TROPHEE ANDROS LANS EN VERCORS ETAPE 4/5

TROPHEE ANDROS LANS EN VERCORS ETAPE 4/5

Avant dernier meeting avant l’étape finale à Super Besse, l’épreuve de Lans-en-Vercors va être décisive pour les pilotes  en quête du titre. Après 7 courses déjà disputées, ils sont 4 pilotes à encore prétendre au titre Elite pro : le local de l’étape Aurélien Panis, JB Dubourg, Yann Ehrlacher et Dorian Boccolacci. Sur les 10 courses disputées au total, chaque pilote a le droit à

une course joker, et pourra alors décompter le moins bon résultat de la saison… Tout est encore possible. En catégorie Elite, Louis Gervoson prend de la distance sur ses adversaires. Derrière

lui, ils sont 5 pilotes dans un mouchoir de poche avec seulement 10 points d’intervalle : Sylvain Pussier, Gérald Fontanel, Anthony Pelfrene, Edgar Maloigne et Margot Laffite. Rien n’est encore joué !

Course 1 – 19 janvier 2024

CATEGORIE ELITE PRO, Yann Ehrlacher (#68 ) avec panache.
Yann Ehrlacher (#68 – Invivo – M Racing) n’a laissé aucune chance à ses adversaires lors des manches qualificatives. La concurrence était pourtant bien présente avec Nathanael Berthon ((#63 – Peugeot e208 – SP Compétition), JB Dubourg (#3 – Renault Zoé – DA Racing) et Dorian Boccolacci (#98 – AS01 – Sébastien Loeb Racing) avec des écarts de quelques dixièmes seulement.

À l’issue de la super pôle, Yann conserve sa première place et s’adjuge la pole pour la finale.
Départ musclé lors de la finale du jour, mais Yann résiste aux attaques de Nathanael Berthon et remporte la course avec en prime le record du tour. A l’issue des manches qualificatives et de la finale, c’est donc Yann Ehrlacher qui remporte sa première course de la saison et récupère la deuxième place au général. Nathanael Berthon et Dorian Boccolacci montent sur les 2ème et 3ème marches du podium.

CATEGORIE ELITE, Louis Gervoson fait la différence.

Sur le circuit de Lans en Vercors, les pilotes de la catégorie Elite nous prouvent que, encore une fois, le niveau est plus que relevé. Pour cette première course sur ce circuit, les manches qualificatives reviennent au premier du classement général. Louis Gervoson (#38 -Isère Audi A1 – Saintéloc) remporte les manches qualificatives avec un temps stratosphérique et s’empare

ainsi de la pole position pour la finale, devant un Sylvain Pussier (#63 – Peugeot e208 – SP Compétition) et une Margot Laffite (#9 – Mersen AS01 – Sébastien Loeb Racing) particulièrement à l’aise sur ce tracé. En finale, Louis prend le large et passe le premier le drapeau à damiers, suivi de Sylvain Pussier et Margot Laffite. À l’issue de cette journée, c’est Louis Gervoson qui monte sur la première marche du podium pour la 3ème fois cette saison, suivi de Sylvain Pussier qui conforte sa 2ème place au général, et Margot Laffite.

Course 2- 20 janvier 2024

CATEGORIE ELITE PRO, JB Dubourg (#3) toujours dans le coup pour Super Besse.

La deuxième course sur ce circuit de Lans en Vercors a commencé en force avec une bataille incroyable lors des manches qualificatives : la première est pour Nathanael Berthon (#63 – Peugeot e208 – SP Compétition) et la seconde revient à JB Dubourg (#3 – Renault Zoé – DA Racing). Dorian Boccolacci (#98 -AS01 – Sébastien Loeb Racing), constant sur ce tracé très spécifique entre les arbres, est 3ème des 2 manches. Les 6 points de la Super Pole sont attribués à JB Dubourg après un tour chrono fantastique. Le cumul des points à l’issue des

manches qualificatives et de la Super Pole est favorable à JB Dubourg, qui s’élance en pole de la finale. Dès l’extinction des feux de départ, JB Dubourg ferme la porte à Nathanaël Berthon. Derrière, la bagarre fait rage entre Aurélien Panis et Dorian Boccolacci, qui enchaînent les dépassements et passent 6 tours roue dans roue.

