par Michel Morillon | Avr 2, 2022 | AUTO, SALONS
Les visiteurs du Salon Automobile de Lyon vont découvrir pour la première fois bon nombre de nouveaux modèles à l’occasion de l’édition 2022.
DEUX AVANT-PREMIÈRES SE PARTAGENT LE HAUT DE L’AFFICHE
MASERATI GRECALE
: La toute nouvelle Maserati Grecale fait sa première apparition sur un salon dans sa version définitive ! Second SUV de la marque au Trident, plus compact que son grand frère le Levante, il perpétue les traditions de dynamisme et de design chères à Maserati.

HONDA CIVIC E: HEV.
La Honda Civic de 11e génération est présentée aux journalistes et au public pour la première fois au Salon Automobile de Lyon 2022. La Civic e:HEV qui prend la place d’honneur du stand Honda constitue un changement majeur pour ce modèle historique, dont la première génération remonte à 1972.
PREMIÈRE APPARITION PUBLIQUE POUR DE NOMBREUSES NOUVEAUTÉS
Kia EV6. La Voiture de l’année au Salon Automobile de Lyon. Le crossover électrique et atypique Kia EV6, tout juste auréolé du titre de Voiture de l’Année 2022, figure en bonne place sur le stand du constructeur coréen qui fait également le déplacement avec le tout nouveau Niro 2022 .
Mercedes EQB. Le tout nouveau Mercedes EQB représente l’offre de SUV électriques de la marque à l’Etoile au Salon Automobile de Lyon. Également présente sur le stand de la firme à l’Etoile, la berline électrique EQS fait valoir le savoir-faire de Mercedes en matière de grandes routières haut de gamme.
Sur le stand Renault, c’est la toute nouvelle Megane E-Tech Electric qui constitue la nouveauté majeure du constructeur au Losange. C’est d’ailleurs la première fois que ce crossover se laisse découvrir par le public d’un salon.
DE NOMBREUSES NOUVEAUTÉS HYBRIDES, THERMIQUES… ET À HYDROGÈNE
Pour les amateurs de luxe à l’anglaise, le nouveau Range Rover hybride rechargeable joue la carte du raffinement, sans négliger les capacités de franchissement indispensables aux gentlemen farmers.
Chez Toyota, la toute nouvelle et craquante Aygo X rencontre pour la première le public au Salon Automobile de Lyon. La marque japonaise, spécialiste des motorisations sans émission, fait la démonstration de son savoir-faire sur le salon non seulement avec la gamme électrique Proace EV, mais aussi la dernière version de la berline à hydrogène Mirai.
DES CONCEPT-CARS POUR SE PROJETER DANS LE FUTUR
C’est le cas de Renault, qui présente au Salon Automobile de Lyon son concept de R5 E-Tech Electric, qui préfigure la future citadine de la marque au Losange.
De même, Opel fait le déplacement avec la superbe Manta GSE ElektroMod, véritable émanation des petits coupés sportifs des années 70, mais à propulsion électrique.
Chez Dacia, le concept Bigster préfigure le futur grand SUV à 7 places, grand frère du Duster et qui viendra chapeauter la gamme du constructeur à partir de 2025. Une réalisation très aboutie et qui laisse entrapercevoir ce à quoi le modèle définitif pourrait ressembler.
Avec le concept Aero Sport Lounge qui a remporté le prix du plus beau concept-car au Festival Automobile International de 2021, , sous l’inspiration de la haute couture. Le développement durable fait partie intégrante du cahier des charges, avec un habitacle faisant à appel à des matériaux renouvelables, et les performances ne sont pas oubliées avec une motorisation électrique de 680 chevaux.
par Michel Morillon | Mar 30, 2022 | AUTO, EN BREF
Le Concept EV9 préfigure la future silhouette des SUV de la marque à l’ère de la mobilité durable. Plus qu’un simple prototype, le Concept EV9 allie une esthétique qui suscite à la fois l’inspiration et l’imagination, un intérieur qui redéfinit les critères qui régissaient jusqu’alors l’aménagement intérieur d’un SUV, et un groupe propulseur 100% électrique et zéro émission de nouvelle génération. Il annonce le futur de Kia alors même que la marque est pleinement engagée dans la voie de la mobilité durable.
