par Michel Morillon | Oct 9, 2025 | AUTO, EN BREF, NATIONAL, SALONS
L’édition 2025 d’Époqu’Auto sera bien sûr marquée par des nouveautés. Parmi elles, la mise en avant, dès l’entrée du Dôme d’Eurexpo, de modèles exceptionnels servant de véritable « mise en bouche » du programme. La Place des Lumières se transformera en écrin central, où chaque plateau sera représenté par un véhicule emblématique. Véritable cœur du salon, ce lieu accueillera également la scène des rencontres avec les invités de prestige et les pilotes, venus partager leur histoire et leur passion.
Enfin, la 46e édition innove aussi du côté des ventes aux enchères. Les motos ouvriront le bal dès le vendredi à 18h, suivies des Youngtimers le samedi à 14h. Fidèle à la tradition, la vente de voitures de collection aura lieu le dimanche à 14h.
QUELQUES MODÈLES PHARES DÉJÀ ANNONCÉS
BUGATTI EB110 (1995) LE RENOUVEAU D’UNE LÉGENDE. Icône des années 90, la Bugatti EB110 marque le retour de la marque dans l’univers des Supercars. Son moteur V12 quadri-turbo de 3,5 litres développe 560 chevaux, lui permettant d’atteindre les 100 km/h en 3,6 secondes et plus de 340 km/h en vitesse de pointe.

MASERATI MC12 L’EXCLUSIVITÉ ABSOLUE. Produite à seulement 50 exemplaires, la Maserati MC12 est directement dérivée de la Ferrari Enzo. Dotée d’un V12 atmosphérique de 6 litres de 630 chevaux, elle atteint 330 km/h et franchit le 0 à 100 km/h en 3,8 secondes. Son aérodynamisme spectaculaire, son châssis en carbone et son allure élancée en font une sculpture roulante, recherchée par les collectionneurs du monde entier.
GUMPERT APOLLO (2008) L’ULTRA SPORTIVE. Produite à une quarantaine d’exemplaires, la Gumpert Apollo fut en 2009 la détentrice du record sur le circuit du Nürburgring, avec un temps de 7 minutes 11 secondes et 56 centièmes réalisé sur une piste mouillée. Conçue par l’ingénieux Roland Gumpert, ex-directeur du département Audi Sport, concepteur du système quattro, elle est portée par un V8 Bi-turbo qui développe 700cv et abat le 0 à 100km/h en 3.0s. C’est actuellement l’unique exemplaire immatriculé et circulant en France.
CIRCUITS, ROUTE, PISTES…DES VOITURES POUR ÉCRIRE L’HISTOIRE
LIGIER, 55 ANS DE COURSES AUTOMOBILE. Entre le milieu des années 70 et le milieu des années 90, les Français passionnés de Formule 1 n’avaient d’yeux que pour les voitures « bleu de France » de Guy Ligier. Industriel au tempérament d’« irréductible gaulois », il réussit pendant près de 20 ans à tenir tête aux marques les

plus prestigieuses. Pilote éclectique (rallye, F2, F1, endurance), Guy Ligier commence à construire ses propres voitures de course en 1970. D’abord des sport-protos (JS1, JS2), puis, à partir de 1976, des Formules 1, produites sans interruption jusqu’en 1996.
PEUGEOT 205 TURBO 16 : LA REINE DES RALLYES. Cette année, les organisateurs d’Époqu’Auto ne pouvaient ignorer le 40e anniversaire du premier titre mondial de la Peugeot 205 Turbo 16. Ils ont donc décidé de consacrer un plateau à ce petit bolide, qui a rayonné sur route comme sur les pistes du désert africain. Réunir en un même
plateau cinq exemplaires authentiques de 205 Turbo 16, dont certains victorieux en championnat du monde et au Dakar, constitue donc une opportunité rarissime. Ces voitures, habituellement conservées à L’Aventure Peugeot ou dans des collections privées, n’avaient encore jamais été présentées ensemble.
BBM : UN GÉNIE FRANÇAIS DES ANNÉES 70. Constructeur installé à côté d’Amiens, celui-ci a construit une petite cinquantaine de voitures de course, entre 1969 et 1975, essentiellement des protos, même s’il y a eu quelques monoplaces. Porté par Pierre Bertin Boussu, qui dessinait les voitures, BBM a été un constructeur

prolifique qui a marqué son passage dans le sport auto par quelques succès marquants. Ainsi, il remporte le Challenge Simca en 1972. Il participe également à la Coupe Simca Shell – temps fort du sport proto en France – en 1973 / 1974, et l’emporte en 1974, alors qu’il y avait en face tous les constructeurs français.
par Michel Morillon | Oct 3, 2025 | AUTO, NATIONAL, SALONS

