Le Mitsubishi Outlander PHEV de quatrième génération arrive en Europe

Le Mitsubishi Outlander PHEV de quatrième génération arrive en Europe

Mitsubishi veut se relancer sur le marché européen avec l’arrivée du nouvel Outlander PHEV. L’Outlander de quatrième génération retient la technologie hybride rechargeable dernière génération, en associant une autonomie accrue, un design audacieux, une sécurité de conduite renforcée ainsi qu’un niveau de qualité et de finition remarquable, en mêlant de nouvelles lignes et quelques touches du mythique SUV Pajero. Le nouvel Outlander PHEV se distingue par un contrôle plus poussé de l’architecture à deux moteurs électriques, se dote d’une batterie de traction de capacité supérieure et propose différents modes de conduite afin d’offrir un comportement routier répondant au mieux aux besoins et attentes du conducteur. Sa motorisation hybride rechargeable de nouvelle génération caractérisée par une grande autonomie améliore les performances du mode 100 % électrique, avec une efficacité et une facilité d’utilisation encore rehaussées en conditions réelles.

Le nouveau design de l’Outlander PHEV est audacieux pour répondre à l’héritage de Mitsubishi avec des lignes modernes et statutaires. Sa face avant « Dynamic Shield » parfaitement identifiable  arbore un style imposant et baroudeur, pour confirmer   l’ADN de  Mitsubishi. La technologie d’éclairage avant avec LED high-tech adaptatives et les feux avant implantés en position haute dotent le nouvel Outlander PHEV d’un regard agressif et facilement reconnaissable. Les projecteurs installés en position basse et comptant jusqu’à 12 LED diffusent un éclairage longue portée amélioré sans éblouir les conducteurs en sens inverse. De profil le nouvel Outlander impose la stature nécessaire pour un véhicule du segment D SUV. La structure de caisse horizontale est marquée par  des passages de roue larges, le choix de jantes alliage usinées, disponibles en 18” ou 20”, et un montant arrière  qui crée une impression de ligne de toit flottante.

A l’arrière, Les feux arrière intègrent l’approche stylistique « Grand Horizon », procurant une impression de stabilité à travers leur design en forme de « T ». La forme hexagonale sculptée est inspirée du hayon du célèbre Pajero, modèle légendaires du Japan Automotive Hall of Fame. Le nouvel Outlander est proposé en 12 teintes, cinq bi-ton et sept mono- ton. Un nouveau coloris métallisé moonstone grey met particulièrement en valeur le design du nouvel Outlander PHEV. Plusieurs finitions sont proposées, Invite, Invite+, Intense, Instyle et Instyle+, et une gamme d’accessoires permet de le personnaliser.

A l’intérieur, l’habitacle du nouvel Outlander gagne en habitabilité et propose une ambiance spacieuse et confortable. L’équipement est complet et accessible facilement,  le volant, le levier de sélecteur, les commutateurs de lève-vitre répondent aux exigences du conducteur. Les dernières avancées numérique

complètent un environnement serein et fiable. L’affichage tête haute, l’écran flottant haute résolution de 12,3” du système d’info- divertissement s’étirant jusqu’au côté passager ou le  rétroviseur intérieur numérique sont intuitifs et fonctionnels. L’équipement se complète avec un  chargeur à induction de 15 W Qi pour la recharge  d’un smartphone et les fonctions sans fil Apple CarPlay et Android Auto.

Le confort est assuré par des sièges chauffants et ventilés avec fonction de massage et maintien complètent le  ressenti premium de  l’habitacle. Le nouvel Outlander PHEV dispose  d’un grand toit panoramique d’une longueur de 928 mm pour une largeur de 702 mm, procurant une agréable sensation d’espace dans l’habitacle. Le volume de chargement de 468 litres avec la possibilité de rabattre la banquette arrière pour bénéficier d’un volume total de 756 litres. L’accès au coffre par  un hayon électrique à commande à distance peut être ouvert en mode mains-libres.