Développé sur la nouvelle plateforme internationale modulaire électrique (E-GMP) de Kia, le Concept EV9 est un véhicule high-tech adapté à tous les styles de vie, animé par un groupe propulseur électrique à zéro émission. Vu de l’extérieur, de telles proportions contribuent à souligner sa stature de SUV à 3 rangées de sièges, donnant l’image d’un véhicule hautement performant, d’une grande commodité et toujours prêt à l’action. Vu de profil, ce SUV 100% électrique se distingue par des lignes anguleuses résolument modernes. Ce profil surbaissé du Concept EV9 fait ressortir le volume des ailes, lui conférant ainsi une stature de puissant SUV.
Le Concept EV9 hérite de cette nouvelle face avant « Digital Tiger Face » / (Tête de tigre numérique) qui bénéficie du fait que les véhicules électriques peuvent s’affranchir de la traditionnelle calandre qui équipe les véhicules à moteur thermique, ce qui explique que la proue de ce concept soit intégralement peinte dans la couleur de la carrosserie, véhiculant ainsi très clairement des valeurs de développement durable. Pour améliorer encore davantage son efficacité aérodynamique, le Concept EV9 est doté de barres de toit rétractables qui disparaissent dans son pavillon lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Les jantes de 22 pouces en finition usinée accentuent encore le profil géométrique et le caractère robuste du Concept EV9.
Le design intérieur de ce SUV 100% électrique intègre les vertus de la nature au cœur d’un vaste espace de vie digne d’un salon haut de gamme. L’écran interactif ultra-large de 27 pouces permet au Concept EV9 de connecter les mondes réel et virtuel, et constitue le centre névralgique des équipements destinés à répondre à tous les besoins du conducteur et des passagers, notamment les fonctions d’infodivertissement, de chauffage/climatisation et d’agrément.
Ce SUV 100% électrique bénéficie de trois modes d’aménagement intérieur avant- gardistes qui s’adaptent aux besoins des occupants et aux différentes situations rencontrées sur le trajet.
Le mode Active s’utilise en conduite, garantissant au conducteur et aux passagers une expérience optimale à bord de ce SUV 100% électrique. Les deux autres modes s’utilisent lorsque le Concept EV9 est à l’arrêt. Le mode Pause permet de modifier l’aménagement intérieur afin de transformer l’habitacle en véritable salon haut de gamme. Le mode Enjoy, second mode stationnaire, permet de transformer l’habitacle, dans ce mode, le hayon s’ouvre pour permettre aux occupants de se connecter à l’environnement extérieur
par Michel Morillon | Mar 29, 2022 | AUTO, RÉTRO, SALONS
Le 46ème salon Rétromobile vient de s’achever avec une très bonne fréquentation. Ce sont ainsi 100 000 spectateurs qui sont venus au Paris Expo Porte de Versailles ces derniers jours.
Plus de 500 exposants ont répondu présent pour montrer leurs anciennes, dont celles d’un grand nombres de clubs, de la Gendarmerie Nationale, des plateaux de grande qualité, on peut citer notamment, l’espace Gordini, Renault classique qui fête les 50 ans de la R5, les mythiques Groupe A sans oublier les 400 autos et motos de la vente Arcurial .
Depuis le début des années 1930 et jusqu’à sa mort le 25 mai 1979, Amédée Gordini a tenu une place prééminente dans le sport automobile français. Mécanicien génial, il sut toujours, avec des techniques simples et des moyens limités, créer des châssis et
des moteurs performants. Pour rendre hommage au « Sorcier » (surnom décerné par le journaliste Charles Faroux après sa victoire aux 24 Heures du Mans de 1938), Rétromobile présente 9 Gordini historiques. Certaines comme la Gordini 43 type 31S Formule 1 de 1954 a gagné de nombreuses courses et notamment les 24 Heures du Mans 1954.

Chez Renault, la R5 souffle sa 50ème bougie. Lorsqu’elle apparaît au début de l’année 1972, la Renault 5 fait entrer l’automobile dans la modernité. La citadine de l’ex-Régie éclaire les rues de ses teintes acidulées : jaune, orange, vert pomme, bleu layette. Douée de polyvalence, cette berline de 3,50 mètres au style carré, deux portes à hayon, se prête à une multitude d’usages. la R5 est aussi à l’aise en ville que sur la route. Elle s’affirme comme une bulle de fraîcheur avec ses boucliers en plastique et sa planche de bord recouverte d’un capitonnage en skaï noir. Le toit ouvrant en vinyle noir, les grandes portes sans poignées et les banquettes tendues d’un vinyle orange finissent de dresser le portrait d’une citadine décidément décomplexée.
