par Michel Morillon | Fév 10, 2025 | AUTO, INTERNATIONAL, SALONS
Acteur incontournable de la préservation du patrimoine roulant, le salon Rétromobile œuvre depuis plus de 49 ans afin de partager avec le plus grand nombre la passion des véhicules de collection. Plus beau garage éphémère du monde, les expositions thématiques du salon sont l’occasion de célébrer les constructeurs, modèles et inventeurs ayant marqué l’histoire de cette invention majeure qu’est l’automobile.Les constructeurs ont répondu présents pour cette édition de Rétromobile 2025 qui a toute son importance à leurs yeux



Au total pas moins de 146 000 visiteurs ont parcouru les allées de la 49ème édition du salon Rétromobile du 5 au 9 février 2025. Cette fréquentation record (+12% par rapport à l’édition 2024) démontre cette année encore la passion des Français pour les véhicules de collection et confirme le statut d’événement de référence en France et à l’international du salon.
DS UNE OEUVRE D’ART DEPUIS 70 ANS . Depuis sa première apparition en 1955, la DS incarne le mariage parfait entre innovation technologique et design d’avant-garde. À l’occasion du 70ème anniversaire de son modèle iconique. Dans l’automobile, il est coutume de dire qu’il y a un avant et un après le 6 octobre 1955. En ce
premier jour du salon de l’Automobile, la foule se masse aux abords du Grand Palais pour tenter d’entrevoir un étrange véhicule aperçu quelques jours plutôt au détour des rues parisiennes : la DS 19. A l’audace industrielle du constructeur, qui a laissé la créativité du designer Flaminio Bertoni s’exprimer, s’ajoute l’innovation technologique conçue par André Lefebvre et Paul Magès pour l’incroyable suspension hydropneumatique. L’enthousiasme autour du nouveau véhicule est tel que les commerciaux racontent avoir enregistré douze mille commandes le premier

jour du Salon. Les années passent et les innovations se succèdent : boites de vitesse mécanique, nouveau moteur de 83 chevaux permettant au véhicule d’atteindre les 150 km/h. Mais le constructeur automobile n’en reste pas là et prépare l’avenir en révélant successivement les DS 20 et DS 21. En 1967, à l’occasion du Salon de l’Automobile de Paris, les gammes DS-ID s’offrent une ultime cure de jouvence et adoptent un nouveau visage. Le dernier dessin de Bertoni se signale par l’adoption de quatre phares dans deux blocs optiques profilés. Le 24 avril 1975, la DS cesse définitivement d’être produite. En vingt ans, 1 455 746 exemplaires auront été fabriqués.
Adolphe Kégresse & André Citroën, ou la rencontre qui changea une vie. Lors d’une fraîche matinée d’octobre 1920, André Citroën assiste sur un terrain accidenté de Saint-Denis à une démonstration de trois Type A équipés par Hinstin de chenilles Kégresse. Immédiatement conquis, Citroën déclare « cette invention est à moi. » Il s’en assure l’exclusivité en déposant un brevet sous le nom « Citroën-Kégresse-Hinstin ». Un département Autochenilles voit alors le jour et de spectaculaires démonstrations sont rapidement organisées dans les Alpes et les Pyrénées. L’invention de Kégresse participe à l’image de marque de la firme aux chevrons. Kégresse gravit les

marches de l’hôtel Régina au volant d’une Citroën équipée des chenilles, faisant ainsi la Une des journaux. Les autochenilles Kégresse ouvrent de nouvelles perspectives à la firme du quai de Javel. Quel coup de pub : le système des chenilles permet à Citroën de se lancer dans de grandes explorations. A la traversée du Sahara en décembre 1922 succèdent la croisière Noire, de 1924 à 1926, puis la croisière Jaune, de 1931 à 1932. Ces expéditions n’auraient bien entendu pas été envisageable sans Adolphe Kégresse qui met au point les véhicules. Parmi les plus proches collaborateurs de Citroën, l’ingénieur franc-comtois parcourt le monde pour faire découvrir son système.
RENAULT D’HIER ET D’AUJOURD’HUI. Renault joue sur des ressorts nostalgiques. En parallèle de sa gamme standard, le constructeur a lancé une famille de modèle « Icônes » qui revisite certains modèles emblématiques. Son stand met en parallèle les R4, R5, R17 et 40 CV des records de 1924 avec leurs interprétations modernes. De son côté, le coupé R17 est apparu au salon de Paris de 1971. Développé sur la base de la berline R12 et

dessiné sous la direction du styliste Gaston Juchet, ce modèle s’inscrivait dans une volonté de véhiculer une image plus dynamique. La version 17 TS reçoit le moteur 1,6 litre sur la R16 TS mais doté de l’injection et d’un arbre à cames spécifique. Ce bloc quatre cylindres en alu délivre une puissance de 108 ch et un couple de 135 Nm. La R17 TS s’offre pour le millésime 1973 une version découvrable à toit ouvrant en toile électrique avec hard-top amovible. Mais, la surprise du salon, c’est un prototype qui revisite la fameuse 40 CV des records de 1924.
MERCEDES PRESTIGE ET INNOVATION. La firme à l’étoile présente quatre véhicules qui ont conduit à l’installer en référence du secteur en termes de luxe et d’innovation, au cours des années soixante. Le 2 avril 1900, cela fera 125 ans exactement qu’Emil Jellinek utilise le prénom de sa fille Mercedes pour une série de voitures commandée
à Daimler. Le constructeur profite de Rétromobile pour partager un autre pan, tout aussi glorieux, de son histoire. A côté de la fameuse 300 SL W198 est présentée la limousine 600 dont la conception remonte à 1955. Animée par un V8 6,3 litres de 250 ch et dotée d’un confort inégalé avec sa suspension hydraulique, le modèle exposé à Paris a appartenu à la cantatrice Maria Callas. A peine 2677 unités ont été produites lorsque la 600

