XXVe Rallye Monte-Carlo Historique (24 janvier – 1er février 2023) : L’héritage du WRC !

XXVe Rallye Monte-Carlo Historique (24 janvier – 1er février 2023) : L’héritage du WRC !

Le Comité d’Organisation de cette 25e édition du Rallye Monte-Carlo Historique s’est attaché à rétablir cinq authentiques parcours de concentration, depuis Bad Hombourg, Oslo, Londres, Turin et Reims. Cinq itinéraires… pour une destination commune : Monte-Carlo. L’itinéraire concocté pour le rallye est lui toujours composé d’épreuves de renom, toutes généralement empruntées par son ainé du Championnat du Monde WRC. Et nombreux seront encore les concurrents, sur ces routes mythiques comprenant 17 Spéciales de Régularité (SR), à vouloir se bagarrer pour décrocher un trophée détenu par Philippe et Antoine CORNET DE WAYS RUART, vainqueurs en 2022 sur Porsche 911 de 1965.

L’arrivée échelonnée des concurrents en Principauté de Monaco, en fonction de leur ville de départ, est programmée le vendredi 27 janvier entre 15h00 et 19h40. Le lendemain, samedi 28 janvier à partir de 07h00, début de l’Etape de Classement, avec quatre SR à disputer durant la montée vers Valence, préfecture du département de la Drôme, une nouvelle fois Ville étape de l’évènement. En guise de hors d’œuvre, la copieuse « Briançonnet – Ubraye / SR 1 / 09h20 / 18,27 km », avec notamment le passage des Col du Buis (1196 m) et de Laval (1100 m) à négocier dans la vallée d’Ubraye, à cette période de l’année où neige et verglas sont très souvent omniprésents. Ensuite direction « Chaudon-Norante – Digne-les-Bains / SR 2 / 10h35 / 15,79 km » et son illustre Col du Corobin (1211 m) à braver. Dans la foulée, Digne-les-Bains accueille place du Tampinet, le contrôle horaire de mi-journée (11h20). Une courte pause avant d’enchaîner avec « Le Castellard-Mélan – Sisteron / SR 3 / 12h00 / 33,34 km » et le redouté Col Fontbelle (1304 m) puis « Recoubeau-Jansac – Pennes-le-Sec / SR 4 / 14h30 / 16,12 km » et le passage du Col de Pennes (1040 m) pour clore sportivement cette étape. Un dernier contrôle horaire est programmé à Crest (15h40) afin de réguler les équipages avant leur arrivée Champ de Mars à Valence (16h30).

Après un départ de Valence à 08h00, direction les terres Ardéchoises, dimanche 29 janvier, pour la 1ere partie de l’Etape Commune. Au programme de la matinée, une version du Moulinon revue et modifiée « Saint-Sauveur-de-Montagut – Saint-Andéol-de-Vals / SR 5 / 09h00 / 40,69 km », via le Col de Sarasset (825 m). Arrêt buffet ensuite, à Antraigues-sur-Volane devant la célèbre « Remise », pour notamment déguster cette notoire tartelette aux pommes savamment concoctée par toute la famille Jouanny. S’en suivra un autre chrono de légende, « Burzet – Saint-Martial / SR 6 / 11h20 / 30,63 km », via la cascade du Ray-Pic et Lachamp-Raphaël. Comme les années précédentes, la pause de mi-journée s’articule autour de la place du Marché à Saint-Agrève (13h00), où une dégustation de produits locaux et régionaux arrive toujours à point nommé. Un plein d’énergie non négligeable pour les concurrents, avant d’enchainer avec la boucle altiligérienne de « Saint-Bonnet-le-Froid / SR 7 / 13h30 / 27,05 km » qui, depuis le précédente édition, emprunte désormais la route de Liberthe qui a surpris bien des participants. Pour terminer la journée enfin, l’épreuve de « Lamastre – Colombier-le-Jeune / SR 8 / 15h05 / 14,15 km », inédite, via le Col de Saint-Genest (709 m). Comme de coutume désormais, le retour sur Valence (17h10) est précédé, à partir de 16h20, de l’opération séduction« rallystiques » du quai Farconnet à Tournon-sur-Rhône avec de nombreuses animations parfaitement orchestrées par le comité des fêtes tournonais..