Coté motorisation, le groupe propulseur hybride rechargeable intègre deux moteurs électriques, ce qui permet à l’Outlander PHEV de fonctionner soit en mode électrique, soit en mode hybride. Ce groupe propulseur associe un moteur essence quatre cylindres à deux moteurs électriques haute puissance, un générateur et une batterie de traction lithium-ion de capacité supérieure, le tout développant une puissance en hausse d’environ 36 % par rapport au modèle de génération précédente. La batterie affiche désormais une capacité totale de 22,7 kWh, ce qui permet au nouvel Outlander PHEV de rouler plus longtemps en mode électrique, sans intervention du moteur thermique. Selon la norme de test WLTP, le mode électrique offre une autonomie

maximale de 85 km, à vérifier lors de notre essai routier. Le moteur avant développe 85 kW/255 Nm, soit un gain de 40 % par rapport à la génération précédente, le moteur arrière revendique quant à lui 100 kW/195 Nm, soit une hausse de 43 %. L’Outlander PHEV est équipé d’une batterie lithium-ion affichant une capacité accrue de 49 %, et une tension totale de 355 V. L’Outlander PHEV est par ailleurs équipé d’un moteur thermique MIVEC 16 soupapes 2ACT de 2 360 cm3, qui développe une puissance de 100 kW pour un couple de 203 Nm. La  puissance combinée est de 225 kW, soit 306ch. La contenance de son réservoir de carburant a été augmentée jusqu’à 53 litres, pour une autonomie totale allant jusqu’à 834 km lors des trajets combinant conduite en mode électrique et conduite en mode hybride.

Le nouvel Outlander PHEV peut fonctionner selon trois modes de conduite : en mode électrique, propulsé par ses moteurs électriques grâce à l’énergie stockée dans la batterie. En mode hybride série,  dans ce mode, le moteur thermique fait office de générateur afin de faire fonctionner les moteurs électriques, en combinaison avec l’énergie provenant de la batterie ou en mode hybride parallèle, dans ce cas, l’Outlander PHEV fait principalement appel à son moteur thermique en conduite à vitesse élevée.

Le nouvel Outlander dispose de système S-AWC (Super All Wheel Control) associé à sept modes de conduite sélectionnables – NORMAL, ECO, POWER, TARMAC, GRAVEL, SNOW et MUD – tous conçus pour garantir des performances de conduite  sur tous types de route et dans des situations très diverses. Chaque mode agit sur le groupe propulseur, la direction assistée électrique, le système S-AWC et le système de freinage de l’Outlander PHEV.

Nous avons pris le volant de ce nouvel Outlander PHEV sur un parcours très varié dans les vallées suisse autour de Bâle, permettant de tester les qualités routières de l’Outlander PHEV. Dés l’installation à bord, on constate une bonne position de conduite, des sièges confortables en cuir souple d’un design marron glacé du plus bel effet. La visibilité sur l’instrumentation à bord est parfaite agrémentée par cet écran flottant  de 12,3’’. Nous démarrons notre essai en mode électrique pour valider l’autonomie de 85 km qui est bien réelle sur notre parcours mixte,  urbain et routier. Sur la partie plus sinueuse voire montagneuse, l’Outlander PHEV, malgré son poids de plus de deux tonnes,  

a un comportement assez neutre, peu de roulis, même dans des virages serrés et un train avant précis et dynamique. Le châssis est associé à des suspensions suffisamment fermes et qui encaisse largement sur mauvais revêtement. Le freinage est efficace avec une fonction  »one pédal  »  très efficace. L’ensemble est homogène pour rouler  toute sécurité. Le nouvel Outlander  PHEV est raisonnable en carburant, sur notre parcours mixte, nous avons consommé 5,3 litres.

Les tarifs de l’Outlander démarrent à 51590 € en finition ‘’Invite’’ jusqu’à 66090 € en finition ‘’Instyle+’’. C’est cette version que nous avions à l’essai. Tous les Outlander PHEV sont en version quatre roues motrices. Une seule option figure au catalogue :  la peinture métallisée à 750€. Le nouvel Outlander PHEV bénéficie de la garantie constructeur huit ans ou 160 000 km. Mitsubishi propose une offre de lancement à 49900 €

Le nouvel Outlander PHEV se repositionne sur le segment D-SUV  par rapport à son prédécesseur, en termes de design, de modernité de ses  équipements, de ses performances optimisées et d’un rapport qualité prix intéressant pour un 4X4,  notamment pour  les pays du nord de l’Europe.

