ÉPOQU’AUTO 2023 DES PLATEAUX TOUJOURS PLUS EXCEPTIONNELS

ÉPOQU’AUTO 2023 DES PLATEAUX TOUJOURS PLUS EXCEPTIONNELS

PEUGEOT DES MODÈLES ICONIQUES SOUS LES PROJECTEURS. Pour raconter 120 ans de production automobile, le Club des 3A et l’Aventure Peugeot ont extrait 30 modèles rares et inattendus, sortis d’usine entre 1891 et 1985. Les organisateurs souhaitent offrir une vision la plus large possible, en partant de la Vis-à-Vis Type 3 de 1891, qui fut la première Peugeot de série produite à 64 exemplaires, et en s’arrêtant à la 604 Berline GTI de 1985, voiture de la présidence de la République Française. Entre ces deux légendes, les visiteurs pourront notamment s’arrêter devant une 202 cabriolet qu’on ne voit quasiment jamais, ou bien se souvenir avec un brin de nostalgie de cette 205 GL, qui fête tout juste son quarantième anniversaire cette année. Une magnifique 404 Break 8 places prêtée par l’Aventure Peugeot ou encore une 404 Berline fabriquée pour le marché argentin.

CADILLAC UN PLATEAU DE RÊVE. Installé dans le hall 4, Cadillac présentera une quinzaine de voitures allant de 1910 aux années 80. Une Série 30 Roi des Belges constituera la pièce la plus ancienne de ce plateau prestigieux, tandis qu’une Limousine de 1984 sera le modèle le plus récent. Entre ces deux voitures d’exception, le constructeur américain racontera son histoire au travers des lignes spécifiques de modèles emblématiques comme un Coupé convertible Série 60 de 1936, un Fleetwood 60 Spécial de 1956 ou encore une Deville convertible de 1964. Cadillac dévoilera également sept voitures d’exception dans la galerie 4, dont quatre Eldorado allant de 1955 à 1957. Elles voisineront avec une Brougham de 1958, formidable voiture de luxe célèbre pour son habitacle s’ouvrant comme une fenêtre. Enfin, sous le dôme, une Cadillac de 1953 « allumera le feu » et constituera en quelque sorte le « clou du spectacle », puisqu’elle était la propriété de Johnny Halliday.

TALBOT UNE PAGE D’HISTOIRE. Si la marque a aujourd’hui disparu, Talbot n’en reste pas moins un monument dans l’histoire de l’automobile en France. Pour raconter cette aventure, le Club Talbot France réunira une douzaine de voitures dans le hall 7, dont quatre rappelant que la marque s’est illustrée sur les routes, mais aussi sur circuit, notamment au Mans dans les années 50 : une T26 C qui a gagné au Mans en 1950, une T26 Monoplace Décalée qui a terminé deuxième en 1950, une T26 GS Barquette Motto de 1952, et une T14LS Barquette Le Mans de 1957. Pour le symbole, elles prendront place sous une arche de départ installée au centre du plateau. Autour de ces voitures dédiées à la compétition, 16 modèles de tourisme raconteront la production de Talbot entre 1924 et 1956. Durant cette période, véritable âge d’or des grands carrossiers français, Talbot a souvent été mis à l’honneur par ces artistes. Une T23 goutte d’eau Figoni, de 1938, une T23 Cabriolet habillée par Chapron en 1939, ou encore une T15LB dessinée par Pourtout en 1955 présenteront notamment cet aspect emblématique de la production Talbot.

YOUNGTIMER ET AUTODIVA LE SPORT AUTO À L’AFFICHE. Symbole de la place grandissante qu’occupe le sport auto sur Époqu’auto cette année, le plateau Rallye ne sera pas seul à porter le drapeau de la compétition. Comme tous les ans, avec son plateau Autodiva, Gérard Gamand poursuivra son voyage dans cet univers qui passionne de nombreux visiteurs du salon. Pour cette 44e édition, il a décidé de s’arrêter un instant sur les voitures et les pilotes, notamment régionaux, qui se sont illustrés dans les courses de côte. Baptisé « Les Rois de la Montagne des années 70 », ce plateau réunira des voitures qui ont glané de nombreux succès : March 742 de Jimmy Mieusset, Abarth 3000 de Maublanc, Cesca 740 de Michel Pignard, Martini de Guy Fréquelin… Au total, une dizaine de monoplaces et prototypes caractéristiques de ces années 70 seront présentés. Enfin, le plateau Youngtimer se mettra aussi aux couleurs du sport automobile, avec un coup de projecteur sur les Groupe A civiles. Le plateau accueillera huit voitures ayant roulé en rallye dans leur version de série : BMW M3, Clio Sport, Datsun Impresa, Lancia Delta, 306 GTI…

NOUVELLE FINITION EXTREME POUR LA GAMME DACIA

NOUVELLE FINITION EXTREME POUR LA GAMME DACIA

Depuis deux ans, Dacia exécute avec précision et régularité la stratégie définie dans le plan Renaulution. Ce fut d’abord l’annonce de l’arrivée de la marque sur le segment C, avec la présentation de Bigster Concept. Puis, en 2022, la réaffirmation forte de la modernité et du positionnement unique de Dacia avec l’introduction de sa nouvelle identité visuelle a été suivie par l’expression des valeurs qui guident son action et son développement : une marque « Essentielle et cool à la fois », « Robuste et outdoor », « Eco-smart : économique et écologique ».

