par Mica Guimard | Fév 4, 2024 | AUTO, RÉTRO
La 48ème édition de Rétromobile a réuni du 31 janvier au 4 février, l’ensemble de l’univers du véhicule ancien et de collection.
Marquant chaque année l’ouverture de la saison des véhicules de collection et de prestige, ce salon de dimension internationale s’est imposé comme un rendez-vous prisé et unique. C’est la manifestation où l’on peut retrouver le club de sa marque ou de son modèle préféré, dénicher une pièce, des objets de décoration automobiles et tout l’équipement de conduite d’une ancienne ou d’une youngtimer.
Sébastien Loeb a présenté cinq modèles parmi les plus emblématiques de ses voitures de course. Le nonuple champion du monde des rallyes a répondu aux questions du public et est revenu sur les temps forts de sa carrière.
En présence de l’animateur Gerry Blyenberg, pour la première fois, le designer de mode Magnus Walker d’origine anglaise passionné de Porsche 911 s’est invité à Rétromobile pour son Paris Gathering Outlaw composé d’une trentaine de voitures, devant le hall 1.
Le Musée des Blindés a sorti de de sa collection deux chars étrangers étudiés durant la Seconde guerre mondiale : le Centurion et le Chaffee M24. Cette année, le musée des Blindés de Saumur a pris le parti de faire découvrir une autre facette de l’éclectisme de sa collection avec deux chars étrangers étudiés à la fin de la Seconde guerre mondiale mais qui ont effectué l’essentiel de leur carrière après.
Chaque rendez-vous de Rétromobile est la quintessence d’une véritable histoire de l’automobile grandeur nature. Vivement l’année prochaine.
par Michel Morillon | Déc 16, 2023 | AUTO, EN BREF, RÉTRO
Paris, le 6 décembre 2023 – Artcurial Motorcars poursuit sa collaboration avec le Salon Rétromobile et annonce une série de ventes aux enchères évènement les 2 et 3 février prochains. Cette année, Artcurial Motorcars célèbre l’Histoire de l’Automobile à travers une sélection de modèles emblématiques et rares.
Parmi les modèles de grand tourisme :
• Une Ferrari 275 GTB (2 200 000€ – 2 700 000€) : Méticuleusement restaurée et dotée de sa certification Ferrari Classiche, cette oeuvre d’art a participé aux Rallye des Roses et Rallye du Var en 1966.• Une Ferrari 250 GT Cabriolet Pininfarina série 2 (1 600 000€ – 2 700 000€), restaurée par les meilleurs
artisans italiens, également certifiée par Ferrari.
• Une Mercedes-Benz 300 SL Gullwing de 1955 en état concours (1 200 000€ – 1 500 000€), Modèle particulièrement recherché avec ses roues Rudge d’origine. Reconnue comme étant un des jalons et un des mythes de l’Histoire de l’Automobile, elle est équipée d’un moteur six cylindres en ligne de 3,0 litres développant environ 215 chevaux.
• Les GT des années 80 seront également bien représentées avec une collection de BMW, provenant d’un concessionnaire de la marque. Parmi elles, une BMW M1 (500 000 – 600 000€) de 1979, livrée neuve en France, première main et n’affichant que 90 000 km d’origine, fera vibrer les collectionneurs.
Parmi les modèles de compétition :
Événement marquant de cette vente, la présentation d’une Alfa Romeo Tipo 33 TT12 de 1975, d’une rareté exceptionnelle, représentant l’ultime évolution de l’Alfa 33, ayant remporté le Championnat du Monde en 1975. Il s’agit d’un exemplaire comptant deux victoires en Interseries, avec les pilotes D. Bell et J. Mass, ajoutant une dimension historique unique à cette pièce de collection. Son historique est suivi de près, avec des travaux de carrosserie récents qui soulignent l’engagement envers la préservation de son authenticité. Le moteur de cette Alfa Romeo est tout simplement fabuleux, émettant une sonorité fantastique qui transporte les passionnés à l’âge d’or des prototypes.
