par Michel Morillon | Juil 8, 2025 | AUTO, ESSAIS
C’est en 1964 que la marque MINI rentre dans l’histoire en gagnant le Rallye Monte-Carlo au nez et à la barbe des grosses cylindrées. Nouvelle victoire en 1965 avec Timo Mäkinen Paul Easter et en 1967 avec Rauno Aaltonen Henry Liddon. Nous avons eu la surprise de retrouver un modèle identique à la MINI gagnante de 1964, la Mini n° 37 de l’équipage Paddy Hopkirk Henry Liddon,
L’ADN sportive est définitivement ancrée dans l’histoire de cette marque. 42 ans plus tard, en 2006, la marque Mini renoue avec son âme sportive et lance sous l’impulsion de Charlie Cooper, le petit-fils de John Cooper créateur de la marque, la Mini Cooper S avec le kit John Cooper Works GP est née. Le succès est au rendez-vous avec 2000 unités vendues. L’aventure se poursuit en 2012 avec la signature de l’identité sportive de la marque « MINI John Cooper Works GP ». En 2020, un nouveau look apparaît sur la Mini John Cooper Works GP et c’est un succès commercial avec 3 000 unités vendues.

Pour lancer la nouvelle gamme MINI JOHN COOPER WORKS, nous sommes envoyés sur les routes mythiques du Rallye de Monte-Carlo et notamment au col de Turini, connu de tous les passionnés de rallye. Nous avons à notre disposition la gamme compète, 2 segments , motorisation 100% électrique ou thermique et 4 modèles : le MINI JOHN COOPER WORKS ACEMAN, la MINI JOHN COOPER WORKS % ÉLECTRIQUE et en thermique, la MINI JOHN COOPER WORKS 3 PORTES et la MINI JOHN COOPER WORKS CABRIO.

Cette nouvelle gamme s’appuie principalement sur deux aspects, une puissance supérieure pour les versions électriques et un design plus dynamique entièrement nouveau, pour toute la gamme.. La nouvelle gamme est richement dotée. Pneus sports Hankook iON Evo R, jantes spécifiques aérodynamiques, diffuseur arrière, malle arrière peinte en noir + sticker à damier pour la 3 portes, surpiqures rouges, sangle de volant spécifique , écopes verticales sur le bouclier avant en rouge, étriers de freins rouges , motif d‘illumination du toit spécifique, logos JCW, projection.

A l’intérieur on retrouve l’ambiance attrayante et dynamique apparue sur le nouveau Aceman. Les MINI JCW héritent du nouvel écran OLED de 9,4 pouces de diamètre. Ce dernier intègre le dernier système d’infodivertissement de la marque. La résolution de l’écran est optimum et les graphismes reliés aux divers modes de conduite modifient l’ambiance à bord.
Nous quittons l’aéroport de Nice, avec la MINI John Cooper Works Aceman, disponible uniquement en version 100% électrique. La position de conduite est agréable avec une bonne vision de l’écran centrale et affichage de

toutes les données relatives à la performance. Au bout de quelques kilomètres nous attaquons une portion plus sinueuse et nous dirigeons vers le col de Turini par le village de La Bolème Vésubie, autre lieu emblématique du Rallye de Monte-Carlo. La montée est très technique et nous permet d’apprécier les qualités dynamiques de notre Aceman JCW. Avec 258 chevaux, les virages s’enchainent à vitesse soutenue. Nous testons le eBoost avec les palettes au volant qui produit 20 kW et 27 ch pendant 10 secondes, la surpuissance est démoniaque et

permet des sensations extrêmes. La suspension est ferme et le confort reste correct grâce au bon maintien des sièges, dont la sellerie spécifique est agrémentée de surpiqûres rouges du plus belle effet. Nous avons consommé 21 kW sur notre parcours d’environ 130 kilomètres, ce qui est dans la norme en fonction de notre conduite plutôt agressive. L’autonomie annoncée par le constructeur est de 355 km (WLTP)
Après une pause réparatrice au col de Turini, nous poursuivons notre essai avec la Mini John Cooper Works 3 portes en version thermique. Nous changeons complètement d’univers, le moteur retenu est un 4 cylindres de 2 litres turbocompressé de 231 cv, associé à une boite automatique double embrayage à 7 rapports. La MINI

