par Michel Morillon | Mai 5, 2024 | RALLYE, SPORT AUTO
Un mois après un « Touquet » spectaculaire, le CFR se dirige au Rallye RhôneCharbonnières pour son deuxième rendez-vous de la saison. C’est à nouveau un plateau très intéressant, fort de 124 concurrents, qui battra le fer dans les Monts du Lyonnais et du Beaujolais. Léo Rossel s’élancera, pour la première fois, en chef de file devant 21 autres voitures dans la catégorie Rally2, 18 RGT ou encore 4 GT+ . LeTrophée Alpine Elf Rallye effectuera sa rentrée.

Des tendances à confirmer : Brillant vainqueur au Touquet, Léo Rossel retrouvera les mêmes adversaires au ‘Charbo’ : Yoann Bonato, Anthony Fotia, Hugo Margaillan, Jean-Baptiste Franceschi, Eric Camilli ou encore quelques voitures engagées dans le Championnat Deux Roues Motrices qui auront certainement aussi leur mot à


dire pour le classement général avec le trio infernal : Raphaël Astier, vainqueur sur la Côte d’Opale, Cédric Robert et Quentin Gilbert. A noter que le team 2B Autosport et Gwen Lagrue, fera rouler la toute première Porsche au carburant 100% synthétique.

En signant une 4ème victoire au ‘Charbo’, leur 34ème en ‘CFR’, les quintuples Champions de France égalent le record détenu jusqu’à lors par Dany Snobeck et David Salanon. Yoann Bonato et Benjamin Boulloud ont réussiune fois de plus un parcours sans faute, menant ce 76ème Rallye Rhône-Charbonnières de bout en bout. Derrière le duo des 2 Alpes, la bataille était intense pour finalement voir Eric Camilli – Thibault de la Haye et Hugo Margaillan – Corentin Silvestre compléter ce podium.
Derrière eux, le suspens a été intense tout au long des deux étapes. Après les sorties de route de leurs premiers poursuivants, Léo Rossel et Guillaume Mercoiret dans l’ES6, puis d’Anthony Fotia et William Hanocq dans l’ES7, le duel s’est resserré entre les Huyndai i20 Rally2 d’Eric Camilli-Thibault de la Haye et Hugo

Margaillan-Corentin Silvestre : les deux équipages s’offrent à Charbonnières un premier podium pour la saison 2024. Jean-Baptiste Franceschi et Jules Escartefigue, malgré quelques problèmes techniques dans l’étape 1, classent la première Ford Fiesta Rally2 du Sarrazin Motorsport – Iron Lynx à la 6ème place. Raphaël Astier et Denis Giraudet signent au volant de leur Alpine A110 RGT une très belle 4ème place, mais non sans avoir dû surveiller dans leurs rétroviseurs les ardeurs de Styve Juif et Maxime Biegalke. Le lauréat 2023 du Trophée Michelin Amateurs a brillamment profité de sa dotation ce weekend : un premier rallye en CFR au volant d’une Rally2, conclu par une place dans le Top 5.

Au terme d’un rallye sans faute, orchestré par une parfaite stratégie dans leur choix de pneumatiques – déterminant avec la météo incertaine du weekend – Yoann Bonato et Benjamin Boulloud inscrivent une nouvelle victoire à leur déjà très long palmarès et prennent une large avance en tête du classement général. Ils offrent par la même occasion une 1ère victoire à la nouvelle équipe Trajectus Motorsport emmenée par Benoit Tréluyer, et arriveront à Antibes dans trois semaines au volant de leur Citroën C3 Rally2 flanquée du numéro 1.

CHAMPIONNAT DE FRANCE 2 ROUES MOTRICES : Le match à trois tant attendu entre les Alpine A110 RGT du trio Astier-Robert-Gilbert a malheureusement été trop vite écourté… Après les sorties de Quentin Gilbert et Christopher Guieu dès l’ES1, puis de Cédric Robert et Mathieu Duval dans l’ES3, Raphaël Astier et Denis Giraudet ont pu s’adjudger un nouveau succès dans le Championnat 2RM, tout en se battant pour décrocher la 4ème place au classement général. Profitant de l’abscence de deux des favoris, Pierre et Martine Roché, suivis de Ludovic Godard et Damien Augustin, ont pu compléter le podium 2RM en arrivant à Charbonnières.
STELLANTIS MOTORSPORT RALLY CUP : Après une arrivée discrète dans la Stellantis Motorsport Rally Cup au Touquet, le double champion du Danemark (2021 et 2023) Jacob Leutenberger Madsen n’a pas tardé à se démarquer. Il s’impose ce weekend à Charbonnières après avoir mené les débats depuis la première spéciale