Lyon s’affirme comme un maillon clé du calendrier automobile européen. Entre Munich et Bruxelles, le salon franchit un seuil décisif en 2025 : 55 marques issues de 11 pays convergent vers la métropole lyonnaise pour cinq jours d’exposition, et de rencontres. Une dynamique qui consacre Lyon comme un salon incontournable pour les professionnels et passionnés d’automobile, au cœur des grandes tendances internationales du secteur.
Pour cette édition 2025, l’évènement prend encore de l’ampleur et bat tous ses records, avec 55 marques présentes, et un espace de plus de 65 000 m² sur 5 jours. Plus que jamais, les véhicules sont les stars du Salon Automobile de Lyon, édition 2025 : des véhicules iconiques, des véhicules de prestige mais également de
nombreuses avant-premières françaises et européennes. Du luxe à l’utilitaire en passant par les véhicules de loisir, le Salon Automobile de Lyon est résolument à l’image d’un marché automobile aux multiples facettes.Pour cette édition 2025, l’offre traditionnelle du salon s’enrichit. Aux côtés des univers historiques de l’automobile (véhicules neufs, avec plus de 400 modèles à l’essai, véhicules d’occasion, sport auto, écomobilité, services).
Cette année encore, le Salon Automobile de Lyon ne fait pas exception, il est pour de nombreux constructeurs, dont certains exposent pour la première fois, l’occasion de dévoiler leurs nouveautés, en avant-première française
ou européenne, et pour certaines en avant-première mondiale. Toutes les catégories de véhicules sont représentées : des SUV électriques ou hybrides, des berlines, des citadines, etc. Pour le public, c’est l’occasion de découvrir et de toucher l’exhaustivité de l’offre automobile d’aujourd’hui et de demain.
En avant première européenne : Lancia Ypsilon HF Line, Peugeot 308 facelift, Citroën C5 Aircross, DS N°4 restylée, Nissan Micra, Aston Martin Vanquish Volante.



En avant première Française : Alpine A390, Dacia BigSter, BMW iX3, Jeep Compass, Volkswagen ID.Polo, Mercedes CLA, BYD Seal 6 DM-i, Audi Q3. Et aussi : BYD Seal 6 DM-i Touring, Cadillac Vistiq, Honda Prelude, Hyundai Ioniq 9, Hyundai Inster 5 places, Isuzu D-MAX EV, Kia EV4, Kia EV5, Leapmotor B10, Lamborghini Temerario G9, Mercedes Classe G Moncler, Mitsubishi, Eclipse Cross, Mitsubishi Grandis, Polestar 3, Polestar 4, Volkswagen T-Roc.
En avant première mondial : Ferrari Amalfi, Aspark Owl Roadster

Mais aussi des conceptcars : Opel Mokka GSE Rally, Skoda Vision O.


Un écrin de 5 000 m² dédié à l’excellence automobile. L’Espace Prestige offre aux marques les plus emblématiques du luxe et du sport automobile un environnement raffiné, à la hauteur de leurs créations les plus exceptionnelles : architecture soignée, mise en scène élégante et parcours de visite pensé pour sublimer chaque véhicule exposé. Pas de moins de 8 marques, parmi lesquelles Ferrari bien sûr, mais également Lotus, Aston Martin, Porsche, Maserati, McLaren, Bentley ou encore Lamborghini, exposent leurs modèles de supercars. Une exposition dédiée aux hypercars accueille quant à elle des modèles rarissimes : l’Aspark Owl, l’Aspark SP 600, l’Aspark Owl Roadster, la Ferrari SP3 Daytona, Ferrari Monza SP1, la McLaren Senna, la Maserati GT2 Stradale, la Porsche 963, la Porsche 992 GT3 RS et bien d’autres. Ces œuvres d’art, offrent un regard unique sur l’univers de l’automobile d’exception.


L’UNIVERS ECOMOBILITE
Voitures sans permis, quadricycles légers, véhicules urbains compacts, véritables alternatives écologiques et économiques à l’automobile traditionnelle, mais également acteurs de l’infrastructure de recharge, fournisseurs de bornes domestiques et spécialistes de solutions professionnelles : l’Univers Écomobilité du Salon Automobile de

Lyon constitue l’occasion de s’informer sur les différentes technologies disponibles. Les aides financières existent ainsi que les solutions d’installation, à domicile ou en entreprise. Parmi les 10 exposants de véhicules alternatifs, les visiteurs retrouveront : Microlino, Aixam, Mobilow, Mobislow, Cyclauto, Bee-Beach, Upcy Mobilité, Fiat 500 Classic (Retrofit), Velbou et Simplici Motors. Deux institutions majeures complètent cet univers : l’Avère, qui présentera l’Electric Box et, Mobilians, acteur engagé de la filière mobilité.
LES EXPOSITIONS ET ANIMATIONS
À l’occasion des 70 ans de la célèbre DS, une exposition exceptionnelle rend hommage à cette icône de l’automobile française qui a marqué l’histoire par son audace, son design révolutionnaire et son confort inégalé. Du premier modèle présenté au Salon de l’Automobile de Paris en 1955 aux versions les plus rares et