Cooper JCW est un vrai kart, la puissance arrive très tôt avec un couple de 380Nm supérieur de 60Nm par rapport à l’ancienne version. Nous activons le mode sport qui raffermit les suspensions et étire davantage les rapports de la boîte de vitesses. Dans cette configuration la voiture passe d’un virage à l’autre, collée au sol. Mais revers de la médaille, le confort s’en ressent et c’est le prix à payer pour rouler dans une vraie sportive.
Pour notre deuxième journée d’essai, nous quittons Monaco avec la plus désirable des MINI, la MINI John Cooper Works Cabrio. Sous un beau soleil, nous profitons de ce privilège pour adopter une conduite plus souple,

mais notre Mini Cooper JCW Cabrio a du répondant, ce sont les mêmes caractéristiques techniques que la Mini Cooper JCW 3 portes. L’ensemble est homogène avec un confort plus assumé. Le châssis est rigide et permet à cette Mini JCW Cabrio de pouvoir forcer l’allure avec un vrai plaisir de conduite.
Nous terminons nos essais avec la MINI John Cooper Works 3 portes 100 % électrique. Par rapport à l’Aceman
JCW, le comportement est plus dynamique mais le confort un peu sacrifié. Ce modèle bénéficie du même équipement que l’Aceman JCW. L’autonomie annoncée de 371km (WLTP) est bien réelle avec un mode de récupération d’énergie efficace. Nous avons consommé 19,5 kW sur notre parcours.
Les tarifs des versions électriques démarrent à 42 550€ pour la MINI Cooper JCW à 45 450€ pour l’Aceman JCW. Les versions thermiques s’affichent à 39 850€ pour la MINI Cooper JCW 3 portes à 44 850€ pour la MINI Cooper JCW Cabrio.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Juil 7, 2025 | AUTO, ESSAIS
Après avoir enregistré en 2024 une forte croissance des ventes de véhicules électriques en Europe, PEUGEOT aborde 2025 en mode performance électrique pour rester compétitif sur ce segment C-SUV très convoité. La marque poursuit l’élargissement de sa gamme, déjà riche de 12 modèles 100 % électriques. Le PEUGEOT 3008 a déjà généré plus de 138.750 commandes (YtD avril 2025).
PEUGEOT propose une troisième motorisation sur son E-3008. La version Electrique 325 Dual Motor reçoit un moteur électrique supplémentaire sur le train arrière et améliore ainsi la performance de son 3008, notamment

pour la clientèle du nord de l’Europe. La puissance passe à 325 ch pour accroitre l’efficacité d’une transmission intégrale. Pour lancer ce modèle PEUGEOT propose une version E-3008 325 Dual Motor avec une finition « First Edition » richement équipée. Celle-ci vient s’ajouter à l’Electrique 210, particulièrement efficiente, et à l’Electrique 230 Grande Autonomie qui offre des autonomies record pour les gros rouleurs.

La puissance de 325 ch délivrée par les deux moteurs permet des accélérations et des reprises dynamiques : 6 secondes suffisent au PEUGEOT E-3008 pour passer de 0 à 100 km/h et 3,8 secondes pour les reprises de 80 à 120 km/h. Pour exploiter pleinement ce potentiel, une attention particulière a été portée à la mise au point du châssis et à la rigidité des barres anti-dévers. Les ressorts et les amortisseurs sont spécifiques, tout comme la calibration de la direction assistée.

Peu de changement sur le design qui adopte la face SUV fastback et le Panoramic i-Cockpit®, chère à Peugeot. L’ habitacle est spacieux, accueille une finition intérieure premium et un confort toujours apprécié sur la gamme 3008. Le coffre est généreux avec un volume qui varie de 544 à 1619 litres en version 325 Dual Motor.
PEUGEOT lance la motorisation 325 Dual Motor du PEUGEOT E-3008 avec une finition exclusive « First Edition », qui reprend tous les équipements de série de la finition supérieure GT : peinture bicolore avec toit noir, projecteurs Pixel LED, hayon motorisé, système d’information connecté PEUGEOT i-Connect® Advanced, etc.
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A cette base s’ajoute le PEUGEOT E-3008 325 4 Roues Motrices « Première » ajoute en série : des jantes alliage 20’’diamentées, une sellerie en Alcantara avec des sièges avant Executive à réglages électriques, chauffants et massants. Le Pack 360° Vision & Drive Assist Plus : VisioPark 360° avec 4 caméras HD, Drive Assist. Le Pack Toit Ouvrant : toit ouvrant panoramique et velum intérieur à commandes impulsionnelles. Le Pack Hi-Fi premium Focal® : 10 haut-parleurs (4 tweeters, 4 woofers, 1 voie centrale, 1subwoofer).
Le nouveau PEUGEOT E-3008 325 Dual Motor bénéficie de la PROMESSE ÉLECTRIQUE PEUGEOT, avec la garantie de 8 ans / 160 000 km sur l’ensemble du véhicule grâce au programme PEUGEOT CARE, la garantie de 8 ans / 160 000 km sur la batterie, une Wall Box pour la recharge à domicile incluse et un pass de recharge Free2Move qui donne accès à près d’un million de points de recharge à travers l’Europe.
Le PEUGEOT E-3008 Dual Motor associe le moteur électrique standard de 213 ch qui entraîne les roues avant avec un moteur électrique supplémentaire de 112 ch pour les roues arrière. L’ensemble offre ainsi une motricité à transmission intégrale totalisant 325 ch et un couple maxi de 509 Nm. La batterie Lithium-ion NMC de 73 kWh utiles offre une autonomie jusqu’à 490 km (cycle mixte WLTP en mode Normal). Avec le chargeur embarqué d’une puissance de 160 kW, le temps de recharge de 20 % à 80 % sur les super-chargeurs est de l’ordre de 30 minutes.

