par François Vincent | Juil 9, 2023 | EN BREF, INNOVATIONS, REPORTAGES
Scooters électrique ZEWAY : rechargez en 50 secondes !
Peu enclin à parler d’électrification sur tout ce qui roule, mais face au développement de ce mode de mobilité, nous ne pouvons non plus l’ignorer.
Donc on parle de voiture électrique, on parle de vélo électrique, et aujourd’hui je vous parle de scooter, et je vous propose de découvrir un nouveau concept de scooter électrique, dont la particularité consiste en une batterie échangeable et rechargeable en 50 secondes.
Une solution unique de scooters électriques personnels rechargeables, grâce à des stations d’échange de batterie installées dans les villes où Zeway est installé, Paris, Nice et Bordeaux, auprès de partenaires stratégiques et accessibles facilement, Monoprix, BNP Paribas, ESSO, et TotalEnergies. Une solution qui a fait ses preuves en Ile-de-France et se déploie maintenant en province.
Fondé il y a 2 ans à Paris et sa petite couronne par Stéphanie Gosset et Amaury Korniloff, ZEWAY, Zeway la solution unique de scooters électriques personnels rechargeables en 50 secondes, poursuit son déploiement en province et choisit comme seconde étape après Nice, la ville de Bordeaux, engagée depuis plusieurs années dans une politique de mobilité durable.

Si ZEWAY a choisi de s’installer à Bordeaux, ce n’est pas un hasard. La ville s’est engagée depuis plusieurs années dans une politique de mobilité propre et durable, de décarbonation des transports en commun : les tramways fonctionnent à l’électricité verte, la majorité des bus roulent au GNV, Gaz Naturel pour Véhicules, tandis que des bus à hydrogène vont être expérimentés, et un RER Métropolitain déployé. L’offre de vélos électriques a été largement développée et les zones apaisées (aires piétonnes, zones 30 et de rencontre) multipliées. Aujourd’hui, deux acteurs de scooters électriques proposent des flottes de scooters électriques en libre-service.
Les premières stations ZEWAY sont déjà opérationnelles pour permettre aux Bordelais de tester dès à présent le concept de la recharge instantanée avec le swap de batteries et découvrir le plaisir du scooter électrique sans contrainte.
Lors de la présentation sur Bordeaux, nous avons pu rencontrer Stéphanie Gosset, co-fondatrice de ZEWAY, qui a pu nous présenter le service, faire une démonstration du swap (échange de batterie) et les modèles disponibles dans la gamme, en 50 cm3, en 125 cm3 et la version 3 roues.
ZEWAY lève les contraintes de la recharge de batterie (durée de plus de 5h et accès à une prise) et
offre une autonomie illimitée grâce à un réseau de 10 stations d’échange de batteries qui seront implantées d’ici la fin de l’été à Bordeaux et ses proches communes, chez ses partenaires cités.
Les premières stations ZEWAY sont déjà opérationnelles pour permettre aux Bordelais de tester dès à présent le concept de la recharge instantanée avec le swap de batteries et découvrir le plaisir du scooter électrique sans contrainte.
ZEWAY a aujourd’hui trouvé son public avec plus de 200 000 swaps de batteries enregistrés et plus de 5 000 swaps par semaine dans son réseau de stations d’échange installées auprès d’un réseau de partenaires que nous retrouverons à Bordeaux et dans d’autres villes qui accueilleront ces scooters électriques nouvelle génération.
La gamme ZEWAY propose 6 modèles de scooters personnels pour s’adapter à chaque usage :
- swapperOne et swapperX, équivalents 50cc,
- swapperX+, équivalent 125cc,
- swapperTriango+ , trois-roues équivalent 125cc
- swapperXPro et swapperXPro+, pour les professionnels (flotte commerciale, de SAV ou livraison du dernier km)

Quel que soit le modèle choisi, l’abonnement tout inclus (à partir de 130 € TTC/mois1) comprend : la location du scooter électrique personnel avec kilométrage et échange de batteries illimités, l’assurance équivalent tous risques, l’assistance, la maintenance, ainsi que l’application mobile pour vous guider à la station la plus proche. Il se décline en plusieurs formules d’engagement (3 ans, 1 an ou sans engagement).
Pour en savoir plus : https://www.zeway.com

par François Vincent | Juil 5, 2023 | REPORTAGES
C’est l’une des îles de la Guadeloupe située à une petite heure en bateau, à l’est de Saint-François en Grande Terre.
D’aussi loin que l’on se souvienne, des traces d’occupation datent du 3e siècle de notre ère. Mais plus proche de nous … Christophe Colomb fut le premier européen à la découvrir.