emblématiques, cette rétrospective retrace l’évolution de la DS à travers les décennies. Les visiteurs pourront admirer une sélection unique de véhicules soigneusement restaurés dont la célèbre DS Ballons créée pour présenter sa suspension hydropneumatique révolutionnaire mais également un des deniers exemplaires de la DS ID 19 Normale, ainsi que différents modèles de DS 20, DS21 et DS23.
70 ans d’Alpine : un voyage au cœur, de l’histoire sportive française. Hommage aux sept décennies d’Alpine à travers une sélection de cinq modèles emblématiques qui ont marqué l’histoire du constructeur français. De la précurseure A106 de 1955, première création de Jean Rédélé, à la redoutable A442B victorieuse aux 24 Heures du
Mans en 1978, cette rétrospective dévoile l’évolution d’une marque devenue légende. L’iconique A110 Groupe IV, ambassadrice mondiale du savoir-faire français et championne du monde des rallyes, au cœur de l’exposition, incarne parfaitement la philosophie Alpine : légèreté, agilité et performance. Un parcours chronologique qui témoigne de la constance d’Alpine dans l’excellence sportive, depuis les premiers ateliers de Dieppe jusqu’aux victoires sur les plus prestigieux circuits internationaux.
Photos Michel MORILLON
par Michel Morillon | Sep 26, 2025 | AUTO, EN BREF, Paris, SALONS
En 2026, le salon Rétromobile célèbre un demi-siècle d’existence et marque l’événement avec une exposition d’envergure internationale. Pour son 50ème anniversaire, le plus prestigieux salon dédié aux véhicules de collection accueillera le BMW Art Car World Tour, et présentera pour la première fois réunies en France les 7 BMW Art Cars ayant participé aux légendaires 24 Heures du Mans.
Quand l’art rencontre l’endurance. Né en 1975 d’une intuition visionnaire d’Hervé Poulain, commissaire-priseur et pilote passionné, le projet des BMW Art Cars a changé à jamais la perception de l’automobile de compétition. L’idée était simple mais révolutionnaire : confier la carrosserie d’une voiture de course à un artiste de renommée mondiale, pour faire dialoguer deux univers a priori éloignés, l’art et le sport automobile. La première réalisation fut confiée à Alexander Calder, dont la BMW 3.0 CSL haute en couleur marqua le début d’une saga unique. Depuis, des artistes majeurs tels que Frank Stella, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Jenny Holzer, Jeff Koons ou plus récemment Julie Mehretu ont apporté leur vision, transformant des bolides taillés pour l’endurance en véritables chefs-d’œuvre contemporains.
Une rétrospective inédite à Rétromobile 2026. Au cœur du pavillon 7.2, les visiteurs découvriront une scénographie pensée comme un « garage de légende », où seront exposées ces sept œuvres roulantes.

• BMW 3.0 CSL (1975) d’Alexander Calder. Première BMW Art Car, peinte de larges aplats rouges, jaunes et bleus. Présentée au Mans sans publicité, elle séduit immédiatement pilotes et public, marquant le début de la saga.

– BMW 3.0 CSL (1976) de Frank Stella. L’artiste américain habille le coupé de motifs graphiques et conceptuels inspirés de plans techniques. Cette création illustre la puissance de l’expérimentation artistique en compétition.
– BMW M1 (1979) d’Andy Warhol. Célèbre pour ses sérigraphies et portraits, Warhol devait initialement décorer une BMW 320i, mais le projet fut transféré sur la nouvelle M1. L’artiste propose alors une peinture aux jets et coulures, qu’il réalise lui-même à Munich en quelques jours. Avec ses flaques de peintures dégoulinantes, la M1 incarne le Bad Painting et termine 6ᵉ lors d’une course marquée par la pluie.

• BMW M3 GT2 (2010) signée Jeff Koons. Koons recouvre la carrosserie du n°79 de bandes multicolores convergeant vers la proue, évoquant la vitesse et l’énergie.
• BMW M Hybrid V8 (2024) de Julie Mehretu. Inspirée d’une de ses peintures grand format, cette véritable fresque roulante transpose formes abstraites et palette joyeuse, incluant un rouge fluo éclatant.BMW 320i (1977) de Roy Lichtenstein. Recouverte de lignes jaunes, points bleus et bulles vertes symbolisant le jour et la nuit, elle célèbre le rythme d’une course d’endurance. Présentée à Beaubourg, elle termine 9ᵉ au général .
Cette réunion exceptionnelle, une première mondiale, permettra au public de revivre 50 ans d’un dialogue unique entre l’art et l’automobile, à travers l’un des circuits les plus mythiques du monde : Le Mans.
Rétromobile, 50 ans d’histoire et de passion. Depuis 1976, Rétromobile est le lieu où se content les plus belles pages de l’histoire automobile, célébrer la passion des collectionneurs, l’innovation des constructeurs, et la place unique qu’occupent les voitures dans notre culture. Avec l’exposition des BMW Art Cars du Mans, Rétromobile 2026 proposera aux visiteurs un voyage inédit, où se croisent les plus grands artistes contemporains et les légendes du sport automobile. Une expérience immersive qui s’annonce comme l’un des moments forts de cette édition anniversaire.
par Michel Morillon | Fév 10, 2025 | AUTO, INTERNATIONAL, SALONS
Acteur incontournable de la préservation du patrimoine roulant, le salon Rétromobile œuvre depuis plus de 49 ans afin de partager avec le plus grand nombre la passion des véhicules de collection. Plus beau garage éphémère du monde, les expositions thématiques du salon sont l’occasion de célébrer les constructeurs, modèles et inventeurs ayant marqué l’histoire de cette invention majeure qu’est l’automobile.Les constructeurs ont répondu présents pour cette édition de Rétromobile 2025 qui a toute son importance à leurs yeux