Direction le Haut-Diois, le lundi 30 janvier à partir de 08h00 toujours au départ de Valence, pour la 2e partie de l’Etape Commune, avec d’entrée « Valdrôme – La Piarre / SR 9 / 10h10 / 13,78 km » à disputer via la Bâtie-des-Fonds – Source de la Drôme – et le Col de Carabes (1261 m), frontière naturelle avec le département voisin des Hautes-Alpes. Trait d’union parfait pour enchainer la spéciale des Savoyons entre « Furmeyer – Barcillonnette / SR 10 / 11h10 / 14,86 km » avec le Col d’Espréaux (1160 m) à défier. La halte de mi-journée à Laragne-Montéglin (12h10) tombe à pic pour les concurrents. Quelques minutes pour se ressourcer avec quelques douceurs locales avant de se lancer dans « Eygalayes – Verclause / SR 11 / 12h50 / 36,89 km » dont l’ascension des Cols Saint-Jean (1159 m), de Pierre-Vesce (1056 m) et du Reychasset (1052 m) au cœur des Baronnies n’est jamais une mince affaire ! Enfin, pour terminer cette journée, retour vers le massif du Diois avec notamment « Crupies – Saillans / SR 12 / 14h35 / 23,71 km » à parcourir, avec les Cols du Gourdon (953 m) et de la Chaudière (1047 m) comme juges de paix! La dernière halte jour est prévue Place du Champ de Mars à Crest avec un contrôle horaire à partir de 15h40 avant le retour sur Valence (16h30).

Mardi 31 janvier, le départ de Valence est programmé à 07h00, direction la Drôme provençale. Cette 3e et dernière partie de l’Etape Commune débute par « Saint-Nazaire-le-Désert – La Motte-Chalancon / SR 13 / 08h30 / 19,96 km », un monument revisité pour l’occasion avec le Col de Planlara (1037 m) à franchir avant de poursuivre, à exactement la même altitude, avec celui de Chamauche. La suite des explications passe par le chrono de « Montauban-sur-l’Ouvèze – Laborel / SR 14 / 10h05 / 18,91 km » dans sa version classique du Col de Perty (1302 m). Enfin, pour terminer cette longue journée de retour en Principauté, direction « Thorame-Haute – Le Fugeret / SR 15 / 13h05 / 18,43 km » par la route de La Colle Saint Michel. L’ultime contrôle horaire avant l’entrée en parc fermé à Monaco (16h00) est planifié Place Neuve à La Turbie, à partir de 15h30.

Quelques petites heures de repos, avant le départ de l’Etape Finale (21h00), programmée dans la nuit du mardi 31 janvier au mercredi 1er février. Avec au menu de cette dernière nuit les chronos de « Col de Braus – Lantosque / SR 16 / 22h00 / 34,35 km » et de « La-Bollène-Vésubie – Moulinet / SR 17 / 23h10 / 22,33 km ». Arrivée prévue sur le Port Hercule de Monaco aux alentours de 01h10. Enfin, et selon la tradition, la Soirée de Gala et de Remise des Prix se déroulera le mercredi 1er février au soir, dans la Salle des Etoiles du Sporting Monte-Carlo. (Tenue de soirée ou habit sombre exigés).

PHOTOS MICHEL MORILLON.

91e Rallye Automobile Monte-Carlo (16-22 janvier 2023) Monaco au cœur de l’action !

91e Rallye Automobile Monte-Carlo (16-22 janvier 2023) Monaco au cœur de l’action !

L’exceptionnel tend parfois à se reproduire ! Face à l’énorme succès rencontré lors de la précédente édition et comme souhaité par le Comité d’Organisation de l’Automobile Club de Monaco, le Rallye Automobile Monte-Carlo, manche inaugurale du Championnat du Monde FIA des Rallyes 2023 (WRC), continue – pour cette édition encore – de prendre ses quartiers d’hiver en Principauté. Géographiquement plus compact, mais toujours aussi sélectif, le parcours – modifié de 50% par rapport à celui de l’édition 2022 – est doté de nouveautés comportant toujours de très nombreuses difficultés, avec des épreuves chronométrées très relevées, tracées dans les départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence.

