par Michel Morillon | Oct 11, 2023 | AUTO, NATIONAL, SALONS
Dans un contexte économique difficile pour le secteur automobile, le Salon Automobile de Lyon était une bonne occasion de prendre la température du secteur. En proposant un modèle économique viable, le salon de Lyon attire les concessionnaires régionaux mais aussi les constructeurs qui constatent une fréquentation qui augmente chaque année.
Avec un nombre de visiteurs de 76 174 personnes (+17%) pour son édition 2023 et plus de 35 nouveautés présentées en avant-première au public français, le Salon Automobile de Lyon prouve une nouvelle fois le succès de sa recette. Les visiteurs apprécient de visiter un salon dans lequel ils trouvent à la fois l’éventail le plus représentatif du marché, mais également les conseils et réponses aux nombreuses questions posées notamment sur les différentes motorisations.

Parmi les nouveautés du Salon Automobile Lyon, on peux citer plusieurs constructeurs. À lui seul, le groupe Stellantis présente plus de 10 nouveautés, dont trois nouvelles Peugeot : son best-seller 208 (voiture la plus
vendue en Europe en 2022) restylée, la très raffinée 408 et l’avant-gardiste 508. Citroën et DS ne seront évidemment pas en reste avec respectivement les nouvelles C4X et DS3,et les concept-cars OLI et DS-e tense Performance. Également dévoilée au grand public, les Opel Corsa et Astra électrique, l’Abarth 500e et le JEEP Avenger, élu voiture de l’année. Autre avant première, le retour de Fiat sur le segment B, avec sa nouvelle 600e 100 % électrique.
Les nouveautés du groupe Renault sont elles aussi largement représentées. En vedette, le nouveau Renault Scenic, qui change radicalement de look par rapport à la génération précédente, et surtout le Renault Rafale,
nouveau SUV coupé haut de gamme de la marque au losange. Également au sein de l’Alliance, la Mitsubishi Colt sera évidemment présente à seulement quelques mois de sa commercialisation, tandis que le Show Car Alpine A290 Beta donnera un aperçu du futur de la mythique R5 Alpine des années 1970.
Sur le stand Honda, c’est une gamme renouvelée autour de trois modèles phares : le ZR-V, un SUV compact à

l’ADN sportif, le e:Ny1, un modèle 100 % électrique conçu sur une toute nouvelle base châssis, et le CR-V avec ses motorisations hybrides e:HEV et e:PHEV.
Comme leurs homologues français, les groupes allemands BMW, Mercedes et VAG tiennent eux aussi à mettre en

avant toutes leurs nouveautés pour cette édition 2023 du Salon Automobile de Lyon : du nouveau Volkswagen T-

Cross au nouveau BMW XM et au concept Mercedes Vision AMG, en passant l’Audi SQ8 etron, le Mini Countryman SE, la Smart#3, ou encore Škoda et la quatrième génération de son emblématique Superb, ce sont pas moins de 13 nouveautés en provenance d’outre Rhin. Dans un marché européen qui constitue l’une de leurs

cibles stratégiques, les constructeurs asiatiques réservent au Salon Automobile de Lyon quelques nouveautés et avant-premières. C’est le cas notamment de Kia qui dévoilera son nouveau SUV haut de gamme EV9 au public européen, de Hyundai avec sa nouvelle i20, de Mitsubishi Motors avec la nouvelle citadine Colt et de Subaru avec le Solterra, son premier SUV 100 % électrique.
Parmi les constructeurs de sportives, on remarquera le retour de lotus avec deux modèles très différents. Le
premier SUV de Lotus, l’Eletre, marque un vrai tournant pour la marque britannique, d’autant qu’il n’existe qu’associé à des motorisations 100 % électriques. Mais ce grand et puissant modèle demandera aussi un gros

budget, avec des tarifs compris entre 96 890 et 152 090 € en France. Mais l’ADN de Lotus ce sont les sportives avec la nouvelle Lotus Emira, motorisée par un V6 3.5 compressé de 405 ch. Chez Ferrari, c’est l’arrivée d’un