À

la fin de cette dernière journée à Lans en Vercors, JB Dubourg remporte la victoire, la 3ème cette saison, et remonte ainsi à la 2ème place du général. Il est accompagné sur le podium par Aurélien Panis à la 2ème place et Nathanaël Berthon à la 3ème place.

CATEGORIE ELITE, Carton plein pour Louis Gervoson  empoche la victoire  Elite du e-Trophée Andros 2024.

Confiant sur ce circuit de Lans-en-Vercors depuis sa victoire de la veille, Louis Gervoson (#38 – Isère Audi A1 – Saintéloc) remporte les manches qualificatives face à une Cindy Gudet (#68 – Invivo – M Racing) déchaînée, qui réalise une performance exceptionnelle sur la première manche qualificative en décrochant le meilleur temps. Anthony Pelfrene (#87 – Renault Zoé – DA Racing) effectue une magnifique deuxième manche qui lui permet de se placer à la 3ème place à l’issue des deux manches qualificatives.

Départ fabuleux pour Louis Gervoson en finale, mais un accrochage entre Emmanuel Moinel (#4 – Renault Zoé – DA Racing) et Anthony Pelfrene entraîne un drapeau rouge.
Après le deuxième départ avec un ordre de grille inchangé, Louis Gervoson prend le large, suivi par Cindy Gudet qui réalise une course magistrale et résiste aux attaques d’Anthony Pelfrene.
À l’issue de cette journée, Louis Gervoson remporte la victoire, la 4ème cette saison et réalise le doublé ce weekend. Cindy Gudet monte pour la première fois sur le podium cette saison avec une 2ème place. Anthony Pelfrene complète ce podium.

Louis Gervoson, grâce à cette nouvelle victoire, assure sa première place au classement général et est donc titré vainqueur Elite du e-Trophée Andros 2024 sur l’étape de Lans en Vercors.

PHOTOS MICHEL MORILLON.

35ᵉ et ultime édition du Trophée Andros.

35ᵉ et ultime édition du Trophée Andros.

Après 35 années de compétition exaltante sur glace, le e-Trophée Andros annonce sa dernière saison, marquant la fin d’une ère dans le monde du sport automobile. 

Depuis 1990, la compétition emblématique a su allier performance et innovation, repoussant toujours plus les limites des véhicules sur des circuits glacés. Depuis 1990, plus de 2000 pilotes venant de tous horizons y ont participé avec 20 constructeurs engagés, et plus de 350 courses ont été disputées. Entièrement électrique depuis 2020, le Trophée Andros, entame sa 35ème et ultime saison.

Nous sommes à Val Thorens pour la première épreuve de la saison 2023-2024. Quatre meetings suivront dans la saison, Andorre 15 et 16 décembre 2023, Isola 2000 12 et 13 janvier 2024, Lans- en-Vercors 19 et 20 janvier 2024 et la grande finale à Super-Besse le 27 janvier 2024, épreuve ultime de cette complétion sur glace. La station de Val Thorens a bien fait les choses, la circuit de glace est magnifique et les concurrents vont pouvoir en découdre dans de bonnes conditions.

Ce samedi, c’est la première course de la saison 2023/2024  du 35ème e-Trophée Andros sur la glace sur le circuit de Val Thorens. En catégorie Elite Pro, c’est  Nathanaël Berthon (#63 – Peugeot e-208 – SP Compétition), qui dégoupille le premier lors  des qualifications, en explosant le record du circuit. Après le tirage au

sort de l’ordre de passage des 6 pilotes qualifiés pour la Super Pole, celle-ci est remportée par Sébastien Loeb (#9 – Mersen AS01 – Sébastien Loeb Racing). Nathanaël Berthon  garde l’avantage au cumul des points, et se place

sur la 1ère ligne pour la Finale, suivi du vainqueur sortant Aurélien Panis (#38 – Isère Audi A1 – Sainteloc Racing) et de JB Dubourg (#3 – Renault Zoé – DA Racing). La finale s’annonce très disputée, après de multiples accrochages, c’est le tenant du titre Aurélien Panis qui passe le drapeau à damiers en tête, devant JB Dubourg et Nathanael Berthon. Au cumul des résultats de la journée, Nathanael Berthon décroche sa première victoire de la saison.