Quatre modes de conduite sont disponibles :
Le mode Normal : le moteur et les roues avant sont privilégiés ; la puissance maximale est limitée à 313 ch et le couple maximum à 450 N délivrent leur plein potentiel.
Le mode 4WD : les deux moteurs fonctionnent de manière permanente, la puissance est répartie à 50/50 entre les essieux avant et arrière pour une adhérence optimale, notamment sur les surfaces glissantes.
Le mode Sport : les deux moteurs fonctionnent de manière permanente, la puissance est répartie à 60/40 entre les essieux avant et arrière pour un comportement alliant dynamisme et efficacité. La direction et la pédale d’accélérateur adoptent également un réglage Sport offrant plus de réactivité.
Le mode Eco : le moteur et les roues avant sont privilégiés, La climatisation et la pédale d’accélérateur adoptent également un réglage Eco.
Le PEUGEOT E-3008 325 Dual Motor est assemblé en France à Sochaux, dans le berceau historique de la marque.
Nous avons pris le volant du nouveau PEUGEOT E-3008 325 Dual Motor « First Edition » sur un parcours très exigeant au coeur de la forêt Noire et autour de Fribourg. Le confort à bord est sans reproche, la position de conduite est bonne et les sièges proposent un maintien latéral efficace, atout majeur sur les routes sinueuses que nous empruntons. Dès les premiers kilomètres, on retrouve l’ADN des Peugeot, un châssis efficace, un train

avant précis et une motricité sans faille, surtout en mode sport ou le PEUGEOT E-3008 325 Dual Motor évolue en quatre roues motrices. Petit bémol au niveau du freinage qui est efficace mais l’attaque de la pédale un peu mole, il faut un temps d’adaptation. Globalement cet E-3008 325 Dual Motor est homogène, peu de roulis malgré son poids de plus de deux tonnes, même sur les changements de cap à haute vitesse. Les adaptations spécifiques à ce modèle en termes de suspensions et de châssis sont efficaces.
Le PEUGEOT E-3008 325 Dual Motor « First Edition » est disponible à partir de : 53 990 € TTC.
Nous avons pu prendre le volant de la version E-5008 325 Dual Motor, version rallongée à 7 places, un des seuls SUV 7 places du marché. Le comportement est assez proche E-3008 325 Dual Motor. Comme sur le E-3008 325 Dual Motor, on peut constater des performances plus consistantes, et un design plus abouti. L’ habitabilité est optimisée pour cette version 7 places.

Sur un segment C-SUV très convoité, cette évolution du 3008 en version E-3008 325 Dual Motor quatre roues motrices devraient attirer une clientèle exigeante sur le comportement et la sécurité d’un véhicule. Le PEUGEOT E-3008 325 Dual Motor répond parfaitement à ces exigences en ajoutant un tarif attractif pour la version « First Edition » richement équipée.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Mai 22, 2025 | AUTO, ESSAIS
Mitsubishi veut se relancer sur le marché européen avec l’arrivée du nouvel Outlander PHEV. L’Outlander de quatrième génération retient la technologie hybride rechargeable dernière génération, en associant une autonomie accrue, un design audacieux, une sécurité de conduite renforcée ainsi qu’un niveau de qualité et de finition remarquable, en mêlant de nouvelles lignes et quelques touches du mythique SUV Pajero. Le nouvel Outlander PHEV se distingue par un contrôle plus poussé de l’architecture à deux moteurs électriques, se dote d’une batterie de traction de capacité supérieure et propose différents modes de conduite afin d’offrir un comportement routier répondant au mieux aux besoins et attentes du conducteur. Sa motorisation hybride rechargeable de nouvelle génération caractérisée par une grande autonomie améliore les performances du mode 100 % électrique, avec une efficacité et une facilité d’utilisation encore rehaussées en conditions réelles.