énorme SUV, la Ferrari Purosangue équipé d’un V12 65° de 750 ch, première voiture du Cheval Cabré à quatre portes et places assises, un mélange de performance et de confort, qui en dit long sur l’attractivité de ce type de modèle.
Le Salon Automobile de Lyon ferme ses portes sur un succès grandissant et s’affirme définitivement comme un événement incontournable dans le paysage européen des salons automobiles.
Michel MORILLON
Photos : Michel MORILLON
par Michel Morillon | Sep 18, 2023 | EN BREF, NATIONAL, SALONS
Programmé du 10 au 12 novembre, à Eurexpo, le rendez-vous lyonnais des amoureux d’automobiles et motos anciennes invitera, cette année encore, ses visiteurs à une déambulation dans l’histoire.
Cette 44e édition sera placée sous le signe du Lion, puisque Peugeot s’est chargé de composer le Plateau Populaire, pour retracer son incroyable aventure à travers les siècles. Pour les deux autres plateaux phares d’Époqu’Auto 2023, les organisateurs proposeront un focus sur les sagas Talbot et Cadillac, marques légendaires qui ont fait rêver plusieurs générations des deux côtés de l’Atlantique. La Fondation Berliet met le Transport Routier de Marchandises à l’honneur 15 Autobus et autocars à l’honneur sur le plateau des utilitaires 16.
L’ANNE DE LION : Après Ford l’année dernière, le Club des 3A a choisi de célébrer le formidable destin de Peugeot, l’un des constructeurs français historiques, en lui proposant d’investir le Plateau Populaire. Fier de fêter cette année les 40 ans de la 205, le constructeur a répondu avec enthousiasme à l’invitation des organisateurs. Il déclinera ainsi plus de 130 ans d’histoire automobile dans le Hall 5 et mettra également en valeur, dans la galerie centrale menant aux Hall 5 et 6, les voitures qui lui ont permis d’écrire une partie de sa légende dans le sport automobile. Plus ancien modèle
présenté, le Vis-à-vis Type 3, est la première Peugeot produite de façon industrielle entre 1891 et 1894. Au total 64 exemplaires sont sortis d’usine durant cette période. Armand Peugeot profita de la course cycliste Paris – Brest – Paris pour faire la promotion du Vis-à-vis Type 3, en parcourant 2 045 kilomètres à une moyenne de 14,710 Km/h. Quant au modèle le plus récent, ce sera bien entendu une 205, puisqu’elle fête son quarantième anniversaire cette année. L’Aventure Peugeot proposera une 205 GL 4 portes, voiture
parfaitement représentative des débuts du modèle.
TALBOT L’ÉLÉGANCE PLUTÔT QUE LE LUXE : Entre 1922 et 1932, sous l’impulsion de Darracq, Talbot devient l’une des marques les plus prestigieuses de son époque. Le constructeur français s’applique à développer des modèles haut de gamme, sans jamais basculer pour autant dans la catégorie des
voitures d’exception. Mais en 1933 l’avenir s’assombrit et deux ans plus tard, l’ingénieur italien Anthony Lago rachète l’entreprise et prend la direction de Talbot France. Brillant et possédant les brevets de la célèbre boite de vitesse semi-automatique Wilson, il s’attache alors à produire des voitures sportives et innovantes. Une philosophie que la marque développera jusqu’en 1958, avant d’être rachetée par
Simca. Durant cette période près de 40 ans, Talbot a écrit ses plus belles pages, aussi bien sur la route que sur les circuits. Les nostalgiques des belles mécaniques retrouveront dans le Hall 7 une vingtaine de ces modèles qui ont traversé les années, avec en particulier des voitures de course ayant participé et gagné les 24 heures du Mans en 1950.
CADILLAC, LE RÊVE AMERICAIN : Chargé de développer les modèles haut de gamme du groupe GM, Cadillac s’est imposé aux États-Unis en véritable référence des voitures de luxe. Pour raconter cette saga, les organisateurs d’Époqu’Auto ont rassemblé plus de 20 voitures de légende, qui prendront place dans le Hall 4, ainsi que dans la galerie 4, où seront installés 7 modèles des années 50. Le Club des 3A a également obtenu la