Le lancement de la finition Extreme qui coiffe la gamme Dacia, a pour objectif de séduire de nouveaux clients qui pratiquent l’outdoor parmi leurs critères de choix d’une automobile.

Les quatre modèles phares de la gamme Dacia sont désormais disponibles en finition Extreme : Spring, Sandero Stepway, Duster et Jogger.

 

Les principales spécificités communes aux Dacia Extreme se situent au niveau design extérieur, Dacia propose des couleurs de peinture inédites : Vert Cèdre pour Sandero Stepway, Duster, Jogger et Bleu Ardoise pour Spring. De nombreux éléments apparaissent en Brun Cuivré, une couleur spécialement développée pour les Dacia Extreme.

Ce Brun Cuivré est appliqué sur les coques de rétroviseurs, les centres de roues, le logo Dacia sur le hayon et plusieurs autres pièces de design. Des motifs décoratifs « topographiques » se retrouvent sur les protections latérales et les portes avant de Spring, Sandero Stepway et Jogger Extreme, ainsi que sur les montants de portes (pilier B) de Duster Extreme. Des jantes spécifiques en alliage Noir Brillant sont proposées, en 16 pouces sur Sandero Stepway et Jogger, et en 17 pouces sur Duster.

Le design intérieur est soigné, avec les principales spécificités communes aux Dacia Extreme, Un nouveau textile gris MicroCloud, des motifs décoratifs « topographiques », des éléments en Brun Cuivré sur les panneaux de portes et le contour des aérateurs et l’emblème Dacia Link embossé sur les sièges avant.

Coté mécanique, Dacia propose l’Extended Grip qui permet de se sortir de situation de faible adhérence sur neige ou sur terrain boueux pour un deux roues motrices. Sandero Stepway Extreme et Jogger Extreme reçoivent en série le système Extended Grip. Cette solution maline, qui s’active via une commande sur la console centrale, adapte le fonctionnement de l’ESP et de l’ASR pour permettre aux roues de tourner plus librement afin de trouver une adhérence supplémentaire sous les surfaces meubles.

Pour profiter pleinement de l’outdoor, Dacia propose sur le Jogger , le Pack Sleep : un lit deux places, un espace de chargement pour les bagages et le matériel et une tablette. Le caisson du pack Sleep ne pèse que 50 kg, il peut donc facilement être enlevé de la voiture si besoin.
Le pack Sleep est proposé à 1 490 € s’il est commandé en même temps qu’un Jogger neuf ou 1 790 € en accessoire pour l’adapter sur un véhicule déjà commercialisé.

Nous avons pu essayer une version boostée de la Dacia Spring. Lancée en 2021, Dacia Spring a trouvé son public avec plus de 110 000 commandes. En 2022, elle fut la troisième voiture électrique la plus vendue aux particuliers en Europe. La nouvelle Spring bénéficie du design spécifique à la finition Extreme et, en exclusivité, de la toute nouvelle motorisation ELECTRIC 65.

Elle offre plus de puissance (65 ch/48 kW) que la Spring ELECTRIC 45 (45 ch/33 kW), qui reste disponible en finition Essential. Le nouveau moteur ELECTRIC 65 se caractérise notamment par un régime de rotation plus élevé, 14 700 tr/mn contre 8 500 tr/mn pour l’ELECTRIC 45, au bénéfice de la puissance. La nouvelle définition

technique du réducteur, dont le rapport de réduction passe de 7.162 à 12.057, augmente le couple effectivement transmis aux roues motrices. En ville, la Spring Extreme ELECTRIC 65 accélère de 0 à 50 km/h en 3,9 secondes, soit 1,9 s de moins que la Spring ELECTRIC 45. Sur route, le temps nécessaire à une reprise de 80 à 120 km/h est quasiment divisé par deux (13,5 s contre 26 s). Spring Extreme ELECTRIC 65 offre une autonomie de 220 km en cycle mixte WLTP, et 305 km en cycle WLTP City.