Michel MORILLON

DACIA VOIT GRAND AVEC LE NOUVEAU  BIGSTER.

DACIA VOIT GRAND AVEC LE NOUVEAU BIGSTER.

Dacia arrive aujourd’hui sur le segment des C-SUV avec une offre inédite, Bigster, qui reprend les marqueurs de la marque.  Le design de Bigster affirme ainsi avec force sa robustesse et son aptitude à accompagner les utilisateurs dans leurs activités professionnelles ou familiales et dans leurs loisirs. Les valeurs de Dacia s’adaptent  avec les exigences du segment C-SUV. Des dimensions généreuses et des  formes et des volumes simples, géométriques, tendus, qui vont à l’essentiel.

Au niveau design, les ailes imposantes qui protègent les roues contribuent à donner du volume à Bigster, tout comme les projecteurs avant et les feux arrière repoussés aux extrémités du véhicule. La sensation de robustesse de Bigster et sa forte présence sont encore accentuées par la face avant très verticale et massive caractéristique des SUV. Cette face avant est aussi très Dacia avec sa large calandre noir brillant au centre de laquelle figure l’emblématique « Dacia link ». Le dessin du capot, horizontal et sculpté, a été pensé pour optimiser

la vision du conducteur vers le bas.  Le style de Bigster va à l’essentiel. Des éléments graphiques situés sur la face et les portes avant, ainsi qu’au-dessus de la plaque d’immatriculation arrière, apportent une touche d’élégance décontractée. Mais plutôt que céder à la mode du noir brillant, les designers Dacia ont opté pour un mix de noir brillant et de mat, plus résistant, plus robuste. Sur Bigster, le robuste rencontre le cool et l’éco-smart. Les skis avant et arrière sont teintés dans la masse donc plus durables et résistants. Les protections qui courent tout autour de la

carrosserie, sur les flancs, les passages de roues et la partie inférieure des boucliers, sont en Starkle®, le matériau contient jusqu’à 20 % de polypropylène de réemploi et est utilisé de façon brute, sans peinture, réduisant ainsi l’empreinte carbone liée à sa fabrication. Bigster reçoit en série des jantes en alliage de 17 ou 18 pouces, et des jantes de 19 pouces très graphiques sont disponibles en option sur la finition supérieure journey. Sur les finitions supérieures, les clients peuvent opter pour une offre bi-ton (toit noir) soulignant harmonieusement les lignes, une première chez Dacia. Une nouvelle teinte de caisse fait également son apparition avec le Bleu Indigo, en exclusivité sur Bigster.

A l’intérieur de Bigster, les designers sont donc allés à l’essentiel : l’espace, l’ergonomie, le confort. La planche de bord très verticale et placée en hauteur accroît l’espace disponible pour les passagers avant. Dans un souci de simplicité et d’efficacité, toutes les informations liées à la conduite sont rassemblées dans le tableau de bord numérique de 7’’ ou 10’’ (selon les finitions) et toutes les informations liées au système multimédia se trouvent sur l’écran central tactile de 10.1’’ (en série sur tous les Bigster). Un élégant trait de couleur verte relie ces deux

écrans, favorisant leur intégration visuelle à la planche de bord. Selon les finitions, Bigster propose trois types de console centrale aux places avant : basse, intermédiaire ou, pour la première fois sur une Dacia, une console haute intégrant un accoudoir (avec compartiment réfrigéré), un chargeur à induction et un rangement spacieux. La conception des tissus des sièges a été particulièrement soignée mettant l’accent, selon les finitions, sur la simplicité et l’agrément (Bigster Essential et Expression), la résistance et la facilité de nettoyage (extreme) ou un confort supérieur ( Journey).

Bigster bénéficie de la plateforme CMF-B qui est au cœur de la stratégie industrielle de Dacia et dont la flexibilité permet d’offrir des dimensions intérieures particulièrement généreuses. Le Bigster offre un équipement très complet, une exigence nécessaire sur le segment C-SUV. L’acoustique a été optimisée, pare-brise acoustique, vitrages plus épais, acoustique moteur. La  finition est soignée avec une nouvelle moquette, des Touch LED, un  confort d’assise avec réglage lombaire passager, dossier de la banquette arrière et une climatisation bi-zone à l’avant et buses d’aération à l’arrière. Bigster peut d’accueillir confortablement 5 personnes et leurs bagages.