présence de la Cadillac ayant appartenue à Johnny Halliday. Il s’agissait à l’origine d’une Cadillac 53, mais « l’idole des jeunes » en a fait un modèle réellement unique, en sollicitant l’intervention d’un grand designer américain. Cet exceptionnel objet de collection sera installé sous le dôme afin que les visiteurs du salon le découvrent dès leur arrivée sur le salon.
LES YOUNGTIMERS CÉLÈBRENT LES GROUPE A : Cette année, le sport automobile s’invitera également sur
le plateau Youngtimers, avec un coup de projecteur sur des voitures dont les versions compétitions ont roulé en championnat du monde des rallyes en Groupe A. Des voitures de niche pour la plupart, mais qui ont marqué leur époque, s’illustrant en compétition entre 1995 et 2000. Le plateau accueillera ainsi huit voitures. À commencer par une formidable Lancia Delta Intégrale. Avec sa ligne trapue, son moteur deux litres transversal turbo et ses quatre roues motrices, cette petite bombe compacte et pas très lourde collait littéralement à la route. Elle a décroché le
titre de championne du monde avec Didier Auriol premier champion de monde Français des rallyes. Plus confidentielles par leurs ventes, les BMW M3, Clio Williams, Subaru Impresa, Toyota Celica, Peugeot 306 S16, Mitsubishi Lancer Evo 4, ou encore Ford Escort Cosworth, ont cependant fait vibrer les passionnés de motorisations musclées. La dernière, reconnaissable avec son gros aileron arrière, a été menée à la victoire par de nombreux grands pilotes, de François Delecour à Miki Biasion. Cette quatre roues motrices était animée par un moteur 2 litres turbo.
RENAULT SOUFFLE LES 30 BOUGIES DE LA TWINGO : Renault prendra place dans le Hall 7, entouré de tous
les clubs liés à la marque. Cette année, la marque au losange fêtera bien entendu le 30e anniversaire de la Twingo, avec la présence de plusieurs modèles de 1993 arborant les quatre couleurs proposées au moment de son lancement. Cela sera aussi l’occasion de voir quelques Twingo retrofitées originales dont un exemplaire unique qui fera sa première apparition sur un salon : Twingo by Sabine Marcelis, célèbre designer et artiste
néerlandaise. Renault profitera également de l’occasion pour présenter Mute The Hot Rod, son projet de hot-rod 100 % électrique qui est à présent terminé et prêt à dévorer l’asphalte. Enfin, dans le même esprit, le constructeur viendra avec la fascinante et spectaculaire Renault 5 Turbo 3 E, elle aussi 100 % électrique, qui dévoilera une nouvelle livrée inédite. Enfin, pour compléter ce tableau multicolore et 100% électrique, les icônes pop Renault 4 et Renault 5 reviennent en version retrofitées pour annoncer leur toute nouvelle commercialisation.
Crédits photos : Passion Photo 38 – Archives Fondation Berliet – Lyon France – DPPI – Autodiva – FFVE – Club des 3 A – L’Aventure Peugeot – William CROZES – Carl Kleiner – Joris Clerc
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Sep 17, 2023 | AUTO, ESSAIS
Pour rester compétitif sur le marché de du véhicule électrifié, le constructeur Citroën monte en puissance. C’est dans la campagne au nord de Paris que le constructeur présente à la presse les nouveautés dans ce domaine.
Sur un format d’essai assez souple, nous pouvons essayer plusieurs véhicules sur des parcours réduits mais assez variés pour tester les capacités des différents modèles. Nous disposons d’une large gamme des best-sellers de la marque : nouveau C5 Aircross Hybride 136, nouveau moteur 115 kW et batterie de 54 kWh sur ë-C4 et ë-C4 X, nouvelle motorisation Hybride Rechargeable 180 sur C5 Aircross et C5 X.
Je démarre cet essai par le C5 Aircross Hybride 136 ë-DCS6 , peu de changement sur l’allure général du véhicule mais c’est sur le mode électrique que les évolutions apparaissent. Citroën franchit une étape supplémentaire pour