Dacia Spring Extreme ELECTRIC 65 est commercialisée au prix de 22 300 € (hors bonus écologique). Dacia Spring Essential ELECTRIC 45 reste proposée au prix de 20 800 € (hors bonus écologique).

PHOTOS MICHEL MORILLON

SKODA PRESENT AU MANS CLASSIC

SKODA PRESENT AU MANS CLASSIC

Divers véhicules Škoda, toutes époques confondues, seront exposés :

– Škoda Popular Monte-Carlo (1937)

– Škoda 200RS (1974)

– Škoda Supersport (1950)

– Škoda Octavia RS (2023)

– Škoda Enyaq Coupé RS (2023)

Un équipage Škoda participera également à la course avec la Škoda Sport, véhicule qui avait concouru et performé au Mans en 1950.

Michal Velebny, le petit-fils du concepteur de cette voiture, et Responsable de l’atelier de restauration du Musée Škoda, la pilotera sur le plateau 2.

 

SALON RETROMOBILE 2024

SALON RETROMOBILE 2024

QUEL SERA LE VÉHICULE ÉGÉRIE DE CETTE ÉDITION 2024 ?

Après Citroën en 2019, Alfa Roméo en 2020, Jaguar en 2022 puis Porsche en 2023, l’équipe Rétromobile a cette année décidé de porter son regard outre-Manche. Et il n’a pas fallu longtemps avant qu’elle ne tombe sous le charme d’un véhicule vert anglais aux formes arrondies et à la silhouette profilée. Trêve de suspense, attachez vos ceintures… le véhicule qui ornera l’affiche officielle Rétromobile 2024 est la MG EX 181 !

MG EX 181 : LE STYLE ET LA VITESSE À L’ANGLAISE. Lorsque l’on évoque la MG EX 181, deux éléments viennent immédiatement à l’esprit.

Son design tout d’abord : avec ses lignes futuristes évoquant tantôt un avion à réaction, tantôt un vaisseau spatial, celle qu’on surnomme la « Roaring Raindrop » est en rupture totale avec son époque. Un aspect d’autant plus renforcé par sa robe verte, qui n’est pas sans rappeler le « British Racing Green ».

Sa légende de briseuse de record ensuite : en 1957, sur le lac salé de Bonneville dans l’Utah, le pilote britannique Stirling Moss atteint la vitesse folle de 245,64 mph (environ 395,31 km/h). La MG EX 181 est alors équipée d’un moteur de MGA Twin Cam turbo-compressé de 1500 cc développant 290 ch à 7300t/min et signe, de fait, un nouveau record du monde de vitesse. Nouvelle tentative deux ans plus tard, en 1959, avec Phil Hill et un moteur poussé à 300ch. Cette fois, le constructeur anglais franchi la barre symbolique des 250mph en portant le record à 410,5km (254,91mph).

Plus de six décennies plus tard, la MG EX 181 profite désormais d’une retraite bien méritée dans l’exceptionnel British Motors Museum situé à quelques dizaines de kilomètres de Birmingham, en Angleterre.

75e RALLYE RHONE CHARBONNIERE : UN NOUVEAU FORMAT.

75e RALLYE RHONE CHARBONNIERE : UN NOUVEAU FORMAT.

Le 75e Rallye Rhône Charbonnière, 2e manche du Championnat de France fait peau neuve, un nouveau parcours remodelé pour réduire les liaisons routières tout en conservant un ratio record de 42% de chrono.

Les 115 équipages du Rallye moderne et les 23 engagés du Rallye VHC vont découvrir de nouvelles spéciales sur un tracé très sélectif autour des monts du Lyonnais et de la vallée d’Azergues.

On retrouve les animateurs du Championnat de France, sans Nicolas Ciamin engagé au rallye de Croatie. Parmi les favoris, on peut citer Yoann Bonato (Citroën C3 Rally2), après un rallye du Touquet en demi-teinte, il doit reprendre ses marques. Eric Camilli (Citroën C3 Rally2) pour son retour en Championnat de France devrait être aux avant-postes et Hugo Margaillan est en pleine confiance dans la Citroën C3 R5/Rally2. Les outsiders sont nombreux : William Wagner, Thomas Chauffray, David Salanon, 4 victoires au Charbo, (VW Polo GTi Rally2), Léo Rossel (Citroën C3 Rally2), Patrick Rouilliad et Eric Mauffrey ( Skoda Fabia Evo Rally2).

La première journée se déroule sur un terrain sec et dès les premiers chronos, une hiérarchie se dessine. Yoann Bonato a pris les choses en main, il prend la tête du Rallye mais son avance est fragile et au terme de la première

étape, il rejoint Charbonnière avec 2’’4 d’avance sur Eric Camilli et 6’’5 sur Hugo Margaillan, premier leader de la journée mais une petite  faute dans l’ES4 lui fait perdre du temps. La deuxième étape  va être décisive et on annonce une météo incertaine.

