Quentin Giordano et Kevin Parent prennent l’avantage dès l’ES 7. Avec 7 temps scratchs, ils font un parcours sans faute et gardent la tête du classement jusqu’à l’arrivée à Charbonnière.
Nicolas Ciamin et Yannick Roche assurent la seconde place à 13 secondes du vainqueur et prennent de gros points pour le championnat. Cédric Robert et Mathieu Duval prennent une magnifique 3e place devant de nombreuses R5, ils ont une fois encore brillé au volant de leur Alpine A110 RGT deux roues motrices. On peut noter les belles performances du local de l’étape, Julien Saunier, Alpine A110 RGT qui s’offre deux temps scratchs et une belle 4e place au général.
Parmi les malchanceux du week-end, Yoann Bonato et Benjamin Boulloud ont quant à eux enregistré un deuxième abandon consécutif, une revanche est impérative à Antibes pour revenir dans la course au titre.
En signant la victoire du 74e Rallye Rhône-Charbonnières, Quentin Giordano et Kevin Parent ont ajouté leurs noms au palmarès des vainqueurs du Championnat de France des Rallyes. Ils ont su résister à la pression des
vainqueurs au Touquet, Nicolas Ciamin et Yannick Roche, tout en bénéficiant de l’abandon des quadruples Champions de France Yoann Bonato et Benjamin Boulloud. Ils ont également offert à l’équipe Sarrazin Motorsport sa première victoire sur asphalte en Championnat de France des Rallyes. Prochain rendez-vous, le 57ème Rallye Antibes Côte d’Azur du 19 au 22 mai .
Classement du 74e Rallye Rhône-Charbonnières :
1 GIORDANO / PARENT (Volkswagen Polo GTI – Sarrazin Motorsport) 1:52:06,0
2 CIAMIN / ROCHE (Hyundai I20 Rally2 – Hyundai 2C COMPETITION) + 00 :13.1
3 ROBERT / DUVAL (Alpine A110 – Team Bonneton HDG) + 00:42.5
4 SAUNIER / VAUCLARE (Alpine A110) + 01:04.6
5 WAGNER / MILLET (Volkswagen Polo GTI – Sarrazin Motorsport) + 01:37.8
6 BERNARDI / COMBE (Ford Fiesta MK2 – Sarrazin Motorsport) + 02:57.5
7 MAUFFREY / REBUT (Skoda Fabia Evo) + 04:11.5
8 RAYMOND / SALMON (Alpine A110) + 04:50.8
9 FONTALBA / HERMET (Alpine A110) + 07:18.3
10 BECT / MICHAL (Alpine A110) + 07:46.4
Photos, Michel MORILLON