Le nouveau design de l’Outlander PHEV est audacieux pour répondre à l’héritage de Mitsubishi avec des lignes modernes et statutaires. Sa face avant « Dynamic Shield » parfaitement identifiable arbore un style imposant et baroudeur, pour confirmer l’ADN de Mitsubishi. La technologie d’éclairage avant avec LED high-tech adaptatives et les feux avant implantés en position haute dotent le nouvel Outlander PHEV d’un regard agressif et facilement reconnaissable. Les projecteurs installés en position basse et comptant jusqu’à 12 LED diffusent un éclairage longue portée amélioré sans éblouir les conducteurs en sens inverse. De profil le nouvel Outlander impose la stature nécessaire pour un véhicule du segment D SUV. La structure de caisse horizontale est marquée par des passages de roue larges, le choix de jantes alliage usinées, disponibles en 18” ou 20”, et un montant arrière qui crée une impression de ligne de toit flottante.

A l’arrière, Les feux arrière intègrent l’approche stylistique « Grand Horizon », procurant une impression de stabilité à travers leur design en forme de « T ». La forme hexagonale sculptée est inspirée du hayon du célèbre Pajero, modèle légendaires du Japan Automotive Hall of Fame. Le nouvel Outlander est proposé en 12 teintes, cinq bi-ton et sept mono- ton. Un nouveau coloris métallisé moonstone grey met particulièrement en valeur le design du nouvel Outlander PHEV. Plusieurs finitions sont proposées, Invite, Invite+, Intense, Instyle et Instyle+, et une gamme d’accessoires permet de le personnaliser.
A l’intérieur, l’habitacle du nouvel Outlander gagne en habitabilité et propose une ambiance spacieuse et confortable. L’équipement est complet et accessible facilement, le volant, le levier de sélecteur, les commutateurs de lève-vitre répondent aux exigences du conducteur. Les dernières avancées numérique

complètent un environnement serein et fiable. L’affichage tête haute, l’écran flottant haute résolution de 12,3” du système d’info- divertissement s’étirant jusqu’au côté passager ou le rétroviseur intérieur numérique sont intuitifs et fonctionnels. L’équipement se complète avec un chargeur à induction de 15 W Qi pour la recharge d’un smartphone et les fonctions sans fil Apple CarPlay et Android Auto.

Le confort est assuré par des sièges chauffants et ventilés avec fonction de massage et maintien complètent le ressenti premium de l’habitacle. Le nouvel Outlander PHEV dispose d’un grand toit panoramique d’une longueur de 928 mm pour une largeur de 702 mm, procurant une agréable sensation d’espace dans l’habitacle. Le volume de chargement de 468 litres avec la possibilité de rabattre la banquette arrière pour bénéficier d’un volume total de 756 litres. L’accès au coffre par un hayon électrique à commande à distance peut être ouvert en mode mains-libres.
Coté motorisation, le groupe propulseur hybride rechargeable intègre deux moteurs électriques, ce qui permet à l’Outlander PHEV de fonctionner soit en mode électrique, soit en mode hybride. Ce groupe propulseur associe un moteur essence quatre cylindres à deux moteurs électriques haute puissance, un générateur et une batterie de traction lithium-ion de capacité supérieure, le tout développant une puissance en hausse d’environ 36 % par rapport au modèle de génération précédente. La batterie affiche désormais une capacité totale de 22,7 kWh, ce qui permet au nouvel Outlander PHEV de rouler plus longtemps en mode électrique, sans intervention du moteur thermique. Selon la norme de test WLTP, le mode électrique offre une autonomie

maximale de 85 km, à vérifier lors de notre essai routier. Le moteur avant développe 85 kW/255 Nm, soit un gain de 40 % par rapport à la génération précédente, le moteur arrière revendique quant à lui 100 kW/195 Nm, soit une hausse de 43 %. L’Outlander PHEV est équipé d’une batterie lithium-ion affichant une capacité accrue de 49 %, et une tension totale de 355 V. L’Outlander PHEV est par ailleurs équipé d’un moteur thermique MIVEC 16 soupapes 2ACT de 2 360 cm3, qui développe une puissance de 100 kW pour un couple de 203 Nm. La puissance combinée est de 225 kW, soit 306ch. La contenance de son réservoir de carburant a été augmentée jusqu’à 53 litres, pour une autonomie totale allant jusqu’à 834 km lors des trajets combinant conduite en mode électrique et conduite en mode hybride.