Pour Lamborghini, c’est un hommage à la Countach, le constructeur de Sant’Agata présente l’ensemble des activités de son département de restauration et la reconstruction de première Countach, la LP 500. Il expose un magnifique modèle de la Countach LP 500. entièrement restauré.
Le stand de l’Aventure Citroën témoigne de la longue tradition de la marque aux chevrons en matière de grandes routières. De la fameuse Rosalie qui célèbre ses
90 ans à la dernière C5 X mixant les influences du break et de la berline, Citroën peut se prévaloir d’une longue tradition de grandes routières. Leurs performances font des envieux. L’avant-gardisme de la marque aux chevrons se manifeste encore sur le stand avec la présence d’une 2 CV Sahara,
un modèle à quatre roues motrices et deux moteurs.
Avec DS c’est le prestige à la française avec les modèles de la marque française de luxe de Stellantis. Les fameuses DS 21 et 23 Pallas à moteur à injection électronique ont souvent été plébiscitées par les chefs d’entreprise et par l’Elysée. Aujourd’hui encore, le constructeur vient ainsi de livrer une DS7 Crossback blindée et rallongée de 200 mm
au niveau des places arrière. Sur le stand de l’Aventure DS Automobiles, une DS21 et une DS 23 de finition Pallas nous rappellent qu’un soin particulier avait présidé à leur conception. DS, c’est aussi le symbole du grand tourisme français. En 1972, Chapron, le carrossier attitré de Citroën décide de servir de l’outillage des landaulets SM réalisés pour l’Elysée et du cabriolet Mylord pour développer une SM 4 portes. Ce sera le modèle Opéra présenté au salon de Paris.
La première des trois ventes du Salon Rétromobile 2022, a tenu toutes ses promesses. les enchères se sont envolées pour la vente des quatre supercars Ferrari faiblement kilométrées de la collection du monégasque Maître Léandri. La vente de cette collection a battu des records avec notamment la F50 de 1996 (lot 162) adjugée pour 4 161 600 €. C’est la première fois qu’une F50 dépasse la barre des 4 millions € aux enchères. Intégralement vendue, la collection totalise ainsi plus de 13 millions d’euros. La Porsche 907 usine
de 1968 (lot 203) a atteint le prix le plus élevé en changeant de mains pour 4 390 400 € frais inclus. Cette magnifique voiture avec trois participations aux 24 Heures du Mans, était entre les mains du même propriétaire depuis 40 ans. Parmi les modèles les plus convoités, le lot 133, la Gordini Type 18S de 1950 pilotée par Juan-Manuel Fangio aux 24 Heures du Mans de la

même année s’est vendue 1 013 200 € frais inclus. Illustrée par des images de son célèbre ancien propriétaire, la Bugatti 37A ex-Jacques Dufilho (lot 147) a, elle aussi, trouvé nouvel acquéreur, adjugée à 894 000 euros frais inclus. Dernière vente de la
soirée et non des moindres, la Harley Davidson Softail Heritage de Johnny Hallyday, “Laura Eyes” (lot 187) a trouvée son nouveau propriétaire après un combat intense et une enchère à 470 840 € frais inclus. 82% des modèles ont changé de main et roulent désormais vers de nouveaux horizons.

La 47ème édition du salon Rétromobile est annoncée du 1er au 5 février.
par Michel Morillon | Mar 28, 2022 | AUTO, ESSAIS
Avec le lancement de la nouvelle Citroën C5 X, Citroën revient sur le segment des grandes routières à la pointe de la technologie et de l’innovation. La philosophie de Citroën s’incarne par un design audacieux combinant l’élégance d’une berline. Le X signifie également qu’il s’agit d’un modèle à la croisée des chemins entre berline, break et SUV.
Au premier regard, la C5 X donne un sentiment de robustesse, renforcé par une ceinture de caisse haute, un long capot et la nouvelle calandre ornée d’optiques en deux parties en forme de V. De profil, les lignes sont fluides, une sensation renforcée par sa longueur (4,80 m). La C5 X est bien une Citroën avec son toit plongeant qui rappelle les DS d’antan et le vitrage qui entoure le véhicule donne des airs de XM. L’arrière et son hayon plongeant inscrit la C5 X dans un compromis entre berline et break, l’ensemble est surmonté par un becquet massif, qui donne de l’agressivité au véhicule. Notre véhicule d’essai équipé de grandes jantes de 19’’ et d’une finition haute ‘’Shine Pack’’ confirme l’impression de sérieux et de confort. La garde au sol est généreuse (19,4 cm) .