En catégorie Élite (pilotes gentleman drivers), c’est Gérald  Fontanel qui empoche le première manche et permet au team DA Racing de signer un doublé pour cette première course de la saison à Val Thorens. En effet, Gérald Fontanel (#3 – Renault Zoé), pour son 20ème Trophée Andros,  réalise le meilleur temps des manches

qualificatives, suivi de son coéquipier Anthony Pelfrene (#87 – Renault Zoé). La Finale offre un magnifique spectacle derrière un Gérald Fontanel intouchable. La bataille pour la 2ème place est disputée entre Anthony

Pelfrene et Louis Gervoson (#38 – Isère Audi A1- Sainteloc Racing). Roue dans roue, Anthony résiste aux attaques intrépides de Louis. In fine, Gérald Fontanel décroche sa première victoire de la saison,  Anthony Pelfrene monte sur la seconde marche du podium, suivi de Louis Gervoson, qui fête aujourd’hui son 35ème anniversaire.

Pour la deuxième course du weekend, le soleil est au rendez-vous dans la station de Val Thorens. Yann Ehrlacher (#68 – Invivo AS01 – Mracing), après une première journée décevante, remporte les qualifications devant les deux pilotes du Sébastien Loeb Racing, Dorian Boccolacci (#98 – AS01) et Sébastien Loeb (#9 –

Mersen AS01). Au cumul des points, Dorian Boccolacci se place en pole position pour la Finale, aux côtés de 3 champions du monde sur la grille de départ, Yann Ehrlacher, Sébastien Loeb, Benoît Treluyer (#35 – Andros Sport – Mracing). Après un premier tour roues contre roues et une bataille acharnée dans la première partie du peloton, c’est finalement Dorian Boccolacci qui s’impose devant Yann Ehrlacher et Aurélien Panis. À l’issue de ses performances de la journée, il décroche une première victoire aux côtés de Yann Ehrlacher et Sébastien Loeb, qui terminent respectivement 2ème et 3ème de cette journée.

En Catégorie Élite, Louis Gervoson sonne la charge, au volant de Audi A1 #38, il remporte haut la main les deux manches qualificatives, devant Anthony Pelfrene (#87 – Renault Zoé – DA Racing) et Sylvain Pussier (#63 – Peugeot e208 – SP Compétition) et part en pôle position. Il réalise le grand chelem de la journée en remportant la finale d’une manière magistrale, et s’octroie une première victoire devant Anthony Pelfrene et Sylvain Pussier.

Rendez-vous en Andorre les 15 et 16 décembre pour la suite du 35ème e-Trophée Andros. 

PHOTOS MICHEL MORILLON

SKODA PRESENT AU MANS CLASSIC

SKODA PRESENT AU MANS CLASSIC

Divers véhicules Škoda, toutes époques confondues, seront exposés :

– Škoda Popular Monte-Carlo (1937)

– Škoda 200RS (1974)

– Škoda Supersport (1950)

– Škoda Octavia RS (2023)

– Škoda Enyaq Coupé RS (2023)

Un équipage Škoda participera également à la course avec la Škoda Sport, véhicule qui avait concouru et performé au Mans en 1950.

Michal Velebny, le petit-fils du concepteur de cette voiture, et Responsable de l’atelier de restauration du Musée Škoda, la pilotera sur le plateau 2.

 

75e RALLYE RHONE CHARBONNIERE : UN NOUVEAU FORMAT.

75e RALLYE RHONE CHARBONNIERE : UN NOUVEAU FORMAT.

Le 75e Rallye Rhône Charbonnière, 2e manche du Championnat de France fait peau neuve, un nouveau parcours remodelé pour réduire les liaisons routières tout en conservant un ratio record de 42% de chrono.

Les 115 équipages du Rallye moderne et les 23 engagés du Rallye VHC vont découvrir de nouvelles spéciales sur un tracé très sélectif autour des monts du Lyonnais et de la vallée d’Azergues.