La Désirade, bout de terre en forme de bateau renversé, est un hâve de paix et de singularité sur laquelle ses 1500 habitants veillent jalousement. Ici, tout le monde se connaît, et chacun peut raconter « Son » île. D’ailleurs, lorsque vous débarquerez au port de Beauséjour, ils seront quelques-uns à vous proposer un embarquement à bord de leur 4×4 (ici c’est plutôt conseillé) afin d’emprunter une des rares pistes qui permettent de découvrir ce morceau de terre d’à peine 22 km2. Notez que la balade peut également se faire à pied, car le sentier est balisé.

Alors, après une grimpette jusqu’à la chapelle du Calvaire, la piste vous conduira jusqu’à l’ancienne station météo de la Pointe Doublé, à l’extrême est de l’île. Au fil de la balade, vous aurez droit à un paysage magnifique, balayé par les vents, en prise directe avec l’Atlantique. A 275 m d’altitude, trônent là d’étranges éoliennes qu’on rabat parfois par crainte des cyclones, car le souvenir d’Hugo en 1989, reste bien présent dans les mémoires.
A chaque pas, la flore magnifique et colorée, ainsi que la faune ne cesseront de vous surprendre. Ici, les iguanes font partie du décor et se montrent aussi curieux… et gourmands que les poules.