La matinée est sèche mais le ciel menace, le choix des pneus va être déterminant. Avec un mauvais choix de pneu, Yoann Bonato (Citroën C3 Rally2) voit Hugo Margaillan (Citroën C3 Rally2) et Eric Camilli (Citroën C3 Rally2) remonter et même le dépasser. A la mi-journée c’est Hugo Margaillan qui prend la tête du Rallye avec 4’’6 d’avancesur Eric Camilli et 5’’4 sur Yoann Bonato.

Tout reste à faire sur la 2e boucle de trois spéciales avec la pluie qui fait son apparition. C’est Eric Camilli qui décroche le premier, il coupe une chicane dans l’ES10 et écope de 10’’ de pénalité. Hugo Margaillan tient bon mais Yoann Bonato fait parler son expérience et emporte les deux derniers chronos. Il remporte son 3e rallye de

Charbonnière (après 2018 et 2019) avec six petites secondes d’avance après plus de 200 kilomètres chronométrés parcourus. Il devance sur Hugo Margaillian et 14’’3, Eric Camilli compète le podium 100% Citroën. Les duos Bonato-Boulloud et Margaillan-Marsault (Citroën C3 Rally2) ont le mieux tiré leur épingle du jeu et offrent un doublé au team CHL Sport Auto.

A

la 4e place on trouve Léo Rossel qui offre à Citroën un quadruplé et signe son premier temps scratch (ES 11) en Championnat de France. Il est suivi par Thomas Chauffray (VW Polo GTi Rally2) qui a mis du temps à trouver les bons réglages et remonte à la 5e place avec deux temps scratch dans l’ES 8 et l’ES10. A noter la belle performance de Jérémi Ancian, il se dirigeait vers une quatrième place avant qu’une sortie de route dans la très mouvementée avant-dernière ES ne lui coûte de précieuses minutes le reléguant à la 11ème position.

Yoann Bonato  (Citroën C3 Rally2) prend la tête du Championnat de France avec 40 points devant Hugo Margaillan (Citroën C3 Rally2) et Thomas Chauffray (VW Polo GTi Rally2).

 

En Championnat de France 2 roues motrices, la bagarre entre Cédric Robert et Raphaël Astier (Alpine A110 RGT) a été de toute beauté. Après une journée de vendredi en demi-teinte, Cédric Robert a repris l’avantage le samedi grâce à un meilleur choix de pneus. A noter la belle performance de Ludovic Jeudi qui place sa vénérable Peugeot 205 GTI 1,9 F2/14 à la 16e place du général.

Si le CFR Féminin ne comptait que deux représentantes, la qualité l’a emporté sur la quantité : Mireille Vidueira et Mélanie Tendille (Ford Fiesta ST) se sont imposées pour la deuxième fois consécutive, alors qu’Elodie Gines et Lisa Tornior étaient le premier équipage féminin à découvrir le plaisir, et l’exigence, du pilotage d’une Alpine A110-RGT.

CLASSEMENT* du 75ème RALLYE RHÔNE-CHARBONNIÈRES :

1. BONATO Yoann – BOULLOUD Benjamin (Citroën C3 – Rally2 – CHL Sport Auto) – 1:46:33,1

2. MARGAILLAN Hugo – MARSAULT Laëtitia (Citroën C3 – Rally2 – CHL Sport Auto) + 00:06.0

3. CAMILLI Eric – DE LA HAYE Thibault (Citroën C3 – Rally2 – PH Sport by Minerva Oil) + 00:14.3

4. ROSSEL Leo – MERCOIRET Guillaume (Citroën C3 – Rally2 – PH Sport by Minerva Oil) + 00:22.3

5. CHAUFFRAY Thomas – CHAUFFRAY Pauline (Volkswagen Polo GTI – Rally2) + 01:33.5

6. ROBERT Cédric – DUVAL Matthieu (Alpine A110 – RGT – Team Bonneton HDG) + 02:13.3

7. ASTIER Raphaël – GIRAUDET Denis (Alpine A110 – RGT – CHL Sport Auto) + 02:52.5

8. SALANON David – DEGOUT Jérôme (Volkswagen Polo GTI – Rally2) + 03:28.3

9. ROUSSET Eric – SAUCE Christophe (Citroën C4 WRC) + 03:37.8 / HORS CHAMPIONNAT

10. MAUFFREY Eric – SILVESTRE Corentin (Skoda Fabia Evo – Rally2) + 03:55.3

Le prochain rendez-vous du Championnat de France au rallye Antibes Côte d’Azur verra la retour de Nicolas Ciamin vainqueur du Rallye du Touquet.

PHOTOS MICHEL MORILLON