Après trois journées consacrées aux reconnaissances, du lundi 16 janvier au mercredi 18 janvier, place à la séance de mise au point. Cette dernière est programmée le jeudi 19 janvier à partir de 09h31. Dédiée aux pilotes de Priorité 1 et interdite au public pour des raisons de sécurité, ce « Shakedown » emprunte la route du Col des Banquettes (744m) en direction de Peille, au départ de la place Saint-Sébastien à Sainte-Agnès, village du littoral le plus haut d’Europe. Une montée de 2,29 km sinueuse à souhait, qui devrait permettre aux équipages de parfaire leurs ultimes ajustements avant le départ officiel donné le soir même, à partir de 18h30, depuis l’écrin somptueux de la Place du Casino à Monte-Carlo. Au programme de cette toute première étape nocturne « du Turini », deux spéciales totalisant 40,93 kilomètres chronométrés, composés notamment de l’inédite version de « La Bollène-Vésubie / Col de Turini » (ES 1 – 15,52 km – 20h18), avec un tout nouveau départ depuis le Camp de Millo, et de la spéciale très rythmée de « La Cabanette / Col de Castillon » (ES 2 – 25,41 km – 21h11) qui, pour la toute première fois de l’histoire du rallye, voit l’enchainement en course des cols de l’Orme (1000m), de l’Ablé (1149m), de Braus (1002m), Saint- Jean (642m) et de Castillon (706m).
Vendredi 20 janvier, cap au Nord du département des Alpes-Maritimes, pour le deuxième jour de course qui totalise 106,18 kilomètres contre le chronomètre. Avec une boucle de trois épreuves spéciales à parcourir deux fois, et une halte intermédiaire pour un regroupement et un changement de pneumatiques à Puget-Théniers, cette journée est un véritable concentré de difficultés ! Avec « Roure / Beuil » (ES 3/6 – 18,33 km – 09h14 / 14h08) à disputer au pied du Parc National du Mercantour, via le col de la Couillole (1678m), puis l’enchaînement de « Puget-Théniers / Saint- Antonin » (ES 4/7 – 20,06 km – 10h22 / 15h16) et de « Briançonnet / Entrevaux » (ES 5/8 – 14,70 km – 11h25 / 16h19) via le Col du Buis (1196m) et le Val-de-Chalvagne, autant dire que cette 2e étape promet d’être animée !

 

Direction les Alpes-de-Haute-Provence pour le troisième jour de course samedi 21 janvier, qui totalise 98,43 kilomètres chronométrés. L’étape débute par la version 2020 de « Malijai / Puimichel » (ES 9/11 – 17,47 km – 09h38 / 14h08), avant de poursuivre avec le juge de paix de « Saint-Geniez / Thoard » (ES 10/12 – 20,79 km – 11h26 / 15h56) via Authon et son redouté Col de Fontbelle. Une boucle à disputer à deux reprises, entrecoupée d’un arrêt « pneumatiques » et d’un regroupement obligatoire à Digne-les-Bains, sur une Place du Général de Gaulle récemment rénovée. Enfin, pour en terminer avec cette nouvelle journée sans assistance, les concurrents ont rendez-vous avec « Ubraye / Entrevaux » (ES 13 – 21,91 km – 17h59), à parcourir de nuit, via, comme la veille et en fin de spéciale, la route de la Clue le long du Ravin-de-Chalvagne.
En conclusion de l’épreuve, dimanche 22 janvier, quatre chronos totalisant 68,98 kilomètres à disputer, toujours sans assistance. Deux épreuves bien connues de l’arrière-pays, au Nord-Est du département des Alpes-Maritimes, à parcourir à deux reprises par tous les équipages encore en course – non limités réglementairement à 50 comme les années précédentes – pour redonner la part belle aux pilotes amateurs. Des concurrents qui vont devoir composer avec la version longue de la traditionnelle « Lucéram / Lantosque » (ES 14/16 – 18,97 km – 08h01 / 10h40) et la reprise de l’épreuve inaugurale « La Bollène-Vésubie / Col de Turini » (ES 15/17 – 15,52 km – 09h08 / 12h18), spéciale qui, lors du second passage, fait office de Power Stage. Retour prévu à Monaco vers 14h30 pour l’arrivée finale, suivie de la traditionnelle Cérémonie de Remise des Prix Place du Casino.
Epreuves, Kilométrages et Horaires donnés à titre indicatif, jusqu’à la publication officielle de l’itinéraire.
Monaco, le 22 juillet 2022

PHOTOS : Michel MORILLON

74e RALLYE RHONE-CHARBONNIERES : LE RETOUR !!!

74e RALLYE RHONE-CHARBONNIERES : LE RETOUR !!!

Après une trêve forcée en 2020 et 2021 suite à la pandémie, le Rallye de Charbonnières renommé Rallye Rhône-Charbonnières retrouve sa place dans le Championnat de France des Rallyes.