CLASSEMENT* du 76ème RALLYE RHÔNE-CHARBONNIÈRES :
1. BONATO Yoann – BOULLOUD Benjamin (Citroën C3 Rally2 – Trajectus Motorsport)
2. CAMILLI Eric – DE LA HAYE Thibault (Hyundai i20 Rally2 – Bonneton HDG, + 00:29.5
3. MARGAILLAN Hugo – SILVESTRE Corentin (Hyundai i20 Rally2 – CHL Sport Auto) + 00:43.2
4. ASTIER Raphaël – GIRAUDET Denis (Alpine A110 – CHL Sport Auto) + 02:09.4
5. JUIF Styve – BIEGALKE Maxime (Citroën C3 – PH Sport by Minerva Academy GT2i) + 02:27.3
6. FRANCESCHI Jean-Baptiste – ESCARTEFIGUE Jules (Ford Fiesta Rally2 – Sarrazin) + 03:44.6
7. ROUILLARD Patrick – ZAZURCA Guilhem (Skoda Fabia Evo Rally2) + 05:52.2
8. RAGUES Pierre – PESENTI Julien (Skoda Fabia Rally2) + 05:53.3
9. ROCHE Pierre – ROCHE Martine (Alpine A110 RGT – Team FJ) + 06:11.5
10. MAUFFREY Eric – BLANC Nicolas (Skoda Fabia Evo) + 06:29.

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par François Vincent | Mar 29, 2024 | AUTO, COMPÉTITION CIRCUIT, REPORTAGES, SPORT AUTO
Franck Bélard : une nouvelle équipe, mais une même passion !

Voilà quarante ans que Franck écume les circuits français et européens. Depuis ses premières armes en karting, en passant par sa participation à « un volant », formule de promotion très en vogue à l’époque, puisque la Formule France permettait souvent d‘accéder à la Formule 3, d’où étaient issus de nombreux pilotes de Formule 1 français, Franck Belard termine troisième !

C’est le début de l’ascension avec des participations aux courses de Legend-Car et de RC Cup. Ses qualités de pilote et de metteur au point lui permettent de gravir les échelons et de multiplier les expériences sur circuit, sans oublier des rencontres, comme en 2009 avec le président du Porsche Club Atlantique. Après avoir roulé sur toutes Les machines possibles, l’opportunité s‘est ainsi présentée de rouler sur Porsche, d’abord sur des Cayman Cup, des GT3 coursifiées, des GT4 MR et des GT3 Cup, pour arriver aujourd’hui au volant d’une Porsche 991 GT3 Cup 4L à se battre pour le titre de Champion de France du Porsche Sprint Challenge. Les nombreuses victoires dans ce championnat ont récompensé des années de travail et un rêve d’enfant devenu réalité.
A 57 ans, ce Normand et Girondin d’adoption, jovial et bon vivant, mais sage au moment de prendre le volant, a su faire de sa passion, une activité secondaire en plus de son métier de responsable technique, puisque lorsqu’il n’est pas dans des ateliers, il est sur un circuit à accompagner conducteurs et pilotes dans l’amélioration de leur conduite et de leur pilotage avec sa société GT Driving Expérience. Par ailleurs, il est très impliqué avec le Porsche Club Atlantique depuis quinze ans, pour encadrer les sorties sur circuit et accompagner les membres, pour leur donner les meilleurs conseils.