On retrouve les animateurs du Championnat de France, sans Nicolas Ciamin engagé au rallye de Croatie. Parmi les favoris, on peut citer Yoann Bonato (Citroën C3 Rally2), après un rallye du Touquet en demi-teinte, il doit reprendre ses marques. Eric Camilli (Citroën C3 Rally2) pour son retour en Championnat de France devrait être aux avant-postes et Hugo Margaillan est en pleine confiance dans la Citroën C3 R5/Rally2. Les outsiders sont nombreux : William Wagner, Thomas Chauffray, David Salanon, 4 victoires au Charbo, (VW Polo GTi Rally2), Léo Rossel (Citroën C3 Rally2), Patrick Rouilliad et Eric Mauffrey ( Skoda Fabia Evo Rally2).

La première journée se déroule sur un terrain sec et dès les premiers chronos, une hiérarchie se dessine. Yoann Bonato a pris les choses en main, il prend la tête du Rallye mais son avance est fragile et au terme de la première

étape, il rejoint Charbonnière avec 2’’4 d’avance sur Eric Camilli et 6’’5 sur Hugo Margaillan, premier leader de la journée mais une petite  faute dans l’ES4 lui fait perdre du temps. La deuxième étape  va être décisive et on annonce une météo incertaine.

La matinée est sèche mais le ciel menace, le choix des pneus va être déterminant. Avec un mauvais choix de pneu, Yoann Bonato (Citroën C3 Rally2) voit Hugo Margaillan (Citroën C3 Rally2) et Eric Camilli (Citroën C3 Rally2) remonter et même le dépasser. A la mi-journée c’est Hugo Margaillan qui prend la tête du Rallye avec 4’’6 d’avancesur Eric Camilli et 5’’4 sur Yoann Bonato.

Tout reste à faire sur la 2e boucle de trois spéciales avec la pluie qui fait son apparition. C’est Eric Camilli qui décroche le premier, il coupe une chicane dans l’ES10 et écope de 10’’ de pénalité. Hugo Margaillan tient bon mais Yoann Bonato fait parler son expérience et emporte les deux derniers chronos. Il remporte son 3e rallye de

Charbonnière (après 2018 et 2019) avec six petites secondes d’avance après plus de 200 kilomètres chronométrés parcourus. Il devance sur Hugo Margaillian et 14’’3, Eric Camilli compète le podium 100% Citroën. Les duos Bonato-Boulloud et Margaillan-Marsault (Citroën C3 Rally2) ont le mieux tiré leur épingle du jeu et offrent un doublé au team CHL Sport Auto.

A

la 4e place on trouve Léo Rossel qui offre à Citroën un quadruplé et signe son premier temps scratch (ES 11) en Championnat de France. Il est suivi par Thomas Chauffray (VW Polo GTi Rally2) qui a mis du temps à trouver les bons réglages et remonte à la 5e place avec deux temps scratch dans l’ES 8 et l’ES10. A noter la belle performance de Jérémi Ancian, il se dirigeait vers une quatrième place avant qu’une sortie de route dans la très mouvementée avant-dernière ES ne lui coûte de précieuses minutes le reléguant à la 11ème position.

Yoann Bonato  (Citroën C3 Rally2) prend la tête du Championnat de France avec 40 points devant Hugo Margaillan (Citroën C3 Rally2) et Thomas Chauffray (VW Polo GTi Rally2).

 

En Championnat de France 2 roues motrices, la bagarre entre Cédric Robert et Raphaël Astier (Alpine A110 RGT) a été de toute beauté. Après une journée de vendredi en demi-teinte, Cédric Robert a repris l’avantage le samedi grâce à un meilleur choix de pneus. A noter la belle performance de Ludovic Jeudi qui place sa vénérable Peugeot 205 GTI 1,9 F2/14 à la 16e place du général.

Si le CFR Féminin ne comptait que deux représentantes, la qualité l’a emporté sur la quantité : Mireille Vidueira et Mélanie Tendille (Ford Fiesta ST) se sont imposées pour la deuxième fois consécutive, alors qu’Elodie Gines et Lisa Tornior étaient le premier équipage féminin à découvrir le plaisir, et l’exigence, du pilotage d’une Alpine A110-RGT.

