Pendant trois mois, 175 000 visiteuses et visiteurs ont été accueillis du 7 juillet au 5 octobre, soit plus de 1 900 000 visites d’expositions (hors Grand Arles Express). 47 expositions étaient au programme, auxquelles se sont ajoutées 9 expositions du Grand Arles Express. 4 000 œuvres ont été présentées dans 27 lieux, pour un total de près de 12 000 m² d’expositions.
Durant la semaine d’ouverture, près de 110 événements publics ont été organisés : soirées, projections, tables rondes, rencontres, visites publiques en présence des artistes et des commissaires. 158 artistes, 53 commissaires d’expositions et 80 maisons d’édition participant à Arles Books Fair. 23 000 personnes ont participé à la semaine d’ouverture du 7 juillet au 12 juillet.
LAURÉATES DU PROGRAMME BMW ART MAKERS 2025 : RAPHAËLLE PERIA ET FANNY ROBIN, TRAVERSÉE DU FRAGMENT MANQUANT, Cloître Saint-Trophime.
L’artiste Raphaëlle Peria et la curatrice Fanny Robin ont été nommées lauréates du programme BMW ART MAKERS pour développer leur projet « Traversée du fragment manquant ». Pour embarquer au cœur de l’exposition Traversée du fragment manquant, il faut remonter le fil de l’eau et du temps afin de replonger trente-deux ans en arrière. À l’âge de trois ans, Raphaëlle Peria, accompagnée de son père et de ses sœurs, remontait le canal du Midi à bord de sa première péniche. Un moment suspendu, dont elle ne garde que de vagues réminiscences, que sa mémoire continue d’effacer progressivement. Un jour, l’album photo de famille resurgit, et avec lui, l’histoire de cette traversée qui se dévoile, page après page, et que l’artiste redécouvre délicatement, tel un bijou précieux qu’on prend soin de sortir de son écrin.
Parmi plus de 180 dossiers soumis, 58% des duos étaient français, 42% étaient internationaux, provenant de plus de 26 pays.
PRIX DÉCOUVERTE 2025, FONDATION LOUIS ROEDERER. Depuis leur création, les Rencontres d’Arles défendent la photographie et l’ensemble de ses acteurs : artistes, commissaires d’exposition, éditrices et éditeurs… C’est dans cette volonté que les Rencontres d’Arles associent le Prix Découverte Fondation Louis Roederer à tous les lieux d’expositions : galeries, centres d’art, espaces associatifs, lieux indépendants et institutions, qui sont souvent les premiers à accompagner les artistes. Cette année encore, les projets retenus sont considérés comme une seule et même exposition, pensée, de la sélection à l’accrochage, par un commissaire, César González-Aguirre. Pendant la semaine d’ouverture, un jury décerne le Prix Découverte Fondation Louis Roederer, qui récompense une ou un artiste et la structure porteuse du projet à travers une acquisition d’un montant de 15 000 euros, et le public décerne le Prix du Public qui s’accompagne d’une acquisition d’un montant de 5 000 euros.
Cette année encore, les sept projets retenus sont considérés comme une seule et même exposition, pensée, de la sélection à l’accrochage par le commissaire d’exposition, César González-Aguirre.Les travaux des artistes primés et des finalistes, Octavio Aguilar, Julie Joubert, Heba Khalifa, Daniel Mebarek, Musuk Nolte, Zuzana Pustaiová et Denis Serrano, sont présentés à l’Espace Monoprix jusqu’au 5 octobre 2025.
Prix du jury, OCTAVIO AGUILAR, TAJËËW ET KONTOY, présenté par PARALLEL OAXACA (Oaxaca, Mexique). Octavio Aguilar ravive la mémoire de son peuple ayuuk, réaffirmant son héritage indigène face à l’histoire coloniale et à la mondialisation.
Mention spéciale, HEBA KHALIFA. L’oeil du tigre. Présenté par PRINCE CLAUS FUND, (Amsterdam, Pays-bas). Heba Khalifa revisite son passé, mêlant archives et expérimentations pour interroger la violence de genre et la place des femmes dans la société égyptienne.
PRIX DE LA PHOTO MADAME FIGARO Arles 2025. Ce prix dédié aux femmes photographes émergentes et soutenu par Kering récompense le travail d’une artiste de la programmation des Rencontres d’Arles.
Lauréate, DIANA MARKOSIAN : Père. La quête intime de l’artiste pour retrouver son père, disparu pendant quinze ans. Entre archives et photographies, elle explore l’absence, la séparation et la difficile reconstruction d’un lien brisé. Une histoire poignante sur le souvenir et l’identité.