La conduite d’une Porsche 911 est très particulière, surtout si on veut la mener dans ses derniers retranchements, indispensable pour réaliser des performances sur piste. Une voiture que Franck connait sur le bout des doigts, en course, mais aussi dans l’exercice de son métier d‘instructeur : « Quand on va vite avec une Porsche 911, on va vite avec n’importe qu’elle voiture de course ».
« Pour moi, la course, c’est une vraie passion, c’est ma vie ». D’ailleurs, cette année il prend le départ de sa quarantième saison en tant que pilote ! Et il ne compte pas s‘arrêter là, puisqu’il a de beaux projets dans les cartons, tels que courir avec une Porsche 992 GT3 Cup à l’horizon deux ans, pendant qu’il prépare trois pilotes à la compétition, dont un qui sera son futur binôme, bref, pas le temps de prendre la poussière !
Passionné depuis l’enfance par les belles voitures, la vitesse et la compétition automobile, Franck Bélard a su se construire un palmarès respectable, avec patience, détermination et organisation.
« C’était un rêve de gosse. J’ai toujours été attiré par les voitures, belles de préférence et les Porsche en particulier. Issu d’une famille modeste, je ne pensais pas faire ce que je fais aujourd’hui, le rêve étant depuis, devenu réalité ».

Franck repart donc pour une nouvelle saison, avec de nouvelles ambitions, retrouver le titre qu’il a déjà obtenu en 2015, des secondes places en 2020 et 2022 et de nombreuses victoires. Avec un nouveau team, Racing Performance, basé à Bordeaux, une nouvelle équipe ambitieuse, un nouveau coéquipier, Cédric Ducamin qui découvre la discipline, mais avec une passion toujours intacte, aux côtés de partenaires et sponsors fidèles tous passionnés.

Bien évidemment, Autofocus sera à ses côtés tout au long de la saison pour présenter le team, les pilotes, les courses et communiquer les résultats !
Retrouvez toutes les informations et les résultats sur :
https://www.instagram.com/franckbelard/
www.auto-focus.org
par Michel Morillon | Mar 13, 2024 | AUTO, SPORT AUTO
Après une étude minutieuse et approfondie par le Comité de Sélection, la liste définitive de la 33ème édition du Tour Auto 2024 est maintenant officielle ! C’est un plateau exceptionnel de plus de 240 automobiles qui parcourra les plus belles routes de France de Paris à Biarritz du 23 au 27 avril prochains. Les

passionnés et amateurs de voitures historiques pourront admirer des prototypes tels que les Porsche 906, 910, Ferrari 512 M, Jidé 1600, BSH Berlinette et les BMW 3.0L CSL, voitures à l’honneur de cette édition et qui ont