prend sa retraite. Mercedes a aussi sorti de ses réserves la C111. Cette étude de voiture de sport présentée pour la première fois au salon de Francfort de 1969 aura donné naissance à une série de 16 versions différentes de véhicules expérimentaux. Ce coupé à moteur central arrière et portes papillon sert de laboratoire au développement des carrosseries en fibre de verre et du moteur rotatif Wankel. Reconnaissable à sa ligne remaniée, la version du salon de Genève 1970 était équipé d’un moteur à quatre pistons rotatifs affichant une puissance de 350 chevaux.
MITSUBISHI, SUR LES TRACES DU PAJERO. La marque aux trois diamants célèbre à Rétromobile les 40 ans de l’engagement de son 4×4 au Dakar et la victoire historique d’une femme. Apparu au salon de Tokyo de 1981, le Pajero ne tarde pas à démontrer ses qualités en tout-terrain. Best-seller de la gamme Mitsubishi, ce
véhicule devient l’un des plus sérieux prétendants à la victoire dans les épreuves de rallyes-raids. La consécration arrive en 1985 : au volant d’un véhicule préparé par l’usine, Patrick Zaniroli et Jean da Silva remportent la plus populaire des éditions du Paris-Dakar. Le succès qui reste cependant dans toutes les mémoires est celui de Jutta Kleinschmidt en 2001. Pour la première fois, une femme s’imposait à Dakar. A partir de 2001, elle signe sept victoires consécutives. L’engagement sportif de Mitsubishi en championnat du monde des rallyes est aussi représenté avec la présence d’une Lancer Evo VI ayant permis à Tommi Mäkinen de remporter sa quatrième couronne mondiale en 1999. Cette année-là le Finlandais gagne quatre épreuves, dont le rallye Monte-Carlo.
SKODA CELEBRE SES 130 ANS A RETROMOBILE. Fondée en 1895 à quelques dizaines de kilomètres à l’Est de Prague, Škoda Auto, initialement baptisé Slavia puis Laurin & Klement figure parmi les plus anciens constructeurs d’automobiles. Pour les années 30, symbole du développement de Škoda au-delà des
f
rontières tchécoslovaques, c’est la Škoda Popular Sport Coupé de 1934, qui vient d’être acquise par Škoda Auto et qui passera sous peu par les ateliers de restauration du constructeur tchèque qui a été choisie. La Škoda Rapid OHV de 1940, aux lignes aérodynamiques, ou la Škoda 1201 STW de 1958, illustrent l’évolution de Škoda dans l’immédiate après-guerre, où la nationalisation a fait évoluer l’orientation du constructeur de Mladá Boleslav. On retrouve sur le stand, la plus française des voitures exposées, une Škoda Félicia de 1962, propriété de Škoda France depuis 2012, un cabriolet qui a été exporté jusqu’aux Etats Unis avec un succès certain.
QUATRE GENERATIONS DE MX-5 EXPOSEES AU SALON RETROMOBILE. Mazda célèbrera les 35 ans du

roadster le plus vendu au monde et exposera les modèles et séries spéciales des trois premières générations NA, NB, NC aux côtés du tout dernier MX-5 ND 2024. Deux modèles spéciaux incarneront les générations NB et NC : Mazda MX-5 NB coupé de 2003 et Mazda MX-5 NC Superlight Version.
TOYOTA PROMOTEUR DE L’ELECTROMOBILITE. Pour sa première participation au salon Rétromobile, Toyota vient célébrer le soixantenaire d’une histoire intimement liée à la recherche et l’innovation dans le domaine de l’électromobilité. Six décennies de développement technologique qui ont amené à la diffusion record de plus de 30 millions de véhicules électrifiés dans le monde et au développement d’une stratégie multi-technologies : hybride

(HEV), hybride rechargeable (PHEV), électrique à batterie (EV) et électrique à pile à combustible hydrogène (H2). Sur le stand Toyota à Rétromobile, trônent quatre voitures majeures, chacune symbolique de l’histoire unique de la marque, et revenant sur un passé de développement technologique multifacettes réellement exceptionnel. L’électrification prend ainsi des formes très différentes avec toujours pour objectif l’efficience et la réduction des émissions.
ARTCURIAL, DIVERSITE ET QUALITE. Rétromobile est l’occasion pour les collectionneurs du monde entier d’assister à la vente aux enchères organisée par la maison Artcurial Motorcars. Véritable événement dans l’événement, la vente aux enchères attire depuis maintenant 14 ans des passionnés du monde entier. Durant 3 jours, ce ne sont pas moins de 385 lots qui sont proposés à la vente. Au programme : Bugatti Type 51 Grand Prix Usine de 1930, Ferrari 275 GTB de 1966, Mercedes-Benz 300 SL « Papillon » – 1955, Fiat 131 Abarth Rally -1976, Fiat 124 Abarth Rally GR. IV de 1964
Packard Super Eight « Yacht » par Chapron et la présence de quelques monstres sacrés provenant de plusieurs collections. La première baptisée ‘’ gris argent’’ regroupe cinq Ferrari iconiques : la 250 GT Lusso de 1963 côtoie une 275 GTB, une 365 GTC/4, une 365 GTB/4 disposant du même V12 4,4 litres et enfin une 550 Barchetta n’ayant parcouru que 950 km. Arcurial est chargé de la succession d’André Cadiou et sa collection de GT emblématiques : Ferrari 275 GTB, Porsche 911 2,7 RS, Ferrari 365 GT4 Berlinetta Boxer et une Alpine V6 Turbo version Miles Miles. Ce magnifique plateau devrait amener de belles joutes pour cette vente aux enchères.

