par Michel Morillon | Jan 28, 2024 | AUTO, COMPÉTITION CIRCUIT, SPORT AUTO
CATEGORIE ELITE PRO : Aurélien Panis valide sa victoire au 35ème e-Trophée Andros, sa 3ème victoire sur le e-Trophée Andros.
À Super-Besse, ce samedi a dévoilé le dénouement de la 35ème et dernière édition de la mythique compétition sur glace organisée par Max Mamers.




En arrivant sur la piste Clermontoise, rien n’était encore joué pour le titre et la bagarre a fait rage entre Aurélien Panis (#38 – Isère Audi A1 – Saintéloc Racing) et JB Dubourg (#3 – Renault Zoé – DA Racing)
A l’issue de la finale de cette 35ème et ultime édition du e-Trophée Andros, le vainqueur sortant Aurélien Panis conserve sa couronne et est titré champion de ce e-Trophée Andros 2024 !


Sur le podium général, on retrouve JB Dubourg sur la seconde marche et Dorian Boccolacci (#98 – AS01 – Sébastien Loeb Racing) sur la 3ème. Néanmoins, c’est Dorian Boccolacci qui remporte cette dernière course.
Il devance ses adversaires pendant en qualifications et en finale et s’adjuge la 1ère marche du podium, devant Aurélien Panis et Théophile Naël (#44 – Audi A1 – Saintéloc Racing).
CATEGORIE ELITE : Louis Gervoson vainqueur Elite 2024.


Pour cette ultime finale à Super Besse, les pilotes ont offert un magnifique spectacle au public venu en nombre !
Assuré d’être titré la weekend dernier à l’issue de d’épreuve de Lans en Vercors, Louis Gervoson est arrivé serein sur ce circuit qu’il affectionne particulièrement. Mais derrière lui, rien n’était joué pour le podium avec 5 prétendants pour 2 places ! Cette dernière course était donc décisive pour les pilotes aspirant à monter le sur le podium du général.