Au total pas moins de 146 000 visiteurs ont parcouru les allées de la 49ème édition du salon Rétromobile du 5 au 9 février 2025. Cette fréquentation record (+12% par rapport à l’édition 2024) démontre cette année encore la passion des Français pour les véhicules de collection et confirme le statut d’événement de référence en France et à l’international du salon.
DS UNE OEUVRE D’ART DEPUIS 70 ANS . Depuis sa première apparition en 1955, la DS incarne le mariage parfait entre innovation technologique et design d’avant-garde. À l’occasion du 70ème anniversaire de son modèle iconique. Dans l’automobile, il est coutume de dire qu’il y a un avant et un après le 6 octobre 1955. En ce
premier jour du salon de l’Automobile, la foule se masse aux abords du Grand Palais pour tenter d’entrevoir un étrange véhicule aperçu quelques jours plutôt au détour des rues parisiennes : la DS 19. A l’audace industrielle du constructeur, qui a laissé la créativité du designer Flaminio Bertoni s’exprimer, s’ajoute l’innovation technologique conçue par André Lefebvre et Paul Magès pour l’incroyable suspension hydropneumatique. L’enthousiasme autour du nouveau véhicule est tel que les commerciaux racontent avoir enregistré douze mille commandes le premier

jour du Salon. Les années passent et les innovations se succèdent : boites de vitesse mécanique, nouveau moteur de 83 chevaux permettant au véhicule d’atteindre les 150 km/h. Mais le constructeur automobile n’en reste pas là et prépare l’avenir en révélant successivement les DS 20 et DS 21. En 1967, à l’occasion du Salon de l’Automobile de Paris, les gammes DS-ID s’offrent une ultime cure de jouvence et adoptent un nouveau visage. Le dernier dessin de Bertoni se signale par l’adoption de quatre phares dans deux blocs optiques profilés. Le 24 avril 1975, la DS cesse définitivement d’être produite. En vingt ans, 1 455 746 exemplaires auront été fabriqués.
Adolphe Kégresse & André Citroën, ou la rencontre qui changea une vie. Lors d’une fraîche matinée d’octobre 1920, André Citroën assiste sur un terrain accidenté de Saint-Denis à une démonstration de trois Type A équipés par Hinstin de chenilles Kégresse. Immédiatement conquis, Citroën déclare « cette invention est à moi. » Il s’en assure l’exclusivité en déposant un brevet sous le nom « Citroën-Kégresse-Hinstin ». Un département Autochenilles voit alors le jour et de spectaculaires démonstrations sont rapidement organisées dans les Alpes et les Pyrénées. L’invention de Kégresse participe à l’image de marque de la firme aux chevrons. Kégresse gravit les

marches de l’hôtel Régina au volant d’une Citroën équipée des chenilles, faisant ainsi la Une des journaux. Les autochenilles Kégresse ouvrent de nouvelles perspectives à la firme du quai de Javel. Quel coup de pub : le système des chenilles permet à Citroën de se lancer dans de grandes explorations. A la traversée du Sahara en décembre 1922 succèdent la croisière Noire, de 1924 à 1926, puis la croisière Jaune, de 1931 à 1932. Ces expéditions n’auraient bien entendu pas été envisageable sans Adolphe Kégresse qui met au point les véhicules. Parmi les plus proches collaborateurs de Citroën, l’ingénieur franc-comtois parcourt le monde pour faire découvrir son système.
RENAULT D’HIER ET D’AUJOURD’HUI. Renault joue sur des ressorts nostalgiques. En parallèle de sa gamme standard, le constructeur a lancé une famille de modèle « Icônes » qui revisite certains modèles emblématiques. Son stand met en parallèle les R4, R5, R17 et 40 CV des records de 1924 avec leurs interprétations modernes. De son côté, le coupé R17 est apparu au salon de Paris de 1971. Développé sur la base de la berline R12 et