faciliter l’accès à la mobilité électrique en introduisant la nouvelle technologie Hybride 48V. Cette technologie d’hybridation associe un moteur essence PureTech 136 ch (100 kW) de nouvelle génération, une nouvelle boîte de vitesses électrifiée ë-DCS6 à double embrayage intégrant un moteur électrique ë-Motor de 21 kW, ainsi qu’une batterie 48V qui se recharge automatiquement pendant certaines phases de roulage. Cette version C5 Aircross Hybride 136 émet 129g de CO2/km selon le cycle WLTP mixte, soit 15% de CO2 de moins que la version essence non électrifiée équivalente.

Au volant, cette technologie est efficace, simple et fluide dans son utilisation, elle permet de rouler en mode électrique sans les contraintes de rechargement. La batterie de 48V se recharge en phases de freinage et de décélération et permet de rouler à faible vitesse en mode électrique notamment en ville, de rouler dans les zones à faibles émissions, de réaliser des économies de carburant et de réduire les émissions de CO2. Nous avons constaté une consommation de 5,9 l sur un parcours plutôt urbain.
Le passage du mode électrique au mode thermique est fluide mais le PureTech 136 ch se réveille assez bruyamment à bas régime. Une fois lancée, cette motorisation est agréable, souple et silencieuse. La nouvelle boîte de vitesses électrifiée ë-DCS6 à double embrayage est bien étagée mais manque de fluidité sur les rapports 1 et 2 en montée et en descente de régime. C5 Aircross Hybride 136 ë-DCS6 offre néanmoins une qualité de conduite et un confort exemplaire.
Il conserve tous les éléments de confort à bord caractéristiques de C5 Aircross (suspensions et sièges Citroën Advanced Comfort®, espace et modularité), les mêmes personnalisations et les mêmes niveaux de finition (Feel, Feel Pack, Shine et Shine Pack). Une autre nouveauté apparaît sur C5 Aircross Hybride 136 ë-DCS6. Son combiné numérique évolue, Il permet d’avoir directement, sans détourner son regard, toutes les informations spécifiques à la conduite en hybride : tachymètre en bleu pour indiquer le roulage en 100% électrique, flux de fonctionnement du moteur hybride, Niveau de charge de la batterie, Mode de conduite via un indicateur de puissance (Charge, Eco, Power), pourcentage de distance parcourue en électrique en instantané et en moyenne. Les tarifs démarrent à 37800€ jusqu’à 41650€ selon la finition.
Mon deuxième essai se consacre à un véhicule 100% électrique, la Citroën ë-C4 et sa nouvelle motorisation. Cette nouvelle application, associant une nouvelle motorisation électrique de 115 kW (156 ch) à une nouvelle batterie à densité énergétique améliorée de 54 kWh, offre une autonomie étendue jusqu’à 420 km en cycle WLTP., soir 17% de gain.

Le moteur électrique synchrone hybride (HSM) de 115 kW ou 156 chevaux a remplacé le moteur électrique synchrone à aimants permanents. Il propose 15 kW (20 ch) supplémentaires, tout en affichant une efficience élevée. Ce moteur est capable de produire un couple de 260 Nm disponible instantanément, ce qui assure réactivité immédiate et confort de conduite. La nouvelle batterie de 54 kWh offre 4 kWh de plus que l’offre électrique actuelle. Compacte et profitant d’une régulation thermique par circulation de liquide et d’une pompe à chaleur de série qui favorisent une charge rapide, elle bénéficie d’une chimie différente répartie dans 102 cellules et 17 modules.
 bord, l’ambiance est feutrée, la position de conduite permet d’accéder à toutes les informations nécessaires à la conduite d’un véhicule électrique. Le compteur numérique simple et complet donne toutes les informations de charge et de consommation pour un confort de conduite optimum L’ë-C4 bénéficie toujours de services programmables à distance via l’application MyCitroën sur smartphone.