L’intérieur est à l’mage de la marque, suffisamment innovant sans être ostentatoire. Coté confort, c’est un sans-faute, même en l’absence de la suspension hydropneumatique, le confort, incluant la Suspension Active Citroën Advanced Comfort® et les sièges Advanced Comfort permet de profiter d’un habitacle très feutré. Les places arrières ne sont pas oubliées avec une banquette qui peut accueillir trois adultes dans de bonnes conditions, avec une garde au toit convenable. Le vaste coffre offre une
contenance de 545 litres, extensibles à plus de 1 600 litres grâce aux dossiers rabattables 40/60, commandé par des tirettes directement dans le coffre. Le hayon à ouverture automatique “mains libres” est proposé sur certaines finitions.
La planche de bord est équipée d’un écran multimédia tactile de 12’ qui à notre avis aurait pu être mieux intégré. L’excroissance à droite de l’écran n’est pas très esthétique. L’écran est néanmoins intuitif et fluide et tous les paramètres nécessaires y sont réunis. Si le bloc-compteurs, numérique, de seulement 7’’ donne peu d’information, il est relayé par
d’un affichage tête haute de 21’’, 3D couleur, projeté 4 mètres devant le conducteur, et ultra lisible.
Coté équipement la C5 X est très bien dotée notamment les aides à la conduite qui introduisent la conduite semi-autonome de niveau 2, le maintien dans la voie (Highway Driver Assist), (Lane Change Assist), la surveillance du trafic sur l’arrière du véhicule lors des manœuvres de recul (Rear Cross Traffic Alert), la surveillance d’angles morts ou la vision 360° autour de la voiture.
C5 X se décline en 4 versions : Feel, Feel Pack, Shine et Shine Pack que nous avions à notre disposition pour cet essai. C’est la gamme confort augmenté par notamment le hayon mains libres, les sièges électriques conducteur (8 voies) avec mémorisation et passager (6 voies), les vitres avant et arrière acoustiques et feuilletées, et une ambiance intérieure Hype Black en Cuir Noir et Adamantium avec perforations Chevron.
C5 X propose une gamme de 3 motorisations, Essence et Hybride rechargeable, toutes en boîte automatique : PureTech 130 S&S EAT8, PureTech 180 S&S EAT8 (non-disponible sur Feel Business) et Hybrid 225 ë-EAT8. La version hybride rechargeable est équipée d’une batterie de 12,4 kWh, qui vient se loger sous le plancher. Pleine, elle garantit à la C5 X une autonomie électrique de 55 km selon la norme WLTP. La durée de recharge de cette batterie est de 7 heures sur secteur ou par l’intermédiaire d’une Wallbox et des bornes publiques. Le chargeur embarqué en courant alternatif présente une puissance de 3,6 kW, que l’on peut faire grimper à 7,2 kW en option à 400 € afin de réduire le temps de recharge à 1 h 40 sur une borne adéquate.
La version hybride rechargeable, combine un moteur essence PureTech 180 S&S, un moteur électrique 81,2 KW, une boîte automatique électrifiée ë-EAT8 et une batterie Lithium-Ion de 12,4 kWh.
Au volant, les premiers tours de roues sont en mode électrique ,nous voulons vérifier l’autonomie en ce mode, affiché par le constructeur, soit environ 50 kilomètres. Dès que le mode thermiques se déclenche on constate la parfaire insonorisation de l’habitacle. Il y règne une douceur amplifiée par le confort
exemplaire ressenti à bord. Notre version de C5 X a droit à la suspension à double butée hydraulique progressive, à laquelle elle ajoute un amortissement variable réglable selon trois lois : Confort, Hybride et Sport. Le groupe moto-propulseur est un 1.6 litres essence de 180 ch, associé à un moteur électrique de 110 ch et à une la boîte automatique électrifiée à huit rapports. L’ensemble développe 225 ch et 360 Nm de couple lorsque la batterie est suffisamment chargée. Les flux d’énergie entre l’électrique et le thermique sont très fluides et le freinage correctement calibré. Ainsi la C5 X est à l’aise sur tous les terrains les accélérations sont franches et les relances efficaces même si on note à la relance un léger patinage sur sol mouillé.
Les tarifs démarrent à 32 000€ pour une version essence PreTech 130 CV à 49 500€ pour la modèle hybride rechargeable en finition ‘’Shine Pack’’ que était à notre disposition pour notre essai.