Le nouvel Outlander PHEV peut fonctionner selon trois modes de conduite : en mode électrique, propulsé par ses moteurs électriques grâce à l’énergie stockée dans la batterie. En mode hybride série, dans ce mode, le moteur thermique fait office de générateur afin de faire fonctionner les moteurs électriques, en combinaison avec l’énergie provenant de la batterie ou en mode hybride parallèle, dans ce cas, l’Outlander PHEV fait principalement appel à son moteur thermique en conduite à vitesse élevée.
Le nouvel Outlander dispose de système S-AWC (Super All Wheel Control) associé à sept modes de conduite sélectionnables – NORMAL, ECO, POWER, TARMAC, GRAVEL, SNOW et MUD – tous conçus pour garantir des performances de conduite sur tous types de route et dans des situations très diverses. Chaque mode agit sur le groupe propulseur, la direction assistée électrique, le système S-AWC et le système de freinage de l’Outlander PHEV.
Nous avons pris le volant de ce nouvel Outlander PHEV sur un parcours très varié dans les vallées suisse autour de Bâle, permettant de tester les qualités routières de l’Outlander PHEV. Dés l’installation à bord, on constate une bonne position de conduite, des sièges confortables en cuir souple d’un design marron glacé du plus bel effet. La visibilité sur l’instrumentation à bord est parfaite agrémentée par cet écran flottant de 12,3’’. Nous démarrons notre essai en mode électrique pour valider l’autonomie de 85 km qui est bien réelle sur notre parcours mixte, urbain et routier. Sur la partie plus sinueuse voire montagneuse, l’Outlander PHEV, malgré son poids de plus de deux tonnes,

a un comportement assez neutre, peu de roulis, même dans des virages serrés et un train avant précis et dynamique. Le châssis est associé à des suspensions suffisamment fermes et qui encaisse largement sur mauvais revêtement. Le freinage est efficace avec une fonction »one pédal » très efficace. L’ensemble est homogène pour rouler toute sécurité. Le nouvel Outlander PHEV est raisonnable en carburant, sur notre parcours mixte, nous avons consommé 5,3 litres.
Les tarifs de l’Outlander démarrent à 51590 € en finition ‘’Invite’’ jusqu’à 66090 € en finition ‘’Instyle+’’. C’est cette version que nous avions à l’essai. Tous les Outlander PHEV sont en version quatre roues motrices. Une seule option figure au catalogue : la peinture métallisée à 750€. Le nouvel Outlander PHEV bénéficie de la garantie constructeur huit ans ou 160 000 km. Mitsubishi propose une offre de lancement à 49900 €
Le nouvel Outlander PHEV se repositionne sur le segment D-SUV par rapport à son prédécesseur, en termes de design, de modernité de ses équipements, de ses performances optimisées et d’un rapport qualité prix intéressant pour un 4X4, notamment pour les pays du nord de l’Europe.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Mai 10, 2025 | AUTO, ESSAIS
Dacia arrive aujourd’hui sur le segment des C-SUV avec une offre inédite, Bigster, qui reprend les marqueurs de la marque. Le design de Bigster affirme ainsi avec force sa robustesse et son aptitude à accompagner les utilisateurs dans leurs activités professionnelles ou familiales et dans leurs loisirs. Les valeurs de Dacia s’adaptent avec les exigences du segment C-SUV. Des dimensions généreuses et des formes et des volumes simples, géométriques, tendus, qui vont à l’essentiel.
Au niveau design, les ailes imposantes qui protègent les roues contribuent à donner du volume à Bigster, tout comme les projecteurs avant et les feux arrière repoussés aux extrémités du véhicule. La sensation de robustesse de Bigster et sa forte présence sont encore accentuées par la face avant très verticale et massive caractéristique des SUV. Cette face avant est aussi très Dacia avec sa large calandre noir brillant au centre de laquelle figure l’emblématique « Dacia link ». Le dessin du capot, horizontal et sculpté, a été pensé pour optimiser
la vision du conducteur vers le bas. Le style de Bigster va à l’essentiel. Des éléments graphiques situés sur la face et les portes avant, ainsi qu’au-dessus de la plaque d’immatriculation arrière, apportent une touche d’élégance décontractée. Mais plutôt que céder à la mode du noir brillant, les designers Dacia ont opté pour un mix de noir brillant et de mat, plus résistant, plus robuste. Sur Bigster, le robuste rencontre le cool et l’éco-smart. Les skis avant et arrière sont teintés dans la masse donc plus durables et résistants. Les protections qui courent tout autour de la

carrosserie, sur les flancs, les passages de roues et la partie inférieure des boucliers, sont en Starkle®, le matériau contient jusqu’à 20 % de polypropylène de réemploi et est utilisé de façon brute, sans peinture, réduisant ainsi l’empreinte carbone liée à sa fabrication. Bigster reçoit en série des jantes en alliage de 17 ou 18 pouces, et des jantes de 19 pouces très graphiques sont disponibles en option sur la finition supérieure journey. Sur les finitions supérieures, les clients peuvent opter pour une offre bi-ton (toit noir) soulignant harmonieusement les lignes, une première chez Dacia. Une nouvelle teinte de caisse fait également son apparition avec le Bleu Indigo, en exclusivité sur Bigster.