Au volant on constate rapidement l’homogénéité de l’ë-C4, son confort et sa tenue de route grâce aux réglages de suspension optimaux, de la souplesse associée à une fermeté dans les appuis et les freinages. Le train avant s’engage bien même dans un terrain sinueux et l’ë-C4 devient presque joueuse notamment en mode sport, mais attention c’est un mode gourmand, autonomie à surveiller !!!!.
Disponible dans un premier temps sur la finition Shine, cette nouvelle proposition vient en complément de la version actuelle de 100 kW (136 ch) d’une autonomie jusqu’à 360 km et participe à la montée en gamme. Ces nouvelles versions sont disponibles à partir de 44 600€ TTC en ë- C4 et 45 300€ en ë-C4 X. Ces modèles bénéficient d’un bonus de 3000€ à 5000€ selon les équipements.
Citroën lance e-ROUTES par Free2move Charge, un planificateur de trajet ultra-performant. Cette nouvelle application leur permet d’aborder de longs voyages en électrique en toute tranquillité.
e-ROUTES s’appuie sur un algorithme de routage puissant, une analyse en temps réel des données du véhicule et un système de navigation connecté permettant une gestion évolutive en temps réel des trajets et de la recharge. e-ROUTES est compatible avec Apple CarPlay/Android Auto. Déployée à partir d’octobre, l’application est déjà incluse dans le pack CONNECT PLUS, disponible pendant 12 mois sans engagement pour tous les nouveaux acheteurs de ë-C4 et ë-C4 X.

Pour clore cette journée d’essai Citroën, je me plonge dans l’univers loisir avec un petit tour en My Ami Buggy. C’est un petit véhicule 100% électrique qui a une bouille de baroudeur. Au volant c’est une ambiance vacances, intérieur couleur fluo, teinte kaki , toit amovible, accessoires astucieux. Ce petit buggy électrique a tout pour séduire. Voyons son comportement routier. Vitesse maxi 45km/h, c’est un véhicule sans permis et les sensations sont agréables, la tenue de route est stable et le freinage efficace. L’engouement pour notre My Ami Buggy ne se dément pas. Les 800 exemplaires de My Ami Buggy destinés à la vente en ligne ont été vendus mardi 20 juin sur internet en seulement 10 heures. En France, ce sont 430 My Ami Buggy qui sont partis en un peu plus de 2 heures .

Cette nouvelle version est dotée d’accessoires supplémentaires exclusifs comme les bâches de porte transparentes protégeant ses occupants des intempéries, la sacoche amovible positionnée au centre du volant permettant de ranger les petits objets du quotidien ou encore une enceinte nomade, Bluetooth « Ultimate Ears Boom » pour accompagner les plus beaux moments en musique. De nouveaux cadres de porte et de toit noirs soignent la finition extérieure.
Il faudra débourser de 7 990€ à 10 490€, de Ami à My Ami Buggy en passant par My Ami Cargo.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Sep 11, 2023 | AUTO, ESSAIS
Dacia démarre l’année 2023 avec l’arrivée du premier hybride de son histoire. C’est le Jogger,Hybrid 140, le break familial de la gamme, qui étrenne la motorisation E-Tech 140 déjà connue chez Renault.
Le Jogger connaît un joli succès depuis son lancement en début d’année 2022 puisque Dacia a d’ores et enregistré 94 000 commandes dans le monde. Ce nouveau Jogger Hybrid 140 offre une configuration très complète. Il repose sur la plateforme déjà connue de Clio 5 et il est capable de transporter jusqu’à sept personnes dans un environnement confortable et un équipement moderne.