Et votre guide d’un jour ne sera jamais à court d’un commentaire d’une anecdote , en précisant que, par exemple, le père du footballeur Thierry Henry est originaire de l’île ou que les gendarmes en poste à la Désirade appréhendent de la quitter une fois leur mission terminée. . Il saura également vous indiquer quelques bonnes adresses pour terminer agréablement la balade et profiter d’une cuisine simple, faite de poisson, lambi, cabri ou chatrou (poulpe) aux saveurs curieuses et souvent épicées. Comme entre autres au restaurant Rose-Ita à Soufleur, où l’accueil est chaleureux, la cuisine de qualité et le cadre donnant sur la mer tout simplement magique à la tombée du jour.
par Michel Morillon | Juin 30, 2023 | EN BREF, SALONS
PEUGEOT DES MODÈLES ICONIQUES SOUS LES PROJECTEURS. Pour raconter 120 ans de production automobile, le Club des 3A et l’Aventure Peugeot ont extrait 30 modèles rares et inattendus, sortis d’usine entre
1891 et 1985. Les organisateurs souhaitent offrir une vision la plus large possible, en partant de la Vis-à-Vis Type 3 de 1891, qui fut la première Peugeot de série produite à 64 exemplaires, et en s’arrêtant à la 604 Berline GTI de 1985, voiture de la présidence de la République Française. Entre ces deux légendes, les visiteurs pourront notamment s’arrêter devant une 202 cabriolet qu’on ne voit quasiment jamais, ou bien se souvenir avec un brin de nostalgie de cette 205 GL, qui fête tout juste son quarantième anniversaire cette année. Une magnifique 404 Break 8 places prêtée par l’Aventure Peugeot ou encore une 404 Berline fabriquée pour le marché argentin.
CADILLAC UN PLATEAU DE RÊVE. Installé dans le hall 4, Cadillac présentera une quinzaine de voitures allant de 1910 aux années 80. Une Série 30 Roi des Belges constituera la pièce la plus ancienne de ce plateau prestigieux, tandis qu’une Limousine de 1984 sera le modèle le plus récent. Entre ces deux voitures d’exception, le
constructeur américain racontera son histoire au travers des lignes spécifiques de modèles emblématiques comme un Coupé convertible Série 60 de 1936, un Fleetwood 60 Spécial de 1956 ou encore une Deville convertible de 1964. Cadillac dévoilera également sept voitures d’exception dans la galerie 4, dont quatre Eldorado allant de 1955 à 1957. Elles voisineront avec une Brougham de 1958, formidable voiture de luxe célèbre pour son habitacle s’ouvrant comme une fenêtre. Enfin, sous le dôme, une Cadillac de 1953 « allumera le feu » et constituera en quelque sorte le « clou du spectacle », puisqu’elle était la propriété de Johnny Halliday.
TALBOT UNE PAGE D’HISTOIRE. Si la marque a aujourd’hui disparu, Talbot n’en reste pas moins un monument dans l’histoire de l’automobile en France. Pour raconter cette aventure, le Club Talbot France réunira une douzaine de voitures dans le hall 7, dont quatre rappelant que la marque s’est illustrée sur les routes, mais aussi sur circuit, notamment au Mans dans les années 50 : une T26 C qui a gagné au Mans en 1950, une T26 Monoplace Décalée
qui a terminé deuxième en 1950, une T26 GS Barquette Motto de 1952, et une T14LS Barquette Le Mans de 1957. Pour le symbole, elles prendront place sous une arche de départ installée au centre du plateau. Autour de ces voitures dédiées à la compétition, 16 modèles de tourisme raconteront la production de Talbot entre 1924 et 1956. Durant cette période, véritable âge d’or des grands carrossiers français, Talbot a souvent été mis à l’honneur par ces artistes. Une T23 goutte d’eau Figoni, de 1938, une T23 Cabriolet habillée par Chapron en 1939, ou encore une T15LB dessinée par Pourtout en 1955 présenteront notamment cet aspect emblématique de la production Talbot.
YOUNGTIMER ET AUTODIVA LE SPORT AUTO À L’AFFICHE. Symbole de la place grandissante qu’occupe le sport auto sur Époqu’auto cette année, le plateau Rallye ne sera pas seul à porter le drapeau de la compétition. Comme tous les ans, avec son plateau Autodiva, Gérard Gamand poursuivra son voyage dans cet univers qui passionne de nombreux visiteurs du salon. Pour cette 44e édition, il a décidé de s’arrêter un instant sur les voitures
et les pilotes, notamment régionaux, qui se sont illustrés dans les courses de côte. Baptisé « Les Rois de la Montagne des années 70 », ce plateau réunira des voitures qui ont glané de nombreux succès : March 742 de Jimmy Mieusset, Abarth 3000 de Maublanc, Cesca 740 de Michel Pignard, Martini de Guy Fréquelin… Au total, une dizaine de monoplaces et prototypes caractéristiques de ces années 70 seront présentés. Enfin, le plateau Youngtimer se mettra aussi aux couleurs du sport automobile, avec un coup de projecteur sur les Groupe A civiles. Le plateau accueillera huit voitures ayant roulé en rallye dans leur version de série : BMW M3, Clio Sport, Datsun Impresa, Lancia Delta, 306 GTI…
par François Vincent | Avr 29, 2023 | AUTO, REPORTAGES, RÉTRO
Nicolas Leroy-Fleuriot / Adrien Audibert au volant de la BMW M1 Procar
La première journée longue se révèle relativement difficile… comme chaque année, n’ayant pas roulé avec la M1 depuis un an et avec une nuit un peu trop courte pour cause de boulot urgent, c’est physiquement très difficile. Mais nos girondins prennent vite leurs marques. Ajouté aux pneus mixtes et non pas sec comme nous l’aurions souhaité sur le circuit de Dijon-Prenois, un circuit qu’ils connaissent bien et la fatigue accumulée, la journée fût longue. Mais sur les magnifiques routes de liaison, un vrai régal comparé au trajet Paris – La Baule de l’an dernier
« Cette 2ème journée conduira Nicolas et Aurélien de Beaune à Clermont-Ferrand en traversant les superbes paysages de la Bourgogne ! “Nous attaquons la matinée avec une course sur le circuit de Bresse. Un tracé pas vraiment adapté à notre monture, très sinueux et pas très large, une course délicate d’autant que nos pneus intermédiaires nous lâcheront dès le cinquième tour… heureusement qu’il n’y en a que huit…“ Une journée complétée par deux épreuves chronométrées sur routes fermées, cette fois avec des pneus parfaits.

La journée se conclut à Clermont-Ferrand, et la M1 fonctionne comme une horloge, avec un plaisir maximum et un bond au classement en passant sixièmes de leur groupe…
Entre Clermont Ferrand et Valence, terme de la 3ème étape, de superbes paysages, du Puy de Dôme et du Rhône, avec une épreuve sur le mythique circuit de Charade. Mais bis repetita, en dépit de 4 pneus pluie neufs et d’une température plutôt fraîche les gommes de la BMW M1 seront détruites après 10 minutes d’essais libres et de 4 Tours de course obligent Nicolas à sérieusement lever le pied et à freiner au panneau vraiment pas trop tard…

La seule complication de ce tour pour l’équipe vient des pneus. En fait, l’impossibilité de trouver des pneus secs sur le marché, la seule marque qui fabrique les pneus acceptables pour le Tour Auto (et encore avec une dérogation car ils ne sont pas homologués), c’est AVON. Mais voilà, AVON à été racheté par GOODYEAR et l’usine d’Angleterre ne produit plus rien. “En conséquence, nous n’avons pu y trouver que des pneus pluie qui se dégradent sérieusement au bout de 4 tours de circuit sur piste sèche et qui nous ont sacrément handicapé“ comme le précise Nicolas.