La première partie de la vente aux enchères, qui s’est tenue le vendredi 7 février, a réuni un total de 112 lots, attirant nombreux collectionneurs de voitures anciennes. Les ventes officielles ont une fois de plus battu des records de fréquentation avec plus de 150 000 visiteurs. L’événement a enregistré un montant total de 24 600 000€ sous le marteau de Maître Anne-Claire Mandine, accompagnée de l’énergique Matthieu Lamoure et de l’historien et spécialiste Pierre Novikoff. Les deux premiers jours de ventes, ont permis d’attribuer 88% des lots présentés. L’une des pièces phares, une Ferrari 275GTB Aluminium de 1966, a changé de proproétaire pour

2 159 600€. Parmi les collections prestigieuses présentées par le département Motorcars, la Collection Silver a réalisé 4 382 471€, comprenant notamment une Ferrari 550 Barchetta de 2001 adjugée à 807 360€ et une Ferrari 275GTB certifiée Ferrari Classiche, dans sa couleur d’origine « Celeste Metalizzatto », vendue 2 371 640€/ 2 449

193$. Nous retiendrons également la Ferrari 365GTB/4 Daytona, adjugée 671 450€, ainsi qu’une Lamborghini Countach LP400 S, conservée par son propriétaire depuis plus de 25 ans, vendue 554 280€ l’autre Countach, 25ème anniversaire, ex-Gerhard Berger s’est échangée pour 405 280€. Côté Porsche, une 911 Carrera 2.7L RS, un des 500 premiers exemplaires produits, dans sa teinte d’origine « Tangerine », a atteint 417 200€ tandis qu’une Porsche 356 pré-A 1300 « split-windscreen », restée dans la même famille depuis 60 ans, a changé de mains pour 429 120€. Parmi les modèles rares, une AC Cobra 289 Sports de 1967, l’une des huit européennes AC
289 produites, conduite à gauche, a été adjugée 607 920€. La BMW Z8 de 2001, présentée au Salon de Francfort en septembre 1999 et affichant seulement 30 km d’origine, a été acquise pour 354 960€. Parmi les modèles incontournables : Une Citroën Méhari de 1973 en version 4 places : 20 264€, une Citroën 2CV « Sahara », l’un des 700 exemplaires produits : 63 176€. Le deuxième jour de vente fut aussi exceptionnel avec la vente de la

Collection de Paul-Émile B., « La locomotion en action ». Le lot phare de cette collection, une Bugatti EB110 GT de 1995, unique en Bianco Monaco, a été adjugée 1 530 400€ (record du monde). Quant à son ancêtre, la Bugatti Type 51 ex collection Ralph Lauren, elle s’est échangée pour 1 567 600€.
Rendez-vous du 28 janvier au 1er février 2026 pour célébrer ensemble les 50 années d’existence de Rétromobile.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Fév 6, 2025 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
Le Rallye Monte-Carlo version WRC moderne, où Sébastien Ogier & Vincent Landais sont sortis victorieux, cède sa place à l’opus Historique. Ce jeudi 30 janvier 2025 les concurrents s’élancent successivement depuis Bad Hombourg (14h), Monte-Carlo (18h), Reims et Turin (19h), avec une destination commune : la place du Champ

de Mars, à Valence. Les équipages viennent de toute l’Europe, pays baltes comprenant, d’Ukraine, de Suisse et même des Etats-Unis (25 nationalités représentées au total). Les modèles ayant participé au Rallye Monte-Carlo



entre 1911 et 1983 sont autorisés à s’inscrire, et ce sont finalement 219 voitures qui sont admises à participer, dont la plus ancienne, une Sunbeam Alpine. James Pohl et Joyce Mordenti font une nouvelle fois confiance à leur bolide datant de 1953.

Le début du 27e Rallye Monte-Carlo Historique est intense, une première ZR (zone de régularité) bien enneigée met déjà certains concurrents en difficulté, plusieurs sorties de route dans le neige sans gravité, mais les équipages malchanceux sont vite remis en piste par les nombreux spectateurs. Au soir de la première Étape de

Classement, les tenants du titre, Michel Decremer et Jennifer Hugo, sur Alfa Giulia Ti n° 200, sont en tête du Général. Ils précèdent Raisys / Meilunas Jaguar Mk2 3.8 n°211 et Schon et Giammarino Austin Mini Cooper S n°209 . A noter que tous ces équipages sont en moyenne basse, ce qui prouve la difficulté de tenir les moyennes imposées, particulièrement en moyenne haute.
Les 206 concurrents encore en course sur cette 27e édition s’élancent ce dimanche sur les routes mythiques



ardéchoises. Après le passage dans les célèbres spéciales du Burzet et de Saint -Bonnet le froid, c’est toujours Michel Decremer et Jennifer Hugo qui mènent le rallye. Ils devancent Climent Asensio / Gimenez Valls BMW 323i n° 10 et, Raisys / Meilunas Jaguar Mk2 3.8 n°211.
Ce lundi, les concurrents de cette 27e édition ont parcouru un total de 400km sur les routes de la Drôme. Un parcours réservant de nombreux pièges, entre routes sinueuses, changement de revêtement et mêmes quelques surprises laissées par les concurrents de la version WRC quelques jours auparavant. Les spectateurs sont nombreux sur le parcours et notamment à Buis-Les-baronnies qui accueille la foule des grands jours. La
c
ommune drômoise aux 2200 âmes s’est animée ce lundi, dès la mi-journée, pour accueillir le 27e Rallye Monte-Carlo Historique. Tous les concurrents étaient attendus pour valider leur passage au Contrôle Horaire, sous les yeux de très nombreux passionnés, venus admirer ces 200 voitures de légende. En fin de cette Étape Commune 1, Michel Decremer et Jennifer Hugo Alfa Giulia Ti n° 200, conservent la tête du Classement Général.
Sur la route du Rallye Monte-Carlo Historique, le Team des Chefs a souhaité saluer la mémoire de son ami, S.E.M. Didier Guillaume, qui était également le Ministre d’Etat de la Principauté de Monaco. Disparu soudainement le 17 janvier dernier à l’âge de 65 ans, l’ancien sénateur drômois participait l’année dernière encore au Rallye Monte-Carlo Historique.
Ce mardi, se sont les 196 concurrents encore en lice qui quittent Valence pour rejoindre la Principauté de Monaco avec notamment 3 Spéciales souvent empruntées par le rallye moderne : la Motte Charançon / Rosans, Sisteron / Thoard et le célèbre col de Fontbelle (1304m) souvent enneigé et Briançonnet / Entrevaux, lieu de la fameuse victoire de Sébastien Loeb au Monte-Carlo 2022. Comme d’autres communes durant toute cette 27e édition du Rallye Monte-Carlo Historique, Digne-les-Bains avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir les concurrents. Lors de ce Contrôle Horaire de la mi-journée, le public s’est déplacé en nombre pour admirer les voitures qui sortaient de deux Spéciales de Régularité. Concernant le Top 5 au général, avant de reprendre la