Ce nouveau Dacia Jogger Hybrid 140 reste dans la stratégie Dacia : concevoir des voitures simples, équipées de l’essentiel, à un prix inférieur à la concurrence. Le Jogger Hybrid 140 ch répond parfaitement à ce cahier des charges. La voiture est une vraie familiale, qui tient à la fois du ludospace et du break avec sa longueur de 4,54 m. Le design est nettement amélioré. On apprécie son dessin, la face avant bien travaillée ornée d’une belle signature lumineuse. A l’arrière, c’est un plus massif, mais l’ensemble reste esthétiquement moderne et fluide.
Coté équipement, le Jogger Hybrid 140 est richement doté. La planche de bord malgré un plastique dur, donne un aspect de robustesse, complétée par un bel écran couleur central de 8 pouces. Les compteurs à aiguilles sont remplacés par une instrumentation numérique témoignant notamment des flux d’énergies. L’ensemble est recouvert d’un élégant tissu gris tout à fait dans l’air du temps. Les équipements proposés, au minimum en finition Expression, sont nombreux : rétroviseurs extérieurs couleur caisse à réglage électrique, barres de toit longitudinales modulables, climatisation manuelle, les vitres arrière teintées, accoudoir central, régulateur de vitesse, essuie-glaces automatiques, vitres arrière électriques, siège conducteur réglable en hauteur, radars de
recul et un système audio compatible smartphone Apple et Android Auto via prise USB.
Dacia propose pour le lancement une série limitée Extrême, avec un supplément de 1000 €, dotée de jantes aluminium 16” noires, de rétroviseurs extérieurs assortis, de vitres de custodes entrebâillantes (version 7 places), de tablettes type avion, de la clim automatique, de la caméra de recul, de l’accès mains libres et d’un support smartphone amovible.
Les quelques options proposées restent abordables, 400 € pour le GPS, 200 € pour les sièges chauffants, 300 € pour le pack City comprenant le surveillant d’angles morts et les radars de stationnement avant et 900 € pour l’option sept places. Malgré le passage à l’hybride et la place des batteries, le Jogger Hybrid 140 garde son volume de coffre utile, de 608 à 1 819 litres en version 5 places.
Sous le capot, le Jogger Hybrid 140 hérite de la technologie hybride de Renault utilisée sur les modèles Captur et Arkana, inaugurée voici près de trois ans par la Clio. Il combine un moteur atmosphérique 4 cylindres 1,6 litre de 94 ch, associé à un moteur électrique de 36 kW (soit 49 ch) et un démarreur/générateur de 15 kW. Les électrons sont stockés dans une batterie de 1,2 kWh en 230 V. Au final la puissance disponible est de 140 ch. Il offre un démarrage systématique en traction électrique et un excellent rendement énergétique, notamment grâce à la prestation boîte automatique avec la boîte de vitesses à crabots sans embrayage.