Les leaders  du championnat sont présents pour cette 2ème manche. On retrouve Nicolas Ciamin Hyundai i20 Rally 2, Quentin Giordano Volkswagen Polo Rally 2, Yoann Bonato Citroën C3 Rally 2 et de nombreux d’outsiders avec notamment un revenant David Salanon, deux victoires au Charbo, sur une Volkswagen Polo Rally 2.

Le 74e Rallye Rhône-Charbonnière démarre sur un gros rythme,  

dès les premières spéciales, les trois premiers se tiennent en moins de cinq secondes et c’est Yann Bonato sur sa C3 Rally 2 qui prend les commandes et rentre en leader à la mi-journée. A la reprise, coup de théâtre Yann Bonato part à la faute dans l’ES 5 sur un freinage tardif, abandonne et laisse les commandes à Nicolas Ciamin Hyundai i20

Rally 2, qui a du mal à contenir un Quentin Giordano déchainé revenu à 0,8 secondes du leader à la fin de la première journée de course. Pour les places d’honneur, c’est une grosse bagarre entre Cédric Robert et son Alpine RGT deux roues motrices, David Salanon Polo Rally 2 et Hugo Margaillan Citroën C3 Rally 2 qui se tiennent en une poignée de secondes. A noter l’énorme sortie de route de Pierre Roche dans l’ES5, nous avons une pensée pour Martine sa maman copilote qui a été transportée à l’hôpital avec une fracture du bassin.

Avec de si petits écarts, la journée du samedi va être décisive pour la victoire. Avec un set up ajusté sur sa Polo Rally 2 et un meilleur feeling, Quentin Giordano et Kevin Parent prennent l’avantage dès l’ES 7. Avec 7 temps scratchs, ils font un parcours sans faute et gardent la tête du classement jusqu’à l’arrivée à Charbonnière. Nicolas Ciamin et Yannick Roche assurent la seconde place à 13 secondes du vainqueur et prennent de gros points pour le championnat. Cédric Robert et Mathieu Duval prennent une magnifique 3e place devant de nombreuses R5, ils ont une fois encore brillé au volant de  leur Alpine A110 RGT deux roues motrices. On peut noter les belles performances du local de l’étape, Julien Saunier, Alpine A110 RGT qui s’offre deux temps scratchs et une belle 4e place au général.

Parmi les malchanceux du week-end, Yoann Bonato et Benjamin Boulloud ont quant à eux enregistré  un deuxième abandon consécutif, une revanche est impérative à Antibes pour revenir dans la course au titre. 

En signant la victoire du 74e Rallye Rhône-Charbonnières, Quentin Giordano et Kevin Parent ont ajouté leurs noms au palmarès des vainqueurs du Championnat de France des Rallyes. Ils ont su résister à la pression des vainqueurs au Touquet, Nicolas Ciamin et Yannick Roche, tout en bénéficiant de l’abandon des quadruples Champions de France Yoann Bonato et Benjamin Boulloud. Ils ont également offert à l’équipe Sarrazin Motorsport sa première victoire sur asphalte en Championnat de France des Rallyes. Prochain rendez-vous, le 57ème Rallye Antibes Côte d’Azur du 19 au 22 mai .

Classement du 74e Rallye Rhône-Charbonnières :

1 GIORDANO / PARENT (Volkswagen Polo GTI – Sarrazin Motorsport) 1:52:06,0

2 CIAMIN / ROCHE (Hyundai I20 Rally2 – Hyundai 2C COMPETITION) + 00 :13.1

3 ROBERT / DUVAL (Alpine A110 – Team Bonneton HDG) + 00:42.5

4 SAUNIER / VAUCLARE (Alpine A110) + 01:04.6

5 WAGNER / MILLET (Volkswagen Polo GTI – Sarrazin Motorsport) + 01:37.8

6 BERNARDI / COMBE (Ford Fiesta MK2 – Sarrazin Motorsport) + 02:57.5

7 MAUFFREY / REBUT (Skoda Fabia Evo) + 04:11.5

8 RAYMOND / SALMON (Alpine A110) + 04:50.8

9 FONTALBA / HERMET (Alpine A110) + 07:18.3

10 BECT / MICHAL (Alpine A110) + 07:46.4

Photos, Michel MORILLON

24e RALLYE MONTE-CARLO HISTORIQUE, une longue attente.

24e RALLYE MONTE-CARLO HISTORIQUE, une longue attente.

