par Michel Morillon | Oct 26, 2023 | Non classé
La nouvelle édition du Salon Époqu’auto se déroulera du 10 au 12 novembre 2023. Comme chaque année, l’équipe du département Automobiles de la maison Osenat y organisera deux ventes aux enchères : une vente réservée aux motos le samedi et la seconde consacrée aux autos le dimanche.
Les bolides seront exposés sur le stand Osenat pendant toute la durée du salon. Voici un florilège des deux et quatre roues présentées qui devraient occasionner de belles batailles d’enchères.
La collection Jacky Rollet : 70 véhicules aux enchères.
Décédé en août dernier, Jacky Rollet, un collectionneur savoyard originaire de Saint Jean de Maurienne, avait amassé quantité de véhicules divers, dont 30 voitures, 30 motos, 10 calèches,et quelques utilitaires dont un Car Citroën. La sélection présentée se compose notamment de plusieurs trésors d’avant-guerre réveillés
de leur torpeur pour prendre la direction du stand Osenat après les prises de vues qui illustreront les pages du catalogue de la vente. 1904 ,BROUHOTD1 Estimation : 20 000 / 30 000€. 1920 ,TURCAT MERY Type PG
Estimation : 15 000 / 30 000€.
Automobiles : une sélection royale et «sur-mesure» :
1953. MERCEDES 300S. Estimation sur demande. L’exemplaire que nous présentons à une histoire exceptionnelle. En effet, il fut acquis neuf par le roi Hussein de Jordanie en 1953, dans l’exacte configuration dans laquelle il se trouve aujourd’hui. Parmi les petites particularités, un phare rouge à l’avant qui, lorsqu’il était allumé signifiait la présence du roi à bord. Le moteur délivre parfaitement ces 150 chevaux, les rapports passent en douceur et les freins jouent bien leur rôle.
1962 . TALBOT LAGO T14 AMERICA 2300. Estimation : 100 000 / 130 000€. La dernière Talbot Lago jamais produite, véritable pièce d’histoire, seulement deux propriétaires en 60 ans. Seulement 52 000 km.
1959 . ROLLS ROYCE SILVER CLOUD II CABRIOLET. Estimation : 150 000 / 200 000€.
Conversion Cabriolet réalisée par les ateliers ODS en 2022. Ex Yves Saint Laurent, restauration exceptionnelle. Notre exemplaire, fut livré le 05/11/1959 par la Franco-Britannique à la famille Bouglione, celle-ci la conserve quelques années avant de la céder à Yves Saint Laurent. Il la conservera jusqu’au début des années 1980.
1972 . ALPINE 1600 VC GROUPE 3. « COMPÉTITION CLIENT » EX-JACQUES HENRY Estimation : 140 000 / 160 000€. L’alpine 1600S (type VC) numéro de série 18223, numéro de carrosserie 6092 est sortie de Dieppe le 24 novembre 1972. Le premier propriétaire était Monsieur Marc Gatez de Besançon, directeur de société. Comme
il nous l’a été confirmé par les Archives Départementales du Doubs, il a immatriculé 18223 le 26 décembre 1972 sous le numéro 4800 QK 25. Cette voiture a eu un palmarès exceptionnel, elle a remporté le Lyon Charbonnières 1973 dans la classe groupe 3 en signant. Cette berlinette est une vraie groupe 3 compétition client (un modèle rare donc), les archives Alpine en attestent. En outre, elle a au moins participé à une grande épreuve avec Jacques Henry, futur champion de France des Rallyes 1974.
1986. MG METRO 6r4. Carte grise de collection. Estimation : 210 000 / 260 000€. Désirable version clubman Entièrement d’origine, historique connu, mythe du groupe B, 146ème exemplaire produit. Entre août et octobre 1985, 200 exemplaires sortent des usines et la voiture peut être engagée en groupe B pour le Rac 1985. Cette course sera un succès, la MG terminant 3ème derrière deux Delta S4. Malheureusement la saison 1986 du championnat du monde sera émaillée de problèmes techniques et l’arrêt soudain du groupe B empêchera la 6r4 de briller. Son plus beau résultat sera le titre de champion de France des rallyes avec Didier Auriol et une victoire au rallye d’Irlande. Cette MG Metro est une trace de la folle épopée du Groupe B, elle est aussi la dernière voiture de rallye atmosphérique ayant connu le succès.
par Michel Morillon | Oct 26, 2023 | EN BREF
Inspirée par le charme de La Dolce Vita, l’Ares Modena Wami Lalique Spyder rend hommage aux roadsters les plus élégants des années 1950 et 1960. C’est la vision commune du président exécutif d’Ares, Waleed Al Ghafari, et du président-directeur général de Lalique, Silvio Denz, qui a permis à cette collaboration entre Ares Modena et la célèbre cristallerie de luxe française Lalique de voir le jour. Cela a donné naissance à un roadster unique aux allures rétro, véritable réminiscence d’une époque révolue.
Design
Du pare-chocs avant aux jantes fil de fer, en passant par la ligne d’échappement, chaque élément de design de l’Ares Wami Lalique Spyder s’inspire des cabriolets légendaires des années 1950 et 1960. La calandre avant
caractéristique évoque la Maserati A6GCS Frua, tandis que le profil, la ligne de toit et les évents latéraux puisent dans la magnifique sobriété de modèles comme la Ferrari 250 GT California.
L’utilisation massive du chrome s’inscrit dans la volonté d’un design rétro, reflétée par les pots d’échappement, les butoirs de pare-chocs et les jantes au style fil de fer classique en version chromée. Proposée en coloris rouge Amalfi ou bleu clair méditerranéen, la carrosserie en fibre de carbone fabriquée à la main confère à l’Ares Wami Lalique Spyder robustesse et légèreté, tout en améliorant la performance de la voiture.
Habitacle
À l’intérieur, c’est toute la puissance du savoir-faire de Lalique qui prend vie à travers des éléments en cristal sur mesure, qui s’allient parfaitement au chêne anglais et à la sellerie italienne. Les 13 bijoux faits main,
incrustés dans le tableau de bord, les sièges, le levier de vitesses, les jantes et l’écusson avant, arborent certains des motifs iconiques de Lalique, tels que Masque de Femme et Coutard. Chacun de ces motifs a été adapté à une utilisation dans un habitacle automobile. Le motif Hirondelles de Lalique est également gaufré sur les appuie-têtes et le volant en cuir.
Au-delà des cristaux Lalique qui ornent la voiture, l’habitacle de l’Ares Wami Lalique Spyder offre une conception spacieuse et épurée qui, hormis les cadrans et boutons magnifiquement réalisés, n’offre que quelques rares éléments de distraction face au plaisir pur de la conduite à ciel ouvert.
Le poste de conduite se distingue par un mélange de chêne anglais, de cuir italien raffiné et de fibre de carbone, créant un contraste avec les cristaux Lalique qui les font ressortir d’autant plus. La fibre de carbone a également été utilisée pour le tableau de bord, soigneusement revêtu et rembourré à la main. Les matériaux de l’Ares Wami Lalique Spyder ont été sélectionnés pour leur durabilité et leur raffinement, mais aussi en guise de clin d’œil à ceux utilisés dans la fabrication des véhicules décapotables produits durant l’âge d’or de la carrosserie.