Nous avons pris le volant du nouveau Jogger Hybrid 140 dans la banlieue de Lisbonne sur un terrain mixte. Le démarrage se fait en mode électrique sur quelques centaines de mètres. La combinaison du freinage régénératif du système de récupération d’énergie de la batterie de 1,2 kWh et de la boîte automatique sans embrayage nous permet de rouler en ville sur le mode électrique jusqu’à 80 % du temps. En sortant des agglomérations, le moteur thermique donne de la voie, la transition entre la traction électrique et le moteur à combustion se fait sans à-coup. C’est fluide, imperceptible au volant. les montées en régime sont laborieuses et l’étagement de la boite à crabots peut surprendre notamment sur les freinages. L’agrément de conduite constaté en mode électrique est un peu contrarié par ces changements de rapport fréquents, la boîte hésite souvent entre la troisième et la quatrième notamment à vitesse constante sur les grands axes.
Sur un parcours plus sinueux, le Jogger Hybrid 140 se comporte sans défaut. Les suspensions ont été quelque peu raidies pour maîtriser le poids supplémentaire de ce modèle (180 kg). Les changements d’appuis ne provoquent aucun roulis et les bosses sont bien amorties. Malgré une tendance sous-vireuse, le train avant du Jogger s’engage bien pour négocier les virages serrés et les changements de direction. Le freinage est efficace et endurant. Nous ne sommes pas en présence d’un véhicule à vocation sportive , l’ensemble est homogène pour un usage familial. Nous avons constaté une consommation de 4,7 l en ville et jusqu’à 6,5 l sur le routier.
Le tarif débute à 24.600 € (+ 900 € en 7 places), soit un surcoût de 5.000 € par rapport au Jogger GPL à dotation identique. Le consommateur aura le choix en fonction de son usage.
Dacia joue la carte d’un véhicule moderne au design agréable, bien équipé et doté d’une boite automatique qui malgré quelques à-coups, notamment à pleine charge, amène du confort et une facilité de conduite. II reste confortable et offre au choix suffisamment d’espace pour sept personnes ou un coffre géant. Le nouveau Jogger Hybrid 140 est le seul véhicule familial du marché à proposer une motorisation hybride à moins de 25 000 €.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Sep 8, 2023 | AUTO, ESSAIS, Non classé
De Frank Stella à Jeff Koons, en passant par Andy Warhol jusqu’aux artistes émergents de la Résidence BMW, depuis 50 ans, l’engagement de BMW Group pour la culture, n’est plus à démontrer. Toutes ces années ont été au service d’un regard artistique nouveau, de l’hybridation des techniques sous toutes ses formes, que ce soit dans le domaine de l’art contemporain, la musique, l’architecture, le design ou encore la photographie dont BMW France est mécène depuis 2003. Une centaine de projets ont pu voir le jour à travers le monde entier.

Le projet INSOLARE est une nouvelle expérimentation, réalisée dans le cadre du programme BMW ART MAKERS est issu de la collaboration entre Eva Nielsen et Marianne Derrien et conçu spécialement pour les Rencontres d’Arles et Paris Photo où il sera montré pour la première fois.
Leur démarche à la fois poétique et scientifique interroge le temps et la sédimentation du paysage urbain et Camarguais. Elles évoquent les mutations de l’environnement qui aboutissent à la disparition de certains paysages urbains, industriels et naturels, où l’empreinte de l’humain est toujours en cause. BMW s’engage également pour les talents féminins en soutenant depuis sa création le Prix de la Photo Madame Figaro Arles.
BMW Group France, mécène des Rencontres d’Arles pour la 14ème année, met à disposition du Festival une flotte de voitures électrifiées BMW pour le transport des invités, des artistes et commissaires d’exposition.
C’est dans le cadre de cette exposition que BMW a réuni quelques journalistes pour associer culture et automobile sur plusieurs lieux d’exposition. Bien sûr, les Rencontres de la Photographies en Arles, mais aussi quelques lieux emblématiques comme le Château Lacoste repère de sculptures géantes d’artistes mondialement

connus. Nous avons à notre disposition une large gamme de véhicules de la gamme BMW. Nous sommes dans le sud, donc rendez-vous avec les cabriolets : BMW 420i 184 ch, BMW Z4 M40i 340 ch, BMW Z4 sDrive20i 197 ch et BMW 840d xDrive 340 ch Nous disposons également d’une partie de la gamme véhicules électrique : BMW i7 xDrive60 544 ch, BMW 750e xDrive 489 ch, BMW i4 eDrive35 286 ch, et le superbe SUV BMW iX M60 619 ch.
Notre première après-midi d’essai, par une belle journée d’été, m’incite à rouler en cabriolet. Je démarre avec le haut de gamme, BMW 840d xDrive 340 ch. Sur les routes menant à Uzes et les célèbres poteries d’Anduze, la


maniabilité de ce cabriolet est étonnante et son moteur 6 cylindres en ligne est un exemple de silence et de souplesse malgré sa motorisation diesel. Clim à fond sur les sièges et appuis- têtes, je suis bercé par le chant des cigales sur les routes bordées de platanes. Un retour à une époque où les autoroutes n’existaient pas mais avec un véhicule ultra sophistiqué. La journée se termine par l’inauguration de l’exposition « INSOLARE » en présence de l’équipe BMW France, du maire d’Arles Patrick De Carolis et des artistes à l’origine de cette exposition, Eva Nielsen et Marianne Derrien.