Nous avons été séduits par cette nouvelle C5 X Hybrid, le retour de Citroën sur ce segment D est un pari, mais la qualité de la C5 X ce devrait concrétiser les attentes du constructeur. L’équipement est complet et le comportement routier agréable sur tous les terrains.
par Michel Morillon | Mar 2, 2022 | AUTO, COMPÉTITION CIRCUIT, EN BREF, SPORT AUTO
De Paris à Andorre en passant par La Baule, Limoges, Bordeaux et Pau, la 31ème édition approche à grands pas. À découvrir sans plus attendre quelques-uns des véhicules phares de ce rallye tant attendu.
EN RÉGULARITÉ
Charles Beau de Lomenie engagera sa Panhard Dyna X87, accompagné de son co-pilote Stéphane Philippeau. Présentée pour la première fois en 1946 au salon de Paris, Panhard commercialise sa première voiture de série. Elle possède un tout petit moteur 850 cm3 avec le fameux bi-cylindre Panhard, qui produit 38 chevaux. Sa carrosserie en aluminium et son faible poids lui permettront d’atteindre une performance honorable entre 100 et 130 km/h. Bien que ce ne soit pas la voiture de course la plus rapide, la Panhard Dyna X87 est une habituée des compétitions, plusieurs versions de la Panhard Dyna X seront vues en course, entre les 24 Heures du Mans en 1950 où la bataille avec les Renault 4CV fut ardue, ou encore le Tour de France ou elle finira quatrième au classement général.

photo Marc Vorgers
Dans le registre des « petites » voitures à suivre cette année, on découvrira la BMW Isetta 600, un modèle à trois roues qui loge tout de même quatre personnes ! Aussi insolite qu’exceptionnelle, cette mini voiture fut produite à 35 000 exemplaires entre 1957 et 1959. Les liaisons seront longues pour Marie-Christine Perin et sa co-pilote mais elles pourront découvrir les paysages magnifiques du parcours et nous, nous aurons plaisir à la voir sillonner les routes de Paris à Andorre.
La Volvo PV 544 de 1960 est engagée par Peter Kappeler et Marie Tourneur. Cette petite berline 2 portes, est un modèle dérivé de la mythique PV 444 et produite en parallèle de la série Amazon sortie en 1958. La particularité de la PV 544 vient de la fiabilité sans précédent de sa mécanique et de son moteur légendaire le B18 (1 800 cm3) qui développe 75 chevaux. Il est même dit que certains ont atteint les 3 millions de kilomètres ! Couplée à sa performance, la PV 544 fut un véritable succès en rallye entre 1959 et 1965.
EN COMPETITION

photo Mathieu Bonnevie
En 2022, nous célèbrerons le 50ème anniversaire du doublé des Ferrari 365 GTB4 Gr. IV 1972 et la victoire de Jean-Claude Andruet au Tour de France Automobile sur celle que l’on surnommait déjà « Daytona ». Un succès qui s’est confirmé avec 3 victoires dans la classe GT en 72,73 et 74 aux 24 Heures du Mans. Considérée comme la dernière des GT construites pour la compétition, elles pouvaient aussi être très performantes sur route, d’où leurs nombreuses participations au Tour de France Automobile. Un prototype, 15 voitures préparées par Ferrari et huit par des écuries privées et reconnues par la marque au cheval cabré ont été construites.

PhotoClassicRacing
Depuis ses débuts en compétition en 1965 jusqu’à aujourd’hui, la 911, véritable machine à gagner est une des voitures phares de la compétition automobile. Cette année, on suivra de près les chronos des 911 Carrera 3.0 RSR de 1975, un modèle spécialement conçu pour la compétition. L’exemplaire présenté ici « Christine Laure » est engagé par Richard Hywel Evans et Richard Chapman. Ce bolide ne nous est pas inconnu avec ses trois participations au Tour de France en 1975, 1976 et 1978. En 76, c’est Thierry Sabine, célèbre pilote à l’origine de la création du Paris-Dakar en 1978 qui était au volant de cette bombe.

photo Julien Hergault
Après l’impressionnante Matra Ms 650, John of B sera de retour cette année avec la voiture la plus emblématique de la marque avant l’aventure Formule 1, une Ligier JS2. Avec 460 chevaux sous le capot, cette fusée est une habituée des rallyes et des courses sur circuit : Mugello, Dijon, Monza, Spa ou encore les 24 Heures du Mans. En 2018, nous avions eu la chance d’avoir 2 Ligier, une JS2 de 1973 aux couleurs de BP et la fameuse JS 2 DFV dans une configuration Le Mans 1975 que nous retrouverons cette année.