Forte de son expérience dans la création de mascottes en verre pour des marques emblématiques comme Delage, Hispano-Suiza, Voisin, Bentley et Rolls-Royce, la maison Lalique possède un riche héritage automobile qui remonte aux années 1920. C’est l’artiste verrier et joaillier René Lalique, fondateur de la maison en 1888, qui a créé des mascottes en verre (au total 27) qui trônaient fièrement sur les bouchons de radiateur des voitures de l’époque. Cet héritage perdure aujourd’hui avec les éléments en cristal Lalique qui ornent l’intérieur et l’extérieur de la Wami Spyder, fabriqués à la main au sein de la manufacture Lalique de Wingen-sur-Moder en Alsace, en production depuis 1922.
Performance
Dotée d’un puissant six cylindres en ligne atmosphérique de 3 litres, l’Ares Wami Lalique Spyder offre de solides performances soutenues par une ingénierie moderne, fiable et raffinée.
Du macadam urbain aux routes de campagnes, son dynamisme séduisant et son style rétro renouent avec la liberté et les sensations inégalées des meilleurs roadsters des années 1950 et 1960.
par Michel Morillon | Oct 11, 2023 | AUTO, NATIONAL, SALONS
Dans un contexte économique difficile pour le secteur automobile, le Salon Automobile de Lyon était une bonne occasion de prendre la température du secteur. En proposant un modèle économique viable, le salon de Lyon attire les concessionnaires régionaux mais aussi les constructeurs qui constatent une fréquentation qui augmente chaque année.
Avec un nombre de visiteurs de 76 174 personnes (+17%) pour son édition 2023 et plus de 35 nouveautés présentées en avant-première au public français, le Salon Automobile de Lyon prouve une nouvelle fois le succès de sa recette. Les visiteurs apprécient de visiter un salon dans lequel ils trouvent à la fois l’éventail le plus représentatif du marché, mais également les conseils et réponses aux nombreuses questions posées notamment sur les différentes motorisations.