A l’intérieur de Bigster, les designers sont donc allés à l’essentiel : l’espace, l’ergonomie, le confort. La planche de bord très verticale et placée en hauteur accroît l’espace disponible pour les passagers avant. Dans un souci de simplicité et d’efficacité, toutes les informations liées à la conduite sont rassemblées dans le tableau de bord numérique de 7’’ ou 10’’ (selon les finitions) et toutes les informations liées au système multimédia se trouvent sur l’écran central tactile de 10.1’’ (en série sur tous les Bigster). Un élégant trait de couleur verte relie ces deux

écrans, favorisant leur intégration visuelle à la planche de bord. Selon les finitions, Bigster propose trois types de console centrale aux places avant : basse, intermédiaire ou, pour la première fois sur une Dacia, une console haute intégrant un accoudoir (avec compartiment réfrigéré), un chargeur à induction et un rangement spacieux. La conception des tissus des sièges a été particulièrement soignée mettant l’accent, selon les finitions, sur la simplicité et l’agrément (Bigster Essential et Expression), la résistance et la facilité de nettoyage (extreme) ou un confort supérieur ( Journey).
Bigster bénéficie de la plateforme CMF-B qui est au cœur de la stratégie industrielle de Dacia et dont la flexibilité permet d’offrir des dimensions intérieures particulièrement généreuses. Le Bigster offre un équipement très complet, une exigence nécessaire sur le segment C-SUV. L’acoustique a été optimisée, pare-brise acoustique, vitrages plus épais, acoustique moteur. La finition est soignée avec une nouvelle moquette, des Touch LED, un confort d’assise avec réglage lombaire passager, dossier de la banquette arrière et une climatisation bi-zone à l’avant et buses d’aération à l’arrière. Bigster peut d’accueillir confortablement 5 personnes et leurs bagages.


Bigster propose un volume de coffre jusqu’à 702 litres sous tablette, un des meilleur du segment. La modularité 40/20/40 de la banquette arrière permet de concilier le transport d’objets encombrants avec le confort des passagers. La fonction Easy Fold permet de rabattre facilement les dossiers arrière depuis le coffre, grâce à deux commandes situées à droite et à gauche de l’espace de chargement. L’accès à Bigster est facilité par la clé

mains libres et le hayon motorisé. Ce dernier, en série sur Bigster journey et en option sur extreme. Toutes les finitions de Bigster bénéficient en série d’un écran central tactile de 10.1’’. Bigster Extreme et journey reçoivent le système multimédia Media Nav Live, qui offre en plus une navigation connectée intégrant des informations en temps réel sur les conditions de circulation et une cartographie à jour pendant 8 ans. Pour un agrément de conduite au meilleur niveau, Bigster est équipé en série d’un tableau de bord numérique de 7’’ (finitions Essential et Expression) ou 10’’ (Extreme et Journey).

Les utilisateurs de Bigster ont un grand choix de motorisations du tout électrique en passant par l’hybride et même un version GPL. Dacia Bigster est le premier modèle, au sein de Renault Group, à bénéficier de la toute nouvelle motorisation Hybrid 155. Elle se compose d’un moteur 4 cylindres essence de 107 ch, de deux moteurs électriques (un moteur de 50 ch et un démarreur/générateur haute tension), d’une batterie de 1,4 kWh (230 V) et d’une boîte de vitesses automatique électrifiée. Celle-ci est dotée de 4 rapports dédiés au bloc thermique, ainsi que deux autres alloués à l’électrique. Cette technologie combinée est rendue possible par l’absence d’embrayage.
Bigster mild Hybrid 140 est équipé du premier niveau d’électrification et combine un moteur essence 3 cylindres 1,2 l turbocompressé de nouvelle génération avec un système d’hybridation légère 48 V et une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Le système d’hybridation permet d’abaisser d’environ 10 % la consommation moyenne (5,6 l/100 km) et les émissions de CO2 (129 g/km). Le freinage régénératif permet de recharger la batterie de 0,8 kWh de façon totalement transparente pour le conducteur.
Avec Bigster mild Hybrid-G 140, Dacia innove en proposant pour la première fois une motorisation associant bicarburation et hybridation légère 48 V. Cette dernière assiste le moteur 3 cylindres 1,2 l turbocompressé, qu’il fonctionne à l’essence ou au GPL.
Dacia perpétue son ADN du tout terrain, avec Bigster mild hybrid 130 4×4, qui dispose d’une transmission intégrale associée à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, tout en optimisant l’efficience avec son hybridation légère 48 V. Bigster mild hybrid 130 4×4 reçoit la transmission 4×4 Terrain Control qui peut être pilotée à travers 5 modes de conduite : AUTO, SNOW, MUD/SAND, OFF-ROAD, ECO. Un système de contrôle de la vitesse en descente est monté de série sur Bigster extreme.
Les principaux équipements de série
Bigster essential : jantes en alliage 17’’, barres de toit fixes, Media Display avec écran central 10.1’’, tableau de bord numérique 7’’, climatisation manuelle, radars et caméra de stationnement arrière, vitres avant et arrière électriques…
Bigster Expression : idem essential + climatisation automatique bi-zone, frein de stationnement électrique, capteurs de pluie, rétroviseurs rabattables automatiquement, modularité arrière 40/20/40 avec fonction Easy Fold…
Bigster extreme : idem Expression + jantes alliage 18’’, barres de toit modulables, éléments décoratifs extérieurs et intérieurs Brun Cuivré, toit ouvrant panoramique, clé mains libres, sellerie lavable en TEP microcloud, tapis de sol et de coffre en caoutchouc, tableau de bord numérique 10’’, système Media Nav Live avec écran central 10.1’’ et navigation connectée, système audio Arkamys 3D sound system à 6 haut-parleurs, système de contrôle de la vitesse en descente.
Bigster journey : idem Expression + jantes alliage 18’’, hayon motorisé, clé mains libres, console centrale haute avec accoudoir, siège conducteur avec réglages électriques, tableau de bord numérique 10’’, système Media Nav Live avec écran central 10.1’’ et navigation connectée, système audio Arkamys 3D sound system à 6 haut-parleurs, chargeur sans fil pour smartphone, régulateur de vitesse adaptatif…
Nos avons pris les commandes de notre Bigster hybrid 155 sur les routes escarpées du sud de la France. L’installation à bord est confortable, avec une bonne vision sur le compteur numérique de 10 pouces et des sièges ergonomiques et confortables. Le démarrage est silencieux, il se fait toujours en mode électrique. Sur une petite portion d’autoroute on constate la bonne insonorisation de notre Bigster, l’environnement est spacieux et la conduite souple.