À la fin de cette journée, et au cumul des points ce sont finalement Sylvain Pussier (#63 – Peugeot e-208 – SP Compétition) et Anthony Pelfrene (#87 – Renault Zoé – DA Racing) qui décrochent respectivement la 2ème et la 3ème place du général. Après une course poursuite toute la saison, le titre de 1ère féminine revient à Margot Laffite (#9 – Mersen AS01 – Sébastien Loeb Racing) qui réalise une magnifique dernière course, en s’octroyant la 2ème place sur le podium de la journée. Au terme de cette dernière journée de course, c’est Sylvain Pussier qui décroche sa première victoire de la saison, suivi de Margot Laffite et Louis Gervoson.
AMV CUP
4ème couronne pour Vivien Gonnet, intouchable toute la saison.
Vivien Gonnet (#4 – Husqvarna) n’a pas eu à attendre pour être titré, car à l’issue de la Finale 1 qu’il a survolée, aucun de ses concurrents directs ne pouvait obtenir assez de points pour le détrôner de la 1ère place au classement général. Au classement général, Vivien Gonnet monte naturellement sur la 1ère marche du podium général (345 pts), entouré de Romain Gioffre (284 pts) et Noël Duvert (210 pts) respectivement second et troisième.
PHOTOS MICHEL MORILLON.
par Michel Morillon | Jan 22, 2024 | AUTO, EN BREF
Citroën Racing dévoile une nouvelle livrée pour la C3 Rally2 alors qu’elle se prépare à viser toujours plus de succès à travers le monde en 2024. Le design met en avant la nouvelle identité de la marque Citroën, qui a été révélée pour la première fois en 2022. La C3 Rally2 arbore désormais fièrement le logo ovale sur ses flancs et son toit, et les designers ont également joué sur les lignes épurées des deux célèbres chevrons pour les faire ressortir de leur cadre, donnant à la voiture un aspect dynamique quel que soit l’angle sous lequel nous l’admirons. La couleur rouge, quant à elle, rappelle le lien historique de la maque avec le rallye et met en valeur l’ADN sportif de Citroën Racing.
Cette livrée est le fruit du travail de l’équipe de design Citroën, en étroite collaboration avec Citroën Racing, afin d’affirmer l’identité de marque avec un graphisme dynamique et percutant, tout en laissant la place à tous les membres de la #C3Rally2Family d’exprimer leur personnalité. Le design bicolore fera ses débuts au Rallye Monte-Carlo en janvier (du 25 au 28 janvier) sur les voitures officielles de Citroën Racing, pilotées par les deux équipages Yohan Rossel/Arnaud Dunand et Nikolay Gryazin/Konstantin Aleksandrov. Ces éléments contribuent à accentuer l’effet de contraste bicolore, en séparant l’avant rouge de l’arrière noir de la voiture. À l’arrière, deux autres bandes inclinées permettent à la C3 Rally2 de se distinguer même de loin. L’utilisation de la couleur rouge André (du nom du fondateur de l’entreprise, André Citroën) est un clin d’œil à l’histoire de la marque en championnat du monde des rallyes. Aujourd’hui, la C3 Rally2 est au premier rang de la très compétitive catégorie Rally2, avec au compteur, de nombreux titres de champion et des victoires en rallye à travers le monde en 2023. Avec cette nouvelle livrée, les équipes techniques de Citroën Racing continuent de moderniser la C3 Rally2 et d’améliorer constamment ses performances afin de pérenniser son histoire. Ce design est prêt à embraser les rallyes du monde entier en 2024.
Le logo ovale joue un rôle central, notamment sur le toit où les chevrons pointent vers l’avant, afin de souligner la performance et la vitesse de la C3 Rally2. Des versions plus grandes s’étendent des vitres latérales jusqu’aux roues arrière pour afficher l’identité de la marque Citroën. Deux bandes blanches très rapprochées symbolisant les chevrons sont également répétées sur l’ensemble des pans de la voiture. À l’avant, elles sont placées horizontalement, au bas de la voiture, comme pour l’ancrer visuellement dans le sol. Sur les flancs, elles sont placées dans une diagonale plus familière, se rejoignant à l’arrière du toit.
par Michel Morillon | Jan 21, 2024 | AUTO, COMPÉTITION CIRCUIT, SPORT AUTO
Avant dernier meeting avant l’étape finale à Super Besse, l’épreuve de Lans-en-Vercors va être décisive pour les pilotes en quête du titre. Après 7 courses déjà disputées, ils sont 4 pilotes à encore prétendre au titre Elite pro : le local de l’étape Aurélien Panis, JB Dubourg, Yann Ehrlacher et Dorian Boccolacci. Sur les 10 courses disputées au total, chaque pilote a le droit à
une course joker, et pourra alors décompter le moins bon résultat de la saison… Tout est encore possible. En catégorie Elite, Louis Gervoson prend de la distance sur ses adversaires. Derrière


lui, ils sont 5 pilotes dans un mouchoir de poche avec seulement 10 points d’intervalle : Sylvain Pussier, Gérald Fontanel, Anthony Pelfrene, Edgar Maloigne et Margot Laffite. Rien n’est encore joué !
Course 1 – 19 janvier 2024
CATEGORIE ELITE PRO, Yann Ehrlacher (#68 ) avec panache.
Yann Ehrlacher (#68 – Invivo – M Racing) n’a laissé aucune chance à ses adversaires lors des manches qualificatives. La concurrence était pourtant bien présente avec Nathanael Berthon ((#63 – Peugeot e208 – SP Compétition), JB Dubourg (#3 – Renault Zoé – DA Racing) et Dorian Boccolacci (#98 – AS01 – Sébastien Loeb Racing) avec des écarts de quelques dixièmes seulement.

À l’issue de la super pôle, Yann conserve sa première place et s’adjuge la pole pour la finale.
Départ musclé lors de la finale du jour, mais Yann résiste aux attaques de Nathanael Berthon et remporte la course avec en prime le record du tour. A l’issue des manches qualificatives et de la finale, c’est donc Yann Ehrlacher qui remporte sa première course de la saison et récupère la deuxième place au général. Nathanael Berthon et Dorian Boccolacci montent sur les 2ème et 3ème marches du podium.
CATEGORIE ELITE, Louis Gervoson fait la différence.