Parmi les nouveautés du Salon Automobile Lyon, on peux citer plusieurs constructeurs. À lui seul, le groupe Stellantis présente plus de 10 nouveautés, dont trois nouvelles Peugeot : son best-seller 208 (voiture la plus
vendue en Europe en 2022) restylée, la très raffinée 408 et l’avant-gardiste 508. Citroën et DS ne seront évidemment pas en reste avec respectivement les nouvelles C4X et DS3,et les concept-cars OLI et DS-e tense Performance. Également dévoilée au grand public, les Opel Corsa et Astra électrique, l’Abarth 500e et le JEEP Avenger, élu voiture de l’année. Autre avant première, le retour de Fiat sur le segment B, avec sa nouvelle 600e 100 % électrique.
Les nouveautés du groupe Renault sont elles aussi largement représentées. En vedette, le nouveau Renault Scenic, qui change radicalement de look par rapport à la génération précédente, et surtout le Renault Rafale,
nouveau SUV coupé haut de gamme de la marque au losange. Également au sein de l’Alliance, la Mitsubishi Colt sera évidemment présente à seulement quelques mois de sa commercialisation, tandis que le Show Car Alpine A290 Beta donnera un aperçu du futur de la mythique R5 Alpine des années 1970.
Sur le stand Honda, c’est une gamme renouvelée autour de trois modèles phares : le ZR-V, un SUV compact à

l’ADN sportif, le e:Ny1, un modèle 100 % électrique conçu sur une toute nouvelle base châssis, et le CR-V avec ses motorisations hybrides e:HEV et e:PHEV.
Comme leurs homologues français, les groupes allemands BMW, Mercedes et VAG tiennent eux aussi à mettre en

avant toutes leurs nouveautés pour cette édition 2023 du Salon Automobile de Lyon : du nouveau Volkswagen T-

Cross au nouveau BMW XM et au concept Mercedes Vision AMG, en passant l’Audi SQ8 etron, le Mini Countryman SE, la Smart#3, ou encore Škoda et la quatrième génération de son emblématique Superb, ce sont pas moins de 13 nouveautés en provenance d’outre Rhin. Dans un marché européen qui constitue l’une de leurs