Dans les secteurs plus sinueux, notre Bigster se révèle moins agréable dés que le moteur thermique se met en action et provoque une sonorité importante lors des phases d’accélération. La boite auto est plutôt lente et provoque des à-coups perturbants lors des montées en régime. Le freinage est efficace surtout en

mode récupération d’énergie. L’équilibre châssis, train avant et suspensions est homogène, les mouvements de caisse sont bien contenus, ce qui permet une conduite toute en sécurité. Notre Bigster est économe, lors de notre essai, nous avons enregistré une moyenne de 5,8 l/100 km, ce qui est tout à fait correcte vu le gabarit du véhicule.
Les tarifs du Bigster vont de 24990€ à 31700€. C’est le prix de notre véhicule d’essai le Bigster Hybrid 155 en finition journey.

Ce nouveau Bigster à toute sa place sur le marché des C-SUV. Les prestations proposées sont attractives à commencer par les tarifs qui défient la concurrence. Mais ce ne sont pas ces seuls atouts. Bigster propose des qualités routières homogènes, un équipement très complet, Dacia a particulièrement travaillé sur l’insonorisation, afin d’offrir des prestations dignes de ce segment. Un grand choix de motorisations et un design très réussi peuvent attirer cette nouvelle cible que Dacia espère toucher.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Avr 29, 2025 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
Le rallye Rhône Charbonnières est l’une des épreuves phares des rallyes hexagonaux. Créé en 1947, il s’agit de l’un des plus anciens rallyes disputés en France. L’histoire du “Charbo” est riche de nombreuses éditions marquantes où plusieurs grandes marques, plusieurs grands noms se sont illustrés.
Le Rallye Rhône Charbonnière dit le ‘’Charbo’’ fait partie des épreuves phare du Championnat de France des rallyes. C’est la deuxième épreuve du Championnat 2025 après l’épreuve du Touquet remportée de Stéphane Lefèbvre sur la Toyota Yaris Rally2 . Il sera absent, sur cette manche, parti au Championnat d’Europe. Avec 173 concurrents en Rallye National, 11 en Coupe de France VHC, les coupes constructeurs Renault et Alpine, le 77e rallye Rhône Charbonnières propose un plateau exceptionnel dans sa diversité de voitures.

Le grand favori est naturellement Yoann Bonato (Citroën C3 Rally2), deuxième au rallye du Touquet. Mais les outsiders sont nombreux avec notamment Eric Camilli (Huyndai i20 Rally2), 3e au Touquet et une ribambelle de jeunes aux dents longues qui veulent se mesurer au maître du Charbo avec ses quatre victoires. Parmi eux, on
peut nommer Hugo Sarrazin (Citroën C3 Rally2), bien managé par son papa Stéphane et qui fait le grand saut en Rallye2, Hugo Margaillan (Huyndai i20 Rally2), Rehane Gany qui a troqué sa Ford pour un C3 Rally2 ou encore Antony Fotia et Lucas Darmezin tous deux sur C3 Rally2 . En deux roues motrices, la victoire se jouera entre les Alpine GT+ de Raphaël Astier, Cedric Robert, Ludovic Godard ou Quentin Gilbert et les Porsches, notamment le nouvelle 992 aux mains d’Anthony Cosson ou la GT3 Cup du revenant Simon Jean-Joseph.