Bigster propose un volume de coffre jusqu’à 702 litres sous tablette, un des meilleur du segment. La modularité 40/20/40 de la banquette arrière permet de concilier le transport d’objets encombrants avec le confort des passagers. La fonction Easy Fold permet de rabattre facilement les dossiers arrière depuis le coffre, grâce à deux commandes situées à droite et à gauche de l’espace de chargement. L’accès à Bigster est facilité par la clé

mains libres et le hayon motorisé. Ce dernier, en série sur Bigster journey et en option sur extreme. Toutes les finitions de Bigster bénéficient en série d’un écran central tactile de 10.1’’. Bigster Extreme et journey reçoivent le système multimédia Media Nav Live, qui offre en plus une navigation connectée intégrant des informations en temps réel sur les conditions de circulation et une cartographie à jour pendant 8 ans. Pour un agrément de conduite au meilleur niveau, Bigster est équipé en série d’un tableau de bord numérique de 7’’ (finitions Essential et Expression) ou 10’’ (Extreme et Journey).

Les utilisateurs de Bigster ont un grand choix de motorisations du tout électrique en passant par l’hybride et même un version GPL. Dacia Bigster est le premier modèle, au sein de Renault Group, à bénéficier de la toute nouvelle motorisation Hybrid 155. Elle se compose d’un moteur 4 cylindres essence de 107 ch, de deux moteurs électriques (un moteur de 50 ch et un démarreur/générateur haute tension), d’une batterie de 1,4 kWh (230 V) et d’une boîte de vitesses automatique électrifiée. Celle-ci est dotée de 4 rapports dédiés au bloc thermique, ainsi que deux autres alloués à l’électrique. Cette technologie combinée est rendue possible par l’absence d’embrayage.

Bigster mild Hybrid 140 est équipé du  premier niveau d’électrification et  combine un moteur essence 3 cylindres 1,2 l turbocompressé de nouvelle génération avec un système d’hybridation légère 48 V et une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Le système d’hybridation permet d’abaisser d’environ 10 % la consommation moyenne (5,6 l/100 km) et les émissions de CO2 (129 g/km).  Le freinage régénératif permet de recharger la batterie de 0,8 kWh de façon totalement transparente pour le conducteur.

Avec  Bigster mild Hybrid-G 140,  Dacia innove en proposant pour la première fois une motorisation associant bicarburation et hybridation légère 48 V. Cette dernière assiste le moteur 3 cylindres 1,2 l turbocompressé, qu’il fonctionne à l’essence ou au GPL.

Dacia perpétue son ADN du tout terrain, avec Bigster mild hybrid 130 4×4, qui dispose d’une transmission intégrale associée à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, tout en optimisant l’efficience avec son hybridation légère 48 V. Bigster mild hybrid 130 4×4 reçoit la transmission 4×4 Terrain Control qui peut être pilotée à travers 5 modes de conduite : AUTO, SNOW, MUD/SAND, OFF-ROAD, ECO. Un système de contrôle de la vitesse en descente est monté de série sur Bigster extreme.

Les principaux équipements de série
Bigster essential : jantes en alliage 17’’, barres de toit fixes, Media Display avec écran central 10.1’’, tableau de bord numérique 7’’, climatisation manuelle, radars et caméra de stationnement arrière, vitres avant et arrière électriques…

Bigster Expression : idem essential + climatisation automatique bi-zone, frein de stationnement électrique, capteurs de pluie, rétroviseurs rabattables automatiquement, modularité arrière 40/20/40 avec fonction Easy Fold…

Bigster extreme : idem Expression + jantes alliage 18’’, barres de toit modulables, éléments décoratifs extérieurs et intérieurs Brun Cuivré, toit ouvrant panoramique, clé mains libres, sellerie lavable en TEP microcloud, tapis de sol et de coffre en caoutchouc, tableau de bord numérique 10’’, système Media Nav Live avec écran central 10.1’’ et navigation connectée, système audio Arkamys 3D sound system à 6 haut-parleurs, système de contrôle de la vitesse en descente.