cibles stratégiques, les constructeurs asiatiques réservent au Salon Automobile de Lyon quelques nouveautés et avant-premières. C’est le cas notamment de Kia qui dévoilera son nouveau SUV haut de gamme EV9 au public européen, de Hyundai avec sa nouvelle i20, de Mitsubishi Motors avec la nouvelle citadine Colt et de Subaru avec le Solterra, son premier SUV 100 % électrique.
Parmi les constructeurs de sportives, on remarquera le retour de lotus avec deux modèles très différents. Le
premier SUV de Lotus, l’Eletre, marque un vrai tournant pour la marque britannique, d’autant qu’il n’existe qu’associé à des motorisations 100 % électriques. Mais ce grand et puissant modèle demandera aussi un gros

budget, avec des tarifs compris entre 96 890 et 152 090 € en France. Mais l’ADN de Lotus ce sont les sportives avec la nouvelle Lotus Emira, motorisée par un V6 3.5 compressé de 405 ch. Chez Ferrari, c’est l’arrivée d’un

énorme SUV, la Ferrari Purosangue équipé d’un V12 65° de 750 ch, première voiture du Cheval Cabré à quatre portes et places assises, un mélange de performance et de confort, qui en dit long sur l’attractivité de ce type de modèle.
Le Salon Automobile de Lyon ferme ses portes sur un succès grandissant et s’affirme définitivement comme un événement incontournable dans le paysage européen des salons automobiles.
Michel MORILLON
Photos : Michel MORILLON
par Michel Morillon | Sep 18, 2023 | EN BREF, NATIONAL, SALONS
Programmé du 10 au 12 novembre, à Eurexpo, le rendez-vous lyonnais des amoureux d’automobiles et motos anciennes invitera, cette année encore, ses visiteurs à une déambulation dans l’histoire.
Cette 44e édition sera placée sous le signe du Lion, puisque Peugeot s’est chargé de composer le Plateau Populaire, pour retracer son incroyable aventure à travers les siècles. Pour les deux autres plateaux phares d’Époqu’Auto 2023, les organisateurs proposeront un focus sur les sagas Talbot et Cadillac, marques légendaires qui ont fait rêver plusieurs générations des deux côtés de l’Atlantique. La Fondation Berliet met le Transport Routier de Marchandises à l’honneur 15 Autobus et autocars à l’honneur sur le plateau des utilitaires 16.
L’ANNE DE LION : Après Ford l’année dernière, le Club des 3A a choisi de célébrer le formidable destin de Peugeot, l’un des constructeurs français historiques, en lui proposant d’investir le Plateau Populaire. Fier de fêter cette année les 40 ans de la 205, le constructeur a répondu avec enthousiasme à l’invitation des organisateurs. Il déclinera ainsi plus de 130 ans d’histoire automobile dans le Hall 5 et mettra également en valeur, dans la galerie centrale menant aux Hall 5 et 6, les voitures qui lui ont permis d’écrire une partie de sa légende dans le sport automobile. Plus ancien modèle
présenté, le Vis-à-vis Type 3, est la première Peugeot produite de façon industrielle entre 1891 et 1894. Au total 64 exemplaires sont sortis d’usine durant cette période. Armand Peugeot profita de la course cycliste Paris – Brest – Paris pour faire la promotion du Vis-à-vis Type 3, en parcourant 2 045 kilomètres à une moyenne de 14,710 Km/h. Quant au modèle le plus récent, ce sera bien entendu une 205, puisqu’elle fête son quarantième anniversaire cette année. L’Aventure Peugeot proposera une 205 GL 4 portes, voiture
parfaitement représentative des débuts du modèle.
TALBOT L’ÉLÉGANCE PLUTÔT QUE LE LUXE : Entre 1922 et 1932, sous l’impulsion de Darracq, Talbot devient l’une des marques les plus prestigieuses de son époque. Le constructeur français s’applique à développer des modèles haut de gamme, sans jamais basculer pour autant dans la catégorie des
voitures d’exception. Mais en 1933 l’avenir s’assombrit et deux ans plus tard, l’ingénieur italien Anthony Lago rachète l’entreprise et prend la direction de Talbot France. Brillant et possédant les brevets de la célèbre boite de vitesse semi-automatique Wilson, il s’attache alors à produire des voitures sportives et innovantes. Une philosophie que la marque développera jusqu’en 1958, avant d’être rachetée par
Simca. Durant cette période près de 40 ans, Talbot a écrit ses plus belles pages, aussi bien sur la route que sur les circuits. Les nostalgiques des belles mécaniques retrouveront dans le Hall 7 une vingtaine de ces modèles qui ont traversé les années, avec en particulier des voitures de course ayant participé et gagné les 24 heures du Mans en 1950.
CADILLAC, LE RÊVE AMERICAIN : Chargé de développer les modèles haut de gamme du groupe GM, Cadillac s’est imposé aux États-Unis en véritable référence des voitures de luxe. Pour raconter cette saga, les organisateurs d’Époqu’Auto ont rassemblé plus de 20 voitures de légende, qui prendront place dans le Hall 4, ainsi que dans la galerie 4, où seront installés 7 modèles des années 50. Le Club des 3A a également obtenu la