2 ans après sa dernière édition, la version historique du Rallye Monte-Carlo fait son retour cette année après une édition annulée pour cause de pandémie l’an passé. Cette 24e édition se caractérise ainsi par le retour des parcours de concentration, avec notamment le choix de villes de départ emblématiques : Bad Hombourg, Milan et Reims. Trois itinéraires pour une destination commune : Monte-Carlo.

L’itinéraire proposé 17 spéciales de régularité (SR), des épreuves toutes aussi remarquables les unes que les autres, qui ont permis au Rallye Monte-Carlo de construire sa légende. Et ils seront encore nombreux à vouloir se bagarrer pour la plus haute marche du podium et tenter ainsi de succéder à Henrik Bjerregaard et Jaromir Svec, derniers vainqueurs en date sur Ford Escort RS2000 MkII de 1979

Ce sont officiellement 256 concurrents qui ont  pris le départ du 24e édition du Rallye Monte-Carlo Historique depuis 3 villes dont les noms résonnent dans l’histoire du Monte-Carlo: Bad-Hombourg, Milan, et Reims. 

Parmi les concurrents on retrouve des têtes connues, Bruno Saby et son fidèle coéquipier Denis Giraudet venus en voisin se mesurer avec une Ford Capri 2300 S. Carlos Tavares PDG de Peugeot associé à Richard Mille ( les montres du même nom) pilote une icône du Monte- Carlo :  la Lancia Sratos. Un équipage a attiré notre attention, il s’agit du n°184 Eric Douart / Guy Chriqui sur une Jaguar MK2 3,8 litres qui court pour réunir des dons pour une association d’aides aux enfants attend de maladies rares. Ils ont décoré leur voiture de 2700 étoiles correspondant aux 2700 kilomètres du Rallye.

Le règlement du Rallye Monte-Carlo Historique accepte les véhicules ayant participé au moins une fois à l’épreuve. Parmi les véhicules les plus originaux, on trouve une Renault Frégate de 1958, une Ford Falcon de 1964, une Citröen Dyane 6 de 1976 ou une série de modèles venues des pays de l’Est : Polski Fiat 125P, Moskvitch 408  et Skoda  130 RS.

Les premières hostilités chronométrées débutent après  l’étape de concentration, au départ de Monaco pour se rendre à Valence.. Avec 4 SR à disputer, cette première vraie journée de course n’est pas de tout repos. Au soir de cette journée, c’est l’équipage n°23 Aiolfi Maurizio / Merenda Carlo – Lancia Beta Coupé 1800 de 1975 (H) qui occupe la première place du Classement Général.

Le Monte-Carlo et l’Ardèche, c’est une grande histoire. C’est  l’occasion pour le Rallye Monte-Carlo Historique d’offrir à l’ensemble des amoureux de l’épreuve une cure de nostalgie à travers des hauts lieux mythiques. Saint-Andéol-de-Vals, Antraigues-sur-Volane, Burzet, Lachamp-Raphaël, Saint-Agrève, Saint-Bonnet-le-froid, Lalouvezc, de grandes spéciales au programme du jour, le tout dans une ambiance très particulière. A la mi-journée, les concurrents font une halte à  la légendaire « Remise d’Antraigues-sur-Volane » chez l’ami Yves Jouanny qui offre la traditionnelle  tarte aux pommes, un encas  bienvenu avant de s’attaquer à une fin de journée plutôt difficile.

Au soir de cette journée, à l’issue de l’étape de classement Valence-Valence, 3 équipages ont creusé un petit écart et le podium est le suivant : 1e n° 23  (Lancia Beta 1800)  Aiolfi Maurizio / Merenda Carlo – 2e n° 45 (Porsche 911) – 3e n° 125 (Porsche 911 T 2,4).

Ce sont 230 équipages qui prennent le départ de l’étape commune sur les routes de la Drôme et des Hautes-Alpes avec de nouvelles spéciales à parcourir avec de la neige, du verglas, des routes gravionneuses et sinueuses. Une étape qui laisse  des traces, et se termine dans la confusion avec l’annulation de la SR 12 La Cîme du Mas / Col Gaudissart, le  juge de paix de cette journée, pour cause de météo exécrable mêlant chute de neige et rafales de vent. Les équipages sont dirigés sur  l’itinéraire de déviation après le passage des 33 premiers concurrents, dont 16 malheureusement ont du faire demi-tour en raison des importantes chutes de neige.