marqué de leur empreinte le Tour de France Automobile des années 1950 à 1970, mais également d’autres pépites mécaniques tout aussi exceptionnelles dont voici un avant-goût…
La Ferrari 250 GTO de 1962 est une des voitures les plus emblématiques et convoitées au monde. Créée pour participer aux courses GT, la 250 GTO est devenue une légende grâce à son design et ses performances
exceptionnelles mais également son histoire en compétition. Conçue par l’ingénieur Giotto Bizzarrini, elle est souvent considérée comme l’aboutissement du développement de la série Ferrari 250. La voiture est motorisée par un V12 de 3.0 litres, conçu par Gioacchino Colombo, capable de produire jusqu’à 300 chevaux, ce qui était remarquable pour l’époque. Avec sa carrosserie en aluminium léger, conçu pour l’aérodynamisme et la vitesse, la 250 GTO pouvait atteindre des vitesses supérieures à 280 km/h. Le châssis 4219GT est l’un des 36 exemplaires produits, rendant chaque voiture extrêmement rare et précieuse.
Ces dernières ont dominé les courses GT dans les années 60, remportant de nombreux championnats et se forgeant une réputation qui perdure encore aujourd’hui. Le design de la 250 GTO, avec ses lignes fluides et son allure agressive fait d’elle un symbole intemporel de la beauté et de la puissance automobile. Sa rareté, son histoire en compétition et sa beauté ont fait de la Ferrari 250 GTO une des voitures les plus recherchées et admirées par les collectionneurs, les passionnés d’automobile et le grand public.
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par Michel Morillon | Fév 26, 2024 | AUTO, RALLYE RAID, SPORT AUTO
C’est pour pousser encore plus loin sa quête de l’essentiel que Dacia s’engage au Dakar et dans les rallyes-raids, sans doute les terrains d’essais outdoor les plus exigeants au monde. Dacia dévoile aujourd’hui Sandrider, le prototype avec lequel la marque participera en 2025 au Dakar et au Championnat du monde de Rallye-Raid (W2RC).
Inspiré du concept-car Manifesto, le laboratoire d’idées de Dacia présenté en 2022, Sandrider est un tout nouveau véhicule conçu spécifiquement pour les rallyes-raids en faisant appel aux compétences sportives de Renault Group et en s’appuyant sur les équipes de Prodrive, entreprise britannique spécialisée dans le sport automobile.
Fidèle à l’approche Dacia, Sandrider a été conçu pour aller à l’essentiel du sport automobile : la performance pour la victoire. Ce prototype de conception innovante exploite de façon astucieuse toutes les possibilités offertes par le règlement de la catégorie Ultimate T1+, mise sur l’agilité et la légèreté, et répond précisément aux besoins essentiels des pilotes et copilotes. Ces derniers sont activement impliqués dans la genèse de Sandrider. Avant les nombreuses séances d’essais prévues, ils ont dès les premières phases de travail transmis leur riche expérience aux designers et aux ingénieurs, notamment à travers des séances de conception très concrètes en réalité virtuelle. Dacia très spéciale mais Dacia quand même, Sandrider a été développé en respectant les valeurs clés de la marque…
UN DESIGN ESSENTIEL ET COOL : Conçu par les designers Dacia, le style extérieur de Sandrider va à l’essentiel, sans fioritures. Seuls les panneaux de carrosserie absolument nécessaires ont été conservés. Il n’y a aucune pièce décorative, donc superflue. Bien évidemment, l’aérodynamique a été particulièrement soignée (voir ci-dessous). Dans cette approche qui se focalise sur les besoins essentiels du pilote et du copilote, le capot avant court, plongeant et flottant disparaît du champ de vision de l’équipage. L’utilisation d’une peinture anti-reflet – une technique issue de l’aviation – sur la partie supérieure de la planche de bord optimise également la visibilité du
pilote et du copilote. Pour concevoir l’habitacle, les designers et ingénieurs Dacia se sont particulièrement concentrés sur l’écoute des besoins, habitudes et contraintes des pilotes et de leurs copilotes. Ainsi Sandrider se distingue par un tableau de bord modulaire qui permet à chaque équipage d’adapter l’ergonomie et la disposition de certains éléments à ses propres préférences.
UNE CONCEPTION ROBUSTE ET OUTDOOR : Le Dakar et les autres rallyes-raids sont sans doute les courses automobiles les plus difficiles au monde. Une approche fidèle au concept Dacia « robuste et outdoor », poussé ici à l’extrême, était donc nécessaire pour la création de Sandrider. Cela passe évidemment par un renforcement global du véhicule avec un soubassement et des pare-chocs consolidés, une carrosserie en
carbone ainsi que des suspensions (à double triangulation) et une transmission 4×4 adaptées aux contraintes extrêmes du rallye-raid. Un système électrique innovant permettra de conserver à tous les accessoires de bord une puissance optimale, même dans les conditions les plus difficiles. Au-delà de ces éléments de conception fondamentaux, l’approche robuste et outdoor de Sandrider concerne également des points qui peuvent sembler des détails mais sont de nature à faciliter grandement la vie des équipages. Ainsi les sièges Sabelt sont recouverts de tissus spécifiques, anti-bactériens et régulant l’humidité. Les roues de secours ne sont pas carénées pour une manipulation plus facile. Dans le même esprit, l’équipage peut accéder rapidement aux outils de bord, sans avoir de boîte à manipuler. Autre exemple : les écrous de fixation peuvent être posées sur une
zone magnétique intégrée dans la carrosserie dédiée en cas de manipulation et d’éviter ainsi de les égarer dans le sable. Une astuce inspirée par l’expérience d’un pilote Dacia. Sandrider peut compter sur la toute dernière génération de pneumatiques BF Goodrich qui lui assurent une adhérence optimale sur tous les terrains, tout en résistant au mieux aux impacts et aux perforations.
UNE APPROCHE ÉCO-SMART : Déterminé à être le leader d’une décarbonation abordable, Dacia s’inscrit pleinement dans l’engagement des organisateurs du Dakar et des rallyes-raids vers une compétition plus durable. Les ingénieurs ont particulièrement travaillé sur la légèreté pour réduire la consommation de carburant. Le poids
total de Sandrider a été diminué d’environ 15 kg par rapport à des prototypes comparables en utilisant un châssis tubulaire plus léger, en supprimant tous les panneaux de carrosserie superflus et en utilisant du carbone pour les autres, en éliminant tous les éléments décoratifs, et en optant pour un moteur plus compact et moins lourd. Pour optimiser la traction et le comportement dynamique de Sandrider, la répartition du poids entre l’avant et l’arrière a été sensiblement augmentée sur l’avant. Toujours pour réduire la consommation de carburant, tout en améliorant les performances, l’aérodynamisme de Sandrider a été particulièrement soigné. Les ingénieurs ont obtenu une réduction de 10 % de la trainée et de 40 % de la portance par rapport à des prototypes comparables. Dans le cadre de ce travail, une attention toute particulière a été portée aux entrées d’air permettant le refroidissement du moteur. Dans les conditions extrêmes du Dakar et des rallyes-raids, la gestion de la chaleur est un élément clé. Pour limiter la montée de la température dans l’habitacle, les concepteurs de