Nous profitons de notre deuxième journée d’essai pour consacrer la matinée à découvrir quelques très belles expositions en Arles. Puis nous partons vers la Camargue, du centre historique d’Arles à la plage de Piémanson, en passant par les marais salants sur les traces d’Eva Nielsen qui a photographié les fragments de paysage qui ont nourri son inspiration pour ce projet « INSOLARE ».
Je choisis le nouveau cabriolet Z4 sDrive20i pour découvrir la Camargue sauvage, de la réserve du Viguerat, en

passant par l’Etang du Fangassier jusqu’à la Plage de Pémanson. Ce nouveau Z4 est une invitation à la balade, motorisation 2 litres de197ch souple et dynamique. Ce Z4 est joueur avec une tenue de route exemplaire grâce au châssis performant et aux suspensions adaptées.
La nouvelle planche de bord numérique et son écran incurvé offre une lisibilité parfaire. La console centrale est munie de la traditionnelle molette chère à BMW qui permet d’afficher toutes les informations sans quitter la route des yeux.
Je consacre la dernière journée de ce road trip à l’essai de la gamme BMW électrique que nous avons à notre disposition. Direction les Alpilles pour rejoindre le Château Lacoste. Je démarre avec le modèle central de la
gamme électrique BMW i4 eDrive35. C’est une berline de 286 ch et 400 Nm sont ici envoyés aux roues arrière, ce qui donne un respectable 6 s sur l’exercice du 0 à 100 km/h et des reprises grisantes. Ce i4 se comporte comme une voiture de sport, sur les routes escarpées et bosselées du Lubéron et des Alpilles le i4 offre une qualité de conduite incomparable, couple énorme, suspensions actives et efficaces sur les changements d’adhérence. Le châssis répond à toutes les sollicitations, le freinage est puissant et constant dans un confort fidèle à BMW. L’environnement intérieur est sophistiqué et offre une très bonne position de conduite associée à une double dalle numérique incurvée (12,3 pouces pour l’instrumentation et 14,9 pouces pour l’écran central) qui héberge un système multimédia à la fois esthétique, ergonomique et fluide et offre toutes les information

nécessaire au conducteur. Le Château Lacoste nous accueil avec ses sculptures géantes des plus grands designers du monde, Franck Gehry, Tadao Ando, Louise Bourgeois et sa célèbre araignée et une toute nouvelle oeuvre de Prune Nourry qui a imaginé une sculpture monumentale, la femme enceinte allongée. Nous
restons dans l’art avec une exposition d’Andy Warhol « Voyage avec Warhol ».
Notre road trip touche à sa fin et pour le retour sur Avignon, je me devais d’essayer le monstre de la gamme électrique, le SUV BMW iX M60 619 ch. Avec son look épuré, il respire la puissance et l’élégance. Au volant c’est un ovni, les accélérations sont démoniaques, malgré son poids et son envergure, le comportement est précis et le
contrôle optimal grâce à la suspension M adaptative avec amortisseurs à régulation électronique et suspension pneumatique M adaptative sur les 2 essieux. La tenue de route est irréprochable et le freinage efficace même sur des portions sinueuses. A l’intérieur le confort est total dans une ambiance silencieuse, le BMW Live Cockpit Pro avec sa dalle futuriste numérique incurvée (12,3 pouces pour l’instrumentation et 14,9 pouces


pour l’écran central) s’intègre parfaitement et donne toutes les informations nécessaires grâce à la molette magique BMW.
Ce road-trip à travers la Camargue et les Alpilles nous a permis d’essayer un large choix de la gamme BMW, du cabriolet qui invite à la balade au puissant véhicule électrique, star des prochaines années, dans une ambiance mêlant l’art, la culture et l’automobile, un cocktail qui fonctionne bien. Bravo aux artistes et plus particulièrement à Eva Nielsen et Marianne Derrien pour l’exposition « INSOLARE » que l’on retrouvera à Paris Photo en novembre.
MICHEL MORILLON