CLASSEMENT* du 75ème RALLYE RHÔNE-CHARBONNIÈRES :

1. BONATO Yoann – BOULLOUD Benjamin (Citroën C3 – Rally2 – CHL Sport Auto) – 1:46:33,1

2. MARGAILLAN Hugo – MARSAULT Laëtitia (Citroën C3 – Rally2 – CHL Sport Auto) + 00:06.0

3. CAMILLI Eric – DE LA HAYE Thibault (Citroën C3 – Rally2 – PH Sport by Minerva Oil) + 00:14.3

4. ROSSEL Leo – MERCOIRET Guillaume (Citroën C3 – Rally2 – PH Sport by Minerva Oil) + 00:22.3

5. CHAUFFRAY Thomas – CHAUFFRAY Pauline (Volkswagen Polo GTI – Rally2) + 01:33.5

6. ROBERT Cédric – DUVAL Matthieu (Alpine A110 – RGT – Team Bonneton HDG) + 02:13.3

7. ASTIER Raphaël – GIRAUDET Denis (Alpine A110 – RGT – CHL Sport Auto) + 02:52.5

8. SALANON David – DEGOUT Jérôme (Volkswagen Polo GTI – Rally2) + 03:28.3

9. ROUSSET Eric – SAUCE Christophe (Citroën C4 WRC) + 03:37.8 / HORS CHAMPIONNAT

10. MAUFFREY Eric – SILVESTRE Corentin (Skoda Fabia Evo – Rally2) + 03:55.3

Le prochain rendez-vous du Championnat de France au rallye Antibes Côte d’Azur verra la retour de Nicolas Ciamin vainqueur du Rallye du Touquet.

PHOTOS MICHEL MORILLON

TOUR AUTO 2023, UN SPECTACLE AUTOMOBILE TOUJOURS TRES ATTENDU.

TOUR AUTO 2023, UN SPECTACLE AUTOMOBILE TOUJOURS TRES ATTENDU.

La 32ème édition du Tour Auto est lancée avec un itinéraire reliant Paris à Cannes. Durant cinq jours, les concurrents se mesurent sur quatre circuits (Dijon-Prenois, Bresse, Charade, Paul Ricard) et dix épreuves

 

spéciales. Un programme qui mène la caravane du Tour Auto à Beaune, Clermont-Ferrand, Valence et au Castellet avant de terminer sa route sur la « French Riviera » à Cannes. Les 236 équipages de 16 nationalités arrivent des quatre coins de du monde.

 

Comme toujours, des voitures sont mises à l’honneur et ils pourront, cette année, (re)découvrir des marques anglaises disparues comme AC Ace Bristol ou Zephyr, Austin Healey 100/4 M, Frazer Nash Le Mans Coupé, Healey Silverstone, Jowett Jupiter, MGA Twincam, Morris Cooper S, Sunbeam Alpine ou encore Triumph TR2 et

TR3. Parmi les personnalités on peut citer Henri Pescarolo et son co-équipier Michel Périn, Thierry Boutsen, vainqueur du Tour Auto 2022, les ouvreurs Ari Vatanen et Eric Hélary, et enfin, Jean-Pierre Lajournade, double vainqueur en 2015 et 2016 du Tour Auto, qui tire sa dernière révérence. Cette année c’est le château de Vaux le

 

Vicomte, perle de l’architecture du XVIIème, qui donnera le ton de ce 32ème Tour Auto. Puis rendez-vous sur la Côte d’Azur, après 2000 kilomètres de routes pittoresques jalonnées d’épreuves chronométrées sur circuits et routes fermées.

Après les routes pittoresques au cœur du Parc Naturel Régional des Forêts, les concurrents se présentent à la première épreuve sur route au bord du Lac de la Vingeanne. Ce sont les plus avisés qui ont avancé leurs pions…

tels Nigel Armstrong et Mark Freeman dans une Shelby Cobra 289 (#206) de 1965 qui s’imposent lors de cette première épreuve spéciale. Le circuit de Dijon Prenois, une piste bien connue de nombreux pilotes, tels qu’Alain Prost, René Arnoux, offre à Thierry Boutsen et son co-pilote Hervé Ordioni l’occasion de se mettre en avant en se plaçant en première position de la catégorie Compétition au volant de la Shelby Cobra 289 (#201). 