dessiné sous la direction du styliste Gaston Juchet, ce modèle s’inscrivait dans une volonté de véhiculer une image plus dynamique. La version 17 TS reçoit le moteur 1,6 litre sur la R16 TS mais doté de l’injection et d’un arbre à cames spécifique. Ce bloc quatre cylindres en alu délivre une puissance de 108 ch et un couple de 135 Nm. La R17 TS s’offre pour le millésime 1973 une version découvrable à toit ouvrant en toile électrique avec hard-top amovible. Mais, la surprise du salon, c’est un prototype qui revisite la fameuse 40 CV des records de 1924.
MERCEDES PRESTIGE ET INNOVATION. La firme à l’étoile présente quatre véhicules qui ont conduit à l’installer en référence du secteur en termes de luxe et d’innovation, au cours des années soixante. Le 2 avril 1900, cela fera 125 ans exactement qu’Emil Jellinek utilise le prénom de sa fille Mercedes pour une série de voitures commandée
à Daimler. Le constructeur profite de Rétromobile pour partager un autre pan, tout aussi glorieux, de son histoire. A côté de la fameuse 300 SL W198 est présentée la limousine 600 dont la conception remonte à 1955. Animée par un V8 6,3 litres de 250 ch et dotée d’un confort inégalé avec sa suspension hydraulique, le modèle exposé à Paris a appartenu à la cantatrice Maria Callas. A peine 2677 unités ont été produites lorsque la 600

prend sa retraite. Mercedes a aussi sorti de ses réserves la C111. Cette étude de voiture de sport présentée pour la première fois au salon de Francfort de 1969 aura donné naissance à une série de 16 versions différentes de véhicules expérimentaux. Ce coupé à moteur central arrière et portes papillon sert de laboratoire au développement des carrosseries en fibre de verre et du moteur rotatif Wankel. Reconnaissable à sa ligne remaniée, la version du salon de Genève 1970 était équipé d’un moteur à quatre pistons rotatifs affichant une puissance de 350 chevaux.
MITSUBISHI, SUR LES TRACES DU PAJERO. La marque aux trois diamants célèbre à Rétromobile les 40 ans de l’engagement de son 4×4 au Dakar et la victoire historique d’une femme. Apparu au salon de Tokyo de 1981, le Pajero ne tarde pas à démontrer ses qualités en tout-terrain. Best-seller de la gamme Mitsubishi, ce
véhicule devient l’un des plus sérieux prétendants à la victoire dans les épreuves de rallyes-raids. La consécration arrive en 1985 : au volant d’un véhicule préparé par l’usine, Patrick Zaniroli et Jean da Silva remportent la plus populaire des éditions du Paris-Dakar. Le succès qui reste cependant dans toutes les mémoires est celui de Jutta Kleinschmidt en 2001. Pour la première fois, une femme s’imposait à Dakar. A partir de 2001, elle signe sept victoires consécutives. L’engagement sportif de Mitsubishi en championnat du monde des rallyes est aussi représenté avec la présence d’une Lancer Evo VI ayant permis à Tommi Mäkinen de remporter sa quatrième couronne mondiale en 1999. Cette année-là le Finlandais gagne quatre épreuves, dont le rallye Monte-Carlo.
SKODA CELEBRE SES 130 ANS A RETROMOBILE. Fondée en 1895 à quelques dizaines de kilomètres à l’Est de Prague, Škoda Auto, initialement baptisé Slavia puis Laurin & Klement figure parmi les plus anciens constructeurs d’automobiles. Pour les années 30, symbole du développement de Škoda au-delà des
f
rontières tchécoslovaques, c’est la Škoda Popular Sport Coupé de 1934, qui vient d’être acquise par Škoda Auto et qui passera sous peu par les ateliers de restauration du constructeur tchèque qui a été choisie. La Škoda Rapid OHV de 1940, aux lignes aérodynamiques, ou la Škoda 1201 STW de 1958, illustrent l’évolution de Škoda dans l’immédiate après-guerre, où la nationalisation a fait évoluer l’orientation du constructeur de Mladá Boleslav. On retrouve sur le stand, la plus française des voitures exposées, une Škoda Félicia de 1962, propriété de Škoda France depuis 2012, un cabriolet qui a été exporté jusqu’aux Etats Unis avec un succès certain.
QUATRE GENERATIONS DE MX-5 EXPOSEES AU SALON RETROMOBILE. Mazda célèbrera les 35 ans du

roadster le plus vendu au monde et exposera les modèles et séries spéciales des trois premières générations NA, NB, NC aux côtés du tout dernier MX-5 ND 2024. Deux modèles spéciaux incarneront les générations NB et NC : Mazda MX-5 NB coupé de 2003 et Mazda MX-5 NC Superlight Version.
TOYOTA PROMOTEUR DE L’ELECTROMOBILITE. Pour sa première participation au salon Rétromobile, Toyota vient célébrer le soixantenaire d’une histoire intimement liée à la recherche et l’innovation dans le domaine de l’électromobilité. Six décennies de développement technologique qui ont amené à la diffusion record de plus de 30 millions de véhicules électrifiés dans le monde et au développement d’une stratégie multi-technologies : hybride