route de nuit, Decremer et Hugo Hugo Alfa Giulia Ti n° 200 sont toujours en tête du Rallye Monte-Carlo Historique devant Climent Asensio et Jimenez Valls BMW 323i n°10. Derrière, Rossi / Frascaroli Lancia Fluvia n°225 sont de solides 3e. Avant de repartir, Schon / Giammarino, Austin Mini Cooper S n°209 ainsi que les lituaniens Raysis / Meilunas Jaguar Mk2 3.8 n°211 peuvent encore espérer un podium
La fin approche pour cette 27e édition de Rallye Monte-Carlo Historique 2025. Ce mardi, en début de soirée, S.A.S. le Prince Albert II a honoré l’épreuve de sa visite sur le Port de Monaco à quelques minutes de l’Etape Finale.

Ce mardi soir, les concurrents s’élancent depuis Monaco à partir de 21h00 pour l’Étape Finale de ce Rallye Monte-Carlo Historique 2025, la mythique « Nuit du Turini ». Nouveauté cette année, l’introduction de la « Monte-Carlo Historique Power Stage ».
Cette dernière nuit ne modifie pas le classement du rallye. Et c’est logiquement que Michel Decremer et Jennifer Hugo Alfa Giulia Ti n° 200 sortent vainqueurs du 27e Rallye Monte-Carlo Historique 2025. Déjà vainqueur en 2017 et vainqueur sortant, les deux fois sur Opel Ascona, il ajoute une 2e victoire de rang avec Jennifer Hugo. Pourtant l’équipage avait changé de monture et de moyenne mais ils ont été imperturbables, en tête

dès le premier soir et impériaux dans cette nuit du Turini, bravo !!!!! Derrière se sont les espagnols Climent Asensio / Gimenez Valls BMW 323i n°10 qui accrochent la seconde place, premier équipage en Moyenne Haute. Pour la 3e place, la lutte a été serrée, le duel italien tourne à l’avantage de Rossi / Frascaroli Lancia Fluvia n°225 mais pour 10 points seulement. Schon / Giammarino Austin Mini Cooper S n°209 échoue à quelques points du podium et vont regretter d’avoir perdu quelques places la veille.
Nous avons assisté à une 27 édition du Rallye Monte-Carlo Historique très disputée sur un rythme digne des grands Monte-Carlo d’antan et sur un parcours particulièrement difficile. Cette année encore, les passionnés, spectateurs et concurrents ont répondu présent. Vivement 2026.
Photos Michel MORILLON
par Michel Morillon | Jan 28, 2025 | AUTO, ESSAIS
Kia poursuit l’électrification de ses modèles, il nous présente un nouveau modèle dans sa gamme, Kia EV3, après le succès de la berline EV6 et de l’imposant SUV EV9. Kia EV3 reprend les technologies innovantes du grand SUV EV9, nouveau porte-étendard de la marque, ambitionne de devenir la nouvelle référence des SUV compacts électriques du segment B.

Un design extérieur audacieux, à l’avant les projecteurs verticaux, rejetés aux extrémités de sa face avant contribuent à une ligne dynamique et souligner le design robuste de la face avant. EV3 hérite de la nouvelle interprétation de la calandre ‘Tiger Face’ / (Tête de tigre) emblématique de la marque, qui intègre la dernière évolution de la technologie d’éclairage Constellation de Kia. De profil, la longue ligne de toit, en pente douce, vient se fondre avec fluidité dans le hayon, et donne au design extérieur une vraie allure high-tech.
Le design de la face arrière complète le style innovant d’EV3. Le large insert d’aile de couleur noire qui souligne la jonction entre le robuste montant C et la ligne de toit dynamique renforce encore l’impression de puissance qui se dégage du véhicule. Les feux arrière se fondent dans la lunette arrière et valident les

lignes futuristes d’EV3, faisant ainsi directement écho à la signature visuelle des projecteurs de la face avant. Pour améliorer l’aérodynamique de sa carrosserie, EV3 est doté d’une protection de soubassement intégrale en trois dimensions afin de garantir un coefficient de traînée (Cx) exceptionnellement faible de 0,263. Il intègre des