Bigster journey : idem Expression + jantes alliage 18’’, hayon motorisé, clé mains libres, console centrale haute avec accoudoir, siège conducteur avec réglages électriques, tableau de bord numérique 10’’, système Media Nav Live avec écran central 10.1’’ et navigation connectée, système audio Arkamys 3D sound system à 6 haut-parleurs, chargeur sans fil pour smartphone, régulateur de vitesse adaptatif…

Nos avons pris les commandes de notre Bigster  hybrid 155 sur les routes escarpées du sud de la France. L’installation à bord est confortable, avec une bonne vision sur le compteur numérique de 10 pouces et des sièges ergonomiques et confortables. Le démarrage est silencieux, il se fait toujours en mode électrique. Sur une petite portion d’autoroute on constate la bonne insonorisation de notre Bigster, l’environnement est spacieux et la conduite souple.

Dans les secteurs plus sinueux, notre Bigster se révèle moins agréable dés que le moteur thermique se met en action et provoque une sonorité importante  lors des  phases d’accélération. La boite auto est plutôt lente et provoque des à-coups  perturbants lors des montées en régime. Le freinage est efficace surtout en

mode récupération d’énergie. L’équilibre châssis, train avant et suspensions est homogène,  les mouvements de caisse sont  bien contenus, ce qui  permet une conduite toute en sécurité. Notre Bigster est économe, lors de notre essai, nous avons enregistré une moyenne de 5,8 l/100 km, ce qui est tout à fait correcte vu le gabarit du véhicule.

Les tarifs du Bigster vont de 24990€ à 31700€. C’est le prix de notre véhicule d’essai le Bigster Hybrid 155 en finition journey.

Ce nouveau Bigster à toute sa place sur le marché des C-SUV. Les  prestations proposées sont attractives à commencer par les tarifs qui défient la concurrence. Mais ce ne sont pas ces  seuls atouts. Bigster propose des qualités routières homogènes, un équipement très complet, Dacia a particulièrement travaillé sur l’insonorisation, afin d’offrir des prestations dignes de ce  segment. Un grand choix de motorisations et un design très réussi peuvent attirer cette nouvelle cible que Dacia espère toucher.

Michel MORILLON

77e RALLYE RHONE – CHARBONNIERE, DU SUSPENSE JUSQU’AU BOUT !!!

77e RALLYE RHONE – CHARBONNIERE, DU SUSPENSE JUSQU’AU BOUT !!!

Le rallye Rhône Charbonnières est l’une des épreuves phares des rallyes hexagonaux. Créé en 1947, il s’agit de l’un des plus anciens rallyes disputés en France. L’histoire du “Charbo” est riche de nombreuses éditions marquantes où plusieurs grandes marques, plusieurs grands noms se sont illustrés.

Le Rallye Rhône Charbonnière dit le ‘’Charbo’’ fait partie des épreuves phare du Championnat de France des rallyes. C’est la deuxième épreuve du Championnat 2025 après l’épreuve du Touquet remportée de Stéphane Lefèbvre sur la Toyota Yaris Rally2 . Il sera absent, sur cette manche,  parti au Championnat d’Europe. Avec 173 concurrents en Rallye National, 11 en Coupe de France VHC, les coupes constructeurs Renault et Alpine, le 77e rallye Rhône Charbonnières propose un plateau exceptionnel dans sa diversité de voitures.

Le grand favori  est naturellement  Yoann Bonato (Citroën C3 Rally2), deuxième au rallye du Touquet. Mais les outsiders sont nombreux avec notamment Eric Camilli (Huyndai i20 Rally2), 3e au Touquet et une ribambelle de jeunes aux dents longues qui veulent  se mesurer au maître du Charbo avec ses quatre victoires. Parmi eux, on peut nommer Hugo Sarrazin (Citroën C3 Rally2), bien managé par son papa Stéphane et qui fait le grand saut en Rallye2, Hugo Margaillan (Huyndai i20 Rally2), Rehane Gany qui a troqué sa Ford pour un C3 Rally2 ou encore Antony Fotia et Lucas Darmezin tous deux sur C3 Rally2 . En deux roues motrices, la victoire se jouera entre les Alpine GT+ de Raphaël Astier, Cedric Robert, Ludovic Godard ou Quentin Gilbert et les Porsches, notamment le nouvelle 992 aux mains d’Anthony Cosson ou la GT3 Cup du revenant Simon Jean-Joseph.