présence de la Cadillac ayant appartenue à Johnny Halliday. Il s’agissait à l’origine d’une Cadillac 53, mais « l’idole des jeunes » en a fait un modèle réellement unique, en sollicitant l’intervention d’un grand designer américain. Cet exceptionnel objet de collection sera installé sous le dôme afin que les visiteurs du salon le découvrent dès leur arrivée sur le salon.
LES YOUNGTIMERS CÉLÈBRENT LES GROUPE A : Cette année, le sport automobile s’invitera également sur
le plateau Youngtimers, avec un coup de projecteur sur des voitures dont les versions compétitions ont roulé en championnat du monde des rallyes en Groupe A. Des voitures de niche pour la plupart, mais qui ont marqué leur époque, s’illustrant en compétition entre 1995 et 2000. Le plateau accueillera ainsi huit voitures. À commencer par une formidable Lancia Delta Intégrale. Avec sa ligne trapue, son moteur deux litres transversal turbo et ses quatre roues motrices, cette petite bombe compacte et pas très lourde collait littéralement à la route. Elle a décroché le
titre de championne du monde avec Didier Auriol premier champion de monde Français des rallyes. Plus confidentielles par leurs ventes, les BMW M3, Clio Williams, Subaru Impresa, Toyota Celica, Peugeot 306 S16, Mitsubishi Lancer Evo 4, ou encore Ford Escort Cosworth, ont cependant fait vibrer les passionnés de motorisations musclées. La dernière, reconnaissable avec son gros aileron arrière, a été menée à la victoire par de nombreux grands pilotes, de François Delecour à Miki Biasion. Cette quatre roues motrices était animée par un moteur 2 litres turbo.
RENAULT SOUFFLE LES 30 BOUGIES DE LA TWINGO : Renault prendra place dans le Hall 7, entouré de tous
les clubs liés à la marque. Cette année, la marque au losange fêtera bien entendu le 30e anniversaire de la Twingo, avec la présence de plusieurs modèles de 1993 arborant les quatre couleurs proposées au moment de son lancement. Cela sera aussi l’occasion de voir quelques Twingo retrofitées originales dont un exemplaire unique qui fera sa première apparition sur un salon : Twingo by Sabine Marcelis, célèbre designer et artiste
néerlandaise. Renault profitera également de l’occasion pour présenter Mute The Hot Rod, son projet de hot-rod 100 % électrique qui est à présent terminé et prêt à dévorer l’asphalte. Enfin, dans le même esprit, le constructeur viendra avec la fascinante et spectaculaire Renault 5 Turbo 3 E, elle aussi 100 % électrique, qui dévoilera une nouvelle livrée inédite. Enfin, pour compléter ce tableau multicolore et 100% électrique, les icônes pop Renault 4 et Renault 5 reviennent en version retrofitées pour annoncer leur toute nouvelle commercialisation.
Crédits photos : Passion Photo 38 – Archives Fondation Berliet – Lyon France – DPPI – Autodiva – FFVE – Club des 3 A – L’Aventure Peugeot – William CROZES – Carl Kleiner – Joris Clerc
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Sep 17, 2023 | AUTO, ESSAIS
Pour rester compétitif sur le marché de du véhicule électrifié, le constructeur Citroën monte en puissance. C’est dans la campagne au nord de Paris que le constructeur présente à la presse les nouveautés dans ce domaine.
Sur un format d’essai assez souple, nous pouvons essayer plusieurs véhicules sur des parcours réduits mais assez variés pour tester les capacités des différents modèles. Nous disposons d’une large gamme des best-sellers de la marque : nouveau C5 Aircross Hybride 136, nouveau moteur 115 kW et batterie de 54 kWh sur ë-C4 et ë-C4 X, nouvelle motorisation Hybride Rechargeable 180 sur C5 Aircross et C5 X.
Je démarre cet essai par le C5 Aircross Hybride 136 ë-DCS6 , peu de changement sur l’allure général du véhicule mais c’est sur le mode électrique que les évolutions apparaissent. Citroën franchit une étape supplémentaire pour