La première épreuve spéciale de la journée, disputée sous un abat d’eau, les pneus pluie de la M1 seront parfaitement adaptés, sauf que l’épreuve est sagement annulée par l’organisation, tant il y eu des sorties de route chez les concurrents précédents qui eux avaient pris le départ. Notamment Thierry Boutsen, ex-pilote de F1, et leader de la course, qui détruit sa Cobra après un sacré vol plané…

La dernière spéciale de la journée avant de rallier Valence fut un morceau de Bravoure entre chien et loup et sous une pluie battante… Ce qui conduit Nicolas à préciser… “Nous sommes ce soir à Valence et juste contents d’être encore en vie !!!“
La 4ème journée conduira les concurrents de Valence au Circuit Paul Ricard à travers les superbes paysages du sud de la France et du Var notamment. 2 spéciales au menu. La célèbre spéciale de Saint Nazaire le Désert, une spéciale étroite, sans piège particulier car la route est sèche. Nicolas décide de monter le rythme et lâcher les chevaux… Comme sur la spéciale au Mont Ventoux, une route plus large et bien sèche, l’équipage de la M1 passe clairement à l’attaque…
Et ça paiera avec un bond au classement à l’arrivée de la deuxième, nous voici premier de notre groupe, le groupe i et 18ème au général toutes voitures confondues. Mais la suite s’avèrera moins drôle ! En effet, à force d’attaquer, un triangle de suspension arrière se casse en sortie de seconde spéciale ! Mais une bénédiction sera présente pour l’équipage : Le garage BK Auto à Apt qui nous aura mis gracieusement à disposition tout le matériel nécessaire à la soudure. Le triangle est réparé en moins d’une heure… et l’équipage repart… sans pénalité !

Cette dernière journée conduira l’équipage à Cannes, terme du Tour Auto. Pas de course sur circuit aujourd’hui, mais 3 épreuves chronométrées dans le pays Varois et à Fayence à 30 km de Cannes pour la dernière. L’équipage de la BMW M1 Procar a fait le job.
Résultat, un meilleur temps en spéciale et une place de leader du groupe I que l’on ne quittera plus jusqu’à l’arrivée, 3ème du Groupe mixte H/I et 13ème au général toutes voitures confondues… Que demander de plus ?
La plus belle anecdote de ce Tour Auto pour l’équipage CHÉOPS TECHNOLOGY fut aussi magique : ce fut l’occasion pour Adrien de retrouver son frère jumeau qu’il avait perdu de vue depuis bien longtemps.

Le dernier mot reste au pilote – gentleman, chef d’entreprise reconnu, Nicolas Leroy Fleuriot : “ Personnellement, c’était mon 10eme Tour Auto, et de loin le plus beau tant en terme de routes empruntées, que de spéciales ou de variété des circuits. En outre l’organisation Peter Auto fut absolument parfaite. Il n y’a pas l’ombre d’un reproche à faire cette année“.