Ce vendredi matin , le rallye démarre par une toute nouvelle spéciale de 10,52 km autour du  Col de la Luère « Le Magasin des Pilotes ». C’est Yoann Bonato le plus rapide en action, qui signe le scratch, talonné par un très bon Rehane Gany à seulement une demi-seconde du pilote des 2 Alpes.  Dans le 2e chrono c’est de nouveau

Rehane Gany qui crée la surprise et fait le scratch dans la classique spéciale de Bibost. Eric Camilli doit réagir, il fait le meilleur temps dans l’épreuve de Montrottier devant de  nombreuses Citroën, dont celle évidemment de Yoann Bonato. A la mi-journée,  les trois premiers se tiennent en seulement 3’’4. L’après-midi voit les trois leaders se rendent coup pour coup. Au terme des six chronos de la journée, Yoann Bonato possède 8’’7 d’avance sur le Réunionnais Rehane Gany, révélation de la journée, et 11’’2 sur Eric Camilli aux prises avec des soucis de différentiel. Après Bonato, Gany et Camilli, un quatrième homme signe un scratch aujourd’hui avec Pablo Sarrazin. Ce dernier conforte ainsi sa quatrième place provisoire au général.

La 2e étape du samedi est la journée de tous les dangers pour Yoann Bonato, tant les écarts sont faibles. Ce matin, c’est Eric Camilli qui est en forme, il remporte les spéciales 7 et 8 et recolle à seulement 6’’de Rehane Gany pour la deuxième place. Malheureusement, la prestation de ce dernier s’arrête là, il sort dans un champ en contrebas de la route, sans dégât pour la C3, mais dans l’impossibilité de revenir sur la route. La deuxième place est acquise pour Eric Camilli qui a également pratiquement  refait son retard sur le pilote de la C3 Rally2 n°1. Il  revient à 5’’9 du leader à deux spéciales de l’arrivée.  Le pilote Hyundai prend tous les risques et rempli son

objectif en reprenant près de cinq secondes à son rival sur la plus longue spéciale de l’épreuve, Meaux la Montagne Saint Nizier d’Azergue (23,86km). Les deux hommes sont maintenant séparés par seulement 1’’. Le suspense est à son comble, tout va se jouer dans l’ultime chrono du rallye, Claveisolles – St Cyr du Chatoux (21,02km). Déchaîné, Eric Camilli (Hyundai i20 Rally2) signe un nouveau scratch, mais échoue finalement à seulement quatre dixièmes de Yoann Bonato (C3 Rally2), leader de l’épreuve de bout en bout. Le pilote Citroën

gagne ainsi son cinquième Charbo. La troisième  marche du podium  revient à Pablo Sarrazin (C3 Rally2), auteur d’une course solide et régulière, il réalise même son premier scratch en Championnat de France. Quatrième à 47’’0, Hugo Margaillan (Hyundai i20 Rally2) a haussé son niveau pour devancer Anthony Fotia (C3 Rally2), cinquième à 1’03’’7. A noter l’abandon de Sarah Rumeau (C3 Rally2) sortie dans le dernier chrono alors qu’elle pointait en huitième position.

Dans le Championnat deux roues motrices, c’est Ludovic Godard sur Alpine GT+, qui l’emporte, il devance Quentin Gilbert également sur Alpine GT+ et le valeureux Anthony Cosson qui place sa nouvelle Porsche 992 en troisième  position. Le favori Raphaël Astier Alpine RGT+ a dû abandonner sur panne mécanique.

Gros succès pour l’ouverture du Trophée Clio asphalte 2025, avec 50 concurrents dans cette formule de promotion. Au départ, trois concurrents  apparaissaient comme les favoris avec Julien Deslauriers, Lucas Zielinski et Yoan Corberand, tous présents sur le podium de la dernière épreuve en 2024 au Critérium des Cévenes. Parmi les favoris, Lucas Zielinski alors 2e, craque le premier en sortant de la route le vendredi matin. Le classement était alors dominé par Julien Deslauriers, auteur d’un excellent départ, suivi de Yoan Corberand et de deux autres habitués du trophée, Anthony Diel et Tom Vauclare. C’est finalement Yoan Corberand  qui a le dernier mot, il devance Julien Deslauriers.