La 2ème journée de compétition démarre par une mise en jambes sur le circuit de Bresse, un rendez-vous classique du Tour Auto. Cette 2ème épreuve circuit confirme la bonne forme de  Thierry Boutsen et Hervé Ordioni qui placent leur Shelby Cobra 289 sur la plus haute marche.

II reste encore deux spéciales chronométrées à parcourir avant de rejoindre la ville étape de Clermont-Ferrand. La Côte Mâconnaise,  plutôt vallonée dans les vignobles du Mâconnais donne l’avantage à l’équipage français

Bertrand et Anne Penlae qui décrochent  le meilleur temps avec leur Porsche 911 2,0L de 1965. Puis direction la Côte Roannaise à travers les monts du Beaujolais et du Lyonnais, et  ce sont le pilote aixois Mr John of B et son co-pilote Sibel dans la Ferrari 512M qui décrochent le meilleur temps. Un monstre sacré de l’Endurance qui vient clairement de tenir tête aux bêtes de rallye durant l’épreuve.

Au menu de cette troisième journée, un circuit en montagne, deux épreuves spéciales sur route et une météo capricieuse qui s’est invitée dans la compétition, en perturbant significativement le déroulé. La journée démarre  sur le circuit de Charade, les spectateurs assistent à une belle bataille entre la Ford GT 40 #216 d’Emile

Breittmayer et la Shelby Cobra 289 #201 de Thierry Boutsen. C’est finalement l’équipage Breittmayer/Thomas #216 qui remporte la victoire dans la catégorie compétition. Malheureusement c’est l’abandon pour l’équipage de la Ferrari 512M,  victime d’un accrochage avec un concurrent sur le circuit de Charade, la magnifique Ferrari

est très endommagée et doit abandonner. L’itinéraire conduit les équipages depuis les monts d’Auvergne vers ceux d’Ardèche au départ de  l’EC7 ‘Le Pays de Monfaucon. Cette longue spéciale de plus de 20 km provoque un changement en tête du classement, Thierry Boutsen, incontestable leader du classement depuis le départ, est sorti de la route. Roue avant-droite arrachée, la Shelby Cobra 289 #201 n’ira pas plus loin. C’est Sébastien Berchon qui a hérité du leadership avec sa Jaguar E-Type 3.8 de 1963 #203.

Le vendredi est le jour traditionnel de l’inversion des plateaux. Les derniers arrivés de la veille, la Régularité partent les premiers. Découverte du Parc Naturel régional des Baronnies, puis c’est au tour du Géant de Provence, le Mont Ventoux d’offrir ses somptueux paysages, dont le col des Tempêtes, un chemin annonçant le circuit Paul

Ricard, la fin de cette quatrième étape. L’épreuve sur route de SAINT NAZAIRE LE DESERT est un terrain de jeu privilégié pour les rallyes internationaux depuis de nombreuses années. Depuis l’abandon de Thierry Boutsen (Shelby Cobra 289 #201), Sébastien Berchon et Sébastien Bordier (Jaguar Type E 3.8 #203) commencent à envisager  la victoire, pendant qu’Emile Breittmayer et Alexis Thomas (Ford GT40 #216) engrangent les victoires sur circuit ou en spéciale. Le Mont Ventoux est un compagnon de l’automobile depuis son origine. Sans surprise, pour la seconde fois consécutive, l’équipage Breittmayer/Thomas a décroché le meilleur temps de la spéciale.

Derniers efforts de la journée pour exceptionnellement dompter son grand tracé de 5,8 km . L’équipage Breittmayer/Thomas et leur Ford GT40 #216 termine cette première journée sur les chapeaux de roue en remportant la victoire dans la catégorie Compétition. La lutte pour les autres places du podium final promet d’être

explosive jusqu’au bout, opposant Fred Wakeman et Patrick Blakeney-Edwards (Shelby Cobra 289 #211) d’une part, Patrick et Alexandre Bonnardel (Jaguar Type E 3.8 #210) de l’autre.