Ce sont 226 concurrents qui s’élancent pour la deuxième partie de l’Étape Commune, au départ de Valence. Le Rallye a quitté la Drôme pour prendre la direction des Hautes-Alpes, des Alpes-de-Haute-Provence et des Alpes-Maritimes. Un air de WRC règne ce matin sur les épreuves au programme. En effet, 2 des 3 spéciales de régularité empruntaient les itinéraires inscrits au parcours du Rallye Monte-Carlo quelques jours auparavant : Sisteron / Thoard & Rouaine / Entrevaux. Puis retour à Monaco avant d’entamer l’Étape Finale de ce 24e Rallye Monte-Carlo Historique. En tête depuis samedi matin, les italiens Aiolfi / Merenda sur Lancia Beta Coupé 1800 (n° 23), ont connu une étape compliquée. Ce sont les frères Cornet de Ways Ruart alors 2e qui prennent la tête du classement  général sur leur  Porsche 911 (n°45). Tout se jouera dans les lacets du Turini,  un grand moment pour les équipages rescapés. 

La nuit du Turini a rendu son verdict et ce sont  les jumeaux Belges, Philippe et Antoine Cornet de Ways Ruart (Porsche 911 N° 45), en tête de la course depuis le départ de Valence,  qui gagnent le 24e Rallye Monte-Carlo Historique et succèdent ainsi à Henrik Bjerregaard et Jaromir Svec, derniers vainqueurs en date sur Ford Escort RS2000 MkII.

Gros succès populaire de ce 24e Rallye Monte-Carlo Historique, des centaines de spectateurs et de passionnés étaient massés le long des routes pour admirer toutes ces belles cylindrées. 

90e EDITION RALLYE AUTOMOBILE MONTE-CARLO WRC : Un final incroyable !!!!!

90e EDITION RALLYE AUTOMOBILE MONTE-CARLO WRC : Un final incroyable !!!!!

La 90e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo, manche inaugurale du Championnat du Monde FIA des Rallyes WRC quitte provisoirement Gap ville étape depuis 2014, pour prendre ses quartiers à Monaco. Retour en Principauté donc pour le parc d’assistance qui se situera sur les quais du port de Monaco et ses épreuves spéciales qui se dérouleront seulement sur deux départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence. Ces nouveautés ne sont pas les seules puisque les voitures WRC des Constructeurs (Ford, Hyundai, Toyota) seront pour la première fois des voitures hybrides, équipées d’une batterie complémentaire de 100 kW (136 ch), permettant de rouler en mode purement électrique et d’apporter un surcroît de puissance pendant les épreuves spéciales. Une autre révolution, après l’électrification, se situe dans le réservoir avec l’utilisation, pour la première fois aussi dans les voitures du Championnat du Monde des Rallyes, de carburant synthétique fourni par le distributeur exclusif de la FIA, la société P1 Fuels.

En dehors de ces nouveautés techniques, le parcours reprend des épreuves mythiques du Monte-Carlo comme   Luceram / Lantosque ou le fameux col de Turini. Coté hautes Alpes on retrouve la spéciale ‘’coup de poker’’, Saint-Geniez / Thoard par le col de Fontbelle souvent enneigé et verglacé sur 3 à 4 kilomètres, un casse-tête pour le choix des pneus assuré.

Pour piloter cette nouvelle génération de voiture de rallye, les WRC Rallye1 hybrides, on retrouve les animateurs du championnat du monde avec des départs et l’arrivée de petits nouveaux issus du WRC2. Sébastien Ogier qui a mis un terme à sa carrière en WRC, va participer à quelques épreuves en 2022 avec Toyota. Parmi les jeunes en devenir il faut citer Kalle Rovenperä qui pilote une Toyota Yaris Rally1 et Olivier Solberg ( fils du champion du monde Peter Solberg) au volant d’une Hyundai i20 N Rally1.

Coté Français réjouissons nous, la relève arrive avec Adrien Fourmaux qui décroche un volant chez M-Sport pour une saison complète au volant de la nouvelle Ford Puma Hybrid Rally1. Cerise sur le gâteau, Sébastien Loeb tout juste rentré du Dakar où il s’est classé deuxième, est présent

avec M-Sport  au volant de la Ford Puma Hybrid Rally1. Les trois constructeurs engagés en WRC, Toyota, Hyundai et M-Sport Ford s’engagent sur trois ans pour développer et engager des voitures hybrides, ce qui est une belle manière de fêter le 50e anniversaire de la création du Mondial des rallyes en 1973.