Sur le circuit de Lans en Vercors, les pilotes de la catégorie Elite nous prouvent que, encore une fois, le niveau est plus que relevé. Pour cette première course sur ce circuit, les manches qualificatives reviennent au premier du classement général. Louis Gervoson (#38 -Isère Audi A1 – Saintéloc) remporte les manches qualificatives avec un temps stratosphérique et s’empare

ainsi de la pole position pour la finale, devant un Sylvain Pussier (#63 – Peugeot e208 – SP Compétition) et une Margot Laffite (#9 – Mersen AS01 – Sébastien Loeb Racing) particulièrement à l’aise sur ce tracé. En finale, Louis prend le large et passe le premier le drapeau à damiers, suivi de Sylvain Pussier et Margot Laffite. À l’issue de cette journée, c’est Louis Gervoson qui monte sur la première marche du podium pour la 3ème fois cette saison, suivi de Sylvain Pussier qui conforte sa 2ème place au général, et Margot Laffite.
Course 2- 20 janvier 2024
CATEGORIE ELITE PRO, JB Dubourg (#3) toujours dans le coup pour Super Besse.

La deuxième course sur ce circuit de Lans en Vercors a commencé en force avec une bataille incroyable lors des manches qualificatives : la première est pour Nathanael Berthon (#63 – Peugeot e208 – SP Compétition) et la seconde revient à JB Dubourg (#3 – Renault Zoé – DA Racing). Dorian Boccolacci (#98 -AS01 – Sébastien Loeb Racing), constant sur ce tracé très spécifique entre les arbres, est 3ème des 2 manches. Les 6 points de la Super Pole sont attribués à JB Dubourg après un tour chrono fantastique. Le cumul des points à l’issue des

manches qualificatives et de la Super Pole est favorable à JB Dubourg, qui s’élance en pole de la finale. Dès l’extinction des feux de départ, JB Dubourg ferme la porte à Nathanaël Berthon. Derrière, la bagarre fait rage entre Aurélien Panis et Dorian Boccolacci, qui enchaînent les dépassements et passent 6 tours roue dans roue.
À
la fin de cette dernière journée à Lans en Vercors, JB Dubourg remporte la victoire, la 3ème cette saison, et remonte ainsi à la 2ème place du général. Il est accompagné sur le podium par Aurélien Panis à la 2ème place et Nathanaël Berthon à la 3ème place.
CATEGORIE ELITE, Carton plein pour Louis Gervoson empoche la victoire Elite du e-Trophée Andros 2024.



Confiant sur ce circuit de Lans-en-Vercors depuis sa victoire de la veille, Louis Gervoson (#38 – Isère Audi A1 – Saintéloc) remporte les manches qualificatives face à une Cindy Gudet (#68 – Invivo – M Racing) déchaînée, qui réalise une performance exceptionnelle sur la première manche qualificative en décrochant le meilleur temps. Anthony Pelfrene (#87 – Renault Zoé – DA Racing) effectue une magnifique deuxième manche qui lui permet de se placer à la 3ème place à l’issue des deux manches qualificatives.




Départ fabuleux pour Louis Gervoson en finale, mais un accrochage entre Emmanuel Moinel (#4 – Renault Zoé – DA Racing) et Anthony Pelfrene entraîne un drapeau rouge.
Après le deuxième départ avec un ordre de grille inchangé, Louis Gervoson prend le large, suivi par Cindy Gudet qui réalise une course magistrale et résiste aux attaques d’Anthony Pelfrene.
À l’issue de cette journée, Louis Gervoson remporte la victoire, la 4ème cette saison et réalise le doublé ce weekend. Cindy Gudet monte pour la première fois sur le podium cette saison avec une 2ème place. Anthony Pelfrene complète ce podium.