Même suspense sur le front de la Régularité, avec Hamoniau-Dupard (Ferrari 250 GT Berlinetta Lusso #76), Martens-Pyck (Morris Mini Cooper S #35) et Poels-Prat (Mercedes 300 SL Coupé #65) réunis en moins de 10 secondes au sommet du classement général provisoire. 

Ultime étape, aujourd’hui, ce sont donc trois épreuves spéciales sur route qui vont départager ceux qui ont encore l’espoir de monter sur le podium. C’est l’équipage Breittmayer/Thomas #216 qui fait le spectacle en remportant l’E.C. 12 très  exigeant. L’E.C. 13 sillonne le haut Verdon, une spéciale joueuse à prendre avec prudence. L’équipage #178 Fabri/Furiani au volant d’une Alfa Romeo Giulia Sprint GTA de 1965 décroche le meilleur temps. La Der des Ders, c’est un tracé à vous donner le tournis. Comme ces derniers jours c’est l’équipage Emile Breittmayer et Alexis Thomas qui termine le rallye en beauté avec le meilleur temps de cette troisième spéciale de la journée à bord de la Ford GT40 #216. 

Puis c’est enfin le bord de mer pour rejoindre Cannes et célébrer l’arrivée du Tour Auto 2023  sur la célèbre Croisette.

Les grands vainqueurs du Tour Auto 2023 sont …

Catégorie Compétition :

Sébastien Berchon et Sébastien Bordier dans la Jaguar E-Type 3.8 de 1963 (#203) (voitures de pré-66) sont les grands vainqueurs de la catégorie Compétition du groupe VHC.

La première place en Groupe G (véhicules de 1966 à 1971) revient à l’équipage #269 Claudio Roddaro et Michel Speyer avec leur Porsche 911 2,3L ST de 1970.

Dans la catégorie H-I (véhicules de 1971 à 1981), nous retrouvons Olivier Pernaut et Gerry Blyenberg, équipage #253 dans une sublime Ford Capri RS 2600 de 1975.

Catégorie Régularité :

Sur la première marche du podium de la catégorie Régularité du groupe VHC, nous retrouvons Eric Hamoniau et Jérôme Dupart dans la Ferrari 250 GT Berlinetta Lusso de 1963 (#76) .

L’équipage a été très régulier tout au long du rallye, jonglant entre la 5ème et la 3ème place dans le classement général par étape, leur assiduité les a propulsés à la première place. Il devance l’équipage 35 MARTENS Jean-Jacques / PYCK Aswin Morris Mini Cooper S 1275 (#35) et Mercedes-Benz 300 SL Coupe (# 65) de POELS Dominique / PRAT Stéphane.

PHOTOS MICHEL MORILLON

25e édition du Rallye Monte-Carlo Historique : un éternel recommencement !!!

25e édition du Rallye Monte-Carlo Historique : un éternel recommencement !!!

Le Comité d’Organisation de cette 25e édition du Rallye Monte-Carlo Historique s’est attaché à rétablir cinq authentiques parcours de concentration, depuis Bad Hombourg, Oslo, Londres, Turin et Reims. Cinq itinéraires… pour une destination commune : Monte-Carlo. L’itinéraire concocté pour le rallye est lui toujours

composé d’épreuves de renom, toutes généralement empruntées par son ainé du Championnat du Monde WRC. Et nombreux seront encore les concurrents, sur ces routes mythiques comprenant 16 Spéciales de Régularité (SR), à vouloir se bagarrer pour décrocher un trophée détenu par Philippe et Antoine CORNET DE WAYS

RUART, vainqueurs en 2022 sur Porsche 911 de 1965.