Toutes les manches du Championnat du Monde des Rallyes WRC commencent par un shakedown (petit parcours en amont du rallye qui peut être parcouru à plusieurs reprises et permet aux pilotes de peaufiner leurs réglages) et c’est d’autant plus utile cette année, avec l’arrivée de la technologie hybride.

Le shakedown nous donne une première hiérarchie des forces en présence et à la surprise générale c’est Sébastien Loeb (Ford Puma Hybrid Rally1) qui réalise le meilleur temps des deux premiers passages, Sébastien Ogier (Toyota Yaris Rally1) s’adjugeant le troisième.

La 90e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo démarre par deux spéciales de nuit et notamment le col du Turini, c’est Sébastien Ogier qui tire le premier et rentre à Monaco en tête avec 5“ s’avance sur un étonnant Sébastien Loeb qui dompte à merveille sa Ford Puma. Sébastien Loeb : « on a eu un départ difficile, mais c’était vraiment piégeux sur le haut avec des portions glacées. Je ne voulais pas faire d’erreurs sur la glace et j’ai été assez sur la défensive. Mais ça fait du bien. Il y a beaucoup de puissance et j’avais un très bon feeling avec la voiture ».

La deuxième journée du rallye comprend trois spéciales à parcourir deux fois sur un parcours parsemé de portions verglacées. Ogier et Loeb se bagarrent à coups de secondes et laissent la concurrence à distance. Seul Elfyn Evans Toyota Yaris Rally1 parvient à rester dans le rythme. Les Hyundai i20 Rally1 de Thierry Neuville et Ott Tänak sont déjà distancées et peine à trouver les bons réglages. Pour le Français Adrien Fourmaux , le rallye s’arrête avec un grosse sortie de route qui pulvérise sa Ford Puma Hybrid, heureusement l’équipage est indemne. A la surprise générale Sébestien Loeb et sa Ford Puma rentrent en leader à Monaco avec une petite avance de 9“ sur Sébastien Ogier et 15“ sur Elfyn Evans. Les autres concurrents sont distancés notamment les pilotes  Hyundai déjà à plus d’une minute. Thierry Neuville « Rien n’a changé. On a tenté quelques réglages qui ont mieux fonctionné, mais ça fait peur. Du point de vue du châssis, j’ai beaucoup de surprises. Nous devons améliorer ça. »

Pour la troisième journée du rallye, les concurrents se dirigent vers la région de Dignes et la spéciale juge de paix  Saint-Geniez /Thoard où le choix des pneus est difficile avec les quatre kilomètres de neige et de glace au col de Fontbelle. Sébastien Ogier (Toyota Yaris Rally1) passe à l’attaque, il gagne les deux premières spéciales et revient à égalité parfaite à la mi-journée. Dans la spéciale 11 Saint-Geniez / Thoard tant redoutée par les pilotes, c’est l’hécatombe, Ott Tänak (Hyundai i20 Rally1) abandonne sur une double crevaison, il avait embarqué une seule roue de secours. Elfyn Evans (Toyota Yaris Rally1) est victime d’une sortie de route et reste coincé dans un talus, il repartira en super rallye le lendemain. Craig Breen pointe désormais à la 3e place, il a pris le temps de d’acclimater à sa nouvelle Ford Puma et sa régularité paye. Le grand gagnant de la journée est Sébastien Ogier, il rentre à Monaco avec 21“ d’avance sur Sébastien Loeb qui a fait un mauvais choix de pneus dans la dernière spéciale. La victoire finale se profile pour Ogier mais il reste à parcourir les quatre dernières spéciales du 4e jour de course et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Les positions des leaders semblent assurées, après deux spéciales Ogier compte 24’’ d’avance sur Sébastien Loeb. On assiste alors à un premier coup de théâtre, dans l’avant dernière spéciale La Penne / Collonges, Sébastien Ogier est victime d’une crevaison, il prend la décision de ne pas s’arrêter et concède 34’’ à Sébastien Loeb qui gagne cette spéciale. Tout va se jouer dans la dernière épreuve Briançonnet / Entrevaux. Sébastien Loeb part en mode gestion pour conserver ses 9,5’’ d’avance, mais dernier rebondissement, Sébastien Ogier écope de  10“ de pénalité pour départ anticipé, il n’y a plus de suspens.  Sébastien Ogier : « Au départ, le moteur a fait un bruit bizarre. Ça m’a perturbé et peut-être que j’ai relâché trop tôt. Je peux garder la tête haute. J’ai effectué le travail tout au long du week-end et malheureusement, c’est la loi du rallye ».