Louis Gervoson, grâce à cette nouvelle victoire, assure sa première place au classement général et est donc titré vainqueur Elite du e-Trophée Andros 2024 sur l’étape de Lans en Vercors.
PHOTOS MICHEL MORILLON.
par Michel Morillon | Déc 21, 2023 | AUTO, ESSAIS
Mon deuxième essai concerne l’autre nouveau modèle de Honda, le ZR-V e/HEV. S’intercalant entre le HR-V et le nouveau CR-V, le ZR-V est le dernier SUV de Honda équipé de série de la motorisation hybride e:HEV. Le ZR-V est proposé en finition Sport et finition Advance, le modèle plus haut de gamme.

Le design du ZR-V, comme je l’évoquais dans le début de cet article est plutôt fluide, par l’alliance de surfaces lisses et ininterrompues s’étendant de l’avant jusqu’à l’arrière. La politique du tout angulaire disparaît chez Honda, pour proposer des lignes plus harmonieuses plus épurées, perceptible dès l’avant du modèle dans les phares fins, une calandre stylisée en noir brillant, avec des barres verticales imposantes sur le modèle Advance, tandis que le modèle Sport est doté d’une finition exclusive à motif nid d’abeille. les feux arrière s’intègrent harmonieusement au hayon. Avec une hauteur de 1 620 mm à vide, une largeur de 1 840 mm, une longueur de 4 568 mm et un empattement de 2 657 mm, le ZR-V s’insère dans la gamme existante de SUV Honda. D’une

largeur 50 mm supérieure au HR-V, avec une garde au sol 59 mm plus basse que celle du CR-V.
Le ZR-V est équipé de série de jantes en alliage 18 pouces, avec une finition Matt Berlina Black pour le modèle Sport, tandis que les modèles Advance proposent une finition effet diamant et Berlina Black pour une allure plus haut de gamme. Lors du lancement, les clients auront le choix entre cinq coloris extérieurs : Diamant Brillant, Mûre noire, Rouge Radiant, Blanc Platine et Bleu Abyssal. Le ZR-V offre 370 litres de chargement avec tous les passagers, soit 20 % de plus que le HR-V, et 921 litres supplémentaires (pour un total de 1 291 L) en repliant les sièges arrière;