faciliter l’accès à la mobilité électrique en introduisant la nouvelle technologie Hybride 48V. Cette technologie d’hybridation associe un moteur essence PureTech 136 ch (100 kW) de nouvelle génération, une nouvelle boîte de vitesses électrifiée ë-DCS6 à double embrayage intégrant un moteur électrique ë-Motor de 21 kW, ainsi qu’une batterie 48V qui se recharge automatiquement pendant certaines phases de roulage. Cette version C5 Aircross Hybride 136 émet 129g de CO2/km selon le cycle WLTP mixte, soit 15% de CO2 de moins que la version essence non électrifiée équivalente.

Au volant, cette technologie est efficace, simple et fluide dans son utilisation, elle permet de rouler en mode électrique sans les contraintes de rechargement. La batterie de 48V se recharge en phases de freinage et de décélération et permet de rouler à faible vitesse en mode électrique notamment en ville, de rouler dans les zones à faibles émissions, de réaliser des économies de carburant et de réduire les émissions de CO2. Nous avons constaté une consommation de 5,9 l sur un parcours plutôt urbain.
Le passage du mode électrique au mode thermique est fluide mais le PureTech 136 ch se réveille assez bruyamment à bas régime. Une fois lancée, cette motorisation est agréable, souple et silencieuse. La nouvelle boîte de vitesses électrifiée ë-DCS6 à double embrayage est bien étagée mais manque de fluidité sur les rapports 1 et 2 en montée et en descente de régime. C5 Aircross Hybride 136 ë-DCS6 offre néanmoins une qualité de conduite et un confort exemplaire.
Il conserve tous les éléments de confort à bord caractéristiques de C5 Aircross (suspensions et sièges Citroën Advanced Comfort®, espace et modularité), les mêmes personnalisations et les mêmes niveaux de finition (Feel, Feel Pack, Shine et Shine Pack). Une autre nouveauté apparaît sur C5 Aircross Hybride 136 ë-DCS6. Son combiné numérique évolue, Il permet d’avoir directement, sans détourner son regard, toutes les informations spécifiques à la conduite en hybride : tachymètre en bleu pour indiquer le roulage en 100% électrique, flux de fonctionnement du moteur hybride, Niveau de charge de la batterie, Mode de conduite via un indicateur de puissance (Charge, Eco, Power), pourcentage de distance parcourue en électrique en instantané et en moyenne. Les tarifs démarrent à 37800€ jusqu’à 41650€ selon la finition.
Mon deuxième essai se consacre à un véhicule 100% électrique, la Citroën ë-C4 et sa nouvelle motorisation. Cette nouvelle application, associant une nouvelle motorisation électrique de 115 kW (156 ch) à une nouvelle batterie à densité énergétique améliorée de 54 kWh, offre une autonomie étendue jusqu’à 420 km en cycle WLTP., soir 17% de gain.