Sandrider ont utilisé des pigments anti-rayons infrarouges inclus directement dans le carbone du véhicule. Ce procédé a fait l’objet d’un dépôt de brevet. Sandrider est équipé d’un moteur utilisant un carburant de synthèse fourni par Aramco. Une solution simple permettant de réduire son impact environnemental. Les carburants de synthèse élaborés par Aramco sont produits en combinant de l’hydrogène renouvelable avec du CO2 capturé, ce qui donne un produit à faible teneur en carbone et compatible avec les moteurs d’aujourd’hui. Le Dakar est le terrain d’expérimentation idéal de cette technologie pour la marque Dacia.
PREMIER RENDEZ-VOUS AVEC LA COMPÉTITION EN OCTOBRE : Dévoilé aujourd’hui, Sandrider va entamer une longue série de tests de mise au point dans différents pays. Il sera engagé en compétition pour la première fois au Rallye du Maroc 2024, une épreuve du Championnat du monde de Rallye-Raid (W2RC) qui se tiendra du 5 au 11 octobre. The Dacia Sandriders sera composée de trois équipages mêlant l’expérience, le talent et l’enthousiasme…Pilote de rallye français âgé de 49 ans, Sébastien Loeb a remporté le Championnat du
monde des Rallyes 9 fois consécutives de 2004 à 2012. Il est le pilote le plus titré du sport automobile et souvent considéré comme le plus grand pilote de rallye de tous les temps. Sébastien Loeb participe au Dakar depuis 2016. Il sera associé au copilote Fabian Lurquin. Pilote de rallye, Cristina Gutierrez Herrero est l’une des références du monde des rallyes tout-terrain. Agée de 32 ans, elle a déjà à son actif huit participations au rallye Dakar entre 2017 et 2024. Cristina a gagné la coupe du monde des rallyes-raid, catégorie T3 en 2021. En janvier 2024, elle devient la seconde femme à gagner dans une catégorie (Challenger) du Dakar (après Jutta Kleinschmidt qui avait obtenu une victoire au classement général). Cristina sera copilotée par Pablo Moreno Huete. Nasser Al-Attiyah est quintuple vainqueur de la Coupe du monde des Rallyes Tout-Terrain et double vainqueur du Championnat du monde de Rallye-Raid. Véritable légende du Dakar, il a remporté cinq fois cette épreuve mythique.
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DU SANDRIDER
Catégorie FIA : Ultimate T1+
Châssis : tubulaire
Carrosserie : fibre de carbone
Moteur : V6, 3 litres, biturbo, injection directe
Puissance maxi : 265 kW/360 ch à 5 000 tr/mn
Couple maxi : 539 Nm à 4 250 tr/mn
Transmission : 4X4
Boîte de vitesses : séquentielle à 6 rapports
Suspensions AV/AR : double triangulation
Débattement des suspensions : 350mm
Roues : jantes en aluminium, 17 pouces
Pneus : BF Goodrich, 37 pouces
Longueur x Largeur x Hauteur : 4 140 x 2 290 x 1 810 mm
Empattement : 3 000 mm
Porte à faux AV/AR : 590/550 mm
par Michel Morillon | Fév 16, 2024 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
Sébastien Ogier, le tenant du titre, a repris une poignée de secondes à Thierry Neuville samedi, en début d’après-midi, en signant le meilleur temps de l’ES12, lors du deuxième passage entre Esparron et Oze (18,79 km). Le suspense reste entier en tête du 92e Rallye Monte-Carlo, puisque le pilote Toyota revient à 2.2 secondes du pilote Hyundai.
La marge est infime, démente, à peine croyable : un centième de seconde au kilomètre, si l’on divise 2.2 secondes par 220 km parcourus depuis le départ, jeudi soir dans les Alpes de Haute-Provence. C’est l’écart entre Neuville et Ogier à une centaine de km de l’arrivée, dimanche du côté du col de Turini. La bagarre est totale, intense, entre deux pilotes au sommet de leur art qui ont déjoué, jusqu’à maintenant, tous les pièges de cette édition 2024.
Derrière Neuville et Ogier, les autres décrochent, les uns après les autres. Il y a d’abord eu Tänak, parti à la faute 
dans l’ES3 et qui, depuis vendredi matin, tente comme il peut de remonter vers le podium. Dernier décrochage en date, celui d’Elfyn Evans, leader de jeudi soir à samedi matin, mais qui n’arrive plus à signer le moindre temps scratch.
Le principal incident de cette ES12 a concerné Grégoire Munster, jusque là très propre et efficace dans sa Ford Puma de M-Sport, pour son premier rallye dans la catégorie-reine (le 24e dans le cadre d’une manche WRC). Le Belge (à licence luxembourgeoise) a fait un petit écart au km 6.3 et sa Puma est restée coincée dans une barrière de sécurité en bois, au bord d’un ravin. Le copilote s’est alors placé en bord de route, en amont du virage, pour avertir 
les autres concurrents qui ont ralenti à cet endroit-là, perdant tous une poignée de secondes. La spéciale n’a pas été neutralisée.
Thierry Neuville (Hyundai) attaquera la dernière journée du 92eRallye Monte-Carlo en leader du classement général, au terme d’une belle journée de bagarre avec Sébastien Ogier (Toyota), samedi autour de Gap. Auteur d’un temps scratch mémorable samedi matin dans l’ES9, il a bouclé cette 3e journée de la même manière par un autre meilleur chrono, phénoménal, dans l’ES14.
En devançant de 4.1 secondes Sébastien Ogier (Toyota) entre Pellafol et Agnières-en-Dévoluy (21,37 km), le Belge a repris la main dans ce duel de haute volée qui l’a opposé toute la journée à un Seb Ogier très en forme, et beau joueur à la fin : “Depuis le début du rallye, je fais le maximum pour essayer de le rattraper, en fait, mais aujourd’hui je n’en ai peut-être pas fait assez. Il (Neuville) a fait une bonne spéciale. Il faudra attaquer encore plus fort demain”, a souri l’octuple champion du monde, en regardant le chrono de son rival sur le tableau de fin de spéciale.
Ce samedi soir, avant les trois dernières épreuves spéciales de dimanche matin, Neuville a 3.3 secondes d’avance sur Ogier. Il empoche surtout 18 points au Championnat du monde, en vertu du nouveau barème de
points. Avec une seule condition à remplir : pointer à l’heure prévue dimanche sur le port de Monaco, quelle que soit sa place au classement général.
Il y a en effet une nouveauté cette année en WRC, et Elfyn Evans, en retrait depuis vendredi matin, est bien décidé à en profiter : “Demain, avec le nouveau format, c’est un nouveau jour, et c’est comme ça que nous allons l’attaquer”, a résumé le Gallois de chez Toyota. Il a été complètement surclassé samedi par la paire Neuville-Ogier, mais il est capable de sortir le grand jeu dimanche pour récolter 7 points de plus, au classement de la journée, et même 5 de plus en remportant la Power Stage finale, dans le col de Turini (ES17).
Le bilan provisoire de ce rallye est évident : cette semaine, Neuville et Ogier sont sur une autre planète. Evans est relégué à 34.9 secondes de Neuville, et Ott Tänak à près de deux minutes. Au rayon des temps scratch, il n’y a pas photo non plus : 6 pour Ogier, dont le 700ede sa carrière en WRC, dans l’ES13, 5 pour Neuville (3 vendredi et 2 samedi), 2 pour Evans (jeudi soir) et un seul pour Tänak (dans l’ES11 samedi matin, pour 12 millièmes de seconde). Vivement dimanche !
Thierry Neuville (Hyundai) a remporté dimanche le 92e Rallye Monte-Carlo, sa 20e victoire en WRC, au terme d’une impressionnante démonstration de pilotage qui fait de lui le favori logique du Championnat du monde WRC 2024.