(HEV), hybride rechargeable (PHEV), électrique à batterie (EV) et électrique à pile à combustible hydrogène (H2). Sur le stand Toyota à Rétromobile, trônent quatre voitures majeures, chacune symbolique de l’histoire unique de la marque, et revenant sur un passé de développement technologique multifacettes réellement exceptionnel. L’électrification prend ainsi des formes très différentes avec toujours pour objectif l’efficience et la réduction des émissions.
ARTCURIAL, DIVERSITE ET QUALITE. Rétromobile est l’occasion pour les collectionneurs du monde entier d’assister à la vente aux enchères organisée par la maison Artcurial Motorcars. Véritable événement dans l’événement, la vente aux enchères attire depuis maintenant 14 ans des passionnés du monde entier. Durant 3 jours, ce ne sont pas moins de 385 lots qui sont proposés à la vente. Au programme : Bugatti Type 51 Grand Prix Usine de 1930, Ferrari 275 GTB de 1966, Mercedes-Benz 300 SL « Papillon » – 1955, Fiat 131 Abarth Rally -1976, Fiat 124 Abarth Rally GR. IV de 1964
Packard Super Eight « Yacht » par Chapron et la présence de quelques monstres sacrés provenant de plusieurs collections. La première baptisée ‘’ gris argent’’ regroupe cinq Ferrari iconiques : la 250 GT Lusso de 1963 côtoie une 275 GTB, une 365 GTC/4, une 365 GTB/4 disposant du même V12 4,4 litres et enfin une 550 Barchetta n’ayant parcouru que 950 km. Arcurial est chargé de la succession d’André Cadiou et sa collection de GT emblématiques : Ferrari 275 GTB, Porsche 911 2,7 RS, Ferrari 365 GT4 Berlinetta Boxer et une Alpine V6 Turbo version Miles Miles. Ce magnifique plateau devrait amener de belles joutes pour cette vente aux enchères.

La première partie de la vente aux enchères, qui s’est tenue le vendredi 7 février, a réuni un total de 112 lots, attirant nombreux collectionneurs de voitures anciennes. Les ventes officielles ont une fois de plus battu des records de fréquentation avec plus de 150 000 visiteurs. L’événement a enregistré un montant total de 24 600 000€ sous le marteau de Maître Anne-Claire Mandine, accompagnée de l’énergique Matthieu Lamoure et de l’historien et spécialiste Pierre Novikoff. Les deux premiers jours de ventes, ont permis d’attribuer 88% des lots présentés. L’une des pièces phares, une Ferrari 275GTB Aluminium de 1966, a changé de proproétaire pour

2 159 600€. Parmi les collections prestigieuses présentées par le département Motorcars, la Collection Silver a réalisé 4 382 471€, comprenant notamment une Ferrari 550 Barchetta de 2001 adjugée à 807 360€ et une Ferrari 275GTB certifiée Ferrari Classiche, dans sa couleur d’origine « Celeste Metalizzatto », vendue 2 371 640€/ 2 449

193$. Nous retiendrons également la Ferrari 365GTB/4 Daytona, adjugée 671 450€, ainsi qu’une Lamborghini Countach LP400 S, conservée par son propriétaire depuis plus de 25 ans, vendue 554 280€ l’autre Countach, 25ème anniversaire, ex-Gerhard Berger s’est échangée pour 405 280€. Côté Porsche, une 911 Carrera 2.7L RS, un des 500 premiers exemplaires produits, dans sa teinte d’origine « Tangerine », a atteint 417 200€ tandis qu’une Porsche 356 pré-A 1300 « split-windscreen », restée dans la même famille depuis 60 ans, a changé de mains pour 429 120€. Parmi les modèles rares, une AC Cobra 289 Sports de 1967, l’une des huit européennes AC
289 produites, conduite à gauche, a été adjugée 607 920€. La BMW Z8 de 2001, présentée au Salon de Francfort en septembre 1999 et affichant seulement 30 km d’origine, a été acquise pour 354 960€. Parmi les modèles incontournables : Une Citroën Méhari de 1973 en version 4 places : 20 264€, une Citroën 2CV « Sahara », l’un des 700 exemplaires produits : 63 176€. Le deuxième jour de vente fut aussi exceptionnel avec la vente de la

Collection de Paul-Émile B., « La locomotion en action ». Le lot phare de cette collection, une Bugatti EB110 GT de 1995, unique en Bianco Monaco, a été adjugée 1 530 400€ (record du monde). Quant à son ancêtre, la Bugatti Type 51 ex collection Ralph Lauren, elle s’est échangée pour 1 567 600€.
Rendez-vous du 28 janvier au 1er février 2026 pour célébrer ensemble les 50 années d’existence de Rétromobile.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Jan 15, 2025 | AUTO, NATIONAL, SALONS
Du 5 au 9 février 2024, se tiendra la 49ème édition du Salon Rétromobile à Paris, l’un des plus grands Salons mondiaux dédiés à l’Automobile de Collection, à ses accessoires et depuis l’année dernière à la moto. Pour
la quatorzième année consécutive, et sur trois journées complètes de ventes spectaculaires orchestrées par l’équipe d’Artcurial Motorcars, les visiteurs auront l’occasion de découvrir une sélection d’automobiles, chacune portant des histoires illustres et des pedigrees prestigieux.