Parmi les modèles d’avant-guerre :
Les marques Voisin, Hispano, Delahaye et bien sûr, Bugatti seront largement représentées lors de cette vente. Provenant d’une Collection scandinave, on retrouve notamment une Bugatti 40 Roadster par Gangloff, retrouvée dans une grange il y a une dizaine d’années dans un état complet et strictement d’origine, entièrement restaurée avec goût par notre collectionneur.
Également, une Bugatti 57 Galibier se distingue comme l’un des exemplaires les mieux préservés.
La marque Bugatti sera également à l’honneur lors de ce prochain événement, mettant en lumière plusieurs modèles d’exception, parmi lesquels se distingue une réplique emblématique de la Bugatti 35 Grand Prix, minutieusement réalisée par le célèbre expert de la marque Amilcar, Gilles Fournier. Sa passion pour les voitures de course d’avant-guerre, en particulier les Bugatti, l’a conduit à créer avec le plus grand soin cette remarquable reproduction de la Bugatti 35 Grand Prix de Lyon, intégrant méticuleusement de nombreuses pièces d’origine.
Conformément aux souhaits du collectionneur, cette pièce exceptionnelle sera mise aux enchères sans prix de réserve au profit de l’association France Parkinson, incarnant l’esprit de générosité qui anime la communauté automobile.
Et les sorties de grange :
Parmi celles-ci et appartenant à la même famille depuis l’origine, la Delaunay Belleville Type HB6 coupé chauffeur datant de 1913, automobile de luxe produite au début du 20ème siècle par le polytechnicien Louis Delaunay, reconnue à l’époque pour ses innovations techniques. Ce modèle rarissime a récemment été découvert dans les locaux d’une propriété familiale. A ses côtés, la Peugeot 301 Roadster qui a brillé sur la scène des concours d’élégance dans les années 30, et la remarquable Léonce Bobrie « Torpille » de 1909, restée préservée au sein de la famille du constructeur depuis ses débuts. Un modèle biplace équipé d’un 1323 cm3 de 6 à 8 CV, seulement 14 exemplaires pouvant rouler jusqu’à 80 km/h ont été construits entre 1906 et 1914.
par François Vincent | Avr 29, 2023 | AUTO, REPORTAGES, RÉTRO
Nicolas Leroy-Fleuriot / Adrien Audibert au volant de la BMW M1 Procar
La première journée longue se révèle relativement difficile… comme chaque année, n’ayant pas roulé avec la M1 depuis un an et avec une nuit un peu trop courte pour cause de boulot urgent, c’est physiquement très difficile. Mais nos girondins prennent vite leurs marques. Ajouté aux pneus mixtes et non pas sec comme nous l’aurions souhaité sur le circuit de Dijon-Prenois, un circuit qu’ils connaissent bien et la fatigue accumulée, la journée fût longue. Mais sur les magnifiques routes de liaison, un vrai régal comparé au trajet Paris – La Baule de l’an dernier
« Cette 2ème journée conduira Nicolas et Aurélien de Beaune à Clermont-Ferrand en traversant les superbes paysages de la Bourgogne ! “Nous attaquons la matinée avec une course sur le circuit de Bresse. Un tracé pas vraiment adapté à notre monture, très sinueux et pas très large, une course délicate d’autant que nos pneus intermédiaires nous lâcheront dès le cinquième tour… heureusement qu’il n’y en a que huit…“ Une journée complétée par deux épreuves chronométrées sur routes fermées, cette fois avec des pneus parfaits.
La journée se conclut à Clermont-Ferrand, et la M1 fonctionne comme une horloge, avec un plaisir maximum et un bond au classement en passant sixièmes de leur groupe…
Entre Clermont Ferrand et Valence, terme de la 3ème étape, de superbes paysages, du Puy de Dôme et du Rhône, avec une épreuve sur le mythique circuit de Charade. Mais bis repetita, en dépit de 4 pneus pluie neufs et d’une température plutôt fraîche les gommes de la BMW M1 seront détruites après 10 minutes d’essais libres et de 4 Tours de course obligent Nicolas à sérieusement lever le pied et à freiner au panneau vraiment pas trop tard…
La seule complication de ce tour pour l’équipe vient des pneus. En fait, l’impossibilité de trouver des pneus secs sur le marché, la seule marque qui fabrique les pneus acceptables pour le Tour Auto (et encore avec une dérogation car ils ne sont pas homologués), c’est AVON. Mais voilà, AVON à été racheté par GOODYEAR et l’usine d’Angleterre ne produit plus rien. “En conséquence, nous n’avons pu y trouver que des pneus pluie qui se dégradent sérieusement au bout de 4 tours de circuit sur piste sèche et qui nous ont sacrément handicapé“ comme le précise Nicolas.