modules de gestion de batterie (MBU) et de contrôle des cellules de batterie (CMU) hautement évolués permettant d’optimiser la consommation d’énergie des systèmes de batterie haute tension de 58,3 kWh et de 81,4 kWh. Kia EV3 est proposé dans une palette de huit coloris extérieurs, dont quatre ont été spécialement conçus pour ce nouveau modèle : Vert Pastel, Bleu Givré, Gris Granit et Brun Toscane.
A l’intérieur d’EV3, l’habitacle spacieux peut accueillir cinq occupants dans un espace confortable. La console centrale intègre une table coulissante et un espace de rangement appréciable. La partie inférieure permet un grand espace de rangement, pour les appareils électroniques, les ordinateurs portables et les tablettes, ils peuvent être posés sur la table, lorsque le véhicule est à l’arrêt. Le transport des bagages est optimisé avec le coffre avant
de 25 litres et le coffre arrière de 460 litres. La dalle numérique de près de 30 pouces, regroupant le combiné d’instrumentation de 12,3 pouces, l’écran de la console de climatisation de 5,3 pouces et un autre affichage de 12,3 pouces dédié au système d’infodivertissement intègre les commandes tactiles du système de
chauffage et de climatisation tout en fournissant des graphismes d’une grande netteté et des informations intuitives au conducteur. EV3 est proposé avec un choix de coloris, matériaux et finitions intérieurs plutôt qualitatif de Gris Ardoise, Gris Chiné avec inserts Bleu Givré et Gris Ecume tandis que le coloris Noir Abysse est exclusivement réservé à la finition GT-line.
La gamme EV3 s’articule selon trois finitions. Dès la finition EV3, une riche dotation d’équipements de série est proposée avec notamment l’ouverture et démarrage sans clé Smart Key, le régulateur de vitesse adaptatif couplé au système de navigation (NSCC-C), l’assistance active à la conduite sur autoroute, les projecteurs avant à LED, un chargeur triphasé 11 kW, la climatisation automatique bi- zone, ou encore le système d’info-divertissement à triple écran panoramique.
La finition Earth vient ajouter des équipements de sécurité et de confort avec le système anticollision avec détection des angles morts (BCA), les vitres et lunettes arrière surteintées, les sièges avant et volant chauffants ou encore le siège conducteur réglable électriquement. La clé digitale 2.0, permettant d’accéder et de démarrer le véhicule grâce à son smartphone et également de série, avec la recharge par induction.
La finition GT-line vient coiffer la gamme avec l’assistant à la conduite sur autoroute de niveau 2 (HDA 2), les projecteurs avant à LED à 12 cubes avec fonctionnalité d’éclairage de bienvenue, les feux arrière-full LED au design distinctif « Star Map / Constellation » ou encore le hayon électrique à ouverture mains libres.
EV3 se dote d’un groupe propulseur 100% électrique à reposant sur la plateforme internationale modulaire électrique (E-GMP en déclinaison 400V) et faisant appel à la technologie de batterie de quatrième génération de Kia. Dans sa version Autonomie Standard, EV3 est proposé avec une batterie de 58,3 kWh, tandis que dans sa version Autonomie Longue, il bénéficie d’une batterie de 81,4 kWh.

Ces deux versions font appel à un moteur électrique de 150 kW (204 ch) / 283 Nm permettant d’abattre le 0 à 100 km/h en 7,4 secondes pour la version Autonomie Standard et le 0 à 100 km/h en 7,7 secondes pour la version Autonomie Longue. EV3 revendique une vitesse maximale de 170 km/h. Dans sa version Autonomie Standard, EV3 propose une autonomie jusqu’à 436 km (selon la norme WLTP). Son système de recharge ultra-rapide en 400V développé par Kia permettra, pour cette batterie, des recharges de 10 à 80% en 29 minutes environ (puissance de charge de 108 kW).
Dans sa version batterie de 81,4 kWh EV3 revendique jusqu’à 605 km d’autonomie (selon la norme WLTP). EV3 peut accéder au système de recharge ultra-rapide en 400V développé par Kia qui permet des recharges de 10 à 80% en 31 minutes environ (puissance de charge de 128 kW). Tout client de Kia EV3 se verra offrir une carte Kia Charge permettant d’accéder à la solution de recharge en itinérance de Kia.
Nous avons pris le volant de KIA EV3 au Portugal dans la région de Cascais sur un parcours varié, autoroute, ville et secteur sinueux. Le comportement de EV3 est homogène, sur le parcours autoroutier, le confort et le silence est de rigueur, peu de nuisance sonore et un espace intérieur lumineux. Dés que la route devient plus sinueuse, EV3 est efficace, le train avant est précis , point important sur un véhicule ou la puissance arrive à l’accélération. Le freinage est efficace et l’utilisation du système régénératif i-Pedal 3.0 permet de contenir la consommation. Le châssis est efficace et les suspensions jouent parfaitement leur rôle même sur les mauvais revêtements où EV3 assure un confort correct pour les occupants. La consommation est contenue malgré notre conduite agressive, sur la totalité de notre parcours nous avons consommé 16,9 kWh.
Les tarifs de KIA EV3 démarrent à 35 990 € en version Autonomie Standard (batterie de 58,3 kWh) en finition EV3 jusqu’à 45 900 € en version Autonomie Longue. (batterie de 81,4 kWh) en finition GT-line. C’est ce véhicule que nous avons essayé, il faut ajouté au tarif, la peinture nacrée (770 €) et le Pack Inspiration (2200 €).

Après EV6 et EV9, Kia propose un SUV compact sur le segment B qui bénéficie des avancées techniques de ses ainés. Son design innovant peut cliver mais se démarque de ses concurrents. EV3 est un véhicule homogène, doté d’un équipement à la pointe de la technologie, il devrait trouver sa place sur le marché des SUV segment B très concurrentiel.
Photos Michel MORILLON
par Michel Morillon | Jan 27, 2025 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
Cette année encore la 93e édition du Rallye Monte-Carlo est basée à Gap, ville étape, hôte de l’épreuve de 2014 à 2021 et de nouveau retenue depuis 2024. La 93e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo propose un parcours autour de quatre départements traversés (04, 05, 06 et 26) dans la tradition des Monte-Carlo d’antan. Ce parcours reprend des spéciales connues, mais aussi de nouveaux secteurs qui devraient augmenter les


difficultés et maintenir le suspense. Dans la foulée des reconnaissances, programmées du lundi 20 janvier au mercredi 22 janvier, les concurrents autorisés à prendre le départ se lancent pour la première fois de la saison en
conditions de course à l’occasion de la séance de mise au point (Shakedown – 3,28 km). C’est l’occasion de tester le set-up des véhicules qui ne sont plus équipées, depuis cette année, du système de propulsion hybride, et de s’adapter aux nouveaux pneumatiques fournis par Hankook depuis le retrait de Pirelli.
Ott Tänak (Hyundai) entame bien ce 93e Rallye Monte-Carlo en signant le meilleur chrono absolu (2’09″8) du shakedown. Le champion du monde 2019 a donné une première idée de ce que pourrait être cette édition 2025 : une bagarre somptueuse et acharnée entre quatre champions du monde, sur les 18 épreuves spéciales de ce 93e Rallye Monte-Carlo 2025.