– Parmi les 14 Ferrari proposées, des modèles rares comme cette Ferrari 250 GT/Lusso par Pininfarina de 1963, estimée entre 1 200 000 € et 1 500 000 €, avec une certification Ferrari Classiche. Arborant sa teinte grigio argento d’origine, son historique a été méticuleusement retracé par Marcel Massini. Également une Ferrari 275 GTB de 1966, estimée entre 2 200 000 € et 2 600 000 €, livrée neuve en France le 19 avril 1966 à Levallois, immatriculée par son premier propriétaire parisien. Enfin, une Ferrari 275 GTB Alumini um de 1966, estimée entre 2 000 000 € et 3 000 000 € (sans réserve), l’un des 93 exemplaires en carrosserie aluminium, avec une restauration signée Cognolato.
– 12 Mercedes, dont la mythique Mercedes-Benz 300 SL à portes « papillon » de 1955, équipée de son moteur et de sa carrosserie d’origine, estimée entre 1 300 000 € et 1 600 000 € ou encore une rare Mercedes-Benz 600 Pullman commandée neuve par la famille Royale de Suède en 1964, estimée entre 150 000€ et 250 000€.
– Des voitures en état d’origine, comme une Jaguar type E 3,8L de 1962 sortie de grange, estimée entre 50 000 € et 70 000 € (sans réserve), française d’origine et, introuvable aujourd’hui, de 1ère main, ou encore un Phébus «Tricycle Spécial de Course» de 1899, avec son carburateur à léchage toujours présent, estimé entre
50 000 € et 70 000 €.
– 16 Porsche, dont une rare 356 Pre-A 1300 «Split-Windscreen» de 1952, estimée entre 380 000 € et 460 000 €, restée dans la même famille depuis 60 ans. Une Porsche 911 Carrera 2.7 RS de 1972, issue de la collection André Cadiou, estimée entre 400 000 € et 500 000 € (sans réserve). Un des 500 premiers exemplaires, dans sa teinte « orange sanguine » d’origine.
– De nombreuses Bentley en état quasi-concours dont l’exceptionnelle Bentley S1 Continental Fastback par HJ Mulliner commandée neuve par la famille Peugeot en 1956 et au célèbre photographe Helmut Newton de 1964 à 1972 estimée de manière très attractive entre
750 000 € et 1 000 000€.
– Dans les sportives d’avant-guerre, une Aston Martin MKII 1,5L de 1934, ayant participé au Tourist Trophy de septembre 1934, estimée entre 140 000 € et 180 000 € . À l’occasion des 90 ans de la Bugatti Type 57, une Cabriolet Stelvio de 1934, exceptionnelle par sa carrosserie, son état d’origine et son histoire, estimée entre 350 000 € et 500 000 €.
– Deux Lamborghini Countach, une LP400S, une des dernières «low-body», estimée entre 500 000 € et
600 000 €, en excellent état, avec son moteur d’origine et une Countach 25e Anniversaire ayant été commandée neuve par le pilote de Formule 1 Gerhard Berger, estimée 360 000€ – 420 000€.
– Dans la catégorie hypercars, une McLaren Senna de 2019, affichant moins de 1 980 km, en première main, avec une présentation spéciale inspirée du dernier Grand Prix de Fernando Alonso, estimée entre 950 000 € et 1 150 000 € et la Bugatti EB110 GT première main de Paul-Emile B. avec seulement 19 500 km d’origine !
• Côté youngtimers, une Volkswagen Golf GTI 1800 de 1983, modèle le plus recherché des Golf GTI, estimée entre 15 000 € et 25 000 €.
– Dans l’exceptionnelle Collection Paul-Emile B., une Delage D6-70 Spéciale Compétition de 1936, double participante aux 24 Heures du Mans (1937 et 1938) et victorieuse du Tourist Trophy de 1938, estimée entre
1 300 000 € et 1 600 000 €, ainsi qu’une Bugatti Type 51 GP Usine de 1930, anciennement propriété de Ralph Lauren, estimée entre 1 700 000 € et 2 300 000 €. L’incroyable Gladiator 9,4L de 1906, certainement la plus importante et la plus ancienne voiture de course française de ces années-là. Il n’y a pas de vente de Rétromobile sans curiosités à l’instar de l’avion « Pou du Ciel » de 1934 ou de l’autobus parisien Renault TN4H de 1937, en parfait état de marche. Également, une Packard Super Eight construite comme outil de publicité par Chapron, en forme de bateau, pour l’inventeur du bikini Louis Réard !
Le samedi, après la vente de la Collection Paul-Emile B, seront présentées sans prix de réserve près de 80 motos dont celles de la Collection italienne Umberto Panini, un ensemble fabuleux et rare.
par Michel Morillon | Nov 13, 2024 | AUTO, NATIONAL, RÉTRO, SALONS
Enorme succès pour la 45eme édition du salon Epoqu’auto, un cap dans son histoire. Dès le vendredi matin tous les passionnés de véhicules anciens se sont précipités dans les allées du salon, affluence record pour un