A l’intérieur, le premier contact est chaleureux, les matières sont de bonnes qualités et l’assemblage sans reproche. Un grand écran tactile de neuf pouces a été placé au centre de la partie supérieure du tableau de bord, qui s’étend sur toute la largeur de l’avant de l’habitacle. L’ergonomie est bien étudiée même si la tablette aurait pu être mieux intégrée à la planche de bord. La console centrale en deux parties est unique au ZR-V, elle incorpore le sélecteur de vitesse et le bouton du frein à main. Le sélecteur de vitesse Shift-by-Wire a été réactualisé. A mon goût et après usage il manque de facilité. A chaque démarrage, on a tendance à mettre la marche arrière par réflexe, le bouton drive étant isolé. Le ZR-V est très bien équipé de série, volant chauffant, sièges chauffants ou ventilés, hayon automatique. Le tableau de bord TFT numérique haute définition de 7 pouces situé derrière le volant, offre toutes les informations essentielles notamment le niveau de charge de la batterie et le passage en mode 100% électrique par un petit visuel vert EV. Le système d’infodivertissement est compatible Apple CarPlay ou d’Android Auto. Le ZR-V dispose des dernières fonctions d’aide à la conduite disponibles sur le marché.
Coté motorisation, le ZR-V embarque une version réactualisée du système à deux moteurs électriques. La motorisation, déjà présente à bord de la Civic e:HEV, fournit désormais une puissance totale de 135 kW avec un couple de 315 Nm et abat le 0 à 100 km/h en 7,8 secondes seulement. Le ZR-V offre des niveaux d’efficacité réels pour un usage au quotidien : la motorisation e:HEV remaniée génère des émissions de CO2 à partir de 130 g/ km (WLTP) avec une consommation de carburant de 5,7 l/100 km (données constructeurs) en cycle combiné WLTP. La motorisation hybride intégrale conjugue une batterie lithium-ion dense en énergie et deux moteurs électriques compacts et puissants avec un nouveau moteur à injection directe et cycle Atkinson de 2.0 litres, et passe automatiquement entre les modes électrique, hybride et thermique sans intervention du conducteur.
J’ai eu la chance d’essayer le Honda ZR-V au quotient pendant une quinzaine de jours en usage urbain, routier et autoroutier. Premier constat, le ZR-V est confortable avec des suspensions multibras, des amortisseurs travaillés pour tous types de terrain et une monte pneumatique judicieuse (225/55 HR 18) qui limite les trépidations et un éventuel roulis fréquent sur les SUV. En revanche le ZR-V bien qu’équipé d’une motorisation particulièrement silencieuse, procure quelque bruit de roulement notamment sur autoroute. Le ZR-V est proposé exclusivement en hybride. Il est équipé de la chaîne de traction sans boîte de vitesses eCVT, cher à Honda. Ainsi, son 4-cylindres de 143 ch entraîne la plupart du temps un générateur produisant l’électricité pour alimenter le bloc électrique de traction. Lequel se charge de mouvoir les roues avant grâce à ses 184 ch et 315 Nm de couple disponibles instantanément. Le système hybride du ZR-V est efficace. Grâce à une petite batterie lithium-ion de 1,05 kWh, qui se recharge lors des décélérations ou via le générateur en cas de besoin. On se surprend à
rouler en 100% sur des terrains très différents, en ville bien sûr mais également sur route ou sur autoroute en ayant stabilisé le véhicule à vitesse constante. On réapprend la conduire en douceur et donc à consommer moins. Sur la totalité de mon essai, la consommation du ZRV a varié entre 6,6 l/100 et 7 l/100. L’agrément de conduite est réel et si on souhaite plus de puissance pour dépasser ou en côte, la transmission eCVT reproduit les variations de régime de passages de rapports imaginaires, permettant ainsi d’éviter la sensation de surrégime.
Les tarifs du ZR-V e:HEV démarrent à 47500€ pour la version Sport que nous avons essayée, à 48950€ pour la version Advance ( hors bonus ou remise).
Le nouveau Honda ZR-V e:HEV m’a séduit par son homogénéité, son confort en toutes circonstances, son équipement très complet de série et un système hybride performant et vraiment efficace pour une baisse réelle de consommation.
PHOTOS MICHEL MORILLON
par Michel Morillon | Déc 16, 2023 | AUTO, ESSAIS
Pour rester compétitif sur le marche automobile Européen, Honda a étoffé sa gamme avec de nouveaux modèles qui se conforment aux nouveaux modes de déplacement. Avec pas moins de trois nouveaux SUV proposés cette année, le constructeur veut passer de 5 500 ventes annuelles en France à 10 000 en 2024. Après le lancement de la nouvelle Civic et du nouveau HR-V, le constructeur lande deux modèles entièrement nouveaux. le e:Ny1 entièrement électrique et la ZR-V situé entre un HR-V et un CR-V. Au delà de ces deux nouveautés, Honda a complètement renouvelé le CR-V plus moderne et adapté aux énergies actuelles.
Sur l’aspect design, Honda oublie les formes anguleuses et les arêtes vives pour un design plus fluide en tout gardant des lignes tendues très réussies. J’ai pu essayer ces différents véhicules dans des conditions assez différentes. Nous avons pu faire quelques tours de roues dans le sud de la France pour tester les qualités routières du e:Ny1. Le nouveau Honda e:Ny1, le deuxième véhicule 100 % électrique de la marque en Europe, combine une approche de conception innovante avec une qualité intérieure irréprochables et des technologies avancées. L’e:Ny1 repose sur la nouvelle plateforme haute performance e:N Architecture F à moteur

avant, qui sera reprise dans les véhicules électriques de segment B partout dans le monde. Son esthétique est agréable, avec un porte-à-faux avant court, des passages de roue évasés et des voies larges. Les feux clignotants, les feux stop et les feux de recul arrière forment un seul bloc de chaque côté, de part et d’autre d’une