Le départ officiel est donné ce jeudi sur la place du Casino à Monaco. 68 équipages prennent le départ dont quatre champions du monde, Thierry Neuville, Sébastien Ogier, et Ott Tänak et Kalle Rovanperä, qui revient pour une saison complète chez Toyota. Parmi les transferts, on note l’arrivée chez Hyundai du Français Adrien Fourmaux qui a réalisé une excellente saison chez Ford M-

Sport avec plusieurs podiums et du champion de WRC2 Sami Pajari qui obtient un volant en Rally1 cher Toyota. On compte au départ, 10 Rally1, les plus puissantes et 23 voitures dans la catégorie WRC2 (forfait de Matthieu

Margaillan suite à son accident au shakedown). Parmi les amateurs on trouve ’’ les fils de’’, le jeune Eliott Delecour, 17 ans, fils du célèbre François (podium à Monaco en 1991) et Pablo Sarrazin fils de Stéphane Sarrazin, plusieurs participations aux 24 Heures de Mans avec Peugeot et Toyota.
Les concurrents se dirigent vers les trois premières épreuves spéciales, prévues de nuit entre les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes. Cette 93e édition démarre sur les chapeaux de roue, et c’est le roi du Monte-Carlo, Sébastien Ogier (9 victoires) qui signe le meilleur temps dans la toute première spéciale, jeudi soir entre Digne-les-Bains et Chaudon-Norante (ES1, 19,01 km). En 11 minutes, 30 secondes et 4 dixièmes, le

Français a infligé 3.9 secondes à Elfyn Evans, son coéquipier chez Toyota, et 4.4 secondes au nouveau champion du monde, Thierry Neuville, dans la Hyundai portant le numéro 1. La bonne surprise de cette première spéciale vient d’Adrien Fourmaux (4e), le nouveau pilote Hyundai, est intercalé entre ses deux champions du monde de
coéquipiers, Neuville et Ott Tänak (5e). La troisième et dernière spéciale de ce jeudi, entre Avançon et Notre-Dame-du-Laus (ES3, 13,97 km), est marquée par une superbe performance d’Elfyn Evans (Toyota). Il fait mieux que Neuville, de 5.4 secondes, et que Rovanperä, de 10.7 secondes. Au classement général, Neuville prend la en tête du rallye. Evans à 2 secondes et Ogier à 12.8 secondes, vont mener la chasse.
La deuxième journée du rallye a son lot de rebondissements, le tenant du titre, Thierry Neuville, abandonnent toute chance de 3e succès en Principauté. Le champion en titre est victime d’une légère sortie de route dans l’ES9 lourde de conséquence, avec une roue arrière gauche arrachée et il récidive dans la même spéciale au deuxième


tour avec une crevaison du pneu avant-gauche. Il perd quatre minutes dans l’aventure. A la fin de cette journée, il pointe à la 9e place du général. Sébastien Ogier termine la deuxième journée du 93e Rallye Monte-Carlo comme il avait débuté la soirée d’ouverture jeudi, en signant deux meilleurs temps coup sur coup. D’abord dans l’ES8, sur ses terres, puis au détour de l’ES9, entre La Bréole et Selonnet (18,31 km). Adrien Fourmaux s’est parfaitement adapté à sa nouvelle monture, la Hyundai i20, il est seul pilote à rivaliser avec l’octuple champion du monde. Le pilote du nord de la France a terminé une nouvelle fois 2e de l’étape, à 2,8 secondes d’Ogier.
L’avant-dernière journée du 93e Rallye Monte-Carlo s’achève sur un nouveau meilleur temps d’Ott Tänak (Hyundai), son quatrième sur les six spéciales disputées samedi. Sébastien Ogier (Toyota), toujours leader, ne compte plus que 20,3 secondes d’avance sur son équipier Elfyn Evans, revenu au 2e rang du classement général.
Mauvaise journée pour Adrien Fourmaux (Hyundai) qui a dû céder la 2e place à Evans. La journée du dimanche est décisive pour les quatre premiers au classement général qui se tiennent en 27 secondes. Derrière eux, les trois autres pilotes Toyota, Kalle Rovanperä (4e à 55 secondes), Takamoto Katsuta (5e à 1 minute 43) et Sami Pajari (6e à plus de 4 minutes), n’ont plus grand-chose à espérer, hormis les points bonus dimanche.
La dernière journée du 93e Rallye Monte-Carlo peut encore amener des rebondissements. Avec 20 secondes d’avance au général, Sébastien Ogier n’est pas à l’abri d’une remontée de ses concurrents. On annonce un col de Turini très verglacé et le choix des pneus s’avère compliqué. Elfyn Evans (Toyota), quatre fois vice-champion du
monde ces cinq dernières années, et Adrien Fourmaux, le petit nouveau de chez Hyundai entretiennent le suspense jusqu’au départ de cette ultime spéciale. Sébastien Ogier tient bon, il a parfaitement géré, tout au long de ces 17,9 km, les 18.2 secondes d’avance qu’il avait au départ de cette ES18, dans sa Toyota Yaris du Gazoo Racing, il remporte dimanche son 10e « Monte-Carl’ », dont neuf en WRC (et un en IRC, en 2009). C’est sa 62e victoire en Mondial des rallyes. Elfyn Evans conserve sa 2e place, une bonne opération pour le Championnat du monde. Adrien Fourmaux a tout essayé, mais il n’a pas pu remporter la première victoire de sa carrière en WRC, après cinq podiums chez M-Sport Ford l’an dernier, il monte sur la 3e marche du podium, et fait une entrée remarquée chez son nouveau employeur, Hyundai.