premier jour. 109 000 visiteurs sont au rendez-vous sur 3 jours à Lyon. Une progression de près de 15 % par rapport à la dernière édition. La qualité des plateaux a été saluée par les visiteurs, qui ont notamment souligné la rareté des véhicules. Une sélection éclectique et inédite, constituée grâce au concours de nombreux clubs, musées et collectionneurs, nichés aux 4 coins de l’Europe. Il faut également noter la qualité des stands et l’offre des exposants, toujours plus nombreux. Ils étaient 900 exposants dont 560 marchands et 200 clubs de marques à se partager les 88 000 m2 d’exposition cette année.

Parmi les plateaux plébiscités par les visiteurs, on signalera la rare collection du carrossier Bertone, qui ne quitte que rarement l’Italie. 24 modèles sont présentés pour l’occasion avec des modèles innovants. Le concept-car Fiat X1/9, le concept-car Bertone Blitz, un étonnant concept-car NSU Trapeze développé en 1973 sur la base d’un brevet déposé par Jean Celle, un ingénieur Lyonnais. Mais aussi des véhicules commercialisés en série, l’Alfa Romeo Montréal ou la mythique Lamborghini Miura.
Un autre plateau a attiré de nombreux visiteurs. Monté avec l’appui du MG Club de France, c’est une quarantaine de voitures représentant toute la gamme de la marque qui fête son centenaire. Parmi les

modèles rares, on peut citer la Magnette K3 de 1933, les fameuses MG type A et MG type B mais aussi la MG F produite au milieu des années 90. Enfin à voir un plateau exceptionnel de la marque Hotchkiss qui a marqué l’histoire automobile française pendant un demi-siècle. On trouve quelques modèles emblématiques de la



marque, la Cabourg de 1938, le magnifique cabriolet Riviera de 1939, l’Hotchkiss 686 GS3 Megève, la classique Hotchkiss Modane de 1945 ou l’Hotchkiss Monceau carrosserie Chapron de 1954, dernier modèle présenté par le constructeur.
Avec l’arrivée des énormes dalles numériques de nos véhicules modernes qui se ressemblent toutes les une des autres, revenons en quelques photos sur les merveilles de tableaux de bord de nos anciennes.

GROS SUCCES POUR LES 3 VENTES AUX ENCHERES MOTOS ET AUTOS & YOUNGTIMERS
Alors que les deux ventes aux enchères autos et motos de collection ont rencontré le même succès que lors des années précédentes.

La nouvelle vente dédiée aux youngtimers a elle aussi attiré de nombreux passionnés. Bien que l’essentiel du catalogue ait pu trouver preneur, quelques ventes se détachent du lot. Lors de la vente youngtimers, nous notons la vente de la BMW M635 CSI de1984 adjugée à 44 457€ frais inclus, la Porsche 911 TARGA 4S de 2009 adjugée à 58 842€ frais inclus. Une belle BMW Z3 de 2002 a trouvé un propriétaire pour 16560€ frais inclus. Des belle Française ont également trouvé preneur, un cabriolet Peugeot 504 de 1972 pour 23400€ frais inclus, une Peugeot 205 GTI 1,6l à 18000€ frais inclus ou une belle Renault MEGANE RS F1Team R26 pour 23400€ frais inclus.
Les deux roues stars de la vente moto ont été la Vincent 1000 RAPIDE de 1947 adjugée à 45 822€ frais inclus, ainsi que la Harley Davidson de 1981 ayant appartenu à Johnny Hallyday, adjugée à 62 820€ frais inclus.
Côté autos de collection, les cabriolets ont la cote avec la vente de la Citroën DS19 Cabriolet de 1969 adjugée à 103 200€ frais inclus, une rare Lagonda M35 R T9 est parti à 126 000€ frais inclus, un beau cabriolet Mercedes- Benz 190 SL de 1960 est monté à 90 000€ et joyau de la vente, le magnifique cabriolet Aston Martin V8 Volante

a trouvé preneur à 156 000€ frais inclus. Quelques véhicules ont réussi de belle enchères, l’Alpine A110 1600 S « Configuration Groupe 4 » adjugée à 103 200€ frais inclus, la Porsche 993 Carrera de 1994, 80400€ frais inclus et enfin une rare Porsche 356 A-T1 de 1957 Coupé Reutter dans un état concours a été adjugée à 105 600€.
Le 45eme salon Epoqu’Auto a connu un vif succès, résultat d’une organisation parfaite et d’une programmation de qualité .
Michel MORILLON