Ce vendredi matin , le rallye démarre par une toute nouvelle spéciale de 10,52 km autour du Col de la Luère « Le Magasin des Pilotes ». C’est Yoann Bonato le plus rapide en action, qui signe le scratch, talonné par un très bon Rehane Gany à seulement une demi-seconde du pilote des 2 Alpes. Dans le 2e chrono c’est de nouveau

Rehane Gany qui crée la surprise et fait le scratch dans la classique spéciale de Bibost. Eric Camilli doit réagir, il fait le meilleur temps dans l’épreuve de Montrottier devant de nombreuses Citroën, dont celle évidemment de Yoann Bonato. A la mi-journée, les trois premiers se tiennent en seulement 3’’4. L’après-midi voit les trois leaders se rendent coup pour coup. Au terme des six chronos de la journée, Yoann Bonato possède 8’’7 d’avance sur le Réunionnais Rehane Gany, révélation de la journée, et 11’’2 sur Eric Camilli aux prises avec des soucis de différentiel. Après Bonato, Gany et Camilli, un quatrième homme signe un scratch aujourd’hui avec Pablo Sarrazin. Ce dernier conforte ainsi sa quatrième place provisoire au général.

La 2e étape du samedi est la journée de tous les dangers pour Yoann Bonato, tant les écarts sont faibles. Ce matin, c’est Eric Camilli qui est en forme, il remporte les spéciales 7 et 8 et recolle à seulement 6’’de Rehane Gany pour la deuxième place. Malheureusement, la prestation de ce dernier s’arrête là, il sort dans un champ en contrebas de la route, sans dégât pour la C3, mais dans l’impossibilité de revenir sur la route. La deuxième place est acquise pour Eric Camilli qui a également pratiquement refait son retard sur le pilote de la C3 Rally2 n°1. Il revient à 5’’9 du leader à deux spéciales de l’arrivée. Le pilote Hyundai prend tous les risques et rempli son



objectif en reprenant près de cinq secondes à son rival sur la plus longue spéciale de l’épreuve, Meaux la Montagne Saint Nizier d’Azergue (23,86km). Les deux hommes sont maintenant séparés par seulement 1’’. Le suspense est à son comble, tout va se jouer dans l’ultime chrono du rallye, Claveisolles – St Cyr du Chatoux (21,02km). Déchaîné, Eric Camilli (Hyundai i20 Rally2) signe un nouveau scratch, mais échoue finalement à seulement quatre dixièmes de Yoann Bonato (C3 Rally2), leader de l’épreuve de bout en bout. Le pilote Citroën
gagne ainsi son cinquième Charbo. La troisième marche du podium revient à Pablo Sarrazin (C3 Rally2), auteur d’une course solide et régulière, il réalise même son premier scratch en Championnat de France. Quatrième à 47’’0, Hugo Margaillan (Hyundai i20 Rally2) a haussé son niveau pour devancer Anthony Fotia (C3 Rally2), cinquième à 1’03’’7. A noter l’abandon de Sarah Rumeau (C3 Rally2) sortie dans le dernier chrono alors qu’elle pointait en huitième position.

Dans le Championnat deux roues motrices, c’est Ludovic Godard sur Alpine GT+, qui l’emporte, il devance Quentin Gilbert également sur Alpine GT+ et le valeureux Anthony Cosson qui place sa nouvelle Porsche 992 en troisième position. Le favori Raphaël Astier Alpine RGT+ a dû abandonner sur panne mécanique.

Gros succès pour l’ouverture du Trophée Clio asphalte 2025, avec 50 concurrents dans cette formule de promotion. Au départ, trois concurrents apparaissaient comme les favoris avec Julien Deslauriers, Lucas Zielinski et Yoan Corberand, tous présents sur le podium de la dernière épreuve en 2024 au Critérium des Cévenes. Parmi les favoris, Lucas Zielinski alors 2e, craque le premier en sortant de la route le vendredi matin. Le classement était alors dominé par Julien Deslauriers, auteur d’un excellent départ, suivi de Yoan Corberand et de deux autres habitués du trophée, Anthony Diel et Tom Vauclare. C’est finalement Yoan Corberand qui a le dernier mot, il devance Julien Deslauriers.

En Coupe de France VHC, la victoire est pour Benoit Chavet (BMW M3) devant Kevin Parsa ( BMW M3 E 30). La troisième marche du podium revient à Lionel Lebranchu ( Peugeot 205 GTI).

Michel MORILLON