En plus d’Ogier et Fourmaux, les couleurs du rallye français ont aussi été brillamment défendues par Yohan Rossel (Citroën), le champion WRC3 de 2021. Il remporte la catégorie WRC2 pour la troisième fois à Monte-Carlo, dans sa Citroën C3 de l’écurie PH Sport, devant Eric Camilli (Hyundai) et Léo Rossel (C3), son petit frère. Quant à Sarah Rumeau, engagée en WRC2 avec le soutien de la Fédération française du sport automobile (FFSA), elle prend une très honorable 19e place du classement général, sur 68 partants.
Nous avons assisté à un Rallye Monte-Carlo qui restera dans les mémoires, un parcours sélectif, du froid, de la glace et un succès populaire au rendez-vous.
Photos Michel MORILLON
par Michel Morillon | Jan 15, 2025 | AUTO, NATIONAL, SALONS
Du 5 au 9 février 2024, se tiendra la 49ème édition du Salon Rétromobile à Paris, l’un des plus grands Salons mondiaux dédiés à l’Automobile de Collection, à ses accessoires et depuis l’année dernière à la moto. Pour
la quatorzième année consécutive, et sur trois journées complètes de ventes spectaculaires orchestrées par l’équipe d’Artcurial Motorcars, les visiteurs auront l’occasion de découvrir une sélection d’automobiles, chacune portant des histoires illustres et des pedigrees prestigieux.

– Parmi les 14 Ferrari proposées, des modèles rares comme cette Ferrari 250 GT/Lusso par Pininfarina de 1963, estimée entre 1 200 000 € et 1 500 000 €, avec une certification Ferrari Classiche. Arborant sa teinte grigio argento d’origine, son historique a été méticuleusement retracé par Marcel Massini. Également une Ferrari 275 GTB de 1966, estimée entre 2 200 000 € et 2 600 000 €, livrée neuve en France le 19 avril 1966 à Levallois, immatriculée par son premier propriétaire parisien. Enfin, une Ferrari 275 GTB Alumini um de 1966, estimée entre 2 000 000 € et 3 000 000 € (sans réserve), l’un des 93 exemplaires en carrosserie aluminium, avec une restauration signée Cognolato.
– 12 Mercedes, dont la mythique Mercedes-Benz 300 SL à portes « papillon » de 1955, équipée de son moteur et de sa carrosserie d’origine, estimée entre 1 300 000 € et 1 600 000 € ou encore une rare Mercedes-Benz 600 Pullman commandée neuve par la famille Royale de Suède en 1964, estimée entre 150 000€ et 250 000€.
– Des voitures en état d’origine, comme une Jaguar type E 3,8L de 1962 sortie de grange, estimée entre 50 000 € et 70 000 € (sans réserve), française d’origine et, introuvable aujourd’hui, de 1ère main, ou encore un Phébus «Tricycle Spécial de Course» de 1899, avec son carburateur à léchage toujours présent, estimé entre
50 000 € et 70 000 €.
– 16 Porsche, dont une rare 356 Pre-A 1300 «Split-Windscreen» de 1952, estimée entre 380 000 € et 460 000 €, restée dans la même famille depuis 60 ans. Une Porsche 911 Carrera 2.7 RS de 1972, issue de la collection André Cadiou, estimée entre 400 000 € et 500 000 € (sans réserve). Un des 500 premiers exemplaires, dans sa teinte « orange sanguine » d’origine.
– De nombreuses Bentley en état quasi-concours dont l’exceptionnelle Bentley S1 Continental Fastback par HJ Mulliner commandée neuve par la famille Peugeot en 1956 et au célèbre photographe Helmut Newton de 1964 à 1972 estimée de manière très attractive entre
750 000 € et 1 000 000€.
– Dans les sportives d’avant-guerre, une Aston Martin MKII 1,5L de 1934, ayant participé au Tourist Trophy de septembre 1934, estimée entre 140 000 € et 180 000 € . À l’occasion des 90 ans de la Bugatti Type 57, une Cabriolet Stelvio de 1934, exceptionnelle par sa carrosserie, son état d’origine et son histoire, estimée entre 350 000 € et 500 000 €.
– Deux Lamborghini Countach, une LP400S, une des dernières «low-body», estimée entre 500 000 € et
600 000 €, en excellent état, avec son moteur d’origine et une Countach 25e Anniversaire ayant été commandée neuve par le pilote de Formule 1 Gerhard Berger, estimée 360 000€ – 420 000€.
– Dans la catégorie hypercars, une McLaren Senna de 2019, affichant moins de 1 980 km, en première main, avec une présentation spéciale inspirée du dernier Grand Prix de Fernando Alonso, estimée entre 950 000 € et 1 150 000 € et la Bugatti EB110 GT première main de Paul-Emile B. avec seulement 19 500 km d’origine !
• Côté youngtimers, une Volkswagen Golf GTI 1800 de 1983, modèle le plus recherché des Golf GTI, estimée entre 15 000 € et 25 000 €.
– Dans l’exceptionnelle Collection Paul-Emile B., une Delage D6-70 Spéciale Compétition de 1936, double participante aux 24 Heures du Mans (1937 et 1938) et victorieuse du Tourist Trophy de 1938, estimée entre
1 300 000 € et 1 600 000 €, ainsi qu’une Bugatti Type 51 GP Usine de 1930, anciennement propriété de Ralph Lauren, estimée entre 1 700 000 € et 2 300 000 €. L’incroyable Gladiator 9,4L de 1906, certainement la plus importante et la plus ancienne voiture de course française de ces années-là. Il n’y a pas de vente de Rétromobile sans curiosités à l’instar de l’avion « Pou du Ciel » de 1934 ou de l’autobus parisien Renault TN4H de 1937, en parfait état de marche. Également, une Packard Super Eight construite comme outil de publicité par Chapron, en forme de bateau, pour l’inventeur du bikini Louis Réard !
Le samedi, après la vente de la Collection Paul-Emile B, seront présentées sans prix de réserve près de 80 motos dont celles de la Collection italienne Umberto Panini, un ensemble fabuleux et rare.
par Michel Morillon | Jan 11, 2025 | AUTO, ESSAIS
Dans la famille Mini moderne, l’innovation est ancrée dans l’ADN du constructeur et les designers redoublent de créativité pour maintenir le mythe Mini. Après l’évolution des Mini Cooper, Cooper S, Paceman, on trouve le Countryman qui ouvre la gamme des SUV chez Mini. Il existe une version cinq portes de la Mini en thermique mais pas en électrique. Le nouveau modèle de la gamme, l’Aceman, vient combler ce vide. Ce nouveau modèle, affiche des dimensions très proches de celles du modèle à cinq portes, il reprend la plate-forme de la Cooper électrique et sera produit en Chine. l’Aceman est proposé en deux versions, E et SE. C’est cette dernière, plus puissante et capable de dépasser les 400 km d’autonomie WLTP, que nous avons essayée.