Victorieux à la régulière face à Sébastien Ogier (Toyota), la référence absolue du Monte-Carlo (9 victoires), qui signe aujourd’hui son 99epodium en WRC, le Belge s’impose pour la 2e fois en Principauté, après sa victoire de
2020, et prend le maximum de points prévus par le nouveau barème du championnat (30), car il a aussi été le meilleur dans la Power Stage.
Le podium, derrière Neuville et Ogier, intouchables, est complété par Elfyn Evans (Toyota), le vice-champion du monde en titre, leader de jeudi soir à samedi matin. Les places d’honneur, dans le Top 5, ont été conquises par Ott Tänak (Hyundai), le champion du monde 2019, et Adrien Fourmaux (M-Sport Ford).

En plus d’Ogier et Fourmaux, les couleurs du rallye français ont également été brillamment défendues par Yohan Rossel (Citroën), le champion WRC3 de 2021 : il remporte la catégorie WRC2 grâce à un temps scratch, net et sans bavure, dans le Col de Turini, alors qu’il n’était que 3e du classement dimanche matin en quittant le parc d’assistance de Gap.
par Michel Morillon | Jan 29, 2024 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
Citroën Racing associé au Team DG Sport Compétition a lancé son programme officiel 2024 avec la première manche du Championnat du Monde des Rallyes WRC au Rallye Monte-Carlo, qui faisait son retour à Gap cette année. Les équipages officiels Citroën Racing Yohan Rossel – Arnaud Dunand et Nikolay Gryazin – Konstantin Aleksandrov, au volant des C3 Rally2 numéro 20 et 21, ont pris le départ du 92ème Rallye Monte-Carlo ce 24 janvier à Monaco et se sont disputé la victoire de spéciales en spéciales jusqu’au Power Stage, Col de Turini.