La première épreuve spéciale de la journée, disputée sous un abat d’eau, les pneus pluie de la M1 seront parfaitement adaptés, sauf que l’épreuve est sagement annulée par l’organisation, tant il y eu des sorties de route chez les concurrents précédents qui eux avaient pris le départ. Notamment Thierry Boutsen, ex-pilote de F1, et leader de la course, qui détruit sa Cobra après un sacré vol plané…
La dernière spéciale de la journée avant de rallier Valence fut un morceau de Bravoure entre chien et loup et sous une pluie battante… Ce qui conduit Nicolas à préciser… “Nous sommes ce soir à Valence et juste contents d’être encore en vie !!!“
La 4ème journée conduira les concurrents de Valence au Circuit Paul Ricard à travers les superbes paysages du sud de la France et du Var notamment. 2 spéciales au menu. La célèbre spéciale de Saint Nazaire le Désert, une spéciale étroite, sans piège particulier car la route est sèche. Nicolas décide de monter le rythme et lâcher les chevaux… Comme sur la spéciale au Mont Ventoux, une route plus large et bien sèche, l’équipage de la M1 passe clairement à l’attaque…
Et ça paiera avec un bond au classement à l’arrivée de la deuxième, nous voici premier de notre groupe, le groupe i et 18ème au général toutes voitures confondues. Mais la suite s’avèrera moins drôle ! En effet, à force d’attaquer, un triangle de suspension arrière se casse en sortie de seconde spéciale ! Mais une bénédiction sera présente pour l’équipage : Le garage BK Auto à Apt qui nous aura mis gracieusement à disposition tout le matériel nécessaire à la soudure. Le triangle est réparé en moins d’une heure… et l’équipage repart… sans pénalité !
Cette dernière journée conduira l’équipage à Cannes, terme du Tour Auto. Pas de course sur circuit aujourd’hui, mais 3 épreuves chronométrées dans le pays Varois et à Fayence à 30 km de Cannes pour la dernière. L’équipage de la BMW M1 Procar a fait le job.
Résultat, un meilleur temps en spéciale et une place de leader du groupe I que l’on ne quittera plus jusqu’à l’arrivée, 3ème du Groupe mixte H/I et 13ème au général toutes voitures confondues… Que demander de plus ?
La plus belle anecdote de ce Tour Auto pour l’équipage CHÉOPS TECHNOLOGY fut aussi magique : ce fut l’occasion pour Adrien de retrouver son frère jumeau qu’il avait perdu de vue depuis bien longtemps.
Le dernier mot reste au pilote – gentleman, chef d’entreprise reconnu, Nicolas Leroy Fleuriot : “ Personnellement, c’était mon 10eme Tour Auto, et de loin le plus beau tant en terme de routes empruntées, que de spéciales ou de variété des circuits. En outre l’organisation Peter Auto fut absolument parfaite. Il n y’a pas l’ombre d’un reproche à faire cette année“.
Rendez-vous est pris pour les 30 juin, 1er et 2 juillet au Mans Classic avec une Ford GT40 pour le centenaire des 24h du Mans ! Nous y serons !
par Mica Guimard | Juil 2, 2022 | EN BREF, RÉTRO
La première édition d’Automobile Enthusiast s’est achevée le 12 juin 2022 dans une ambiance incroyable. Ce sont 40 équipages de vieilles mécaniques provenant de différents pays européens qui se sont retrouvés à Vincy-Manœuvre à 50 km de Paris, au cœur du pays de Meaux, à la ferme de Navarre.