Le moteur électrique synchrone hybride (HSM) de 115 kW ou 156 chevaux a remplacé le moteur électrique synchrone à aimants permanents. Il propose 15 kW (20 ch) supplémentaires, tout en affichant une efficience élevée. Ce moteur est capable de produire un couple de 260 Nm disponible instantanément, ce qui assure réactivité immédiate et confort de conduite. La nouvelle batterie de 54 kWh offre 4 kWh de plus que l’offre électrique actuelle. Compacte et profitant d’une régulation thermique par circulation de liquide et d’une pompe à chaleur de série qui favorisent une charge rapide, elle bénéficie d’une chimie différente répartie dans 102 cellules et 17 modules.
 bord, l’ambiance est feutrée, la position de conduite permet d’accéder à toutes les informations nécessaires à la conduite d’un véhicule électrique. Le compteur numérique simple et complet donne toutes les informations de charge et de consommation pour un confort de conduite optimum L’ë-C4 bénéficie toujours de services programmables à distance via l’application MyCitroën sur smartphone.

Au volant on constate rapidement l’homogénéité de l’ë-C4, son confort et sa tenue de route grâce aux réglages de suspension optimaux, de la souplesse associée à une fermeté dans les appuis et les freinages. Le train avant s’engage bien même dans un terrain sinueux et l’ë-C4 devient presque joueuse notamment en mode sport, mais attention c’est un mode gourmand, autonomie à surveiller !!!!.
Disponible dans un premier temps sur la finition Shine, cette nouvelle proposition vient en complément de la version actuelle de 100 kW (136 ch) d’une autonomie jusqu’à 360 km et participe à la montée en gamme. Ces nouvelles versions sont disponibles à partir de 44 600€ TTC en ë- C4 et 45 300€ en ë-C4 X. Ces modèles bénéficient d’un bonus de 3000€ à 5000€ selon les équipements.
Citroën lance e-ROUTES par Free2move Charge, un planificateur de trajet ultra-performant. Cette nouvelle application leur permet d’aborder de longs voyages en électrique en toute tranquillité.
e-ROUTES s’appuie sur un algorithme de routage puissant, une analyse en temps réel des données du véhicule et un système de navigation connecté permettant une gestion évolutive en temps réel des trajets et de la recharge. e-ROUTES est compatible avec Apple CarPlay/Android Auto. Déployée à partir d’octobre, l’application est déjà incluse dans le pack CONNECT PLUS, disponible pendant 12 mois sans engagement pour tous les nouveaux acheteurs de ë-C4 et ë-C4 X.

Pour clore cette journée d’essai Citroën, je me plonge dans l’univers loisir avec un petit tour en My Ami Buggy. C’est un petit véhicule 100% électrique qui a une bouille de baroudeur. Au volant c’est une ambiance vacances, intérieur couleur fluo, teinte kaki , toit amovible, accessoires astucieux. Ce petit buggy électrique a tout pour séduire. Voyons son comportement routier. Vitesse maxi 45km/h, c’est un véhicule sans permis et les sensations sont agréables, la tenue de route est stable et le freinage efficace. L’engouement pour notre My Ami Buggy ne se dément pas. Les 800 exemplaires de My Ami Buggy destinés à la vente en ligne ont été vendus mardi 20 juin sur internet en seulement 10 heures. En France, ce sont 430 My Ami Buggy qui sont partis en un peu plus de 2 heures .

Cette nouvelle version est dotée d’accessoires supplémentaires exclusifs comme les bâches de porte transparentes protégeant ses occupants des intempéries, la sacoche amovible positionnée au centre du volant permettant de ranger les petits objets du quotidien ou encore une enceinte nomade, Bluetooth « Ultimate Ears Boom » pour accompagner les plus beaux moments en musique. De nouveaux cadres de porte et de toit noirs soignent la finition extérieure.
Il faudra débourser de 7 990€ à 10 490€, de Ami à My Ami Buggy en passant par My Ami Cargo.
Michel MORILLON