Rendez-vous est pris pour les 30 juin, 1er et 2 juillet au Mans Classic avec une Ford GT40 pour le centenaire des 24h du Mans ! Nous y serons !
par Michel Morillon | Avr 12, 2023 | AUTO, EN BREF, NATIONAL, SALONS
Incontournable rendez-vous automnal des amoureux d’automobiles anciennes, les organisateurs d’Époqu’auto affichent leur volonté de faire venir plus de 85 000 visiteurs à Lyon-Eurexpo du 10 au 12 novembre prochains, à l’occasion de la 44e édition du salon. Une édition haute en couleur qui fera notamment honneur à trois monuments de l’histoire automobile : Peugeot, Talbot et Cadillac.
Unanimement salué par les exposants comme par les visiteurs pour la qualité de ses plateaux, Époqu’auto entend bien maintenir ce niveau d’exigence. Pour assumer cette ambition, le Club des 3A, organisateur de l’événement, a donc fait le choix de la continuité pour cette 44e édition : Nous aurions pu agrandir de nouveau la surface d’exposition, qui culminait à 80 000 m2 en 2022, et accueillir encore plus de véhicules et d’exposants, mais nous avons décidé de marquer une pause pour privilégier le confort des visiteurs », explique Claude Passot, commissaire général du salon.
Comme toujours, le Dôme d’Eurexpo révèlera une entrée en matière exceptionnelle, réunissant cette année des concept cars et des voitures historiques Peugeot, Talbot et Cadillac. Par sa présence, le constructeur de Détroit, qui s’est vu confier le Plateau Prestige, marquera le grand retour des Américaines de légende sur Époqu’auto avec une quinzaine de voitures qui nous feront voyager sur la route 66. Cadillac, partagera la vedette avec le Français Talbot, dont le Plateau Historique fera la lumière.
Installé sur 450 m2 dans le Hall 7, Talbot devrait dévoiler une douzaine de voitures. Connues non seulement pour leur élégance, elles ont aussi marqué l’histoire de la compétition automobile. Pour rappeler ce passé glorieux, une arche simulant un départ de circuit devrait habiller ce plateau. Dans ce même Hall 7, Talbot voisinera avec d’autres marques françaises historiques réunies grâce au concours de l’Association des Clubs de Marques, mais aussi avec Renault, qui fêtera cette année les 30 ans de la Twingo.
Devenus également des rendez-vous incontournables d’Époqu’auto, les Plateaux Moto et Utilitaires sont d’ores et déjà connus. Le premier se dessinera une nouvelle fois en deux espaces, avec un focus sur les 50 cm3 et un autre sur la marque française Dollar, disparue à la veille de la deuxième guerre mondiale. Le second, pour lequel les organisateurs ont à nouveau sollicité le club PTRA, sera consacré aux autobus et autocars. Quant au Plateau des Youngtimers, il est encore en cours de finalisation. « Mais nous travaillons sur un projet qui devrait enthousiasmer le public plus jeune », glisse Claude Passot.
par Michel Morillon | Fév 6, 2023 | AUTO, SALONS
Le Salon Rétromobile attire chaque année tous les passionnés de voitures anciennes. L’édition 2023 peut être considérée comme un grand cru par la présence de 12 constructeurs automobiles, plus de 1 000 véhicules exposés, 620 exposants, 120 clubs, 60 artistes réunis dans la plus grande « Galerie d’Art » éphémère au monde dédiée à l’automobile. Les visiteurs peuvent découvrir entre les stands de Renault, où l’on fête les 30 de la Twingo,
de Volkswagen où le Combi est à l’honneur, de Citroën, d’Alfa Romeo/Lancia ou encore de Porsche qui fête les 60 ans de sa 911.
Pour cette 47e édition du salon Rétromobile, Peugeot fait le déplacement afin d’offrir une rétrospective de sa série des 4. De la 401 à la 408 en passant par la 402 et la 404 Coupé, le constructeur français revient sur l’histoire de certains de ses modèles phares. Son stand accueille ainsi une 401 Eclipse, une 402, une 403 Cabriolet, une 404 Coupé, ainsi qu’une 405 Mi16 Le Mans. Le Lion célèbre par ailleurs les 40 ans de la Peugeot 205 en exposant une rare version GTI Griffe.
C
itroën a fait le déplacement avec des véhicules qui ont marqué son histoire, comme la C4 Torpédo, la 2 CV, la Traction Cabriolet et la CX Prestige. Il montre par ailleurs au public des concept cars comme le récent Oli, ainsi que le concept C10 datant de 1956. Il expose enfin le concept char, un drôle d’engin créé pour les besoins du film « Astérix & Obélix : L’Empire du Milieu ».

Renault profite du salon Rétromobile 2023 pour célébrer les 30 ans d’un de ses modèles iconiques, la Twingo. La petite citadine est déclinée dans plusieurs éditions. Le public peut ainsi découvrir l’une des premières Twingo datant de 1993, mais aussi une Twingo Lecoq, une Twingo Coupe, une Twingo Benetton. Le constructeur au

Losange fait également le déplacement avec une Twingo ayant subi un rétrofit électrique, ainsi qu’avec des concept cars comme la R5 Turbo 3e. Un nouveau concept électrique appelé Mute the hot rod est présenté en avant-première.
Rétromobile c’est aussi le plaisir des yeux et la possibilité d’admirer des véhicules d’exception.
Richard Mille rend hommage à Ferrari à travers huit monstres sacrés du constructeur. Formule 1, Endurance,