Le public a été projeté dans un week-end immersif mettant en avant le patrimoine : le monde automobile du début du XXe siècle. Le plateau était exceptionnel avec des voitures datant de 1904 à 1945. Plusieurs marques ont été présents à l’instar de Austin, Balsa, BMW, Bugatti, Citroën, Darmont, DKW, Ford, GAR, Gladiator, Indian, Motobécane, Peugeot voire Villard…
Les participants ont roulé sur une route en asphalte fermée sous un magnifique soleil, et ont bien profité de leurs belles anciennes en toute sécurité. Les visiteurs ont pu également assister à une exposition à ciel ouvert de voitures de sport, de motos exceptionnelles mais aussi de quelques véhicules militaires. Cet événement a voulu offrir une expérience unique et conviviale pour les passionnés.
M.G
par Mica Guimard | Avr 7, 2022 | AUTO, EN BREF, RÉTRO
Fort d’une fréquentation record en 2021, plus de 82 000 visiteurs passionnés et amateurs de véhicules de collection le salon international des autos et motos anciennes, Epoqu’auto, revient les 4, 5 et 6 novembre 2022 à Eurexpo, Lyon.
Cette 43e édition s’annonce plus ambitieuse que jamais avec une surface d’exposition totale de 80 000 m² qui attendant 80 000 visiteurs et plus de 800 exposants. Pour l’occasion, un nouveau Hall ouvrira ses portes et la création d’une « autoroute » reliant l’ensemble des Halls afin de faciliter la circulation. Il y aura également une première vente aux enchères dédiée aux motos de collection, le samedi 5 novembre, un zoom sur le sport auto agrémentera le parcours des visiteurs dans tous les Halls.
Par ailleurs, il y aura trois stands alloués à la légende américaine Ford, à la prestigieuse sportive italienne Lancia, et un plateau pour « L’Amicale des clubs de Marques pour une rétrospective de l’histoire automobile » à travers des marques aujourd’hui disparues (Delage, Salmson, Facel Vega ou encore Hispano Suiza, Hotchkiss…). A voir découvrir également, les véhicules utilitaires, la Fondation Berliet, le plateau des Youngtimers, la saga Autodiva et les nombreux Clubs de marques. Parking P4 offert par le club des 3A pour les véhicules de collection (de plus de 30 ans) et pour les motos.
Tarifs : Adultes : 15 euros, achat en ligne, 14 euros jusqu’à l’ouverture du salon. Etudiants : 12 euros sur présentation de la carte d’étudiant valable pour l’année 2022/ 2023. Personne en fauteuil : gratuit et billet à 12 euros pour un accompagnant. Visiteurs avec une carte d’invalidité : 12 euros. Enfants moins de 12 ans : gratuit.
par Michel Morillon | Mar 29, 2022 | AUTO, RÉTRO, SALONS
Le 46ème salon Rétromobile vient de s’achever avec une très bonne fréquentation. Ce sont ainsi 100 000 spectateurs qui sont venus au Paris Expo Porte de Versailles ces derniers jours.
Plus de 500 exposants ont répondu présent pour montrer leurs anciennes, dont celles d’un grand nombres de clubs, de la Gendarmerie Nationale, des plateaux de grande qualité, on peut citer notamment, l’espace Gordini, Renault classique qui fête les 50 ans de la R5, les mythiques Groupe A sans oublier les 400 autos et motos de la vente Arcurial .
Depuis le début des années 1930 et jusqu’à sa mort le 25 mai 1979, Amédée Gordini a tenu une place prééminente dans le sport automobile français. Mécanicien génial, il sut toujours, avec des techniques simples et des moyens limités, créer des châssis et des moteurs performants. Pour rendre hommage au « Sorcier » (surnom décerné par le journaliste Charles Faroux après sa victoire aux 24 Heures du Mans de 1938), Rétromobile présente 9 Gordini historiques. Certaines comme la Gordini 43 type 31S Formule 1 de 1954 a gagné de nombreuses courses et notamment les 24 Heures du Mans 1954.