Devant les regards de foules records de spectateurs sur le bord des routes des Alpes de Haute-Provence et des Hautes-Alpes, ils ont prouvé les performances et la fiabilité de la C3 Rally 2. 1er et 2ème de l’édition 2023, Yohan et Nikolay avait à cœur de répéter leurs exploits et de se mesurer au plateau très compétitif du WRC2 avec l’arrivée d’un nouveau constructeur dans la catégorie. C’est chose faite, les pilotes officiels Citroën Racing se sont battus dans le top 3 tout le rallye, se relayant pour aller chercher les temps scratch et les places au classements général.

L’expertise des équipes Citroën Racing et DG Sport Compétition leur ont permis de tirer le meilleur de leur C3 Rally2 sur les spéciales mythiques mais délicates du Rallye Monte Carlo, comme Bayons / Bréziers, avec le fameux passage des Tourniquets et ses feux d’artifice, ou encore Esparron / Oze dans des conditions météorologiques plus clémentes qu’à l’habitude. Des parcours quasi parfaits face à la terre, la boue par endroit et aux quelques plaques de givre dans les zones d’ombre, leurs ont permis de signer 7 temps scratch, 6 pour Yohan et 1 pour Nikolay.
Ils n’ont eu de cesse d’attaquer pour décrocher la victoire contre une Skoda de Pepe Lopez et le titre s’est joué jusqu’à l’arrivée au Col de Turini, nous offrant une magnifique bataille ! Le fleuron Citroën Racing a joui de fougue, d’expérience, de prudence et de prises de risque judicieuses, pour toujours rester dans les traces de ce trio de
tête. C’est sur la dernière journée de ce Rallye Monte Carlo que Yohan et Arnaud ont signé une remontée éclatante et les 3 temps scratch de la journée, partis au matin avec 15s de retard sur Nikolay et Konstantin. Après les deux premières spéciales et avant d’entamer la Power Stage, ils sont deuxièmes dans la même seconde que Pepe Lopez. Ils réalisent alors un parcours parfait. Ils remportent alors le Rally Monte-Carlo avec 4s d’avance sur la deuxième voiture. Nikolay et Konstantin qui ont su montrer leur talent tout le long de ce rallye, finissent en troisième position et nous promettent une saison excitante !