Au niveau design, l’Aceman adopte les gènes du constructeur britannique, il sera exclusivement proposé en 100% électrique et reprend la base de la nouvelle Mini Cooper électrique. C’est un petit SUV urbain de 4,08 m de long pour 1,99 m de large, L’Aceman culmine à 1,51 m de haut ce qui le classe dans la catégorie crossover, et il reprend le pavillon caractéristique de la marque. Comme sur la Mini Cooper électrique, l’Aceman permet une personnalisation

tous azimuts, signature lumineuse, rétroviseurs, toit, habitacle via des associations de coloris contrastés. A l’avant les optiques à LED ainsi que la calandre ovoïde et les pièces de carrosseries aux formes géométriques accentuent la style dynamique de l’Aceman. A l’arrière il est possible de récupérer les feux arrière « Union Jack », le typique drapeau anglais. Les arches de roues en plastique ajoutent un coté baroudeur au véhicule.
A bord, on retrouve l’ambiance Mini avec une instrumentation retravaillée adaptée à la mode actuelle. On trouve ce joli ensemble recouvert d’un tissu à grosse maille, de la couleur associée à des matériaux de qualité, notamment une élégante sangle derrière le volant, des contre-portes retravaillées, la planche de bord et la console centrale.


La nouvelle interface Mini est implantée dans le traditionnel écran central circulaire et tactile d’un diamètre de 24 cm. La partie supérieure contient des informations telles que la vitesse et l’état de charge de la batterie. Dans la partie inférieure on retrouve les éléments de navigation, médias, téléphone et climatisation . Toutes les autres fonctions sont accessibles via le menu de la même manière que sur un smartphone. Les informations de conduite sont également relayées par un affichage tête haute à lame.
A l’arrière, la banquette est confortable, et permet aux grands gabarits de prendre place avec aisance. La position des sièges est suffisamment reculée et offre plus de place aux genoux et pour plus de confort, il est possible de glisser les pieds sous les sièges avant. Son coffre de 300 litres est dans la moyenne du segment B.
Le nouveau Mini Aceman est disponible en 4 niveaux de finition avec des packs qui varient en fonction de la motorisation sélectionnée. La version de base Essential est déjà bien équipée, elle embarque comme principaux équipements de série les feux avant et arrière à LED, la climatisation automatique bizone, le régulateur de vitesse adaptatif, l’écran central tactile Oled de 24 cm, la navigation, l’accoudoir central avant, l’aide au maintien dans la voie, la caméra de recul, la surveillance des angles morts, les inserts noirs brillants sur la carrosserie, les jantes alliage de 17 pouces. La finition « Classic » ajoute l’affichage tête haute, le chargeur de smartphone à induction,
l
e volant et les sièges avant chauffants, l’éclairage intérieur et les jantes alliage de 18’’. La finition « Favoured » ajoute la planche de bord à revêtement textile, les sièges sport, le toit panoramique, les rétroviseurs et le toit blancs, les détails extérieurs gris argent, les jantes alliage de 19’’. A noter une finition ultra sportive « JCW » ( John Cooper Work) , à partir de 40 705 €, avec le volant sport, le kit carrosserie JCW, les rétroviseurs et le toit rouges.
L’ Aceman est proposée avec deux motorisations et deux batteries. La première utilise un moteur électrique de 184 ch sur le train avant. Elle le combine à une batterie de 42,5 kWh (38,5 kWh net) afin d’offrir une autonomie de 310 km (WLTP). La version SE combine une batterie de 54,2 kWh (49,2 kWh net) avec un moteur de 218 ch afin de fournir une autonomie de 406 km (WLTP). Côté charge, outre une charge à 11 kW sur les bornes conventionnelles, les Aceman E et SE acceptent la charge rapide qu’à respectivement 75 et 95 kW. La taille réduite des batteries permet une recharge de 10 à 80 % en environ 30 min.
Nous avons pris le volant la Mini Aceman sur les routes très variées de la région Nîmoise, un mixte d’autoroute, de nationales, de départementales et même un peu de centre ville dans Nîmes. De quoi tester les qualités routières de cette nouvelle Aceman. Sur les premiers kilomètres de notre parcours, on retrouve l’impression de

maniabilité de l’Aceman, c’est bien une Mini, elle se comporte comme un kart, ancienne référence des Mini d’antan. Le châssis est bien équilibré et donne du dynamisme au véhicule. Le train avant est précis et engage bien l’Aceman même dans les secteurs sinueux. L’Aceman est bien suspendu, mais peut être un peu sèche sur mauvais revêtement. Les jantes de 19 pouces de notre modèle d’essai ne favorisent pas le confort mais donnent un agrément de conduite si l’on veut pousser notre engin dans ses retranchements.
Pour une conduite plus souple, on peut utiliser le mode B qui permet de pratiquement supprimer l’utilisation de la pédale de frein et conduire en « one pédale ». C’est un bon moyen de réduire la consommation, en moyenne de 15,2 kWh/100 km sur notre essai, soit un peu plus que les chiffres annoncés par le constructeur.
Les tarifs de l’Aceman démarrent à 33500€ en version E en finition Essentiel, jusqu’à 468000€ en version SE finition JCW. Nous avons essayé l’Aceman version SE finition Fafoured avec le pack XL, la couleur Indigo Sunset, le toit Multitone au tarif de 46530€
Cette nouvelle Mini Aceman nous a séduit d’abord par son design dynamique et ses lignes fluides. Le parti prix du design intérieur est séduisant et moderne en gardant les codes de la marque. C’est un véhicule polyvalent qui avec ses 400 km d’autonomie, 4 vraies places dans son format compact complète parfaitement la gamme Mini.
Michel MORILLON