Même sans cette pénalité Loeb aurait gagné la 90e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo avec  0,5“ d’avance après 296 kilomètres d’épreuves chronométrées, « Incroyable, Fantastique ».

Sébastien Loeb associé à Isabelle Galmiche, sa nouvelle copilote, remporte son 8ème Rallye Monte-Carlo et s’offre une 80e victoire en WRC.

En WRC2, la victoire du tenant du titre Andreas Mikkelsen Skoda Fabia Evo. Le premier Français dans cette catégorie est Yoann Rossel, le champion du monde WRC3  2021, il prend la 6e place du WRC2.

En catégorie RGT (deux roues motrices) la victoire revient à Raphaël Astier (Alpine A110) devant Manu Guigou (Alpine A110) et le toujours fringuant François Delecour toujours spectaculaire sur son Alpine A110.

Ce mano à mano entre les deux Seb, Loeb et Ogier, 17 titres de Champions du Monde WRC à eux deux, nous a tenu en haleine pendant tout le rallye, pour le plus grand plaisir des très nombreux spectateurs présents sur le parcours.

Tour de Corse historique dans les starting block

Tour de Corse historique dans les starting block

La 21ème édition du Tour de Corse Historique promet de belles épreuves qui se dérouleront du 4 au 9 octobre. Elle r »unit un plateau de pilotes prestigieux pour une boucle de 900 kilomètres sur l’Ile de Beauté.

Un chiffre record, 350 engagés répartis dans les trois catégories éligibles – VHC (Véhicules Historiques de Compétition), VHRS (Véhicules Historiques Régularité Sportive) et Légende (exhibition sans chronométrage) sont inscrits pour ce Tour de Corse 2021. Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, Etats-Unis, Italie, Lichtenstein, Luxembourg, Mexique, Monaco, République tchèque, Royaume Uni, Russie, Suisse et France. Jamais autant de pays n’ont été représentés au départ du Tour de Corse Historique.

Parmi les équipages, de nombreux gentlemen et « gentlewomen » drivers habitués des grandes courses historiques, mais également d’anciens pilotes professionnels. Honneur aux vainqueurs en titre, Alain Oreille copiloté par sa femme Sylvie, qui se sont imposés l’an dernier avec une Porsche 911. L’ancien champion du monde des rallyes en Groupe N, grand habitué du Tour de Corse dans ses versions « modernes » et historiques, s’alignera avec sa Porsche arborant le N°1 pour tenter d’ajouter une deuxième victoire d’affilée à son palmarès. Autres anciens vainqueurs, Philippe Gache sera au départ avec Vincent Landais (copilote en WRC) à ses côtés à bord d’une Mazda RX7, ainsi que Pierre-Manuel Jenot navigué par Slo dans une Ford Escort Mk2.

Bruno Saby reviendra également sur le terrain de ses exploits passés. Le vainqueur du Tour de Corse WRC 1986 conciliera plaisir de la course automobile historique et engagement pour une cause qui lui est chère : la lutte contre le cancer au travers de l’association « Espoir Isère contre le cancer » (www.espoir-isere-cancer.com), dont sa Ford Capri 2300, identique à celle avec laquelle il participa au Tour de Corse en 1970 avec son père, portera haut les couleurs.

Autre nom prestigieux celui de Bernard Béguin. Quadruple champion de France des rallyes (1979, 1991, 1992 et 1993). Le Grenoblois pilotera une Porsche de son ancien préparateur Louis Meznarie en voiture ouvreuse.

Tous les équipages auront à cœur d’aller au bout d’un nouveau parcours inédit de 900 kilomètres à boucler en cinq jours, composé de 18 épreuves spéciales dont certaines empruntées par la manche WRC, soit 350 km sur routes fermées.

La cérémonie de départ et les deux premières épreuves spéciales se dérouleront le mardi 5 octobre. Le lendemain, les concurrents prendront la direction du Nord-Est de la Corse où le village de Borgo accueillera le rallye pour la première fois. Puis, la compétition se dirigera vers le Nord-Ouest et la troisième ville étape : Calvi. Direction le Sud de l’Ile lors de la quatrième journée de rallye pour rejoindre la cité de Propriano, autre nouveauté de cette édition. Enfin, l’arrivée de la 21ème édition sera jugée à Porto-Vecchio.