barre lumineuse sur toute la largeur de la voiture qui accentue la fluidité et le dynamisme de la ligne. En complément, le nom « Honda » sur le hayon bénéficie d’une nouvelle police de caractère, dans un style haut de gamme qui sera repris sur les véhicules électriques futurs de la marque.
À l’intérieur de l’e:Ny1, l’habitacle offre une ambiance détendue grâce à des éclairages tamisés. La nouvelle console centrale propose les sélecteurs de vitesse Drive, Park et Neutral. Ceux-ci sont parfaitement intégrés au bouton de frein à main électronique, et placés à portée de main du conducteur, à l’instar de la plaque de charge sans fil. Un grand écran tactile central de 15,1 pouces domine le tableau de bord et offre un accès aux menus du système d’infodivertissement via une nouvelle interface par zones, conçue exclusivement pour ce modèle. L’ensemble est qualitatif et parfaitement ergonomique. Sur les modèles Advance, le toit panoramique est en verre Low-e, un matériau sophistiqué recouvert d’une pellicule microscopique qui améliore l’efficacité

thermique et réduit le rayonnement infra-rouge et ultraviolet. Avec les sièges arrière relevés, l’e:Ny1 dispose d’une capacité de chargement maximale de 344 litres, qui passe à 784 litres jusqu’à la ligne des vitres lorsque les sièges arrière sont rabattus.
La motorisation et le châssis du Honda e:Ny1 sont de conception nouvelle et pour offrir une expérience de conduite agréable et sécurisée. Pour son installation sur la plateforme F, le moteur trois-en-un, qui abrite le bloc d’entraînement, le moteur électrique et la transmission, a un poids combiné de 77,4 kg seulement (avec l’huile) sur l’essieu avant. Le moteur développe 150 kW et un couple pouvant atteindre 310 Nm, ce qui permet à la voiture de pouvoir atteindre une vitesse maximale de 160 km/h. La batterie au lithium-ion de 68,8 kWh, sous le plancher de l’e:Ny1, offre une autonomie pouvant atteindre 412 km (WLTP), avec une capacité de recharge rapide de 10 % à 80 % en 45 minutes environ au moyen d’un chargeur rapide CC et d’un connecteur CCS. En utilisant un chargeur CA domestique standard, une recharge de 10 % à 80 % peut être effectuée en six heures.
Nous avons pris le volant du e:Ny1 sur un parcours nécessitant des relances fréquentes et de gros freinages. Les réactions du Honda e:Ny1 sont homogènes, les accélérations vives mais suffisamment dosées pour accélérer et décélérer de manière fluide, sans pour autant diminuer l’attrait des accélérations puissantes et dynamiques qui caractérisent les véhicules électriques. La batterie haute densité est en position centrale sous le plancher de l’e:Ny1. Cette configuration favorise un centre de gravité bas et se traduit par une tenue de route sans reproche même sur des secteurs en très mauvais état où les suspensions et le réglage du châssis jouent leur rôle de stabilisateur. La direction est précise, souple à basse vitesse, et plus ferme dés que la vitesse augmente. Le
freinage est puissant et endurant. Un sélecteur central propose 3 modes de conduite : Sport, Normal et Econ. Le mode Econ réduit la réponse de l’accélérateur et accorde la priorité à la conservation de l’énergie en ajustant la climatisation, les sièges chauffants et le volant chauffant. En contraste, le mode Sport offre une conduite plus sportive avec des accélérations franches et vives. Pour le mode Normal c’est l’équilibre optimal entre performances et confort intégral dans l’habitacle. Honda SENSING figure parmi les suites les plus complètes de technologies de sécurité dans sa catégorie. Elle exploite une combinaison de données fournies par les différents radars, caméras et capteurs pour alerter et aider le conducteur dans des situations potentiellement dangereuses.
Honda e:Ny1 rentre sur le marché du tout électrique avec un modèle abouti qui devra trouver sa place sur un marché en plein développement technique et des politiques tarifaires évolutives.
MICHEL MORILLON