Gran Turismo autant de modèles qui font revivre les moments forts de l’histoire sportive de la marque au cheval cabré. La 312 T5 de Gilles Villeneuve, l’iconique Ferrari 250 GTO, ainsi que la 512 M d’Endurance sont notamment à venir découvrir sur le stand. Sans oublier la F1-91 châssis 130 d’Alain Prost.
R
enée Brinkerhoff et son équipe Team Valkyrie Racing sont de passage à Rétromobile pour exposer leur Porsche 356 transformée pour une expédition en Antarctique. Perchée sur des skis à l’avant et des chenilles à l’arrière pour évoluer sur la neige et la glace, la 356 a aussi reçu une immense protection à l’avant et des pièces spécifiquement conçues pour résister au climat polaire. Après une batterie de tests, l’équipe s’est élancée en décembre 2021 sur le continent, pour 356 miles (573 km) sur la glace. Des conditions extrêmes pour terminer un défi leur ayant fait parcourir plus de 20 000 miles (32 000 km) sur les sept continents.
L’évènement majeure de cette 47e édition de Rétromobile se situe au hall 2-2 , on peut admirer le plateau exceptionnel de la vente Artcurial. À l’occasion de sa traditionnelle vente aux enchères, Artcurial a fait les choses en grand. Ce sont au total plus de 227 véhicules qui sont proposés pour leur faible kilométrage, leur rareté ou leur pedigree exceptionnel. La vente a tenue ses promesses avec des enchères records pour certaines pièces.
La soucoupe volante Renault a été adjugée pour plus de 70 000 €. Renault a bel et bien fabriqué une soucoupe volante, appelé Reinastella en hommage à un illustre modèle de la marque au Losange, l’engin a servi de décoration pour l’ouverture du parc Euro Disney en 1992.



La plus grosse enchère revient à la très exclusive Ferrari 340 America Barchetta Touring Superleggera qui a participé aux 24 Heures du Mans en 1951 : 4 950 000 €, une des plus grosses enchères d’ Arcurial. La rare Mercedes-Benz McLaren SLR Stirling Moss Edition a été adjugée pour 2 650 000 €. Extrêmement rare, cette

Bugatti Type 57 Atalante est partie à 1 750 000 €. La Ford Mustang de Belmondo dans “Le Marginal” a fait un heureux au prix de 150 000 €. En 1983, Jean-Paul Belmondo connaît un énorme succès avec son rôle de flic dans le film “Le Marginal”. Il pilote une Ford Mustang au look très musclé. Préparée pour Johnny Hallyday, cette Porsche 911 a trouvé son acheteur pour 160 000 €.

On note également la belle enchère de 1 450 000 € pour une Ferrari 250 GT Lusso par Pininfarina de 1964. La Mercedes Benz 500 SLC Rallye, voiture d’usine, telle que sortie du Rallye du Bandama, où elle était arrivée en 5e position en 1980, a été adjugée 660 000 €. La Ferrari 365 GTB/4 Daytona by Scaglietti 1970 (ayant appartenu à Christophe) – 550 000 €.
Des modèles plus abordables ont également tirés leur épingle du jeu, le R8 Gordini de la collection personnelle
du rallymen Bruno Saby : 36 000 €, un Alfa Roméo Giulietta 1300 spider ‘‘Passo Corto’’ 50 000 €. Les Youngtimers se sont bien vendues : Citroën CX GTI, 18 000 €, Peugeot 205 GTI Le Mans, 27 000€, Renault 4 GTL Sinpar 4X4, 22 000 €, Fiat Ritmo Abarth 130 TC, 16 000 €. Mon coup de coeur revient à la magnifique Porsche 356 BT6 Hedonic de 1962, 115 000 €, restaurée par le spécialiste Serge Heitz qui a crée le concept Hedonic, une offre de restauration sur mesure. Tous les prix de cet article sont au marteau en hors taxe.
35 497 198 €, c’est le montant de la vente officielle Rétromobile 2023 totalisé par Artcurial Motorcars. Emmenées par le trio Hervé Poulain, Matthieu Lamoure et Pierre Novikoff devant des salles combles, les enchères ont fusé : voitures anciennes, récentes, collections, atypiques, sport et people : 75% des modèles ont changé de main.
Photos MICHEL MORILLON