La première spéciale de régularité de la journée, dans la Drôme, entre Saint-Nazaire-le-Désert et La-Motte-Chalancon (SR12, 19,97 km) était assez sinueuse, dans une version inédite par rapport à la spéciale habituelle du Rallye Monte-Carlo Historique. C’était donc une bonne mise en appétit, surtout pour Pascal Perroud et Guillaume Allais qui s’étaient déjà imposés dimanche après-midi dans la SR10, à bord de leur Porsche 911 Turbo de 1969. Ils ont eu l’honneur et le privilège de devancer les vainqueurs de l’an dernier, les Belges Philippe et Antoine

Cornet de Ways

Ruart, dans une autre Porsche à peine plus âgée (1965). Ceux-ci ont fini la SR12 à égalité avec les leaders du classement général lundi soir, le duo suisse Claudio Enz-Cristina Seeberger (Lancia Fulvia Coupé 1.3S), et avec la Fiat 128 Coupé de Yannick Villar et Vincent Bourdil. Dans la descente finale, il y avait quelques plaques de verglas et de la neige, alors certains avaient décidé de partir avec des pneus à clous, notamment Bruno Saby (Ford Capri), vainqueur 1988 en WRC et 4e du classement général en partant ce matin de Valence.

Le résultat de la SR13 entre Montauban-sur-l’Ouvèze et Laborel, une spéciale longue de 18,92 km dans un joli paysage, en montant et en descendant le fameux Col de Perty (un peu de neige dans la descente), n’a pas chamboulé le classement général du 25e Rallye Monte-Carlo Historique. les vainqueurs espagnols, l’équipage

d

e la BMW 323i de 1981 engagée par Luis Climent Asensio et Victor Buades Castillo,  ont notamment été plus efficaces, dans cette SR13, que les Français Etienne Goldet et Frédéric Neymon, dans une Alpine A310 V6 de 1977, et que deux équipages norvégiens embarqués dans une Lancia Fulvia HF et une Porsche 911 SC.

La dernière nuit du 25e Rallye Monte-Carlo Historique a débuté par un monument, la SR15 entre le Col de Braus et Lantosque (34,35 km). Il y avait bien quelques traces de verglas, dans le Col de Castillon, mais pas assez pour gêner vraiment les 227 équipages rescapés de cette édition 2023 formidable à tous points de vue. Une Lancia Fulvia visait la victoire au classement général, mais c’est un autre modèle de la marque mythique qui s’est mis en valeur dans cette SR15, la Beta Coupé 1800, de 1975, engagée par les Italiens Maurizio Aiolfi et Carlo Merenda. Elle a fait mieux que la BMW 323i des Espagnols Luis Climent Asensio et Victor Buades Castillo, encore une fois aux avant-postes, avec à la 3e place les Tchèques Jan Schmied et Pavel Kacerovsky, embarqués dans une Skoda 130 RS de 1976.

L

a dernière épreuve spéciale de régularité (SR16, 22,33 km), comme un dessert, comme une récompense après une semaine d’efforts et de vigilance au volant, a permis aux concurrents du 25e Rallye Monte-Carlo Historique de toucher le Graal des rallymen du monde entier, de rouler pour le plaisir dans ce fameux Col de Turini qui déchaîne les passions depuis si longtemps. Il faisait froid, mais encore une fois les commissaires de l’Automobile Club de Monaco étaient là, fidèles au poste, pour veiller à la sécurité des concurrents jusqu’à tard dans la nuit.

Sur les deux Ford classées dans le Top 15, sur plus de 270 engagés et 232 arrivés, il y a la Ford Capri 2300 S que Bruno Saby a pilotée pendant une semaine entière. Vainqueur en 1988 dans une Lancia Delta HF, le très populaire Bruno, pas avare d’anecdotes, a été accueilli en héros partout où ce rallye s’est arrêté, et c’était mérité. Il a aussi terminé 4e du classement général. Un autre ancien vainqueur, Jean-Claude Andruet, a lui aussi ravivé les souvenirs des nostalgiques au volant d’une superbe Berlinette Alpine-Renault, la même ou presque que celle qu’il avait emmené à la victoire en 1973, il y a tout juste cinquante ans.

C’est la Lancia Fulvia N.242 des Suisses Claudio Enz et Cristina Seeberger qui a rejoint le port de Monaco pour pointer au dernier contrôle horaire et sceller sa victoire au classement général. Une victoire amplement méritée.

PHOTOS MICHEL MORILLON