En Coupe de France VHC, la victoire est pour Benoit Chavet (BMW M3) devant Kevin Parsa ( BMW M3 E 30). La troisième marche du podium revient à Lionel Lebranchu ( Peugeot 205 GTI).

Michel MORILLON

TOUR AUTO 2025, LA MAGIE OPERE TOUJOURS !!!!

TOUR AUTO 2025, LA MAGIE OPERE TOUJOURS !!!!

Le Tour Auto 2025 s’est achevé après cinq jours d’émotions, de performance et de convivialité sur les plus belles routes de France. De Paris à Nice, cette 34ème édition a rassemblé plus de 240 véhicules historiques, offrant un spectacle unique mêlant sport automobile, patrimoine et traditions. Partis du Château de Vaux-le-Vicomte à Paris le

mardi 8 avril, les participants ont traversé des paysages exceptionnels et disputé des épreuves chronométrées sur circuits et routes fermées. Des milliers de spectateurs se sont pressés à chaque étape, confirmant l’engouement intact pour cet événement et le patrimoine automobile. De Paris à Nice, en passant par l’Alsace et le Massif Central, chaque circuit et ville-étape a réservé un accueil chaleureux aux concurrents.

CLASSEMENT VHC

Au terme d’une semaine intense et pleine de rebondissements, c’est l’équipage ( #212) avec une Shelby Cobra 289 de 1965 qui s’impose en Compétition VHC. Damien et Sylvie Kohler ont réussi à se défaire de leurs principaux concurrents lors de la dernière étape, réalisant alors 5 jours de compétition sans faute. Pour gagner il fallait être régulier, 5e à Dijon, 6e à Mulhouse, 4e à Clermont-Ferrand, 3e à Villeneuve-les-Avignon, ils remportent ce Tour Auto 2025 après plusieurs podiums ces dernières années. Mais la bagarre a été intense. Le premier leader, à l’issue de la première spéciale, Richard Doux sur sa Type E (#220) a ensuite été fortement pénalisé dans la

suivante, il ne termine que 32e. Pour  Emile Breittmayer, associé à Maxime Vilmot (#253) Ford GT 40, le rallye avait bien débuté, ils étaient en tête du classement après les 3 premières étapes. Ils ont du abandonner entre entre Charade et Tence sur panne mécanique, bris de pont.  On notera aussi l’abandon des Bonnardel Jaguar Type E (#206) dans la spéciale du Beaujolais alors qu’ils étaient de solides 2e. Le podium est complété par Marcus

Anderson et Nicola Arena à la 2e place sur une Jaguar Type E (#215), ils devancent les Penlae, Porsche 911 2,0 L (#214). Les 4e et 5e place sont occupées par des concurrents du plateau 3, ce qui est assez rare sur le Tour Auto. On retiendra  la belle performance de Jean-Pierre Gagick (animateur auto moto), 5e sur la Ford  Mustang (#172) qui a remporté toutes les courses de ce plateau sur circuit.

CLASSEMENT CLASSE  G

C’est  la Matra MS650 (#251) de John of B. et Sibel qui remporte cette catégorie, toujours spectaculaire sur circuit mais un peu handicapé sur les spéciales sinueuses, elle  partait favorite mais  quelques  ennuis mécaniques l’ont souvent retardée . Elle rallie néanmoins l’arrivée et c’est un petit exploit. Le podium de cette catégorie est complété par la Porsche 911 2.3 ST de Kurt Leimer et Katrin Becker (#278), avec moins d’une minute de retard sur la Matra. En troisième place on retrouve une autre Porsche 911 2.3 ST, celle de Urs Beck et Chistina Schaffner (#279).

CLASSEMENT H/I

Dans ce classement, c’est Mennechet et Loubet sur leur Ferrari 308 Gr.IV Michelotto (#264) qui ont survolé les débats. Ils ont pris pris la tête dés la 2e étape et ont su garder une avance confortable sur la BMW M1 d’Olivier  Breittmayer et Pierre Sibile (#250). Malgré la grosse attaque, ces derniers, sont sortis dans l’avant-dernière spéciale ruinant tous leurs espoirs de podium . Le classement de cette catégorie est complété à la 2e place par Paul Surand / Béatrice Derache, De Tomaso Pantera (#283), qui devance une autre Porsche, celle de  Kurt Thiel et Angelica Fuentes sur leur 911 Carrera RSR 2.8 (#268).