Chez Renault, la R5 souffle sa 50ème bougie. Lorsqu’elle apparaît au début de l’année 1972, la Renault 5 fait entrer l’automobile dans la modernité. La citadine de l’ex-Régie éclaire les rues de ses teintes acidulées : jaune, orange, vert pomme, bleu layette. Douée de polyvalence, cette berline de 3,50 mètres au style carré, deux portes à hayon, se prête à une multitude d’usages. la R5 est aussi à l’aise en ville que sur la route. Elle s’affirme comme une bulle de fraîcheur avec ses boucliers en plastique et sa planche de bord recouverte d’un capitonnage en skaï noir. Le toit ouvrant en vinyle noir, les grandes portes sans poignées et les banquettes tendues d’un vinyle orange finissent de dresser le portrait d’une citadine décidément décomplexée.
Pour Lamborghini, c’est un hommage à la Countach, le constructeur de Sant’Agata présente l’ensemble des activités de son département de restauration et la reconstruction de première Countach, la LP 500. Il expose un magnifique modèle de la Countach LP 500. entièrement restauré.
Le stand de l’Aventure Citroën témoigne de la longue tradition de la marque aux chevrons en matière de grandes routières. De la fameuse Rosalie qui célèbre ses 90 ans à la dernière C5 X mixant les influences du break et de la berline, Citroën peut se prévaloir d’une longue tradition de grandes routières. Leurs performances font des envieux. L’avant-gardisme de la marque aux chevrons se manifeste encore sur le stand avec la présence d’une 2 CV Sahara, un modèle à quatre roues motrices et deux moteurs.
Avec DS c’est le prestige à la française avec les modèles de la marque française de luxe de Stellantis. Les fameuses DS 21 et 23 Pallas à moteur à injection électronique ont souvent été plébiscitées par les chefs d’entreprise et par l’Elysée. Aujourd’hui encore, le constructeur vient ainsi de livrer une DS7 Crossback blindée et rallongée de 200 mm au niveau des places arrière. Sur le stand de l’Aventure DS Automobiles, une DS21 et une DS 23 de finition Pallas nous rappellent qu’un soin particulier avait présidé à leur conception. DS, c’est aussi le symbole du grand tourisme français. En 1972, Chapron, le carrossier attitré de Citroën décide de servir de l’outillage des landaulets SM réalisés pour l’Elysée et du cabriolet Mylord pour développer une SM 4 portes. Ce sera le modèle Opéra présenté au salon de Paris.
La première des trois ventes du Salon Rétromobile 2022, a tenu toutes ses promesses. les enchères se sont envolées pour la vente des quatre supercars Ferrari faiblement kilométrées de la collection du monégasque Maître Léandri. La vente de cette collection a battu des records avec notamment la F50 de 1996 (lot 162) adjugée pour 4 161 600 €. C’est la première fois qu’une F50 dépasse la barre des 4 millions € aux enchères. Intégralement vendue, la collection totalise ainsi plus de 13 millions d’euros. La Porsche 907 usine de 1968 (lot 203) a atteint le prix le plus élevé en changeant de mains pour 4 390 400 € frais inclus. Cette magnifique voiture avec trois participations aux 24 Heures du Mans, était entre les mains du même propriétaire depuis 40 ans. Parmi les modèles les plus convoités, le lot 133, la Gordini Type 18S de 1950 pilotée par Juan-Manuel Fangio aux 24 Heures du Mans de la
même année s’est vendue 1 013 200 € frais inclus. Illustrée par des images de son célèbre ancien propriétaire, la Bugatti 37A ex-Jacques Dufilho (lot 147) a, elle aussi, trouvé nouvel acquéreur, adjugée à 894 000 euros frais inclus. Dernière vente de la soirée et non des moindres, la Harley Davidson Softail Heritage de Johnny Hallyday, “Laura Eyes” (lot 187) a trouvée son nouveau propriétaire après un combat intense et une enchère à 470 840 € frais inclus. 82% des modèles ont changé de main et roulent désormais vers de nouveaux horizons.
La 47ème édition du salon Rétromobile est annoncée du 1er au 5 février.