CLASSEMENT A L’INDICE DE PERFORMANCE

C’est un classement qui remonte à l’origine du Tour Auto. Il  faut multiplier le temps mis par les concurrents par un indice de performance. A ce jeu  ce sont les Porsche 356 qui se sont montrées les plus performantes et les plus adaptées à ce calcul un peu compliqué. Ce sont  Gilles et Marielle  Couraudon Porsche  356 (pré-A) 1500S (#164) qui s’imposent devant Charles et Jérôme  Anastasio, Porsche  356 (pré-A) 1500S (#163). En troisième position on trouve Diego Meier et Giacomo Amoroso sur la Ferrari 250 MM (#158).

CLASSEMENT REGULARITE VHC

Dans cette  catégorie, ce n’est pas le chronomètre qui compte, les  équipages doivent  respecter la moyenne qu’ils ont choisie ( basse, modérée ou haute). Toutes avances ou retards sont pénalisés. Les grands vainqueurs de cette catégorie sont les Argentins Martin H et Fransisco Sucari, ils  imposent leur Porsche 911 2.0L (#39). En tête à partir de Clermont-Ferrand, ils ont toujours gardé une marge suffisante pour rester en tête du Tour Auto. Ils devancent Thomas Hinrichsen et Solange Mayo sur leur magnifique Maserati 200SI (#31).  A la 3e place on trouve Emmanuel Peyre de Fabregues et Charles Van Wonterghem sur leur Austin Mini Cooper S (#69). A noter dans cette catégorie, deux équipages engagés sur des Bugatti, une T57 S de 1936 et une T55 de 1935, elles ont toutes les deux rallié l’arrivée.

Le rendez-vous est d’ores et déjà donné pour l’édition 2026, qui promet de nouvelles surprises et toujours plus de passion.

MICHEL MORILLON

MITSUBISHI DEVOILE SON NOUVEAU SUV COMPACT « GRANDIS »

MITSUBISHI DEVOILE SON NOUVEAU SUV COMPACT « GRANDIS »

Mitsubishi Motors introduira deux nouveaux SUV compacts en 2025. Le premier, destiné aux jeunes familles, s’appellera « Grandis », reflétant l’intérieur spacieux. Développé pour l’Europe, le nouveau Grandis sera disponible avec des motorisations micro-hybrides (MHEV) et full hybrides (HEV), des technologies ADAS avancées et une connectivité de pointe avec Google intégré. Le nouveau Grandis sera dévoilé en juillet et sera commercialisé à la fin de l’automne. Un second SUV 100% électrique (BEV) suivra plus tard dans l’année.

Mitsubishi Motors Europe a annoncé  que le premier des deux nouveaux SUV compacts qui seront lancés en 2025 s’appellera « Grandis ». Destiné à concourir dans le plus grand segment en Europe (C-SUV), le Grandis cible les jeunes familles actives ayant besoin d’espace et de polyvalence dans un SUV compact et efficient, équipé de technologies avancées et de Google intégré.

Faisant écho au monospace de Mitsubishi Motors du début des années 2000, le nom Grandis – dérivé du mot latin signifiant « grand » et « impressionnant » – a été choisi afin de refléter l’espace intérieur généreux ainsi qu’un design puissant et assuré, avec une nouvelle adaptation de la signature avant de Mitsubishi Motors « Dynamic Shield » , et l’identité visuelle arrière « Hexaguard Horizon ».

Outre son intérieur spacieux et polyvalent, le nouveau Grandis propose un ensemble complet de technologies ADAS et de connectivité avec Google intégré, offrant sécurité et confort pour toute la famille, tant pour les trajets du quotidien que pour les aventures du week-end.

Développé pour l’Europe, le nouveau Grandis sera disponible avec des motorisations micro-hybrides (MHEV) et full hybrides (HEV), offrant à la fois performance et efficacité. Le nouveau Grandis sera dévoilé en juillet et commercialisé à la fin de l’automne 2025. Un second SUV 100% électrique (BEV) suivra plus tard en 2025.

 

 

Les deux modèles seront produits en Europe par le Groupe Renault.